
L'Algérie est prise dans un paradoxe pesant : un État obèse, centralisé et accaparant tout, face à une société chétive, fatiguée et dépendante. La question des réformes est sur toutes les lèvres, mais une interrogation persiste : faut-il alléger cet État omniprésent pour permettre à la société de respirer, ou renforcer la société pour qu'elle prenne enfin le relais ?