Catégories
Algérie

INSP-ENSSEA: accord de partenariat dans la recherche scientifique et les études de santé publique

ALGER - Un accord de partenariat a été signé, mercredi à Alger, entre l'Institut national de santé publique (INSP) et l'Ecole nationale supérieure de statistique et d'économie appliquée (ENSSEA), en vue de développer les activités communes dans le domaine de la recherche scientifique et des études de santé publique. A cette occasion, le directeur de l'INSP, Abderrezak Bouamra, a précisé que l'INSP tend, à travers la signature de cet accord, à "mettre en place un système de surveillance des maladies et d'analyse de données pour permettre d'améliorer les stratégies mises au point". Pour ce faire, a-t-il ajouté, "l'on s'appuiera sur les spécialités disponibles au niveau de l'ENSSEA, à travers l'introduction de nouvelles techniques et outils dans le processus d'analyse afin de développer les études prospectives, d'améliorer les stratégies, de promouvoir l'échange d'expertises et les services assurés par l'institut". Dans le même sillage, le directeur de l'ENSSEA, Rachid Toumache, a affirmé que la signature de cet accord s'inscrit dans le cadre de "la stratégie de l'école visant à élargir la coopération avec le milieu universitaire aux niveaux national et international", l'objectif étant, a-t-il dit, "d'améliorer les analyses et les prévisions futures en s'appuyant sur les statistiques comme outil d'analyse et en utilisant des techniques comme l'analyse des données, les technologies modernes et l'intelligence artificielle". Les clauses de cet accord prévoient l'organisation d'événements scientifiques conjoints et de sessions de formation sur des questions d'intérêt commun, l'échange d'informations, le renforcement et la gestion des projets de recherche dans les domaines scientifiques relevant des spécialités des deux parties, et le développement de programmes de recherche conjoints en collaboration ou en partenariat avec des universités et des écoles supérieures.
Catégories
Algérie

Appel à adopter une vision proactive dans le domaine de la sécurité sanitaire

ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a appelé, lundi à Alger, à adopter une vision proactive dans le domaine de la sécurité sanitaire. Lors de sa visite d’inspection à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M. Saihi a souligné que dans le cadre de la modernisation, il faut qu’il y ait une vision proactive dans le domaine de la sécurité sanitaire, notant que l’Algérie avance "à pas sûrs" dans le domaine de la sécurité sanitaire, d’autant plus que la production des médicaments a enregistré une hausse, durant les dernières années, dans les deux secteurs public et privé. Le ministre a en outre affirmé que le défi actuel est d’"atteindre un plus grand taux de production locale pour couvrir la demande, appelant les producteurs des médicaments et des équipements médicaux des deux secteurs public et privé à emprunter cette voie", cette stratégie étant à même de "créer des postes d’emploi, de préserver la sécurité sanitaire et de contribuer à la création d’une dynamique économique". Le ministre a également invité le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) à élaborer une étude, en coordination avec les services du ministère autour des pathologies et des épidémies en Algérie et à adapter la production des médicaments sur la base de cette étude, en vue de parvenir à l’autosuffisance, conformément à la stratégie nationale de la sécurité sanitaire et au développement de l’économie nationale. M. Saihi a abordé la modernisation de la PCH et le bon de commande électronique qui a permis, a-t-il dit, de "maîtriser le stock des médicaments et de résoudre le problème des médicaments périmés dont les pertes ont été estimées en 2021 à 60 milliards de centimes, contre 20 Mds de centimes en 2022". "Dans le cas où le stock d'un hôpital est maintenu pour plus d'un mois, ce qui signifie une faible utilisation des médicaments, un autre hôpital pourrait en bénéficier afin d'éviter les perturbations et la pénurie", ajoute le ministre. Pour ce qui est de la lutte contre la pénurie, M. Saihi a affirmé qu'en 2023 "aucun cas de rupture n'avait été enregistré, sauf quelques perturbations et ce grâce à la production locale de certains médicaments tels que les anesthésiants". Il a appelé les opérateurs du domaine à "continuer de travailler pour atteindre la sécurité sanitaire". Pour sa part, le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula a souligné l'importance de la coordination entre le ministère et le Conseil pour orienter la production suivant la demande", affichant "la disposition du CREA à accompagner les efforts de l'Etat dans ce sens". Dans le même sillage, M. Moula a rappelé la création récente de la commission conjointe entre le ministère et le CREA ayant pour mission d'examiner l'état des médicaments. Tous les acteurs du domaine seront impliqués pour atteindre les objectifs escomptés, a-t-il poursuivi. Intervenant à cette occasion, le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Samir Ferhat a présenté un exposé sur la gestion de la pharmacie et le bon de commande électronique ayant permis le traitement de 99.000 demandes en 2023. A rappeler que le ministre était accompagné lors de cette visite, du président du CREA, du président de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), du PDG du groupe Saidal et des directeurs centraux au ministère de la santé.
Catégories
Algérie

Hammad: l’Algérie est fière d’accueillir le Forum sur l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique

ALGER - Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad, a indiqué que l'Algérie était fière d'accueillir, ce mardi, le Forum sur l'environnement et la lutte contre le réchauffement climatique. "L'Algérie est fière d'accueillir la 9e édition du Forum sur la protection de l'environnement et la lutte contre le réchauffement climatique, à la demande du Comité international olympique (CIO)", a déclaré M. Hammad à la presse à l'issue d'une audience accordée lundi à Alger au président de l'Association des Comités Nationaux Olympiques (ACNO), le fidjien Robin Mitchell, ainsi que des membres du CIO. Il a ajouté que la rencontre a porté sur le thème de l'environnement, précisant avoir abordé également le domaine sportif, avec les membres africains de l'instance internationale et le président de la Fédération internationale de natation (FINA), Sam Ramsamy, afin de favoriser l'échange et le développement du sport sur le continent africain. M. Hammad a également émis le vœu de voir cette rencontre aboutir à des recommandations bénéfiques pour l'Algérie et l'Afrique. Pour sa part, le président de l'ACNO Robin Mitchell, a exprimé ses remerciements pour l'accueil que lui a réservé le ministre de la Jeunesses et des Sports, déclarant : "Je suis heureux de me retrouver avec mes collègues du CIO. Le Fidji et l'Afrique partagent les mêmes problèmes et préoccupations en matière d'environnement et ma visite en Algérie constitue une opportunité pour tirer profit de l'expérience de votre pays dans le domaine de l'environnement et du changement climatique". Evoquant la relation entre le sport et l'environnement, le hôte de l'Algérie a indiqué qu'"au Fidji, nous accordons un intérêt particulier à la consécration d'une relation étroite entre le sport et l'environnement, à travers l'association des athlètes, d'autant que le message sportif gagne en impact et en efficacité". Organisés par l'ACNO, les travaux de ce Forum se tiennent mardi à Alger, avec la participation des représentants des ANOs d'Afrique et de 54 pays du continent.
Catégories
Algérie

L’ambassadeur de la République de Corée visite l’Université d’Alger 1

ALGER - Le recteur de l'Université d'Alger 1, Faris Mokhtari a reçu, lundi au siège de l'université, l'ambassadeur de la République de Corée à Alger, You Ki-Jun, qui y a effectué une visite, indique un communiqué du Rectorat de l'université. Lors de cette rencontre, les deux parties ont évoqué les moyens de renforcer la coopération et la recherche dans le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et promouvoir les échanges académiques entre l'Université d'Alger 1 et les établissements universitaires coréens, précise le communiqué.
Catégories
Algérie

Inauguration du 1er laboratoire de recherche en génétique moléculaire au CHU « Mustapha Pacha »

ALGER - Le premier laboratoire de recherche en génétique moléculaire de l'Université d'Alger 1 "Benyoucef Benkhedda" a été inauguré, dimanche, au niveau du service de cardiologie au CHU "Mustapha Pacha", indique un communiqué de l'université. Inauguré par le recteur de l'Université d'Alger 1, Faris Mokhtari, en présence du Directeur général (DG) du CHU Mustapha Pacha, ce laboratoire est "le premier du genre au niveau national", a précisé le communiqué. Le laboratoire permettra de "faire des recherches sur la prévention contre la mort subite d'origine cardiaque, contribuer à la recherche scientifique et faciliter la compréhension des mécanismes de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques", ajoute la même source.
Catégories
Algérie

HCLA: colloque sur la publicité en langue arabe à Alger

ALGER - Le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) a organisé, dimanche à Alger, un colloque national sur "La publicité en langue arabe en Algérie: réalité et défis" à l'occasion de la Journée arabe de la langue arabe, célébrée le 1er mars de chaque année. Dans une allocution prononcée lors de l'ouverture de ce colloque, le président du HCLA, Salah Belaid, a relevé "l'importance du développement de la langue arabe et de sa généralisation au sein de l'espace public, outre la traduction vers et depuis cette langue, en vue de sa promotion". Concernant le thème du colloque, le même responsable a précisé que le discours publicitaire qui est utilisé dans de nombreux domaines, "renforce les valeurs sociales et morales en s'appuyant sur le respect des règles linguistiques, afin d'atteindre les objectifs escomptés". A cette occasion, M. Belaid a annoncé le lancement du "Dictionnaire audiovisuel arabe (auvidiar.dz)", le premier du genre dans le monde, et le fruit d'un projet ambitieux et pionnier, lequel constitue une référence linguistique précieuse et un acquis pour la langue arabe, ajoutant qu'il s'agit d'une plateforme interactive audiovisuelle basée sur trois niveaux. Le dictionnaire vise, poursuit-il, à renforcer la compréhension et l'exploration du monde matériel et à contextualiser les concepts. Le lancement de cette plateforme numérique, qui comprend 5 portails visant à enrichir et à préserver la langue arabe, a été parrainé par la société "Ooredoo", dont le représentant, Ramdane El Djazairi, a affirmé que l'accompagnement de ce projet était "un engagement envers la promotion de la science et de la connaissance en Algérie et le soutien aux projets innovants liés à la transition numérique". Il a souligné aussi que "ce projet est un acquis important pour la langue arabe et un nouvel outil pédagogique permettant de suivre la transformation numérique que connaît l'Algérie". Lors de ce colloque, qui a été animé par des académiciens et des chercheurs, le HCLA a rendu hommage aux acteurs et aux contributeurs au développement de cette plateforme réalisée par la société "Djil Web".
Catégories
Algérie

Algérie/Mauritanie: Signature d’un accord de coopération dans le secteur de la santé

ALGER - Un accord de coopération dans le secteur de la santé a été signé, samedi à Alger, entre l'Algérie et la Mauritanie pour le renforcement des relations bilatérales dans ce domaine. L'accord a été signé par le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, et son homologue mauritanienne, Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, en marge du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF). Dans une déclaration à l'APS, M. Saihi a indiqué que cette démarche intervenait conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour le renforcement de la coopération avec ce pays frère, précisant que l'accord signé "porte sur la coopération dans le domaine de la santé en général". Il a, par là même, annoncé "le début, dans les prochains jours, de la coopération en matière de transplantation d'organes et dans les domaines de la formation et de la chirurgie". Selon M. Saihi, cet accord "permettra aux deux pays frères d'élargir les perspectives de la coopération bilatérale, en s'appuyant sur la fraternité entre les deux pays et leur histoire commune, en attendant son élargissement aux domaines de la chirurgie cardio-vasculaire, de la chirurgie ophtalmologique et des maladies contagieuses". Pour sa part, la ministre mauritanienne de la Santé a indiqué que cet accord visait à "consolider les relations dans le domaine de la santé entre les deux pays frères".
Catégories
Algérie

Les efforts de l’Etat pour la prise en charge médicale des citoyens du Sud mis en avant

ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a mis en avant, jeudi à Alger, les efforts de l'Etat en matière de prise en charge médicale des citoyens du Sud du pays au niveau de leurs wilayas au lieu de se déplacer au Nord pour recevoir les soins médicaux. "La politique de l'Etat prévoit la prise en charge du malade dans sa wilaya de résidence sans avoir à se déplacer au Nord, et nous souhaitons atteindre cet objectif d'ici la fin de l'année", a ajouté le ministre lors d'une plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Concernant les mesures prises à l'effet de mobiliser les staffs médicaux et paramédicaux nécessaires pour la prise en charge des femmes enceintes au niveau de la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, le ministre a rappelé l'intérêt majeur accordé à cette wilaya en la matière, faisant savoir que le service de gynécologie obstétrique relevant de l'établissement hospitalier de cette wilaya comprenait une médecin spécialiste, huit (8) généralistes, quatre (4) chirurgiens et quatre (4) réanimateurs et anesthésistes. La clinique d'accouchement relevant de la polyclinique de Timiaouine compte "huit (8) médecins généralistes et sages-femme, a-t-il fait savoir, révélant "l'ouverture en 2024 de 600 postes pour la formation des sages-femmes dans le Sud du pays". S'agissant de la méthode adoptée dans la sélection et l'évaluation des gestionnaires des structures de santé, le ministre a affirmé que "1100 gestionnaires ont été formés au niveau de de l'Ecole nationale de management et de l'administration de la santé (ENMAS) avant de les nommer selon l'ancienneté". Il a également annoncé, par l'occasion, l'actualisation des critères d'ouverture des officines privées contenus dans l'arrêté ministériel du 15 janvier 2005 fixant les conditions d'installation, d'ouverture et de transfert d'une officine pharmaceutique.
Catégories
Algérie

Les tumeurs neuroendocrines parmi les plus difficiles à diagnostiquer

ORAN - Les Tumeurs neuroendocrines (TNE) sont parmi les tumeurs les plus difficiles à diagnostiquer, ont souligné les spécialistes dans une journée d’études dédiée à cette pathologie, organisée jeudi à l’EHU "1er novembre 1954 " d’Oran. Le Pr Chafika Manouni, cheffe de service de gastrologie au sein du même établissement, qui a animé une intervention sur le "diagnostic des TNE: le point de vue du gastrologue", a indiqué dans une déclaration à la presse, en marge de la rencontre, que ces tumeurs, d’évolution très lente et avec des symptômes très variables, sont parmi les tumeurs" les plus difficiles à diagnostiquer". Cette même spécialiste a fait savoir qu’un réseau régional de TNE, créé en 2015, tente de réunir toutes les informations sur cette maladie et apporter des réponses par rapport à plusieurs aspects la concernant. "Les TNE sont des tumeurs rares, mais sont-elles aussi rares parce qu’on ne les diagnostique pas ? " s’est-elle interrogé, ajoutant qu’une récente étude américaine a révélé que ce genre de tumeurs sont diagnostiquées après une moyenne de 58 mois après l’apparence des premiers symptômes, soit 5 ans. Le réseau régional des TNE implanté à l’EHU d’Oran tente de sensibiliser les médecins sur cette maladie et d’organiser des journées de formation et des rencontres de concertation pour discuter des cas cliniques, explique la même spécialiste. Le Pr Khadra Feraoun, maître de conférence en endocrinologie au CHU "Docteur Benzerdjeb " d’Oran, qui a fait une présentation sur "le diagnostic des TNE: le point de vue de l’endocrinologue", a indiqué, pour sa part, que les symptômes et les complications de ces tumeurs ne sont pas typiques et varient selon leurs foyers. "Si la tumeur se situe à l’appendice, elle aura les mêmes symptômes d’une appendicite, dans le colon elle pourra provoquer des diarrhées ou des hémorragies, dans l’hypophyse elle engendrera des céphalées et des problèmes de vue, si les tumeurs sont sécrétantes (sécrètent des hormones) elles seront à l’origine de chute de glycémie, entre autres ", a-t-elle détaillé. Cette rencontre de formation a été organisée au profit de médecins de plusieurs spécialités, notamment de gastrologie, oncologie et endocrinologie, et a enregistré la participation de spécialistes des différentes wilayas de l’Ouest.
Catégories
Algérie

L’implantation cochléaire, une solution adéquate pour faire face à la surdité de l’enfant

ORAN - L’implantation cochléaire est la solution adéquate pour faire face à la surdité congénitale chez l’enfant et tous les moyens doivent être mis en place pour la mener à bien, a souligné, mercredi à Oran, le président de la Société algérienne d'oto-neurochirurgie ORL (SAONORL) Pr. Ali Saheb. Dans une déclaration à l’APS, en marge de l’ouverture du 10ème Congrès national d’oto-rhino-laryngologie (ORL), le président de cette société, le Pr. Saheb a indiqué que les implants cochléaires peuvent rendre l’espoir à des milliers d’enfants sourds depuis la naissance, mais aussi à d’autres patients atteints de surdités sévères ou profondes. "Plus on implante un enfant sourd de naissance précocement, plus il retrouve la fonction de l’Ouïe rapidement, et peut mener sa vie le plus normalement possible", a indiqué le Pr. Saheb, faisant remarquer que ces implants sont importés de l'étranger. Selon lui, "il faudrait actuellement agir dans ce sens, mais aussi dans le sens du dépistage précoce de cette déficience auditive, un déficit sensoriel le plus fréquent à la naissance". "C’est un problème de santé publique, en raison des chiffres élevés de prévalence (1 enfant/10.000 nait sourd en Algérie), ainsi que sa répercussion sur le développement de la communication", a-t-i ajouté. Pour l’autre thème phare de ce congrès "le cancer du larynx ", M. Saheb a insisté sur l’importance du dépistage précoce de ce cancer, "étroitement" lié au tabagisme ou à la consommation "excessive" de l'alcool et dont les patients consultent très souvent à une étape très avancée de la maladie. Cette maladie est fréquente chez les hommes âgés entre 45 et 70 ans, bien que son incidence chez les sujets jeunes et les femmes soit en hausse à cause du nombre croissant de femmes fumeuses et du tabagisme passif. Le diagnostic est facile et la sonnette d'alerte peut être tirée lorsque le patient se présente pour une dysphonie chronique (changement de voix), d'une durée de trois semaines, surtout chez un sujet fumeur, a-t-il indiqué, soulignant qu’une naso-fibroscopie est capable de détecter la tumeur en deux minutes, a-t-il précisé. A l’ouverture de ce congrès, plusieurs communications traitant la cancérologie et essentiellement du cancer de la langue, qui est un cancer rare mais foudroyant, ont été présentées. Dr Touarigt Fatima Zohra du CHU de Bab El Oued (Alger) a mis en exergue la difficulté de gérer ce genre de cancer, car se développant très rapidement et dont les complications sont multiples. " Il en est ainsi parce que le cancer de la langue est souvent diagnostiqué à un stade déjà avancé", a-t-elle indiqué. Selon elle, " parmi tous les cancers rencontrés dans un service ORL (cancers de la tyroïde, larynx, Cavum, entre autres), ce type est de loin le plus difficile et le plus foudroyant des cancers". Pour sa part, une équipe du service ORL du CHU Mustapha Pacha, a présenté une étude sur les profils épidémiologique des cancers de la langue, dans laquelle les intervenants ont souligné que ce cancer est le plus fréquents des cancers des voies aérodigestives et, en dépit des progrès chirurgicaux et de radiothérapie, le traitement est souvent un échec, d’où l’importance du dépistage et du diagnostic précoce. Pour ce qui est des causes, les intervenants ont évoqué la mauvaise hygiène buccodentaire, le tabac et l’alcool, soulignant que, malheureusement, ce type de cancer ne laisse pas trop de temps au malade et s’avère fatal dans la plupart des cas, puisqu’il est diagnostiqué tardivement. La symptomatologie des tumeurs de la langue est très variable, ont-ils expliqué, ajoutant qu’elle peut se manifester par des signes évidents comme une ulcération ou une tuméfaction visible sur les bords libres de la langue. Elles peuvent également passer inaperçues, ne se révélant que par des otalgies (manifestation douloureuse localisée au niveau de l'oreille), une légère gêne à la mastication ou par de simples picotements aux épices. La personne peut aussi avoir du mal à articuler. Un peu plus de 200 participants de tous les centres hospitaliers du pays, des établissements de santé de proximité (EPSP), mais aussi du secteur privé, prennent part à ce rendez-vous, qui s’inscrit dans le cadre de la formation médicale continue des jeunes spécialistes.