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L’implantation cochléaire, une solution adéquate pour faire face à la surdité de l’enfant

ORAN - L’implantation cochléaire est la solution adéquate pour faire face à la surdité congénitale chez l’enfant et tous les moyens doivent être mis en place pour la mener à bien, a souligné, mercredi à Oran, le président de la Société algérienne d'oto-neurochirurgie ORL (SAONORL) Pr. Ali Saheb. Dans une déclaration à l’APS, en marge de l’ouverture du 10ème Congrès national d’oto-rhino-laryngologie (ORL), le président de cette société, le Pr. Saheb a indiqué que les implants cochléaires peuvent rendre l’espoir à des milliers d’enfants sourds depuis la naissance, mais aussi à d’autres patients atteints de surdités sévères ou profondes. "Plus on implante un enfant sourd de naissance précocement, plus il retrouve la fonction de l’Ouïe rapidement, et peut mener sa vie le plus normalement possible", a indiqué le Pr. Saheb, faisant remarquer que ces implants sont importés de l'étranger. Selon lui, "il faudrait actuellement agir dans ce sens, mais aussi dans le sens du dépistage précoce de cette déficience auditive, un déficit sensoriel le plus fréquent à la naissance". "C’est un problème de santé publique, en raison des chiffres élevés de prévalence (1 enfant/10.000 nait sourd en Algérie), ainsi que sa répercussion sur le développement de la communication", a-t-i ajouté. Pour l’autre thème phare de ce congrès "le cancer du larynx ", M. Saheb a insisté sur l’importance du dépistage précoce de ce cancer, "étroitement" lié au tabagisme ou à la consommation "excessive" de l'alcool et dont les patients consultent très souvent à une étape très avancée de la maladie. Cette maladie est fréquente chez les hommes âgés entre 45 et 70 ans, bien que son incidence chez les sujets jeunes et les femmes soit en hausse à cause du nombre croissant de femmes fumeuses et du tabagisme passif. Le diagnostic est facile et la sonnette d'alerte peut être tirée lorsque le patient se présente pour une dysphonie chronique (changement de voix), d'une durée de trois semaines, surtout chez un sujet fumeur, a-t-il indiqué, soulignant qu’une naso-fibroscopie est capable de détecter la tumeur en deux minutes, a-t-il précisé. A l’ouverture de ce congrès, plusieurs communications traitant la cancérologie et essentiellement du cancer de la langue, qui est un cancer rare mais foudroyant, ont été présentées. Dr Touarigt Fatima Zohra du CHU de Bab El Oued (Alger) a mis en exergue la difficulté de gérer ce genre de cancer, car se développant très rapidement et dont les complications sont multiples. " Il en est ainsi parce que le cancer de la langue est souvent diagnostiqué à un stade déjà avancé", a-t-elle indiqué. Selon elle, " parmi tous les cancers rencontrés dans un service ORL (cancers de la tyroïde, larynx, Cavum, entre autres), ce type est de loin le plus difficile et le plus foudroyant des cancers". Pour sa part, une équipe du service ORL du CHU Mustapha Pacha, a présenté une étude sur les profils épidémiologique des cancers de la langue, dans laquelle les intervenants ont souligné que ce cancer est le plus fréquents des cancers des voies aérodigestives et, en dépit des progrès chirurgicaux et de radiothérapie, le traitement est souvent un échec, d’où l’importance du dépistage et du diagnostic précoce. Pour ce qui est des causes, les intervenants ont évoqué la mauvaise hygiène buccodentaire, le tabac et l’alcool, soulignant que, malheureusement, ce type de cancer ne laisse pas trop de temps au malade et s’avère fatal dans la plupart des cas, puisqu’il est diagnostiqué tardivement. La symptomatologie des tumeurs de la langue est très variable, ont-ils expliqué, ajoutant qu’elle peut se manifester par des signes évidents comme une ulcération ou une tuméfaction visible sur les bords libres de la langue. Elles peuvent également passer inaperçues, ne se révélant que par des otalgies (manifestation douloureuse localisée au niveau de l'oreille), une légère gêne à la mastication ou par de simples picotements aux épices. La personne peut aussi avoir du mal à articuler. Un peu plus de 200 participants de tous les centres hospitaliers du pays, des établissements de santé de proximité (EPSP), mais aussi du secteur privé, prennent part à ce rendez-vous, qui s’inscrit dans le cadre de la formation médicale continue des jeunes spécialistes.
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CEREFE: la contribution des pays du GECF dans les émissions de GES est marginale

ALGER - La contribution des pays membres du GECF dans les émissions de Gaz à effet de serre (GES) est "marginale" selon une étude réalisée récemment par le Commissariat aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique (CEREFE), a indiqué cette institution mardi dans un communiqué. L'élaboration du rapport intitulé "Analyse des émissions de gaz à effet de serre des pays membres du GECF", révèle que les émissions cumulées des pays concernés, de 1990 à 2020, ne représentent que 10,6 % des émissions mondiales, malgré une production de 40% de gaz naturel dans le monde. En effet, les émissions de GES par l'ensemble des pays membres du GECF ont atteint 2,3 Gt Gigatonnes de CO2 équivalent (Gt CO2eq) en 2020, contre 3,4 Gt CO2eq en 1990 et 3,0 Gt CO2eq en 2000, selon la même source. Ainsi, les émissions cumulées de GES des pays membres du GECF de 1990 à 2020 représentent environ 73,1 Gt CO2eq, soit 10,60% des émissions globales. Quant aux émissions de GES par habitant des pays membres qui ne représentaient qu'environ 8,2% de la population mondiale en 2020, elles ont atteint 3,54 tonnes/habitant en 2020, souligne le rapport. Comparées aux produits intérieurs bruts (PIB), les émissions de GES par PIB des pays du GECF qui sont à la fois producteurs, exportateurs et utilisateurs de gaz naturel, ont atteint 3,6 Kg CO2eq/dollar en 2000 avant de reculer à 0,7 Kg CO2eq/dollar en 2020. Concernant les émissions de GES par Km2 dans les pays membres, celles-ci sont passées de 122,8 tonnes CO2eq/Km2 en 2000 à 90,7 tonnes CO2eq/ Km2 en 2020. Tandis que les émissions mondiales de GES par Km2 sont estimées à 210,9 T CO2eq/ Km2 en 2000 et 127,1 T CO2eq/ Km2 en 2020. Quant aux émissions de GES du secteur de l'énergie des pays membres du GECF, elles ne représentaient que 10,4% en 2000 et 11,8% en 2020 des émissions mondiales de ce secteur. Par ailleurs, les émissions de GES par le sous-secteur de l'industrie énergétique des pays du GECF sont passées de 1,03 Gt CO2eq en 2000 à 0,88 Gt CO2eq en 2020. Cette étude montre, toutefois, que l'industrie énergétique est une source importante d'émission de GES pour les pays du GECF, représentant 49,6% en 2020. Mais les émissions de l'industrie énergétique des pays du GECF ne représentent que 9,8% en 2020 des émissions globales de ce secteur et que 4,4% en 2020 des émissions mondiales de GES. "Cette analyse montre, en fait, que l'industrie énergétique ne génère pas d'importantes émissions de GES dans les pays membres, et ce malgré son rôle important dans l'alimentation du marché mondial en gaz naturel", note le rapport. Concernant les émissions fugitives (fuite d'émission) de GES des pays membres du GECF, elles ont atteint 0,36 Gt CO2eq en 2000 avant de décroitre jusqu'à 0,25 Gt CO2eq en 2020. "Le déploiement de nouvelles technologies et l'application des mesures adéquates dans les pays membres du GECF ont contribué à la diminution des émissions fugitives de GES", souligne l'étude, ajoutant que les émissions fugitives des pays du GECF ne représentent que 10,8% en 2020 des émissions totales des pays du GECF, et que 1,4% en 2020 des émissions mondiales. "Cette étude montre que les émissions fugitives représentent une partie non négligeable pour les pays du GECF, ce qui nécessite de consentir davantage d'efforts en matière de réduction de ces émissions, bien qu'elle représente un taux très faible comparativement à d'autres activités à l'échelle globale, telles que le transport, le bâtiment, le chauffage et d'autres", estiment les auteurs du rapport. A noter que ce rapport intervient à l'occasion de la tenue du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) à Alger, du 29 février au 2 mars. L'étude a été réalisée par le CEREFE selon la classification des lignes directrices du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) et en utilisant les données issues essentiellement des inventaires nationaux de GES soumis par les pays membres à la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
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Hygiène bucco-dentaire: la prévention demeure le « meilleur moyen » de préserver la dentition

ALGER - La prévention, à travers une hygiène régulière, demeure le "meilleur moyen" pour préserver sa dentition, a souligné, mardi à Alger, le spécialiste en endodontie, Pr Abderrahmane Laiz, lors d'une rencontre sur "l'Endodontie moderne". "La prévention, qui consiste à se laver régulièrement les dents et à consulter le dentiste dès l'apparition d'une carie, demeure le meilleur moyen pour chacun de préserver sa dentition", a indiqué Pr Laiz, qui est chef de service d'endodontie du CHU "Issad Hassani" de Beni-Messous. Il a expliqué que l'Endodontie, ou "l'Endodologie conservatrice", consiste à "conserver la dent au niveau de l'arcade, en évitant de l'extraire même si elle est atteinte, ou tout au moins en préserver la racine grâce à un traitement adéquat", précisant que l'objectif de cette rencontre est de présenter aux étudiants et praticiens concernés "les nouvelles techniques et nouveautés" dans ce domaine. Le Pr Laiz a souligné "l'importance que revêt de plus en plus, la médecine dentaire", relevant que "l'état de la dentition d'un sujet peut être révélateur de son état de santé général et de l'existence d'éventuelles maladies comme le diabète ou les cardiopathies". Il a indiqué en outre, que cette spécialité (endodontie), parmi les plus importantes de la médecine dentaire, fait appel à "une panoplie de matériels, produits consommables et autres, dont les plus récents ont été mis à jour il y a quelques semaines seulement à l'étranger", notant que "même s'ils sont très coûteux, ils ont donné d'excellents résultats". Le spécialiste a assuré, à ce titre, que les différents services des CHU au niveau national "sont en train d'acquérir régulièrement quelques matériels", et ce, parallèlement aux sessions de formations dispensées aux futurs dentistes au niveau de ces établissements de santé. L'enjeu étant, de "prendre en charge les patients selon les normes de la médecine dentaire moderne", a-t-il expliqué. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du cycle de Formation médicale continue (FMC), organisée régulièrement par le CHU de Beni-Messous au profit de la communauté scientifique estudiantine.
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L’apport des mathématiques à la langue arabe et aux pratiques cultuelles évoqué à Alger

ALGER - Le professeur Ahmed Djebbar, spécialiste en histoire des mathématiques, a animé dimanche à Alger, une conférence sur l'apport des mathématiques à la langue arabe et aux pratiques cultuelles, appelant à introduire les mathématiques dans tous les autres domaines pour résoudre les problèmes posés. Organisée à l'université des sciences et de la technologie Houari Boumediène (USTHB), par l'Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST), la conférence intitulée "Les mathématiques au service de la langue arabe" a évoqué essentiellement les contributions des savants des pays d'Islam, les mathématiciens notamment, à la langue et aux domaines du savoir et de la science. Membre de l'académie, le professeur Djebbar, a présenté un aperçu historique sur les périodes entre le VIIIe et XVIe siècles, ayant marqué les mathématiques dans les pays d'Islam notamment en Irak et Egypte. Devant un auditoire d'universitaires, le chercheur en histoire des mathématiques, s'est étalé également sur l’analyse combinatoire qui a contribué, a-t-il dit, à "répondre à des problèmes posés par des linguistes et des grammairiens" grâce aux contributions du lexicographe Khalil Ibn Ahmed (718-795) et Ibn Al Majdi (1359-1447). Revenant sur les différentes tentatives, à caractère combinatoire, pour répondre à des questions liées notamment à la lexicographie arabe, Ahmed Djebbar a relevé les contributions de Khalil Ibn Ahmed, à travers notamment sa théorie combinatoire, mise au service dans le domaine littéraire notamment la poésie. Dans le domaine religieux, le conférencier a fait savoir que "les mathématiques étaient au service du hadith et des pratiques cultuelles", en apportant des réponses à des problèmes posés dans la pratique quotidienne de l'islam. Etayant ses dires, l'orateur a expliqué que des érudits avaient utilisé les mathématiques pour résoudre des problématiques d'ordre religieux posés par les fidèles, en citant pour exemple le dénombrement des prières oubliées. L'universitaire a évoqué, d'autre part, l'apport des mathématiques dans la résolution de problèmes posés dans d'autres domaines comme la philosophie et la science du Hadith. En plus du recteur de l'Usthb, Djamel-Eddine Akrèche, ont assisté à la conférence le président de l'Académie algérienne des sciences et des technologies, Mohamed Hichem Kara aux côtés d'universitaires et d'étudiants.
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L’encadrement au sein des établissements universitaires spécialisés en langue et culture amazighes souligné

OUM EL BOUAGHI - Les participants au séminaire national, "tamazight dans le système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Algérie, réalisations et perspectives", organisé à l’université Larbi Ben M’hidi d’Oum El- Bouaghi ont appelé mercredi à combler le déficit que connait l’opération d’encadrement au sein des établissements universitaires spécialisés dans le domaine de la langue et la culture amazighes. La commission de formulation des recommandations a rappelé au terme de cette rencontre initiée par le Haut-commissariat à l’amazighité (HCA), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la langue maternelle (21 février de chaque année) et à laquelle a assisté le secrétaire général du HCA, Si El Hachemi Assad, que "combler ce déficit se fait à travers le dépassement des difficultés entravant le processus de recherche en doctorat pour permettre aux étudiants des départements de langue et culture amazighes d’achever leurs thèse dans les délais réglementaires". "La nécessité de trouver des formules adéquates pour permettre aux étudiants détenteurs de master dans cette spécialité de rejoindre la troisième phase et l’obtention de postes pédagogiques dans toutes les variantes linguistiques amazighes conformément au principe d’égalité des chances en plus de la prise en charge de la problématique autour de l’importance d’unifier la terminologie d’enseignement dans les différents instituts et départements de langue et culture amazighes" , figurent également parmi les recommandations. Les participants ont appelé à renouveler ce genre de rencontres participatives initiées par le HCA et de les organiser de manière cyclique pour qu’elles deviennent une opportunité de collecte et d’actualisation de données statistiques en vue de les exploiter comme indices et critères d’évaluation et de suivi pour améliorer l’enseignement de la langue amazighes dans le système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Les travaux de ce séminaire national ont été marqués par une série de séances comme la séance dédiée à "l’encouragement de la recherche technologique et la numérisation pour servir la langue amazighe", durant laquelle un projet d’un dictionnaire numérique de tamazight a été présenté. Lire aussi: "Tamazight dans le système de l’enseignement supérieur: réalisations et perspectives" thème d’un séminaire La réalisation de l’ouvrage a été supervisée par des experts du HCA en vue d’actualiser et d’enrichir son contenu qui contient selon les explications données des termes traduits vers les langues arabe, française et anglaise en plus de photos illustratives. De leurs côtés, les recteurs d’universités disposant de départements de langue et culture amazighes ayant pris part à cette rencontre et les chefs de ces départements et laboratoires de recherche dans cette spécialité ont débattu lors de la séance consacrée au "financement, évaluation et valorisation des programmes de recherche dans les laboratoires" des points en rapport avec le développement de tamazight et la demande de l’encadrement nécessaire dans cette spécialité. Le directeur du centre de recherche en langue amazighe de Béjaia, Mostapha Tidjat a indiqué "qu’il faut développer l’écriture en langue amazighe dans l’université et publier les recherches scientifiques des étudiants écrites dans cette langues dans les revues en vue de leur permettre de décrocher des diplômes de doctorat dans cette spécialité". Pour rappel, le HCA poursuivra jeudi la célébration de la Journée mondiale de la langue maternelle à travers la distribution de lots de livres et publications du HCA au profit des différents établissements du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique d’Oum El Bouaghi.
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Un séminaire international sur l’esprit d’entrepreneuriat et l’innovation chez les étudiants à Batna

BATNA - L’esprit d’entrepreneuriat et l’innovation chez les étudiants "exigences et défis" a constitué le thème d’un séminaire international lancé samedi à l’université Batna 1 avec une présence remarquable des étudiants de diverses spécialités. La manifestation scientifique de deux jours a capté dans sa séance inaugurale organisée à la salle des conférences de l’université en plus d’encadreur d’incubateurs, enseignants spécialisés et intéressés par les startups, un nombre d’opérateurs économiques et investisseurs. "L’importance de conjuguer les efforts entre l’université et les membres participants du milieu socio-économique en vue d’encourager l’esprit entrepreneurial chez les jeunes et l’accompagnement des initiatives innovantes à travers l’aide nécessaire pour les concrétiser sur le terrain" a été soulignée à cette occasion. Des participants ont mis l'accent sur "l’importance de l’encadrement adéquat de l’étudiant afin de concrétiser son projet selon les démarches techniques requises et les principes scientifiques avec l’ouverture du champ aux investisseurs pour l’adoption de projets et la contribution à leurs financement". La présidente du séminaire, le docteur, Samia Toumi a indiqué que "la manifestation intervient pour démontrer le concept de l’esprit entrepreneurial en milieu universitaire et la clarification de sa relation avec le processus de garantie de la qualité avec l’ouverture sur les milieux socio-économique de l’université", ajoutant que les interventions programmées seront basées sur l’encadrement pédagogique pour développer l’esprit entrepreneurial chez l’étudiant et la détermination de la relation de l’accompagnement nécessaire des projets innovants et les besoins nécessaires pour les réussir. Pour sa part, le directeur du centre de développement de l’entrepreneuriat à l’université Batna 1, le docteur Chekib Kahiya a évoqué "les efforts déployés par l’université pour faire répandre la culture de l’entrepreneuriat parmi les rangs des étudiants et les encourager à innover ainsi que les initiatives lancées pour promouvoir cette orientation et l’encadrement des porteurs de projets et leur accompagnement pour concrétiser les objectifs tracés à savoir la création de leurs propres projets". Au menu de ce séminaire international initié par le département de psychologie, sciences de l’éducation et orthophonie de la faculté des sciences humaines et sociales en collaboration avec le laboratoire de La psychologie de l’usager de la route, des interventions en présentiel et autres via vidéoconférence en plus d’ateliers pratiques au profit de porteurs de projets encadrés par des formateurs exerçant à l’incubateur et au centre de développement de l’entrepreneuriat relevant de l’université Batna1.
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Une nouvelle plateforme de communication avec le secteur socioéconomique

ALGER - Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé le lancement de la plateforme "Bahth" qui se veut un lien de communication entre le domaine de la recherche scientifique et le secteur socio-économique, a indiqué samedi un communiqué du ministère. Cette opération s'inscrit "dans le cadre de la poursuite du processus de numérisation du secteur. Il s'agit d'un mécanisme d'échange, de coopération et de coordination entre la communauté de la recherche scientifique et les opérateurs économiques pour des contributions via un compte dédié à chaque prestataire de service au sein des entités de recherche", ajoute la même source. Elle permet également l'"exploitation des équipements scientifique lourds, la présentation d'expertises ou des problématiques et des préoccupations par des partenaires sociaux et économiques". Le lancement de cette plateforme vise à combler le fossé entre la recherche scientifique et l'application scientifique, et à booster l'innovation dans les secteurs académique économique et technologique. En outre, elle permettra de mettre en relation les acteurs du secteur industriel d'une part, et de fournir une base de données des expertises et des compétences dans divers domaines, étant une interface d'affichage des projets de recherche et des propositions afin de drainer financement et soutien des investisseurs d'autre part", précise le communiqué.
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Ouverture à Alger de la 18e édition du SIPHAL

ALGER - La 18ème édition du Salon international de la pharmacie en Algérie (Siphal 2024) a été ouverte mercredi au Palais des expositions d'Alger, avec la participation de plus de 170 exposants, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué. Cette manifestation qui offre une plateforme d'exposition sur une superficie de 15.000 m2, réunit des représentants d'institutions publiques, des leaders de l'industrie pharmaceutique ainsi que des organisations professionnelles du secteur de la pharmacie et de la santé. Placé sous le patronage du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique et le ministre de la Santé, le salon qui devra se poursuivre jusqu'au 17 février courant, se focalise sur le thème des "enjeux de l'internationalisation de l'industrie pharmaceutique algérienne", précise la même source. L'objectif de ce salon est de faciliter les échanges et le partage d'expériences sur les questions liées à l'internationalisation de l'industrie pharmaceutique algérienne. "Cette internationalisation englobe non seulement l'exportation des produits pharmaceutiques algériens, mais également la promotion de collaborations avec des acteurs internationaux, l'accès à de nouveaux marchés et l'adoption des meilleures pratiques mondiales", explique la même source. Lors de la cérémonie d'ouverture du salon, le directeur du Siphal, Yacine Louber, a souligné l'importance de cet événement en tant que "salon citoyen", visant à prolonger les efforts déployés par les autorités compétentes, tant pour promouvoir le modèle singulier algérien à l'échelle régionale et continentale que pour soutenir les initiatives d'exportation des opérateurs locaux vers de nouveaux marchés. Les organisateurs indiquent également qu'au cours des quatre jours du programme, des thèmes "cruciaux" seront abordés en vue "d'offrir une compréhension approfondie des enjeux actuels et des opportunités émergentes dans le secteur de l'industrie pharmaceutique en Algérie". Ainsi, l'état des exportations pharmaceutiques sera examiné, accompagné d'une évaluation des situations actuelles et des recommandations stratégiques, est-il souligné. Aussi, la pharmacovigilance en Algérie sera l'un des points centraux pour "souligner l'importance de la surveillance des médicaments afin d'assurer la sécurité des patients", poursuit la même source. Les experts nationaux et internationaux exploreront également des questions en lien avec "le rôle essentiel de la CNAS en tant qu'acteur incontournable dans la prise en charge sociale des citoyens, les études en bioéquivalence, l'intérêt et les contraintes de l'internalisation des activités de recherche et développement, ainsi que la stratégie d'internationalisation du marché des dispositifs médicaux en Algérie", selon le communiqué.
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EnR: l’intérêt d’intégrer l’innovation dans le développement du secteur souligné

ALGER - L'intérêt d'intégrer de l'innovation technologique dans les projets liés à la transition énergétique pour le développement du secteur en Algérie a été souligné, lors d'une Journée d'étude organisée mardi à Alger. Les experts intervenant au cours de cette Journée intitulée: "Promouvoir la durabilité du secteur de l'énergie en Algérie grâce à l'innovation et à la technologie", ont relevé le potentiel structurel d'innovation en Algérie à saisir en matière de transition énergétique, en associant les porteurs d'idées et les startups ainsi que la coopération internationale dans le domaine. Ainsi, le PDG de l'Entreprise nationale de forage (Enafor), Mohamed Bennezzar, a affirmé que son entreprise, filiale de Sonatrach, met en œuvre un programme "ambitieux" d'appui sur l'innovation pour réduire le recours aux énergies fossiles dans le processus de forage. "Nous étudions avec nos fournisseurs la mise en place de groupes électrogènes hybrides au niveau de nos sites d'activité ou à base de gaz liquéfié, tout en automatisant l'ensemble de nos équipements", a-t-il indiqué, ajoutant que cette initiative visait à réduire la consommation de gasoil et donc l'émission de CO2. De plus, a-t-il dit, au niveau des bases de vie de l'entreprise autour des zones de forage, l'éclairage LED est généralisé et l'installation de chauffe-eaux solaires est multipliée. De son côté, le business développer à Holcim El Djazaïr, Lyes Bahloul, a jugé "nécessaire" de s'orienter vers un mix énergétique "fossile-renouvelable" pour réussir une transition graduelle. Dans ce cadre, M. Bahloul a fait savoir que l'entreprise qu'il représente a installé un système photovoltaïque au niveau d'une unité de fabrication de papier dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, prochainement mise en service. "L'usine sera alimentée en électricité solaire le jour et à partir du réseau conventionnel la nuit", a-t-il annoncé. Pour sa part, le directeur général adjoint de l'Entreprise nationale de grands travaux pétroliers (ENGTP), filiale de Sonatrach, Fateh Eddine Mouaci, a indiqué que 10% du budget de chaque filiale du groupe public est réservé à la collaboration avec les startups. Par ailleurs, d'autres acteurs du secteur, comme l'expert en énergies renouvelables (EnR), Mourad Louadah, ont évoqué la nécessité de retranscrire sur le terrain la volonté de l'Etat de développer la technologie liée à la transition énergétique. Selon lui, cela doit passer par des actions visant à faire face aux problématiques contraignantes pour les projets de développement des EnR en Algérie. Il a ainsi plaidé en faveur d'un plus grand accompagnement des entreprises du secteur afin de créer un écosystème à même de développer un tissu économique adéquat.
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Conférence-débat sur la prévention de l’obésité chez l’enfant mercredi à Alger

ALGER - Une conférence-débat sur la prévention de l'obésité chez l'enfant sera organisée mercredi à Alger, sous le thème: "L'obésité et l'enfant, agissons dès aujourd'hui pour un avenir plus sain", indique, mardi, un communiqué de l'Institut national de santé publique (INSP). Organisée par l'INSP, cette rencontre traitera de l'obésité qui "constitue un défi de santé publique majeur et une réalité préoccupante auxquels l'Algérie fait face", précise le communiqué, soulignant que "les chiffres alarmants révèlent une augmentation inquiétante de ce phénomène aussi bien les chez les enfants d'âge scolaire que les adultes". "Maladie complexe, l'obésité est encore entourée d'un grand nombre d'idées reçues", fait observer la même source, relevant que dans le but de "créer un espace d'échange avec le public et les professionnels de santé, des soignants impliqués dans la prise en charge des enfants en situation d'obésité, seront présents à cette conférence-débat pour répondre aux questions". Des ateliers et des rencontres sur le même thème sont également "proposés" à cette occasion, ajoute le communiqué, relevant que "les personnes intéressées par la participation à distance peuvent le faire en visioconférence en contactant la direction générale de l'INSP".