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L’USTHB abrite une campagne de sensibilisation aux dangers des changements climatiques

ALGER - Une campagne de sensibilisation aux dangers des changements climatiques et aux voies et moyens de la lutte contre le phénomène, a été organisée lundi à l'Université des sciences et de la technologie (USTHB) Houari-Boumediene à Alger, parallèlement à la célébration de la Journée internationale des volontaires. Cette campagne de sensibilisation a été marquée par le lancement d'une vaste opération de reboisement, à travers la plantation de pas moins de 600 arbres de type Paulownia, une variété choisie pour son grand rôle dans la prévention du changement climatique et de la sécheresse, sachant qu'il est parmi les arbres les plus rapide en terme de croissance et d'absorbtion du CO2. A cette occasion, le recteur de l'université, M. Djamel Eddine Akretche, a affirmé que cette campagne, organisée en coordination avec l'Organisation algérienne de l'environnement et de la citoyenneté, s'inscrivait dans le cadre de la contribution aux efforts de l'Etat, en vue de préserver l'environnement et la diversité végétale, soulignant l'intérêt de l'université pour toutes les initiatives menées par les étudiants, en vue de contribuer à la lutte contre les changements climatiques. En marge de l'opération de reboisement, une communication a été donnée sur les effets des changements climatiques dans le monde durant l'année en cours, ainsi qu'une autre sur le rôle de la campagne de volontariat qui est l'une des valeurs importantes dont se distingue la société algérienne. Parallèlement aux campagnes de reboisement marquant la Journée internationale des volontaires, l'Organisation algérienne de l'environnement et de la citoyenneté a lancé une campagne de don de sang au niveau de l'université. Pour rappel, l'Organisation des nations unies (ONU) a institué en 1985, la journée du 5 décembre, en vue de la célébration de la Journée internationale des volontaires, et ce en hommage au volontariat et en soutien à son rôle dans le développement socio-économique.
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VIH Sida: la riposte nationale a permis des « progrès indéniables »

ALGER - La riposte nationale face au VIH Sida a permis de réaliser des "progrès indéniables" dans la lutte contre cette pathologie, a affirmé, lundi à Alger, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, réitérant l'engagement de l'Algérie à limiter la propagation du virus. "Grâce à la riposte nationale multisectorielle face au VIH Sida, notre pays a réalisé des progrès indéniables et demeure à épidémie peu active, avec une prévalence de 0,1%", a précisé le ministre, à l'ouverture d'une rencontre célébrant la Journée mondiale de lutte contre le VIH Sida. A ce titre, il a tenu à "réaffirmer l'engagement de l'Algérie à réunir tous les moyens possibles pour limiter la propagation de cette pathologie" et ce, dans le cadre du programme onusien visant son éradication à l'horizon 2030 et à travers le Plan national stratégique IST/VIH/Sida 2020-2024. "Cette volonté s'est traduite par la mobilisation totale du gouvernement et de l'ensemble des acteurs, notamment la société civile, pour assurer un accès universel et gratuit à toutes les prestations de soins, y compris le dépistage et le traitement", a ajouté M. Saihi. Le ministre de la Santé a, par ailleurs, déploré "les comportements à risque d'exposition au VIH" tels que le faible niveau d'utilisation des moyens de protection, la consommation de drogues injectables, les phénomènes de migration, lesquels, a-t-il souligné, "imposent le maintien de la vigilance", assurant faire de la prévention et de la lutte contre le Sida "une priorité". Dans ce contexte, il a rappelé que les objectifs de l'Algérie en matière de lutte contre le sida consistent en l'accélération de la riposte, notamment chez la population à risques, l'élimination de la transmission du VIH, de l'hépatite B et de la Syphilis de la mère à l'enfant ainsi que l'accompagnement des personnes atteintes par la société civile. A ce propos, le ministre a assuré que le PNS (2024-2028) s'inscrit dans "tous les engagements souscrits par l'Algérie et vise à optimiser la riposte nationale afin d'élargir l'accès aux soins et au traitement de qualité, dans un environnement favorable non stigmatisant et non discriminant et d'atténuer l'impact de l'épidémie". Lire aussi: SIDA: les efforts de l'Algérie dans la prise en charge des malades salués Le ministre a salué, par la même occasion, "l'engagement actif et l'implication de plus en plus grande" de la société civile dans "la prévention de proximité", ciblant les populations vulnérables et à haut risque d'exposition au VIH Sida. De son côté, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en Algérie, Alejandro Alvarez, a réaffirmé "l'engagement de l'Onusida-Algérie et de toute l'organisation onusienne à soutenir activement les initiatives significatives du ministère de la Santé visant à intensifier et à renforcer la réponse nationale face à l'évolution de l'épidémie". Lors de cette rencontre placée sous la thématique: "Leadership citoyen pour un monde sans Sida", un hommage posthume a été rendu aux Professeurs Youcef Mehdi, ex-président du Comité national de lutte contre le Sida et Azzedine Tadjeddine, ex-président de l'Association de prévention contre le Sida, ainsi qu'à l'ancien directeur de l'Onusida-Algérie, Adel Zeddam, pour leur "rôle actif" dans ce domaine. Pas moins de 39 millions de personnes vivent aujourd'hui avec le VIH Sida à travers le monde, dont 29,8 millions reçoivent un traitement "salvateur", alors que les décès ont reculé de 69 % depuis 2004, selon les données de l'Onusida. A la fin 2022, l'Algérie comptait 18.733 porteurs du VIH et 1157 cas durant le 1er semestre de l'année en cours.
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Cancer de la prostate: importance du dépistage précoce pour sauver des vies

ORAN - L’importance du dépistage précoce du cancer de la prostate réside dans le fait que le patient peut guérir de ce cancer s’il est découvert à temps, a indiqué Pr. Youcefi Mustapha Djamel, Chef du service d’urologie à l’Etablissement hospitalo-universitaire "1er novembre 1954" (EHU) d’Oran. Dans ce cadre, le même responsable a souligné que le dépistage précoce du cancer de la prostate peut sauver des vies, si le patient se présente à temps à l’établissement de soin, a précisé le spécialiste, soulignant qu’"il peut y avoir une guérison totale de ce cancer soit par la Chirurgie ou par Radiothérapie". "L’importance de ce genre de dépistage réside aussi dans le fait que le malade atteint du cancer de la prostate à ses débuts ne présente pas de symptômes particuliers et, de ce fait, le cancer ne peut être découvert que par un spécialiste", a-t-il ajouté. A cet effet, l’établissement a organisé, à la fin du mois de novembre dernier, une campagne de dépistage de deux jours, qui a suscité un intérêt particulier, ce qui témoigne, d’"une prise de conscience de la population à travers les différentes questions qui ont été posées sur place autour du sujet", selon Pr. Youcefi. "Nous avons organisé notre campagne de dépistage, les 29 et 30 novembre, dans le cadre du mois de ‘novembre bleu’ dédié à la sensibilisation et le dépistage du cancer de la Prostate et sur 200 personnes venues faire un dépistage, une vingtaine se sont avérées atteintes du cancer de la Prostate". Ces cas découverts ont tout de suite été pris en charge par l’établissement hospitalo-universitaire, a-t-il fait savoir, indiquant "l’importance de redoubler d’efforts en matière de dépistage".
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Appel à exploiter les recherches scientifiques pour développer l’économie nationale

ALGER - La nécessité d'exploiter les données et les recherches scientifiques et de rapprocher l'université du milieu économique, en particulier dans les domaines de l'innovation et de la technologie, dans le but de contribuer au développement de l'économie nationale, a été soulignée samedi à Alger. Lors de la cérémonie de lancement du troisième appel à projets de recherche nationaux, organisée au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sous la supervision du ministre du secteur, Kamel Baddari, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé, dans son intervention, que l'Algérie ambitionne de construire une politique énergétique efficace avec une orientation à la fois énergétique et économique, ce qui permettra de diversifier le mix énergétique, de garantir sa sécurité énergétique à moyen et long termes et de réaliser une transition énergétique progressive. Plusieurs programmes nationaux ont été lancés, représentant de "grandes opportunités" pour les projets de recherche et le développement des capacités nationales afin de renforcer l'innovation et de fournir de nouvelles solutions, en particulier dans les domaines de la sécurité énergétique et de dessalement de l'eau de mer, a indiqué le ministre. Il a annoncé que plus de 60 projets de recherche proposés par des institutions du secteur de l'énergie et des mines dont Sonatrach, Sonelgaz, l’Algerian Enegy Company (AEC), et Sonarem, ont été validés. M. Arkab a estimé que ces recherches permettront d'apporter des solutions aux défis énergétiques nationaux en explorant de nouvelles méthodes et approches pour améliorer les différentes chaînes de valeur. Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a mis en avant la contribution de son secteur dans l'enrichissement des programmes nationaux de recherche scientifique pour concrétiser les projets de recherche spécifiques aux axes prioritaires du Gouvernement, notamment la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, la sécurité hydrique et la santé des citoyens. A cet égard, M. Henni a salué l'inclusion de ces priorités dans les programmes nationaux de recherche, espérant que les projets issus de ces programmes seront une source de solutions techniques et de recherche en ce qui concerne l'augmentation de la production et du rendement, l'adaptation au changement climatique, l'économie de l'eau, la santé végétale et animale, et d'autres questions qui s'inscrivent dans les objectifs stratégiques du programme national de recherche. Le ministre a également mis l'accent sur la coordination des travaux entre les différents secteurs afin d'atteindre les objectifs fixés en trouvant les mécanismes appropriés pour permettre aux professionnels et aux clients de bénéficier des résultats des projets de recherche. Dans ce contexte, il a rappelé que le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, en  coordination avec le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a procédé à la création de 11 unités de recherche au niveau des instituts techniques de recherche et de développement sous tutelle, et ce en vertu d'arrêtés interministériels. Pour sa part, le ministre de l’Hydraulique,Taha Derbal, a déclaré que les secteurs de l'hydraulique et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ont signé un accord cadre visant à consolider leur travail conjoint et leur coopération dans le domaine de la recherche scientifique et technologique liée au service public de l'eau. M. Derbal a souligné l'importance de parvenir à des solutions alternatives pour approvisionner les citoyens en eau potable dans des situations difficiles imposées par les effets du changement climatique, expliquant que ces solutions doivent être "plus pérennes" afin d'atteindre la sécurité hydrique, "étant la plus importante des constantes de la souveraineté et de la sécurité nationales". Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques Ahmed Badani, a également mis en exergue le partenariat solide et la coordination continue entre son département et le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui permettent d'exploiter les données et les recherches scientifiques pour mieux connaître les ressources biologiques aquatiques destinées à la reproduction, découvrir de nouveaux moyens innovants pour augmenter la production halieutique, en sus d'instaurer une politique d'exploitation des produits de la pêche de manière durable et rationnelle. De son côté, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables Fazia Dahleb a mis en avant le rôle des équipes de recherche et de développement interministérielles pour atteindre les objectifs principaux du programme d'action du gouvernement dans le cadre de la réalisation des objectifs du développement durable. Elle a réaffirmé la disposition de son secteur à apporter sa contribution à travers ses établissements en proposant des projets dans le cadre des  programmes nationaux de recherche scientifique et de développement technologique, afin de renforcer et garantir un environnement sain et sûr. Dans ce contexte, Mme Dahleb a rappelé que son ministère, par le biais de ses établissements sous tutelle, telles que l'Agence nationale des déchets (AND), a proposé quatre projets liés à la sécurité alimentaire et énergétique. Il s'agit notamment de la production de biofertilisants à partir de déchets organiques, du développement de nouvelles techniques de traitement des lixiviats des déchets destinés à l'irrigation, du développement de cartes des potentiels de la bioénergie au niveau des centres d'enfouissement technique des déchets, ainsi que la réalisation d'une station de production de biogaz. De son côté, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a mis en avant les compétences dont dispose l'Université dans les domaines de l'innovation et de la technologie pour le développement de l'économie nationale. A cet égard, il a fait référence à la collaboration de son secteur avec le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour encourager l'esprit de l'entrepreneuriat au sein de l'Université et promouvoir la culture de la création de startups, tout en rapprochant l'Université du milieu économique par le biais de la recherche et du développement. Il a ajouté que de nombreuses entreprises mènent aujourd'hui des projets de recherche conjointement avec les universités, soulignant que ces projets ont bénéficié de plusieurs incitations dont des incitations fiscales importantes. Le ministre a indiqué par ailleurs que son secteur comptait introduire des incitations en faveur des enseignants et chercheurs activant dans le domaine de la recherche et du développement, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024.
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Adapter les recherches scientifiques aux exigences du secteur économique et de la société algérienne

ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a réaffirmé, samedi à Alger, la nécessité d'adapter les recherches et les projets scientifiques aux exigences du secteur économique et de la société algérienne en général. Présidant au siège du ministère le lancement du troisième appel à projets de recherche nationaux "auxquels a été affectée une enveloppe financière de 2 milliards de DA", M. Baddari a précisé que ces initiatives visent à "transformer les recherches et l'innovation technologique" en des projets réels mis en œuvre par des entreprises économiques ce qui contribuera, a-t-il dit, à "booster le développement et à créer de la richesse et de l'emploi". Ces projets de recherche qui "seront réalisés concrètement dans trois ans" ont été sélectionnés dans les domaines de la sécurité énergétique, la sécurité alimentaire, la santé et le bien-être du citoyen, a précisé le ministre qui a ajouté que la sélection de ces domaines vient en réponse aux exigences de la société algérienne et des opérateurs économiques et industriels. Pour sa part, le directeur de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère, Mohamed Bouhicha a indiqué que ces programmes nationaux de recherche permettent la prise en charge des préoccupations soulevées, notamment par les opérateurs économiques, soulignant que toutes les recherches "sont applicables sur le terrain". Contrairement aux précédentes initiatives dans lesquelles les chercheurs conçoivent les recherches et les proposent ensuite aux secteurs concernés, la conception des projets de recherche s'est faite cette fois selon les propositions des partenaires économiques afin de garantir leur efficacité et leur concrétisation, a fait savoir le même responsable ajoutant que les prochaines recherches seront sélectionnées dans les domaines de la cyber-sécurité et l'informatique quantique. Le lancement de cet appel a été marqué par la présence de plusieurs membres du gouvernement représentant les secteurs de l'énergie et des mines, l'agriculture, les ressources en eau, la pêche, l'environnement, les petites et moyennes entreprises, et du président du Conseil national économique, social et environnemental.
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Lancement d’une enquête nationale sur les maladies rares

ALGER - L'Institut national de santé publique (INSP) et la Société algérienne de Pneumologie (SAP) ont signé, samedi à Alger, une convention portant sur le lancement d'une enquête sur les maladies rares et l'élaboration d'un registre national pour ces maladies notamment pulmonaires. La convention a été cosignée, en marge du dernier jour des travaux du 1er Congrès national de la SAP, par le directeur général de l'INSP, Pr. Abderrezak Bouamra, et le président de la SAP, Pr. Merzak Gharnaout. S'exprimant à cette occasion, le Pr. Gharnaout a rappelé que la SAP était présente à travers les 58 wilayas du pays, mettant en avant le rôle de l'INSP, en "facilitant cette opération et en lui conférant davantage d'efficacité". Pour M. Gharnaout, le lancement d'une enquête nationale et l'élaboration d'un registre national sur les maladies rares permettra de recenser ces maladies, d'alléger la souffrance des familles et de réduire leurs déplacements aux hôpitaux. Il a également cité certaines maladies telles que l'hypertension pulmonaire, la fibrose et quelques types rares de tuberculose. Plus de 800 spécialistes algériens et étrangers ont assisté au congrès, 20 associations scientifiques et des start-up activant dans le domaine, rappelle-t-on. Plusieurs participants ont fait part de leur disposition à former les spécialistes algériens en matière d'implantation en pneumologie interventionnelle, une technique indisponible dans les hôpitaux en Algérie. Les conférenciers ont abordé nombre de maladies en lien avec le système respiratoire à l'image de certaines maladies contagieuses et de cancers, a fait savoir M. Gharnaout. Ce Congrès a vu l'organisation d'ateliers de formation au profit des paramédicaux des services de pneumologie pour une meilleure prise en charge des patients. La SAP a institué 2 prix, récompensant chaque année le travail distingué de 2 spécialistes algériens en phtisio-pneumologie. Le 1er perpétuant la mémoire et l'apport exceptionnel à cette discipline, du Pr Pierre Chaulet, décédé en 2012, et le second, en hommage au Pr Djilali Larbaoui, décédé en 2011.
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Signature du programme-cadre national de coopération entre l’Algérie et l’AIEA 2024-2029

VIENNE - Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Larbi Latroch, a signé, mercredi à Vienne, le programme-cadre national de coopération entre l'Algérie et l'AIEA pour la période 2024-2029, en application des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives au renforcement du développement socio-économique du pays, en accord avec les objectifs de développement des Nations Unies. La signature de ce cadre de coopération s'est déroulée en présence du Commissaire à l'énergie atomique, Abdelhamid Mellah. Elle intervient après son adoption par la commission multisectorielle de coopération scientifique, en coordination avec le département de coopération technique de l'AIEA. Le programme-cadre devrait contribuer à accompagner les efforts nationaux visant à renforcer les usages pacifiques de la technologie nucléaire dans les domaines de la santé, mais aussi en matière de gestion des ressources hydriques et des nouvelles énergies.
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Industrie pharmaceutique: levée des entraves pour 90% des dossiers de demande d’investissement

ALGER - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé, jeudi, la levée des entraves pour 90% des dossiers de demande d'investissement dans l'industrie pharmaceutique déposés par des investisseurs privés depuis septembre 2022. Lors d'une séance de questions orales au Conseil de la nation, présidée par M. Salah Goudjil, président de l'institution, et en réponse à la question du sénateur Habib Douagui (Tiers présidentiel) sur les mesures prises pour lever les entraves administratives rencontrées par les investisseurs privés dans l'industrie pharmaceutique, M. Aoun a assuré avoir accordé la priorité, depuis sa prise de fonction à la tête du secteur en septembre 2022, à "la levée des entraves auxquelles se heurtaient les investisseurs privés dans ce domaine". Et d'expliquer que "trois mois après, l'opération a été facilitée pour 90% des 585 dossiers (demande d'investissement) déposés au niveau du ministère et restés sans réponse, lesquels concernent essentiellement la production d'antihistaminiques et d'autres médicaments en rupture sur le marché national". M. Aoun a ajouté que la levée des entraves à l'investissement avait permis au secteur de couvrir 68% des besoins du marché national en médicaments, relevant que les 32% restants concernaient essentiellement les anticancéreux. Pour rendre ces médicaments disponibles, des facilitations ont été accordées à certains investisseurs, ce qui a permis à une usine de produire des types d'anticancéreux destinés exclusivement aux hôpitaux, a-t-il fait savoir. Rappelant que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait insisté sur le développement du secteur pharmaceutique, le ministre a salué les efforts déployés pour permettre au groupe SAIDAL de fournir des médicaments de qualité à des prix accessibles. Après avoir souligné qu'"il n'existe aucune distinction entre les secteurs public et privé", le ministre a fait état de 169 usines privées dans l'industrie pharmaceutique et de "15 dossiers d'investisseurs privés en cours d'examen depuis le mois dernier au niveau du ministère". Il a évoqué certaines mesures prises pour accorder des facilitations aux investisseurs privés, telles que la suspension de l'obligation d'étude de bioéquivalence des médicaments fabriqués localement, assurant "l'accompagnement et l'orientation des nouveaux investisseurs pour la production de médicaments conformes aux normes de qualité". Concernant l'usine de production de médicaments dans la wilaya de Sidi Bel Abbes, le ministre a indiqué que cette usine était entrée en production, relevant "certaines réserves concernant son directeur technique". Au sujet des médicaments génériques et princeps, M. Aoun a dit que "cette question est soulevée uniquement par les lobbies", soutenant que "le secteur, qui s'emploie à répondre aux besoins du marché national et des médecins, n'est pas au service des lobbies". Sur la possibilité d'autoriser des laboratoires privés à contrôler la qualité des médicaments, le ministre a affirmé que "les organismes et les laboratoires publics sont les seuls habilités à effectuer le contrôle".   16 opérateurs autorisés à créer des usines de pièces détachées   Par ailleurs, répondant à une question du sénateur Lakhdar Moulay Saadoune concernant l'intégration des entreprises de production de pièces détachées dans la chaîne de production automobile, le ministre a indiqué que cette question était tributaire du lancement des usines de construction automobile, rappelant qu'"il existe actuellement une seule usine d'une marque connue, qui sera inaugurée en décembre prochain, en attendant les usines qui entreront en production l'année prochaine". Néanmoins, "cela n'a pas empêché d'accorder des facilitations aux investisseurs dans ce domaine", a-t-il dit, précisant que 16 opérateurs avaient obtenu des autorisations pour la création d'usines de pièces détachées. A cet égard, il a insisté sur "la nécessité de s'appuyer sur le réseau de sous-traitance et de fournir tous les intrants et les composants, en mettant l'accent sur les pièces en plastique à base de polypropylène", rappelant le projet de création d'une usine pour la production du polypropylène relevant du secteur de l'énergie. A une autre question du même sénateur concernant le sort des entreprises de textile Elatex et Filab à Oum El Bouaghi, à l'arrêt depuis 2006, le ministre a rappelé la restructuration réalisée en 2011, aboutissant à la création de la Société nationale des industries textiles (filiale du holding GETEX), à laquelle les deux sociétés à l'arrêt ont été rattachées, et les tentatives de relance de leurs activités, en partenariat avec des sociétés étrangères, entre 2017 et 2021. S'agissant de la zone industrielle d'Aïn Beïda, le premier responsable du secteur a indiqué qu'elle avait bénéficié, au titre de 2023, d'une opération de raccordement aux réseaux de gaz et d'électricité, avec une proposition d'inscription de sa réhabilitation dans le cadre du projet de loi des finances pour l'exercice 2024. Le ministre s'est en outre montré rassurant au sujet de l'usine de bois d'Aïn Beïda, en faveur de laquelle des mesures ont été prises avec le groupe Divindus pour le renouvellement de ses machines et son développement.
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Le président du CNRST reçoit le chef de la Délégation de l’UE en Algérie

ALGER - Le président du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), Mohamed Tahar Abadlia, a reçu le chef de la Délégation de l'Union européenne (UE) en Algérie, Thomas Eckert, avec lequel il a passé en revue les voies de coopération et de partenariat dans les domaines de la recherche et de l'innovation, indique un communiqué du Conseil. Lors de cette rencontre tenue mercredi, les deux parties ont passé en revue "les voies de coopération et de partenariat dans les domaines de la recherche et de l'innovation et les moyens d'évaluation des politiques en matière de recherche avec les institutions analogues au CNRST dans les pays de l'UE", précise le communiqué. La rencontre a également permis aux deux parties d'examiner "les moyens de traduire cette coopération par des rencontres avec des experts, à court terme, et un jumelage visant le renforcement des compétences et des capacités du conseil, à long terme", conclut la même source.
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Prévention contre le tabagisme: prodiguer le « conseil minimal » aux patients fumeurs

ALGER - Le président de la Société algérienne d'asthmologie, d'allergologie et d'immunologie clinique (SAAIC), Pr Habib Douagui, a souligné, mardi à Alger, l'"obligation" pour les praticiens généralistes de prodiguer le "conseil minimal" à leurs patients fumeurs, afin de les sensibiliser sur les méfaits du tabac. " Lors de sa formation, il est enseigné à chaque médecin généraliste l'obligation de prodiguer un ‘conseil minimal’ aux patients fumeurs, même si ces derniers ne consultent pas pour un problème pulmonaire, et ce, afin de les sensibiliser sur les risques d'avoir une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou un cancer du poumon", a déclaré le Pr Douagui. En marge d'une rencontre de célébration de la Journée mondiale de la BPCO (21 novembre), il a souligné que 90% des cas de BPCO sont dus au tabac, à l'origine également de la majorité des cas de cancer du poumon chez les hommes. Le Pr Douagui qui préside la Commission de la santé, du travail et des affaires sociales au Conseil de la Nation a évoqué également, les dangers du "tabagisme passif" face auquel il est recommandé d'appliquer "la tolérance zéro", aussi bien au sein de la famille pour protéger les enfants ou autres espaces de travail. Il a plaidé pour la réalisation d'enquêtes épidémiologiques pour "situer l'ampleur actuelle" du tabac. Lors de cette journée, organisée avec la participation de l'Association de solidarité avec les malades respiratoires (A.Asma.Resp), nombre de conférences aborderont des sujets liés au diagnostic et à l'évaluation de la BPCO, l'exacerbation et les troubles de la BPCO, la BPCO et les maladies coronariennes , la BPCO et le diabète, etc. La BPCO est une maladie pulmonaire courante qui réduit le flux d’air et cause des problèmes respiratoires. Appelée également "emphysème ou bronchite chronique", elle occasionne des sécrétions pouvant endommager ou obstruer les poumons. Elle se manifeste par une toux (parfois avec expectorations muqueuses), une difficulté à respirer, une respiration sifflante et de la fatigue.