ALGER - La Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'Assemblée populaire nationale (APN), a tenu, mardi, une réunion de coordination pour arrêter son programme d'action annuel pour la session parlementaire ordinaire 2024-2025, indique un communiqué de la chambre basse du parlement. La réunion, présidée par le président de ladite commission, Saïd Hamsi, a été "consacrée à l'arrêt du programme d'action annuel de la Commission pour la session parlementaire ordinaire 2024-2025, et à la préparation de l'organisation d'une journée d'étude sur le cancer, et ce avec la participation du président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Pr Adda Bounedjar, ainsi que de plusieurs spécialistes du domaine. A cette occasion, M. Hamsi a affirmé que cette réunion marquait "le début effectif de l'action de la commission au titre de la session parlementaire actuelle, à travers l'examen des volets législatifs et non législatifs". Au volet législatif, ajoute le communiqué, "les priorités ont été définies, à travers l'examen des projets de lois soumis à la commission, outre les projets de lois à soumettre à l'avenir". Quant au volet non législatif, il a été question de la tenue de réunions avec les responsables des instances et institutions relevant des secteurs concernés, ainsi que du programme d'audition des membres du Gouvernement dont les secteurs relèvent de la compétence de la commission, à savoir la santé, le travail, l'emploi et la sécurité sociale, la formation et l'enseignement professionnels, l'industrie et la production pharmaceutique, les Moudjahidine et les Ayants-droit, et la Solidarité nationale, la Famille et la Condition de la femme". Dans ce contexte, "des propositions ont été formulées pour l'audition des responsables de certaines instances, en sus de deux autres propositions sur l'organisation d'une journée parlementaire et d'une journée d'étude". Il s'agit, en outre, de propositions préliminaires relatives à l'organisation de visites d'information, étant un mécanisme permettant de s'enquérir de la réalité sur le terrain et de renforcer le rôle du député, membre de la commission, aux niveaux local et national". Lors de cette réunion, Pr Adda Bounedjar a présenté "un aperçu exhaustif sur le cancer et les mécanismes de lutte contre cette maladie", ainsi qu'un ensemble de propositions visant à "assurer le succès de la journée parlementaire autour de cette thématique", selon la même source.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Dib Nassima)
ALGER - Le PDG du groupe Saidal, Wassim Kouidri, a indiqué, lundi à Alger, que le chiffre d'affaires prévisionnel du groupe public pour l'année en cours devrait atteindre près de 23 milliards de dinars, avant de bondir à près de 35 milliards de dinars en 2025, et ce, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie visant à diversifier sa production de médicaments pour répondre aux besoins du marché. Invité du Forum de la Radio algérienne, M. Kouidri a relevé la progression du chiffre d'affaires de Saidal, qui devrait atteindre, a-t-il dit, 23 milliards de dinars en 2024 et se situer entre 32 et 35 milliards de dinars en 2025, contre 19,6 milliards de dinars en 2023. L'augmentation prévue pour 2024 sera portée principalement par les investissements injectés par le groupe et la hausse du volume de production de médicaments à 135 millions d'unités d'ici la fin de l'année, contre 130 millions d'unités l'année dernière, a indiqué le PDG. La stratégie de Saidal, a poursuivi le responsable, tend à contribuer à "augmenter la part de médicaments produits et consommés localement, qui avoisine actuellement 70%", avec pour objectif d'atteindre "près de 100% dans les cinq prochaines années". Les différentes unités de production du groupe "ont récemment produit 100 nouveaux produits, dont certains sont déjà commercialisés et d'autres le seront prochainement", a-t-il fait savoir, mettant en avant l'importance que le groupe accorde à la recherche et au développement, ainsi qu'au renforcement des ressources humaines, qui jouent un rôle central dans l'industrie pharmaceutique, a-t-il dit. En réponse à une question concernant les principaux projets que Saidal s'attèle à concrétiser, M. Kouidri a notamment évoqué un projet de laboratoire et d'hôpital de thérapie cellulaire, qui sera implanté dans la ville nouvelle de Sidi Abdellah. Il s'agit, selon le PDG, d'un centre de santé intégré qui sera géré par le groupe et où une méthode de thérapie innovante (thérapie cellulaire) sera appliquée pour prendre en charge plusieurs maladies graves, telles que le cancer, les infarctus, les brûlures et la sclérose en plaques. Cet hôpital, premier du genre en Afrique, sera ouvert aussi bien aux patients algériens qu'à ceux en provenance du sud de l'Europe et d'autres pays africains, a-t-il ajouté, soulignant que Saidal aspirait à devenir "leader dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord dans le domaine de l'industrie pharmaceutique". Concernant les traitements contre le cancer produits par le groupe, M. Kouidri a affirmé que douze (12) médicaments anticancéreux sont déjà disponibles sur le marché, avec pour objectif d'atteindre cinquante médicaments dans un avenir proche. Il a souligné que l'augmentation de la production de médicaments anticancéreux, localement, permettra à l'Algérie de réduire ses importations de ces produits d'environ 300 millions de dollars par an. Et de préciser que, dans le cadre de sa stratégie de développement, le groupe accorde une importance particulière à la production des matières premières pour la fabrication de médicaments, indiquant que des partenariats sont en cours avec plusieurs pays, notamment européens et l'Inde, afin de transférer cette technologie en Algérie dans "dans un bref délai". Il a, par ailleurs, indiqué que le groupe lancera "dans les prochains jours" les travaux de réalisation d'un projet de production de matière première pour les médicaments anticancéreux dans la wilaya de Sétif, destiné à la production locale et à l'exportation de l'excédent. S'agissant de l'exportation des produits pharmaceutiques, il a souligné la volonté du groupe de renforcer sa présence sur les marchés internationaux, notamment en Afrique, soulignant que Saidal avait enregistré plusieurs de ses produits dans nombre de pays africains, ce qui constitue une étape essentielle pour son expansion sur le continent.
ALGER - Une campagne de sensibilisation et d'information sur l'importance de l'adhésion au système de Sécurité sociale a été lancée au profit des étudiants par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS-agence d'Alger), indique dimanche un communiqué de la CNAS. Inscrite sous le slogan "La sécurité sociale vous accompagne tout au long de votre parcours universitaire", cette campagne qui s'étalera du 20 au 24 octobre vise à "renforcer la prise de conscience sur l'importance de l'adhésion au système de sécurité sociale afin de garantir aux étudiants l'accès aux divers services offerts par la Caisse", précise la même source. Cette campagne s'inscrit dans le cadre de "la stratégie de communication pour l'année 2024 dont l'objectif est d'améliorer la qualité des services fournis et de renforcer la politique de proximité avec les citoyens, notamment les étudiants". Son objectif consiste également à informer les étudiants sur "leurs droits et obligations en matière de Sécurité sociale, fournir les informations nécessaires sur les démarches à suivre pour s'affilier au système de Sécurité sociale ainsi que les modalités pour bénéficier des services de santé et sociaux offerts par la Caisse", note le communiqué. A cette occasion, il sera procédé à la distribution de dépliants et de brochures expliquant "l'importance de la Sécurité sociale dans leur vie quotidienne, en particulier en ce qui concerne les maladies chroniques, les accidents et autres situations nécessitant une couverture médicale". A cet effet, la CNAS - Agence d'Alger- a mis en place un programme "riche en activités visant à établir un contact direct avec les étudiants au sein des universités, avec des équipes spécialisées pour fournir des explications détaillées sur les avantages de l'adhésion au système de Sécurité sociale, les modalités d'obtention de la carte Chifa ainsi que les documents nécessaires pour bénéficier des services". En outre, des conférences seront organisées au sein des universités au cours desquelles "des experts aborderont des sujets liés au rôle de la Sécurité sociale dans la protection des individus et la garantie de la continuité des soins de santé", tout en mettant l'accent sur "la sensibilisation des étudiants sur l'importance de la prévention pour éviter les maladies et les conséquences négatives liées à l'absence de couverture médicale".
BLIDA - L’établissement hospitalier spécialisé (EHS) de lutte contre le cancer de Blida s'est impliqué dans la campagne "Octobre Rose" de sensibilisation des femmes sur l’importance d’un dépistage précoce du cancer du sein en vue d’augmenter le taux de guérison, a-t-on appris auprès de cette structure sanitaire. "Notre établissement adhère à la campagne de sensibilisation impliquant d’autres structures de santé ainsi que des associations d’aide aux malades atteints de cancer, dans le but de sensibiliser les femmes sur l’importance du dépistage précoce du cancer du sein", a indiqué à l’APS, Takouti Hadjer, directrice de cet établissement abrité par le CHU Franz Fanon. C'est en raison de l'importance du volet sensibilisation dans la hausse du taux de guérison des femmes atteintes d'un cancer du sein sans mastectomie et de la réduction des cas de décès, que l'EHS s'est impliqué dans cette campagne, a-t-elle dit. Les actions programmées par cet établissement de santé accueillant des malades de différentes wilayas du pays, ciblent notamment les employées de cet hôpital universitaire qui bénéficient, à l’occasion, d’un examen de dépistage, ainsi que les patientes affluant vers le CHU englobant de nombreuses structures et services médicaux. Il s'agit de sensibiliser les femmes ciblées sur la nécessité d’effectuer une mammographie une fois tous les deux (2) ans, notamment celles âgées de 40 à 60 ans et celles ayant des antécédents familiaux du cancer du sein. L'aspect psychologique, un facteur qui représente 50 % du taux de guérison, a été pris en charge dans la campagne menée par l'EHS qui assure le suivi psychologique de toutes les malades durant leur période de traitement, particulièrement celles ayant subi une mastectomie. L'accompagnement psychologique nécessite toutefois un soutien de la part de la famille de la patiente. Les accompagnatrices des malades qui suivent des séances de chimiothérapie et de radiothérapie, reçoivent, pour leur part, des orientations sur leurs tâches quotidiennes, la manière de se comporter avec les patientes, et sur le soutien psychologique qu'elles peuvent leurs apporter. Large sensibilisation à l'importance du dépistage précoce Outre l'EHS, la direction locale de la santé a pour sa part, tracé un programme spécial à l'occasion d'Octobre Rose, qui englobe de nombreuses initiatives, dont une caravane médicale qui sillonnera toutes les zones reculées et rurales pour inculquer aux femmes les méthodes de l'autopalpation et comment reconnaître les premiers symptômes de la maladie. Les femmes ciblées bénéficient, également, d'un examen de dépistage gratuit assuré par le personnel médical de la caravane et qui veille à les orienter vers des centres de radiologie pour effectuer une mammographie, selon la direction de la santé. Des portes ouvertes sur le même thème sont, par ailleurs, organisées, tout au long du mois d'octobre, par les polycliniques, les salles de soins et les établissements hospitaliers de la wilaya, avec l’implication de médecins privés. Par ailleurs, les associations de la wilaya, notamment celle d'aide aux malades atteints de cancer à l’instar des associations "El-Badr" et "El-Fedjr" et les représentants de la société civile, se sont aussi mobilisés pour réussir cette campagne, à travers des programmes d’action spéciaux, ayant porté, entre autres, sur l'organisation de campagnes de sensibilisation sur le sujet sur des places publiques, tout en mettant à contribution les réseaux sociaux pour faire passer leur message. Ces campagnes de sensibilisation suscitent, d'ailleurs, l'intérêt des femmes qui saisissent l’occasion pour se rapprocher des staffs médicaux ou des représentants des associations pour s'informer sur cette maladie, et se renseigner sur les centres de radiologie assurant des réductions sur la mammographie, a-t-on constaté.
ALGER - Le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) a organisé, jeudi à son siège à Alger, la première session de formation linguistique au profit de journalistes de différents établissements médiatiques portant sur la relecture et la révision linguistique ainsi que la maîtrise de la langue arabe. La session de formation a réuni des journalistes de différents médias audiovisuels et de la presse écrite, issus de différentes wilayas. Les participants ont bénéficié de deux interventions enrichissantes abordant de nombreuses difficultés linguistiques rencontrées par les journalistes lors de la rédaction d'informations, telles que l'écriture des chiffres, la ponctuation, les erreurs courantes, ainsi que les caractéristiques de l'écriture journalistique. A l'ouverture de cette session, le président du HCLA, M. Salah Belaïd, a salué la participation des journalistes à cette formation, soulignant qu'elle s'inscrit dans le cadre des missions du HCLA, notamment la "préservation de la langue", l'arabe étant une des "langues les plus importantes au monde", avec "ses spécificités". M. Belaïd a précisé que l'objectif de ces sessions était d''accompagner les journalistes dans l'usage de la langue arabe", mettant en avant la "complémentarité" entre le HCLA et les journalistes. Il a également rappelé que cette session sera suivie d'autres qui seront animées par des "enseignants qualifiés ayant une grande expérience", relevant que ces formations font suite aux sessions "réussies" organisées en 2017 et 2018, et suspendues en 2019 en raison de la pandémie de COVID-19. Leur reprise cette année répond à une forte demande de nombreux journalistes souhaitant améliorer leur maîtrise de l'arabe pour l'exercice de leur profession, a-t-il dit. Dans ce cadre, Yassine Bouras de l'Université de M'sila, a traité des sujets souvent problématiques pour les journalistes, tels que l'écriture des chiffres en lettres, les règles d'orthographe, la ponctuation, et la transcription phonétique. Par ailleurs, Abdelhafid Cherif, de l'Université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, a donné une intervention sur "les arts d'expression et les techniques d'écriture dans le langage médiatique", mettant l'accent sur le style journalistique et ses différences par rapport aux styles littéraire et oratoire. Le président du HCLA a également participé à cette journée de formation, à travers une intervention sur les erreurs linguistiques courantes répandues chez les journalistes.
ALGER - Les campagnes de sensibilisation pour le dépistage du cancer du sein se sont intensifiées en ce mois d'"octobre rose" en vue de lutter contre cette pathologie. "Le mois d'octobre est celui de la sensibilisation par excellence contre le cancer du sein et à ce titre, une instruction a été adressée aux établissements de santé de proximité à l'effet d'organiser des portes ouvertes de sensibilisation et d'information sur la nécessité du dépistage", a déclaré à l'APS, Dr Djamila Nadir, chargée de la prévention des maladies non transmissibles (MNT) au ministère de la Santé. Ainsi, ces structures de santé enregistrent, tout au long de ce mois, une activité particulière ciblant la population féminine afin de l'intéresser à l'importance du dépistage de ce cancer, a-t-elle précisé, faisant savoir que deux mammobiles effectueront, sur plusieurs jours, une opération de dépistage dans les wilayas d'Ain-Defla et Khenchela, en plus de la mise en service d'une télé-radiologie au niveau de l'unité de Sénologie de l'EPH de Biskra. A cet effet, Dr Nadir recommande à la population féminine de se faire dépister "dès l'âge de 20 ans en cas d'antécédents familiaux et à l'âge de 40 ans pour les autres catégories", précisant que "plus le dépistage se fait tôt, plus les chances de guérison totale augmentent et plus la durée et le coût thérapeutiques sont réduits". Elle a également relevé qu'en dehors du mois d'octobre, la lutte contre le cancer du sein s'inscrit dans "une stratégie nationale incluant notamment un programme annuel de dépistage", se félicitant du fait que les trois unités de dépistage fonctionnelles à Alger et Sétif sur les cinq mises en place récemment par le ministère de la Santé, aient donné d'"excellents résultats". Le plan d'action du ministère prévoit, en outre, l'accroissement du nombre des sénologues cliniciens pour pallier le déficit en cette spécialité, a-t-elle poursuivi, assurant que les soucis inhérents à la radiothérapie "ne se posent plus au niveau des différents Centres anti-cancer (CAC)", rappelant, par ailleurs, que "toutes les wilayas sont dotées de mammographies". Pour leur part, les associations "El Amel" et "El Fedjr" sont engagées, depuis de longues années, dans la prévention contre le cancer du sein. En ce mois d'"octobre rose", l'association "El Amel" participe activement, selon sa Secrétaire générale, Hamida Kettab, à l'opération de dépistage prévue à Ain Defla et Khenchela, ainsi qu'aux journées portes ouvertes au niveau des différents établissements publics de santé de proximité. L'association est également impliquée dans l'opération de dépistage à Biskra, de même que dans la journée régionale de formation sur le cancer du sein au profit des médecins généralistes et spécialistes, programmée en marge de cet événement. De son côté, l'association "El Fedjr" a mis en place, selon sa vice-présidente, Hassiba Boularas, un programme se déclinant entre conférences scientifiques animées par des médecins bénévoles et des portes ouvertes marquées par la distribution de brochures et flyers didactiques dans des espaces publics à Alger comme le Jardin d'essai d'El Hamma et l'Office de Ryadh El Feth. A noter aussi la contribution de nombreuses associations représentant localement les malades durant ce mois d'octobre mais aussi tout au long de l'année.
ALGER - L'Algérie, a émis un timbre-poste, à l'occasion de la Journée mondiale de la poste, célébrée cette année sous le thème "150 ans d'engagement pour la communication et le développement des peuples à travers le monde", a indiqué, mercredi, un communiqué du ministère de la Poste et des Télécommunications. "A l'occasion de la Journée mondiale de la poste, célébrée le 9 octobre, un timbre-poste a été émis à l'effigie du logos et du thème choisis par l'Union postale universelle (UPU) pour la célébration de cette journée", a précisé la même source. Cette journée fait référence, rappelle le ministère, à la création de "l'Union générale des postes" le 9 octobre 1874, rebaptisée ultérieurement "Union postale universelle (UPU)". Dans ce cadre, la même source a affirmé que depuis son adhésion à l'UPU en 1964, "l'Algérie a joué un rôle actif au niveau de cet organe onusien", elle a été élue 6 fois membre au Conseil d'administration (la Conférence de Rio De Janeiro 1979, la conférence de Hambourg 1984, la conférence de Bucarest 2004, la conférence de Genève 2008, la conférence d'Istanbul 2016 et la conférence d'Abidjan 2020). L'Algérie a également été élue 6 fois membre au Conseil d'investissement postal (la Conférence de Rio De Janeiro 1979, la conférence de Hambourg 1984, la conférence de Bucarest 2004, la conférence de Genève 2008, la conférence du Doha 2012 et la conférence d'Abidjan 2020).
ALGER - L'importance de la sensibilisation au dépistage des maladies oculaires, telles que la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et l'œdème maculaire diabétique (OMD), a été soulignée, mardi à Alger, par des spécialistes. Ainsi, les Professeurs Soraya Mouaki Benani et Mustapha Djabour, du service d'Ophtalmologie du CHU "Mustapha Bacha", ont mis l'accent sur l'impératif de la sensibilisation au dépistage de ces deux maladies, parmi les plus fréquentes affectant l'œil et ce, "dès l'apparition des premiers symptômes", pour éviter les complications causant la cécité. Intervenant lors d'une session de formation destinée aux journalistes, sur les caractéristiques de la DMLA, Pr Mouaki a mis en garde contre les facteurs de risques évitables, à l'instar du tabagisme, l'obésité, la mauvaise hygiène de vie, etc. Notant que d'autres facteurs inéluctables comme l'âge et la génétique sont à l'origine de cette maladie, elle a recommandé de suivre des mesures hygieno-diététiques comme une alimentation riche en antioxydants, en oméga 3, le port de lunettes solaires adaptées, l'éloignement des écrans bleus, etc. Précisant que cette affection est "sévère et invalidante", elle a indiqué que le traitement par injections (anti UEGF), disponible depuis 2007 en Algérie, "ne guérit pas, mais permet d'éviter la cécité" et qu'en dépit de son coût élevé, il est administré "en milieu hospitalier à tous les patients". De son côté, Pr Djabour a relevé l'impact sociétal et le coût économique de la prise en charge des OMD, ces déficiences visuelles entraînant notamment "une dépendance vis-à-vis d'autrui, une baisse de la productivité au travail et un mal-être mental". En guise de prévention, il a conseillé d'effectuer "régulièrement des examens ophtalmologiques", tout en "rééquilibrant le diabète", assurant que "les pouvoirs publics ont mis à la disposition des malades les traitements modernes" préconisés pour cette pathologie. Il a fait également part à cet égard, de "la disponibilité des moyens de diagnostic et de la qualité de la formation continue".
ALGER - Des "quantités considérables" de vaccins et de sérums ont été envoyées, mardi depuis Alger, aux wilayas du Sud ayant enregistré des cas de paludisme et de diphtérie, a indiqué un communiqué du ministère de la Santé, ajoutant qu'un autre lot d'équipements médicaux sera envoyé mercredi afin d'assurer une prise en charge optimale des patients. "Suite aux conclusions du Conseil des ministres du 6 octobre, et en application des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune données lors de cette réunion, et dans le cadre du renforcement des structures de santé au niveau des wilayas du Sud ayant enregistré des cas de diphtérie et de paludisme, des quantités considérables de vaccins et de sérums ont été envoyées, mardi matin, à Tamanrasset et In Guezzam. Il s'agit de 21.000 doses de vaccins et 330 doses de sérums anti-diphtériques", a précisé le communiqué du ministère de la Santé. Dans le même contexte, "des équipements médicaux seront envoyés, mercredi, aux wilayas de Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam", ajoute le communiqué du ministère qui rappelle que cette opération a pour objectif de "garantir aux patients une meilleure prise en charge et d'assurer aux staffs médicaux et paramédicaux mobilisés dans les structures sanitaires de ces wilayas et des régions limitrophes les outils nécessaires facilitant leur mission". Quant aux équipements, le ministère a fait état de "35 lits équipés et 30 concentrateurs d'oxygène et bien d'autres fournitures", a conclu le communiqué.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, s'est réuni, lundi par visioconférence, avec les directeurs de la santé et de la population des wilayas du sud, dans le cadre du suivi quotidien de la situation sanitaire dans ces régions suite à l'apparition de cas de paludisme et de diphtérie dans les zones frontalières, indique un communiqué du ministère. "M. Saihi a tenu une réunion de coordination avec les directeurs de la santé et de la population des wilayas du Sud, en présence des cadres de l'administration centrale, du directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), de l'Institut national de santé publique (INSP) et de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA)", dans le cadre du "suivi quotidien de la situation sanitaire dans certaines zones frontalières du Sud de notre pays, où des cas importés de paludisme et de diphtérie ont été enregistrés", selon la même source. Lors de cette réunion, le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, Pr. Djamel Fourar a présenté un exposé dans lequel il a mis en exergue "le recul de l'épidémie et la stabilité de la situation sanitaire dans ces zones ainsi que du contrôle de sa propagation", note le communiqué. Ainsi, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de "contrôler constamment la situation sanitaire jusqu'à l'éradication de l'épidémie dans les plus brefs délais et de veiller à ce qu'elle ne s'étende pas à d'autres régions en maintenant le même niveau de vigilance pour empêcher sa propagation et éviter son aggravation". Il a également insisté sur "la nécessité de continuer à fournir à ces wilayas les quantités nécessaires de médicaments, de sérums antidiphtériques et de vaccins", "en tant que mécanisme de prévention pour atteindre 90% de vaccination des habitants de ces régions quelle que soit leur nationalité". M. Saihi a appelé à "maintenir le même protocole thérapeutique, compte tenu de l'efficacité qu'il a prouvée dans la maitrise rapide de la situation épidémique, tout en maintenant la coordination multisectorielle comme mécanisme efficace pour faire face à ces maladies". Par ailleurs, le ministre a ordonné l'envoi "d'autres missions médicales des wilayas voisines pour assurer la permanence hebdomadaire afin d'apporter le soutien et l'assistance nécessaires aux staffs médicaux et paramédicaux se trouvant au niveau des établissements de santé des wilayas affectées ou des régions voisines", et ce "pour garantir le traitement de tous les cas enregistrés et soumettre les cas suspects aux traitements médicaux nécessaires", en sus de l'acheminement "des équipements médicaux, des concentrateurs d'oxygène et des médicaments au cours de cette semaine", conclut le communiqué.