ALGER - Une campagne de sensibilisation et d'information sur l'importance de l'adhésion au système de Sécurité sociale a été lancée au profit des étudiants par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS-agence d'Alger), indique dimanche un communiqué de la CNAS. Inscrite sous le slogan "La sécurité sociale vous accompagne tout au long de votre parcours universitaire", cette campagne qui s'étalera du 20 au 24 octobre vise à "renforcer la prise de conscience sur l'importance de l'adhésion au système de sécurité sociale afin de garantir aux étudiants l'accès aux divers services offerts par la Caisse", précise la même source. Cette campagne s'inscrit dans le cadre de "la stratégie de communication pour l'année 2024 dont l'objectif est d'améliorer la qualité des services fournis et de renforcer la politique de proximité avec les citoyens, notamment les étudiants". Son objectif consiste également à informer les étudiants sur "leurs droits et obligations en matière de Sécurité sociale, fournir les informations nécessaires sur les démarches à suivre pour s'affilier au système de Sécurité sociale ainsi que les modalités pour bénéficier des services de santé et sociaux offerts par la Caisse", note le communiqué. A cette occasion, il sera procédé à la distribution de dépliants et de brochures expliquant "l'importance de la Sécurité sociale dans leur vie quotidienne, en particulier en ce qui concerne les maladies chroniques, les accidents et autres situations nécessitant une couverture médicale". A cet effet, la CNAS - Agence d'Alger- a mis en place un programme "riche en activités visant à établir un contact direct avec les étudiants au sein des universités, avec des équipes spécialisées pour fournir des explications détaillées sur les avantages de l'adhésion au système de Sécurité sociale, les modalités d'obtention de la carte Chifa ainsi que les documents nécessaires pour bénéficier des services". En outre, des conférences seront organisées au sein des universités au cours desquelles "des experts aborderont des sujets liés au rôle de la Sécurité sociale dans la protection des individus et la garantie de la continuité des soins de santé", tout en mettant l'accent sur "la sensibilisation des étudiants sur l'importance de la prévention pour éviter les maladies et les conséquences négatives liées à l'absence de couverture médicale".
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Dib Nassima)
BLIDA - L’établissement hospitalier spécialisé (EHS) de lutte contre le cancer de Blida s'est impliqué dans la campagne "Octobre Rose" de sensibilisation des femmes sur l’importance d’un dépistage précoce du cancer du sein en vue d’augmenter le taux de guérison, a-t-on appris auprès de cette structure sanitaire. "Notre établissement adhère à la campagne de sensibilisation impliquant d’autres structures de santé ainsi que des associations d’aide aux malades atteints de cancer, dans le but de sensibiliser les femmes sur l’importance du dépistage précoce du cancer du sein", a indiqué à l’APS, Takouti Hadjer, directrice de cet établissement abrité par le CHU Franz Fanon. C'est en raison de l'importance du volet sensibilisation dans la hausse du taux de guérison des femmes atteintes d'un cancer du sein sans mastectomie et de la réduction des cas de décès, que l'EHS s'est impliqué dans cette campagne, a-t-elle dit. Les actions programmées par cet établissement de santé accueillant des malades de différentes wilayas du pays, ciblent notamment les employées de cet hôpital universitaire qui bénéficient, à l’occasion, d’un examen de dépistage, ainsi que les patientes affluant vers le CHU englobant de nombreuses structures et services médicaux. Il s'agit de sensibiliser les femmes ciblées sur la nécessité d’effectuer une mammographie une fois tous les deux (2) ans, notamment celles âgées de 40 à 60 ans et celles ayant des antécédents familiaux du cancer du sein. L'aspect psychologique, un facteur qui représente 50 % du taux de guérison, a été pris en charge dans la campagne menée par l'EHS qui assure le suivi psychologique de toutes les malades durant leur période de traitement, particulièrement celles ayant subi une mastectomie. L'accompagnement psychologique nécessite toutefois un soutien de la part de la famille de la patiente. Les accompagnatrices des malades qui suivent des séances de chimiothérapie et de radiothérapie, reçoivent, pour leur part, des orientations sur leurs tâches quotidiennes, la manière de se comporter avec les patientes, et sur le soutien psychologique qu'elles peuvent leurs apporter. Large sensibilisation à l'importance du dépistage précoce Outre l'EHS, la direction locale de la santé a pour sa part, tracé un programme spécial à l'occasion d'Octobre Rose, qui englobe de nombreuses initiatives, dont une caravane médicale qui sillonnera toutes les zones reculées et rurales pour inculquer aux femmes les méthodes de l'autopalpation et comment reconnaître les premiers symptômes de la maladie. Les femmes ciblées bénéficient, également, d'un examen de dépistage gratuit assuré par le personnel médical de la caravane et qui veille à les orienter vers des centres de radiologie pour effectuer une mammographie, selon la direction de la santé. Des portes ouvertes sur le même thème sont, par ailleurs, organisées, tout au long du mois d'octobre, par les polycliniques, les salles de soins et les établissements hospitaliers de la wilaya, avec l’implication de médecins privés. Par ailleurs, les associations de la wilaya, notamment celle d'aide aux malades atteints de cancer à l’instar des associations "El-Badr" et "El-Fedjr" et les représentants de la société civile, se sont aussi mobilisés pour réussir cette campagne, à travers des programmes d’action spéciaux, ayant porté, entre autres, sur l'organisation de campagnes de sensibilisation sur le sujet sur des places publiques, tout en mettant à contribution les réseaux sociaux pour faire passer leur message. Ces campagnes de sensibilisation suscitent, d'ailleurs, l'intérêt des femmes qui saisissent l’occasion pour se rapprocher des staffs médicaux ou des représentants des associations pour s'informer sur cette maladie, et se renseigner sur les centres de radiologie assurant des réductions sur la mammographie, a-t-on constaté.
ALGER - Le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) a organisé, jeudi à son siège à Alger, la première session de formation linguistique au profit de journalistes de différents établissements médiatiques portant sur la relecture et la révision linguistique ainsi que la maîtrise de la langue arabe. La session de formation a réuni des journalistes de différents médias audiovisuels et de la presse écrite, issus de différentes wilayas. Les participants ont bénéficié de deux interventions enrichissantes abordant de nombreuses difficultés linguistiques rencontrées par les journalistes lors de la rédaction d'informations, telles que l'écriture des chiffres, la ponctuation, les erreurs courantes, ainsi que les caractéristiques de l'écriture journalistique. A l'ouverture de cette session, le président du HCLA, M. Salah Belaïd, a salué la participation des journalistes à cette formation, soulignant qu'elle s'inscrit dans le cadre des missions du HCLA, notamment la "préservation de la langue", l'arabe étant une des "langues les plus importantes au monde", avec "ses spécificités". M. Belaïd a précisé que l'objectif de ces sessions était d''accompagner les journalistes dans l'usage de la langue arabe", mettant en avant la "complémentarité" entre le HCLA et les journalistes. Il a également rappelé que cette session sera suivie d'autres qui seront animées par des "enseignants qualifiés ayant une grande expérience", relevant que ces formations font suite aux sessions "réussies" organisées en 2017 et 2018, et suspendues en 2019 en raison de la pandémie de COVID-19. Leur reprise cette année répond à une forte demande de nombreux journalistes souhaitant améliorer leur maîtrise de l'arabe pour l'exercice de leur profession, a-t-il dit. Dans ce cadre, Yassine Bouras de l'Université de M'sila, a traité des sujets souvent problématiques pour les journalistes, tels que l'écriture des chiffres en lettres, les règles d'orthographe, la ponctuation, et la transcription phonétique. Par ailleurs, Abdelhafid Cherif, de l'Université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, a donné une intervention sur "les arts d'expression et les techniques d'écriture dans le langage médiatique", mettant l'accent sur le style journalistique et ses différences par rapport aux styles littéraire et oratoire. Le président du HCLA a également participé à cette journée de formation, à travers une intervention sur les erreurs linguistiques courantes répandues chez les journalistes.
ALGER - Les campagnes de sensibilisation pour le dépistage du cancer du sein se sont intensifiées en ce mois d'"octobre rose" en vue de lutter contre cette pathologie. "Le mois d'octobre est celui de la sensibilisation par excellence contre le cancer du sein et à ce titre, une instruction a été adressée aux établissements de santé de proximité à l'effet d'organiser des portes ouvertes de sensibilisation et d'information sur la nécessité du dépistage", a déclaré à l'APS, Dr Djamila Nadir, chargée de la prévention des maladies non transmissibles (MNT) au ministère de la Santé. Ainsi, ces structures de santé enregistrent, tout au long de ce mois, une activité particulière ciblant la population féminine afin de l'intéresser à l'importance du dépistage de ce cancer, a-t-elle précisé, faisant savoir que deux mammobiles effectueront, sur plusieurs jours, une opération de dépistage dans les wilayas d'Ain-Defla et Khenchela, en plus de la mise en service d'une télé-radiologie au niveau de l'unité de Sénologie de l'EPH de Biskra. A cet effet, Dr Nadir recommande à la population féminine de se faire dépister "dès l'âge de 20 ans en cas d'antécédents familiaux et à l'âge de 40 ans pour les autres catégories", précisant que "plus le dépistage se fait tôt, plus les chances de guérison totale augmentent et plus la durée et le coût thérapeutiques sont réduits". Elle a également relevé qu'en dehors du mois d'octobre, la lutte contre le cancer du sein s'inscrit dans "une stratégie nationale incluant notamment un programme annuel de dépistage", se félicitant du fait que les trois unités de dépistage fonctionnelles à Alger et Sétif sur les cinq mises en place récemment par le ministère de la Santé, aient donné d'"excellents résultats". Le plan d'action du ministère prévoit, en outre, l'accroissement du nombre des sénologues cliniciens pour pallier le déficit en cette spécialité, a-t-elle poursuivi, assurant que les soucis inhérents à la radiothérapie "ne se posent plus au niveau des différents Centres anti-cancer (CAC)", rappelant, par ailleurs, que "toutes les wilayas sont dotées de mammographies". Pour leur part, les associations "El Amel" et "El Fedjr" sont engagées, depuis de longues années, dans la prévention contre le cancer du sein. En ce mois d'"octobre rose", l'association "El Amel" participe activement, selon sa Secrétaire générale, Hamida Kettab, à l'opération de dépistage prévue à Ain Defla et Khenchela, ainsi qu'aux journées portes ouvertes au niveau des différents établissements publics de santé de proximité. L'association est également impliquée dans l'opération de dépistage à Biskra, de même que dans la journée régionale de formation sur le cancer du sein au profit des médecins généralistes et spécialistes, programmée en marge de cet événement. De son côté, l'association "El Fedjr" a mis en place, selon sa vice-présidente, Hassiba Boularas, un programme se déclinant entre conférences scientifiques animées par des médecins bénévoles et des portes ouvertes marquées par la distribution de brochures et flyers didactiques dans des espaces publics à Alger comme le Jardin d'essai d'El Hamma et l'Office de Ryadh El Feth. A noter aussi la contribution de nombreuses associations représentant localement les malades durant ce mois d'octobre mais aussi tout au long de l'année.
ALGER - L'Algérie, a émis un timbre-poste, à l'occasion de la Journée mondiale de la poste, célébrée cette année sous le thème "150 ans d'engagement pour la communication et le développement des peuples à travers le monde", a indiqué, mercredi, un communiqué du ministère de la Poste et des Télécommunications. "A l'occasion de la Journée mondiale de la poste, célébrée le 9 octobre, un timbre-poste a été émis à l'effigie du logos et du thème choisis par l'Union postale universelle (UPU) pour la célébration de cette journée", a précisé la même source. Cette journée fait référence, rappelle le ministère, à la création de "l'Union générale des postes" le 9 octobre 1874, rebaptisée ultérieurement "Union postale universelle (UPU)". Dans ce cadre, la même source a affirmé que depuis son adhésion à l'UPU en 1964, "l'Algérie a joué un rôle actif au niveau de cet organe onusien", elle a été élue 6 fois membre au Conseil d'administration (la Conférence de Rio De Janeiro 1979, la conférence de Hambourg 1984, la conférence de Bucarest 2004, la conférence de Genève 2008, la conférence d'Istanbul 2016 et la conférence d'Abidjan 2020). L'Algérie a également été élue 6 fois membre au Conseil d'investissement postal (la Conférence de Rio De Janeiro 1979, la conférence de Hambourg 1984, la conférence de Bucarest 2004, la conférence de Genève 2008, la conférence du Doha 2012 et la conférence d'Abidjan 2020).
ALGER - L'importance de la sensibilisation au dépistage des maladies oculaires, telles que la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et l'œdème maculaire diabétique (OMD), a été soulignée, mardi à Alger, par des spécialistes. Ainsi, les Professeurs Soraya Mouaki Benani et Mustapha Djabour, du service d'Ophtalmologie du CHU "Mustapha Bacha", ont mis l'accent sur l'impératif de la sensibilisation au dépistage de ces deux maladies, parmi les plus fréquentes affectant l'œil et ce, "dès l'apparition des premiers symptômes", pour éviter les complications causant la cécité. Intervenant lors d'une session de formation destinée aux journalistes, sur les caractéristiques de la DMLA, Pr Mouaki a mis en garde contre les facteurs de risques évitables, à l'instar du tabagisme, l'obésité, la mauvaise hygiène de vie, etc. Notant que d'autres facteurs inéluctables comme l'âge et la génétique sont à l'origine de cette maladie, elle a recommandé de suivre des mesures hygieno-diététiques comme une alimentation riche en antioxydants, en oméga 3, le port de lunettes solaires adaptées, l'éloignement des écrans bleus, etc. Précisant que cette affection est "sévère et invalidante", elle a indiqué que le traitement par injections (anti UEGF), disponible depuis 2007 en Algérie, "ne guérit pas, mais permet d'éviter la cécité" et qu'en dépit de son coût élevé, il est administré "en milieu hospitalier à tous les patients". De son côté, Pr Djabour a relevé l'impact sociétal et le coût économique de la prise en charge des OMD, ces déficiences visuelles entraînant notamment "une dépendance vis-à-vis d'autrui, une baisse de la productivité au travail et un mal-être mental". En guise de prévention, il a conseillé d'effectuer "régulièrement des examens ophtalmologiques", tout en "rééquilibrant le diabète", assurant que "les pouvoirs publics ont mis à la disposition des malades les traitements modernes" préconisés pour cette pathologie. Il a fait également part à cet égard, de "la disponibilité des moyens de diagnostic et de la qualité de la formation continue".
ALGER - Des "quantités considérables" de vaccins et de sérums ont été envoyées, mardi depuis Alger, aux wilayas du Sud ayant enregistré des cas de paludisme et de diphtérie, a indiqué un communiqué du ministère de la Santé, ajoutant qu'un autre lot d'équipements médicaux sera envoyé mercredi afin d'assurer une prise en charge optimale des patients. "Suite aux conclusions du Conseil des ministres du 6 octobre, et en application des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune données lors de cette réunion, et dans le cadre du renforcement des structures de santé au niveau des wilayas du Sud ayant enregistré des cas de diphtérie et de paludisme, des quantités considérables de vaccins et de sérums ont été envoyées, mardi matin, à Tamanrasset et In Guezzam. Il s'agit de 21.000 doses de vaccins et 330 doses de sérums anti-diphtériques", a précisé le communiqué du ministère de la Santé. Dans le même contexte, "des équipements médicaux seront envoyés, mercredi, aux wilayas de Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam", ajoute le communiqué du ministère qui rappelle que cette opération a pour objectif de "garantir aux patients une meilleure prise en charge et d'assurer aux staffs médicaux et paramédicaux mobilisés dans les structures sanitaires de ces wilayas et des régions limitrophes les outils nécessaires facilitant leur mission". Quant aux équipements, le ministère a fait état de "35 lits équipés et 30 concentrateurs d'oxygène et bien d'autres fournitures", a conclu le communiqué.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, s'est réuni, lundi par visioconférence, avec les directeurs de la santé et de la population des wilayas du sud, dans le cadre du suivi quotidien de la situation sanitaire dans ces régions suite à l'apparition de cas de paludisme et de diphtérie dans les zones frontalières, indique un communiqué du ministère. "M. Saihi a tenu une réunion de coordination avec les directeurs de la santé et de la population des wilayas du Sud, en présence des cadres de l'administration centrale, du directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), de l'Institut national de santé publique (INSP) et de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA)", dans le cadre du "suivi quotidien de la situation sanitaire dans certaines zones frontalières du Sud de notre pays, où des cas importés de paludisme et de diphtérie ont été enregistrés", selon la même source. Lors de cette réunion, le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, Pr. Djamel Fourar a présenté un exposé dans lequel il a mis en exergue "le recul de l'épidémie et la stabilité de la situation sanitaire dans ces zones ainsi que du contrôle de sa propagation", note le communiqué. Ainsi, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de "contrôler constamment la situation sanitaire jusqu'à l'éradication de l'épidémie dans les plus brefs délais et de veiller à ce qu'elle ne s'étende pas à d'autres régions en maintenant le même niveau de vigilance pour empêcher sa propagation et éviter son aggravation". Il a également insisté sur "la nécessité de continuer à fournir à ces wilayas les quantités nécessaires de médicaments, de sérums antidiphtériques et de vaccins", "en tant que mécanisme de prévention pour atteindre 90% de vaccination des habitants de ces régions quelle que soit leur nationalité". M. Saihi a appelé à "maintenir le même protocole thérapeutique, compte tenu de l'efficacité qu'il a prouvée dans la maitrise rapide de la situation épidémique, tout en maintenant la coordination multisectorielle comme mécanisme efficace pour faire face à ces maladies". Par ailleurs, le ministre a ordonné l'envoi "d'autres missions médicales des wilayas voisines pour assurer la permanence hebdomadaire afin d'apporter le soutien et l'assistance nécessaires aux staffs médicaux et paramédicaux se trouvant au niveau des établissements de santé des wilayas affectées ou des régions voisines", et ce "pour garantir le traitement de tous les cas enregistrés et soumettre les cas suspects aux traitements médicaux nécessaires", en sus de l'acheminement "des équipements médicaux, des concentrateurs d'oxygène et des médicaments au cours de cette semaine", conclut le communiqué.
ALGER - Des experts en numérique et les technologies de l’information ont salué, lundi, les décisions prises par le président de la République lors du Conseil des ministres qu’il a présidé dimanche, concernant la cybersécurité et la vigilance lors de l’acquisition des équipements et matériels, ainsi que le recours aux compétences algériennes dans le cadre du projet de numérisation, soulignant que la préservation de la sécurité nationale est tributaire de la réalisation de la souveraineté numérique. A cet égard, l’expert en technologies de l’information et de la communication (TIC), Younes Grar, a indiqué que la réalisation de la cybersécurité "requiert le sérieux et la constance au travail, compte tenu de l’évolution rapide des technologies, y compris les méthodes de piratage", notant que l’Algérie avait connu "une grande dynamique" en matière de numérisation dans divers domaines, ce qui reflète a-t-il dit, "la présence de données sensibles concernant le citoyen et les institutions, d'où la nécessité de trouver des solutions et des méthodes à même de les sécuriser et de les mettre à l'abri des cyber attaques". Dans ce contexte, il a salué les orientations du président de la République liées à la cyber-sécurité et à la vigilance, lors de l’acquisition des équipements et matériels, outre son engagement à réaliser la souveraineté numérique, étant étroitement liée à la sécurité nationale, estimant que la réalisation de la cybersécurité "exige un travail sérieux, la formation et l’investissement dans les compétences algériennes afin de les solliciter pour l’évaluation des équipements et matériels importés". Il a en outre, mis en garde contre les dangers de la cybercriminalité, "suite notamment cyber attaques multiples, menées par des parties étrangères, ayant ciblé nombre de systèmes d’information et de sites électroniques". Pour sa part, le conseiller en transition numérique, Fateh Bouressas, a mis en avant l'importance d'"investir dans les compétences nationales et d'adopter une formation de qualité, notamment pour les ingénieurs et techniciens", tout en "tenant compte des aspects techniques lors de l'acquisition des équipements et de fournitures technologiques sensibles". Il a en outre fait état d'"un lien étroit entre la cyber-sécurité et la sécurité nationale", en témoignent "les tentatives relevées sur les réseaux sociaux, visant à semer le chaos et à porter atteinte à l'unité et à la stabilité des pays", a-t-il expliqué. M. Bouressas a salué les efforts consentis par l'Algérie ces dernières années pour "la mise en place d'infrastructures et le raccordement aux réseaux de la fibre optique outre l'intérêt accordé à l'activité numérique tout en encourageant les compétences entrepreneuriales en la matière, les projets d'innovation et les Start-up, ce qui permet de réaliser la transition numérique. Dans le même contexte, l'expert en TIC, Yazid Aguedal, a estimé que les orientations du président de la République relatives à la coordination avec le ministère de la Défense nationale "reflète le lien étroit entre la cyber-sécurité et la sécurité nationale", mettant en avant l'importance de "solliciter la ressource humaine compétente pour garantir la gestion et la sécurité des systèmes d'information numériques, en investissant dans les diplômés des universités et des instituts nationaux, et en faisant appel aux expertises algériennes à l'intérieur du pays et à l'étranger".
ALGER - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a insisté, lors de la réunion du Conseil des ministres qu'il a présidée dimanche, sur l'importance d'accorder une attention extrême à la cybersécurité et à la vigilance, lors de l’acquisition des équipements et matériels, ce domaine étant étroitement lié à la Sécurité Nationale. Concernant le rapport d'étape sur l'avancement de la numérisation, le président de la République, a insisté sur l'importance d'accorder une attention extrême à la cybersécurité et à la vigilance, lors de l’acquisition des équipements et matériels, ce domaine étant étroitement lié à la Sécurité Nationale", lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Dans le même contexte, le président de la République a enjoint le Gouvernement de "prendre, en coordination avec le ministère de la Défense nationale, toutes les mesures, tout en sollicitant les compétences algériennes, notamment universitaires, estimant que le projet de numérisation fait partie intégrante des fondements de l’Algérie triomphante".