
Tribune. Ces derniers jours, au fil des discussions pressantes avec des amis de divers horizons, des opérateurs économiques au bord de l’asphyxie et de citoyens déboussolés, incapables de faire face à la flambée des prix et à l’insécurité matérielle qui s’installe, un constat s’impose avec une force implacable : la dévalorisation du dinar n’est pas un simple indicateur technique. C’est le symptôme d’une gouvernance en déroute, d’un système qui a renoncé à piloter le destin économique du pays et qui se contente de gérer la survie au jour le jour.