ORAN - Des étudiants de l'Université d'Oran 2 "Mohamed Benahmed" ont obtenu, à ce jour, 7 labels de projets innovants décernés par le ministère de l'Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, a-t-on appris de cet établissement d'enseignement supérieur. Tout récemment, Benamar Ikram, étudiante à la Faculté des sciences économiques et première à avoir présenté un projet innovant dans le cadre de la 2ème promotion 2023-2024, vient d'obtenir le label de projet innovant ayant trait à l'amélioration des mécanismes de gestion. Son projet intitulé "My Mib Wizard" est le 7ème à avoir reçu ce label décerné aux porteurs de projets de l'incubateur des affaires de l'Université d'Oran 2, dans le cadre de l'arrêté ministériel 1275, portant mécanisme "un diplôme-une startup/un diplôme-un brevet d'invention", a-t-on indiqué de même source. Il convient de signaler que, durant l'année universitaire 2023-2024, l'Université "Ahmed Benahmed" a enregistré 90 projets de startups, tous domaines confondus, 43 projets de micro-entreprises, ainsi que 15 projets pour l'obtention de brevets d'invention. Par ailleurs, 52 étudiants de cet établissement universitaire prennent part, jusqu'au 2 septembre prochain, à une session de formation destinée aux porteurs de microprojets, dont l'encadrement est assuré conjointement par les Centres de développement de l'entrepreneuriat des 3 universités d'Oran et l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE), et ce dans le cadre de la consolidation de l'esprit entrepreneurial et de l'innovation des étudiants.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Dib Nassima)
ALGER - Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé samedi dans un communiqué l'ouverture, du 18 août au 1er septembre, de la session de candidature pour la nomination aux titres de professeur émérite et professeur hospitalo-universitaire émérite. Les professeurs et professeurs hospitalo-universitaire intéressés par la nomination aux titres de professeur émérite et professeur hospitalo-universitaire émérite sont invités à déposer leurs dossiers de candidature, exclusivement, via la plateforme numérique: https://services.mesrs.dz/Emeritat, et ce du 18 août au 1er septembre", souligne le communiqué. Selon les conditions citées par le ministère, le candidat au titre de professeur émérite, en exercice, doit justifier au 31 décembre 2023 de vingt (20) ans d'exercice effectif en cette qualité, ainsi que de productions scientifiques et pédagogiques depuis l'accès au grade de professeur, après avis du conseil d'éthique et de déontologie de la profession universitaire. Pour ce qui est du titre de professeur hospitalo-universitaire émérite, les professeurs hospitalo-universitaires, en exercice, doivent quant à eux, justifier au 31 décembre 2023, vingt (20) années d'exercice effectif en cette qualité, dont dix (10) années en qualité de chef de service, ainsi que des productions scientifiques et pédagogiques depuis l'accès au grade de professeur, après avis du conseil d'éthique et de déontologie de la profession universitaire, précise le document.
ALGER - Le président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), Pr Kamel Sanhadji, a indiqué, mercredi à Alger, que la stratégie nationale de sécurité sanitaire (2025-2030) est un "choix systématique" face aux risques menaçant la santé publique. La stratégie nationale quinquennale de sécurité sanitaire 2025-2030, qui sera soumise à la fin du mois d'août au président de la République, constitue "un choix systématique face aux risques sanitaires", a affirmé le Pr Sanhadji, lors de son passage au forum du quotidien El-Moudjahid. Il a précisé que cette stratégie contient "un maximum de données et de recommandations" sur la situation sanitaire du pays et "aidera ainsi à la prise de décisions", tout en œuvrant à la mise en place d'"un système de santé d'anticipation et de résilience pour la protection des générations actuelles et futures des risques sanitaires". Ces risques sont les pandémies, les changements climatiques et la mauvaise alimentation, a-t-il précisé, faisant savoir que cette stratégie sera mise en œuvre à travers "un plan d'action impliquant tous les départements et secteurs concernés ainsi que la collaboration citoyenne". La riposte nationale face aux risques sanitaires consistera en un "système d'alerte, de repérage et de veille" qui s'appuie sur les outils modernes que sont les nouvelles technologies et l'intelligence artificielle (IA), a-t-il expliqué, en mettant l'accent, entre autres, sur l'aspect de la vaccination. A ce titre, le professeur Sanhadji a fait savoir que l'agence qu'il dirige proposera la réalisation, durant le prochain quinquennat, d'"un centre dédié à la vaccinologie pour faire face aux pandémies menaçant la santé publique ainsi qu'un hôpital destiné au confinement".
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé, mardi à Alger, les travaux d'une journée de sensibilisation sur les intoxications alimentaires, en présence de spécialistes et de représentants des secteurs concernés. S'exprimant à cette occasion, le ministre a appelé à l'impératif de prendre les mesures nécessaires en coordination avec les différents acteurs, en "renforçant le contrôle et sensibilisant le citoyen aux risques liés à ce phénomène". A cet égard, le ministre a rappelé les orientations de la Direction de la prévention relevant du ministère de la Santé, afin de prévenir les intoxications alimentaires, notamment en été. Dans le même contexte, M. Saihi a fait état de "1.600 cas d'intoxications enregistrés depuis le 1e juin dernier", dont la majorité ont été enregistrés au niveau des espaces commerciaux et les lieux privés, tels que les fêtes de mariages et les rencontres familiales, d'où la nécessité de davantage de prudence et de vigilance. De son côté, la présidente de la commission sectorielle de la sécurité sanitaire des aliments, Mounira Korichi, a indiqué que deux (2) cas de décès, ont été enregistrés depuis le début de l'année en cours, des suites d'intoxications alimentaires, appelant à intensifier les campagnes de sensibilisation à ce phénomène.
ALGER - Les indicateurs de santé ont enregistré une évolution "marquante" durant la période 2019-2023 qui traduit les efforts consentis notamment en matière d'amélioration de la couverture sanitaire, de prise en charge des pathologies prédominantes et de renforcement du dispositif institutionnel du secteur, selon le Conseil national économique, social et environnement (CNESE). Dans son rapport intitulé "Développement social et humain, principales réalisations et enjeux 2019-2023", dont l'APS a obtenu une copie, le CNESE a souligné que l'état de santé de la population "s'est largement amélioré", grâce aux multiples programmes nationaux de santés déployés durant cette période pour répondre aux besoins spécifiques de chaque catégorie de la population, ainsi que les efforts visant un accès égal aux soins, la garantie de la gratuité et la continuité du service public de santé et la sécurité sanitaire. Dans ce cadre, le rapport met en avant l'amélioration globale de l'espérance de vie à la naissance en passant à 77,2 ans en 2022 contre 57,4 ans en 1980, permettant à l'Algérie de se classer parmi les pays à développement humain élevé. En outre, la mortalité infantile des enfants de moins d'un an a "nettement" baissé durant la période 2019-2022 atteignant 17,7 pour mille des naissances contre 21 pour mille en 2019. La mortalité infanto-juvénile est également en diminution progressive, selon le rapport, avec 19,8 enfants décédés sur mille naissances vivantes en 2022 contre 24,2 en 2019. Cette amélioration reflète principalement le renforcement de l'offre de santé, selon le rapport faisant état d'une net hausse du nombre de praticiens passant de 51.595 en 2019 à 58.945 en 2022 dans le secteur public et de 43.990 à 49.477 dans le secteur privé. Le nombre de médecins "spécialistes" est passé dans le secteur public de 19.744 médecins à 21.501 durant la même période, tandis que dans le privé, il est passé de 14.927 à 18.218 praticiens. Cela a permis d'améliorer le taux de couverture de praticiens au niveau national, pour atteindre un médecin spécialiste pour 1.150 habitants en 2022 contre 1.449 en 2019 et un médecin généraliste pour 1181 habitants contre 1.175 en 2019. Les infrastructures sanitaires ont évolué, pour leur part, durant la période 2019-2021, passant de 219 hôpitaux généraux (EPH/EH) à 235. Tandis que les établissements hospitaliers spécialisés sont passés de 79 à 91 unités durant la même période. Par ailleurs, le CNESE évoque l'importance des programmes mis en œuvre visant l'amélioration de la santé infantile et maternelle, notamment le programme élargi de vaccinations (PEV), le programme de lutte contre les maladies diarrhéiques de l'enfant, le programme de lutte contre les infections respiratoires aigües (IRA) et le programme de nutrition de la mère et de l'enfant. Le rapport a rappelé également le lancement d'un plan stratégique multisectoriel de lutte intégrée contre les facteurs de risque des maladies non-transmissibles (2022-2030), en se basant sur quatre principes: la promotion de l'alimentation seine, la promotion de l'activité physique, la pratique du sport et la mobilité active, la lutte antitabac, et le renforcement du cadre de coordination intersectorielle. Le lancement de cette stratégie intervient parallèlement à la mise en place du comité national multisectoriel de prévention et de lutte contre les maladies non transmissibles et la commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer. Le CNESE cite également les avancées en matière de lutte contre la drogue et les comportements déviants, notamment avec la promulgation de la nouvelle loi n 05-23 de mai 2023, relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes, ainsi que le lancement de la stratégie nationale de prévention contre les stupéfiants et les substances psychotropes, pilotée par l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie "dans un cadre de coordination multisectorielle". Le nombre de patients atteints de maladies chroniques et bénéficiant d'une couverture sociale a atteint 5,1 millions au premier semestre 2023, contre 4,7 millions en 2021, selon les chiffres rapportés par le CNESE. Le rapport a mis en avant aussi le renforcement du dispositif institutionnel de la santé, avec la mise en place de l'agence nationale de la sécurité sanitaire, l'observatoire national de la santé, et l'institution des équipes sanitaires mobiles auprès de certains établissement publics.
LA HAYE - L'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC/GN) a officiellement reçu son accréditation par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) en marge de la 55e réunion d'évaluation des résultats du test de compétence, devenant ainsi le premier laboratoire accrédité par cette organisation internationale en Afrique. Dans une allocution prononcée mardi, la Directrice générale adjointe de l'OIAC, l'ambassadrice Odette Melono, a salué cette réalisation de l'Institut qui, ayant rempli tous les critères posés par l'organisation en la matière, devient le premier laboratoire accrédité en Afrique, a-t-elle dit. Cette réalisation est le fruit de l'expérience acquise par les experts de l'INCC/GN et de leurs efforts soutenus, notamment l'année dernière avec la signature d'un accord de jumelage entre l'Institut et son homologue allemand WIS. Les missions permanentes de l'Algérie et de l'Allemagne ont organisé une cérémonie pour célébrer cette réalisation, en compagnie du Secrétariat technique de l'OIAC, en présence de représentants de différents laboratoires accrédités, des coordonnateurs des groupes régionaux et du représentant du laboratoire de l'organisation. A cette occasion, la Représentante permanente de l'Algérie auprès de l'OIAC, l'ambassadrice Salima Abdelhak, a félicité l'INCC/GN pour cette réalisation qui lui permet de se positionner comme un centre d'excellence grâce à sa contribution au renforcement des capacités aux niveaux national et régional à travers plusieurs formations organisées en collaboration avec le Secrétariat technique de l'organisation. Cette accréditation apporte une valeur ajoutée aux activités de l'institut, qui reste disposé à partager son expérience avec les autres laboratoires. Mme Abdelhak s'est également félicitée de la coopération bilatérale entre l'Algérie et l'Allemagne à travers l'accord de jumelage, qu'elle a qualifié d'exemple à suivre dans le domaine des programmes de coopération internationale de l'organisation. Cette accréditation représente une réalisation pour l'Algérie et pour le continent africain, qui dispose désormais d'un laboratoire accrédité par l'OIAC, ce qui s'inscrit en droite ligne avec les efforts visant à étendre le réseau de laboratoires accrédités pour couvrir toutes les zones géographiques. De son côté, le Représentant permanent de l'Allemagne auprès de l'OAIC a salué la compétence des experts algériens ayant participé au test de compétence de l'organisation. Pour sa part, le Représentant permanent de la Hongrie, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, a félicité l'Algérie et l'INCC/GN pour cette réalisation, soulignant l'importance de la coopération bilatérale pour la réalisation des objectifs fixés par les pays membres lors des réunions des organes décisionnels. L'Algérie avait participé, par l'intermédiaire de sa Représentante auprès de l'OIAC, à la 106e session du Conseil exécutif du 9 au 12 juillet 2024 à La Haye. Lors de cette session, plusieurs questions liées à la mise en œuvre de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques ont été débattues, en sus de l'examen des développements qu'a connus l'organisation, notamment en matière d'industrie chimique, depuis la précédente session, dont le rapport a été présenté par l'ambassadrice Salima Abdelhak, en sa qualité de vice-présidente du Conseil.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a affirmé lundi à Alger, que la future stratégie relative à la santé scolaire devait assurer le développement d'une culture sanitaire chez l'enfant ainsi que le renforcement des unités spécialisées en la matière. Présidant l'ouverture d'une journée d'étude sur "la promotion de la santé en milieu scolaire dans le cadre d'une approche multisectorielle", le ministre de la Santé a indiqué que "la future stratégie doit être basée sur le développement d'une culture sanitaire chez l'enfant et le renforcement des unités spécialisées en la matière", tout en définissant les missions et les responsabilités de chaque secteur. M. Saihi a également rappelé les efforts consentis par l'Etat visant à protéger la santé de l'enfant en milieu scolaire, notamment en vertu de l'article 94 de la loi relative à la Santé, qui stipule que "l'Etat assure la protection et la promotion de la santé en milieu éducatif, universitaire et de formation professionnelle, à travers des actions et programmes de santé appropriés". Et de préciser que le travail accompli par son département, avec d'autres secteurs dans le milieu éducatif a donné lieu à des résultats positifs, qui doivent, cependant, être renforcés, compte tenu du nombre d'enfants scolarisés estimé à plus de 11 millions, souligne le ministre se félicitant des actions de proximité menées par les unités de santé scolaire, notamment en matière de sensibilisation. Pour sa part, la sous-directrice des milieux spécifiques au ministère de la Santé, Fatima Bousmaha, a indiqué dans une déclaration à la presse que cette rencontre visait à proposer une stratégie générale incluant tous les secteurs concernés, pour lutter contre certains problèmes auxquels les écoliers sont confrontés, notamment avec l'apparition de certaines pathologies comme les troubles de la vision et le surpoids.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a fait savoir dimanche à Alger que les préinscriptions pour les nouveaux bacheliers auront lieu du 23 au 27 juillet, alors que les résultats d'orientation seront annoncés le 6 août prochain. S'exprimant lors d'une conférence de presse consacrée aux nouveautés de la circulaire ministérielle relative à la préinscription et à l'orientation des nouveaux bacheliers au titre de l'année universitaire 2024-2025, M. Baddari a précisé que "les préinscriptions des nouveaux bacheliers auront lieu du 23 au 27 juillet, alors que les résultats d'orientation seront annoncés le 6 août prochain. L'étudiant devra ensuite payer les droits de scolarité du 10 au 15 août". Par la suite, l'étudiant obtient une carte électronique en consécration de la politique "Zéro papier" qui permet d'assurer l'efficacité, la simplification et la rationalisation des dépenses, a- t-il souligné, affirmant, par ailleurs, la poursuite de la formation des nouveaux bacheliers en langue anglaise pour la deuxième année consécutive du 25 juillet au 25 septembre. A cette occasion, il a fait état du lancement d'un Portail numérique avec trois (3) applications pour accompagner les nouveaux bacheliers. Il s'agit, entre autres, des applications "Tawjihikoum: découvrez votre cursus" et "Découvrez votre orientation grâce à l'intelligence artificielle", un outil de simulation pour les nouveaux bacheliers. La nouvelle circulaire prévoit également l'application "Découvrez les métiers adaptés à la formation choisie". Il s'agit, également, de la mise en place d'un code QR pour faciliter les inscriptions. Par ailleurs, M. Baddari a supervisé l'opération de signature électronique de la circulaire ministérielle relative à la préinscription et à l'orientation des nouveaux bacheliers, qui prévoit des offres et de nouveaux Centres de formation, à l'instar de la création d'une Ecole nationale supérieure de cybersécurité au pôle universitaire de Sidi Abdellah. La circulaire ministérielle comprend, en outre, l'habilitation de trente-deux (32) nouvelles offres de formation en Traduction, en Architecture, en Sciences de la Matière et d'autres, outre l'ouverture de cinq (5) offres de formation dans la Technologie de la fabrication des voitures, licence en Génie textile à l'université de Relizane et licence en langue chinoise à l'université d'Alger 2. S'agissant du double diplôme, l'étudiant peut désormais poursuivre deux formations durant la même période d'étude, à l'instar de l'Economie et les Mathématiques. Quant au domaine de la Médecine, des offres de formation ont été proposées pour permettre au médecin d'avoir deux diplômes et ce au niveau de huit (8) Facultés de Médecine. Ces offres concernent: Médecine/Big Data, aux universités d'Annaba, Batna 2, Ouargla, Sétif 1 et Bejaia, Médecine/ Intelligence Artificielle à Bejaia, Médecine/Economie de la Santé au niveau des universités de Constantine 3, de Sétif 1, de Ouargla, Médecine/Bioinformatique à l'université d'Alger 1, et Médecine/Psychologie médicale à l'université de Tlemcen. Dans le même sillage, quatre (4) offres de formations de double diplôme ont également été habilitées au niveau de sept (7) universités, à l'instar des Mathématiques et de l'Informatique aux universités d'Annaba, Sétif 1, M'sila, Alger 3 et l'Economie quantitative et l'Informatique à l'université d'Alger 3. Et parallèlement à la sortie de la première promotion de baccalauréat Art, un Institut d'Arts a été créé à l'université d'Oran 1. Par ailleurs et en vue de renforcer le processus du passage de l'université classique à l'université de quatrième génération (4.0), le ministère a annoncé le choix de vingt-trois (23) nouveaux établissements universitaires (15 universités et 8 écoles supérieures) pour concrétiser cette orientation, à commencer par la numérisation des espaces pédagogiques.
ALGER - Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed a présidé, une Conférence nationale consacrée à la clôture de l'année scolaire 2023/2024, et aux préparatifs de la prochaine rentrée scolaire 2024-2025, a indiqué mercredi un communiqué du ministère. "Les travaux de la Conférence qui ont pris fin, mardi, en présence de cadres de l'Administration centrale, ont été marqués par l'organisation de cinq (5) ateliers liés, à l'encadrement, à la scolarisation, aux examens scolaires, aux structures, et au soutien scolaire", précise la même source. Ces ateliers ont été couronnés par la présentation et le débat de rapports lors des travaux de la conférence. Dans ce contexte, M. Belaabed a donné "des orientations et des instructions en vue d'atteindre davantage d'efficacité et d'efficience, l'administration centrale devant se charger du suivi et de l'évaluation périodique de chaque opération à travers toutes les wilayas". Un exposé a, également, été présenté sur le plan opérationnel médiatique, à travers lequel les différentes opérations programmées jusqu'à la prochaine rentrée scolaire 2024-2025, ont été évoquées, lesquelles "doivent être suffisamment médiatisées aux niveaux central et local", précise le communiqué. A cet égard, le ministre a souligné "l'impératif de mettre en avant les efforts déployés et les réalisations du secteur dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de l'Etat, s'inscrivant dans le plan d'action du Gouvernement, issu du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". Les rapports présentés, ont également mis l'accent sur "la nécessité d'assurer la stabilité et réunir les conditions de travail adéquates au profit de tous les fonctionnaires du secteur, ainsi que les meilleures conditions pour la scolarisation des élèves des trois 3 cycles d'enseignement". En outre, l'accent a été mis sur l'impératif parachèvement de l'opération d'inscription des enfants en première année primaire, l'orientation scolaire, ainsi que la vulgarisation de l'enseignement préparatoire, et l'examen d'évaluation des acquis à la fin du cycle primaire, en sus du traitement pédagogique des élèves de première année moyenne". Dans le même sillage, "la restructuration des matières et des horaires du cycle primaire" a été évoqué, tout en soulignant "l'augmentation du volume horaire des activités sportives et artistiques de 7% à 20%, outre le parachèvement de l'installation du programme d'anglais dans le primaire en intégrant cette matière en cinquième année du même cycle". Par la même occasion, M. Belaabed a insisté sur "la nécessité de suivre l'orientation de l'Etat en promouvant les matières des mathématiques et des maths-techniques, et d'encourager les élèves à les choisir, d'autant que l'opération d'orientation est complètement numérisée". En prévision de la prochaine rentrée scolaire, "un plan d'action a été présenté en vue de réaliser les différentes opérations liées aux finances et aux structures, abordant en détails, les prévisions de réception des nouvelles infrastructures et structures d'appui, l'aménagement et la rénovation des établissements éducatifs en plus de doter les écoles primaires de tablettes électroniques et œuvrer, en coordination avec le ministère de la Poste et des Télécommunications, à raccorder les établissements éducatifs en fibre optique", ajoute le communiqué. Dans le même contexte, le ministre a affirmé "qu'aucun travail d'aménagement ou de rénovation ne doit être entrepris en présence des élèves dans les établissements éducatifs". Il a également instruit de garantir les autres services liés au manuel scolaire, à l'image du livre numérique et des livres en braille au profit des élèves mal-voyants". Les travaux de la conférence ont, également, abordé les textes règlementaires régissant le déroulement des examens scolaires nationaux. A ce propos, M. Belaabed a salué "la bonne organisation des examens du BEM et du BAC de la session 2024", tout en insistant sur "la poursuite du travail pour préserver la crédibilité et la régularité des examens scolaires nationaux, en garantissant le principe d'égalités des chances pour tous". Par ailleurs, le ministre a enjoint au Directeur général de l'Office national des publications scolaires (ONPS) de "lancer la vente des livres via la plateforme de l'Office afin d'orienter le citoyen, via la même plateforme, vers le point de vente le plus proche de lui", conclut le communiqué.
GHARDAIA - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a annoncé, mardi, à Ghardaïa la création d’un service de soins d’oncologie et de traitement par radiothérapie au nouvel hôpital de 240 lits en phase de finition. S’exprimant en marge de sa visite d’inspection dans la région, accompagné du ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, M. Saihi, a souligné qu’une fois cet hôpital de 240 lits entré fonction avant la fin de l’année en cours, la wilaya de Ghardaïa deviendra "un pôle de santé régionale par excellence", grâce au renforcement de ses structures sanitaires par plusieurs spécialités et la prise en charge totale de ses habitants, qui n'auront plus à se déplacer vers le nord pour les soins. Lors de cette visite, M. Saihi a précisé que cette infrastructure régionale aura également une structure d’oncologie et de traitement par radiothérapie pour la prise en charge des cancéreux de Ghardaia et d'autres wilayas afin de désengorger les centre anti-cancer des wilayas du nord. Et d’ajouter qu’une amélioration sensible de la couverture sanitaire a été enregistrée ces dernières années avec la création de nombreux pôles médicaux, tels que ceux d'Adrar, Tindouf, Tamanrasset, Bejaia et Tlemcen, devant être renforcés, prochainement, par le pôle médical de Ghardaïa qui a bénéficié d'un ensemble d'établissements sanitaires à même de contribuer à assurer une meilleure prise en charge des patients. D'une capacité de 240 lits, le nouvel hôpital de Ghardaïa qui sera doté d’équipement ultra moderne d’imagerie médicale, de diagnostic pour les différents services dans l'optique d'en faire un pôle médical par excellence en mesure d'assurer une multitude de soins et de traitements médicaux pour les habitants de la wilaya et des autres régions limitrophes. Edifié sur une superficie de 4 ha sur l’axe routier de la nationale une dans la zone dite des sciences près des pôles universitaires, le nouvel hôpital de Ghardaia dont les travaux ont atteint 98% et qui a été inscrit en 2014 pour un coût de plus de 4,5 milliards da, avait connu un retard considérable suite à un désaccord avec des entreprises de réalisation étrangères avant de confier le projet à l’entreprise nationale COSIDER. Cette infrastructure contribuera inéluctablement au développement de services médicaux de proximité et à l'amélioration de la qualité des soins et des conditions d'accueil et de prise en charge des citoyens, signale-t-on. Au terme de sa visite, le ministre de la Santé qui a inspecté le chantier de construction d’une polyclinique à Bouhraoua quartier périphérique sur les hauteurs de Ghardaïa, a souligné l’utilité de rapprocher les structures de santé des habitants pour faciliter la prise en charge et l’accès des soins de qualité notamment pour la mère et l’enfant.