On aurait pu faire simple. Le remettre dans l’avion qui l’a ramené, accompagné d’une note bien sentie : “Retour à l’envoyeur”. Y ajouter une déchéance de nationalité pour sceller l’affaire, histoire de marquer le coup. Bref, une solution rapide, nette et sans vagues.
Jour : 26 novembre 2024
L’Algérie ferme les vannes pour l’importation du blé dur. Le président Tebboune a tranché sur les quantités à importer en 2025.
En changeant de travail et de préfecture, ce professeur de collège s’est vite retrouvé privé de titre de séjour et obligé de quitter le territoire français.
La Direction de la santé de Boumerdès rejette les rumeurs diffusées sur les rs concernant le décès de 6 femmes après des césariennes
ALGER - La nécessité de repenser les moyens les plus efficaces de coopération scientifique entre les pays africains afin de maîtriser les technologies avancées pour exploiter et utiliser ces ressources localement, a été mise en avant mardi lors de la réunion annuelle des Académies africaines des sciences (AMASA 2024). "Il est nécessaire de repenser les meilleures façons de coopération scientifique entre les pays africains, afin de maîtriser les technologies avancées pour exploiter ces ressources et les utiliser localement", a indiqué le président de l'Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST), Mohamed Hichem Kara, à l'ouverture de cette rencontre. Il a évoqué à ce propos, "les défis liés aux révolutions technologiques et à la transition vers les énergies renouvelables, la compétition pour les ressources naturelles stratégiques présentes en Afrique va s'intensifier". Cette réunion placée sous le thème: "Ressources, sciences et technologies pour le développement en Afrique", vise "à mettre en lumière les opportunités offertes à notre continent à travers la transformation numérique, l'intelligence artificielle, et le financement lié au climat", a-t-il ajouté. Il s'agit aussi d'utiliser "intelligemment" la diplomatie scientifique pour convaincre les décideurs des perspectives offertes par les sciences, la technologie et l'innovation pour le développement, que ce soit dans les négociations internationales ou au niveau continental ou national, a souligné M. Kara. De son côté, le président du réseau des Académies africaines des sciences, Mahouton Norbert Hounkonnou, a relevé que "l'Afrique est riche en ressources, mais son potentiel reste inexploité et sans un cadre solide en science et technologie". Il a ainsi exhorté les participants à cette réunion à "saisir l'occasion pour réaffirmer l'engagement commun envers une Afrique scientifiquement autonome, où les ressources sont utilisées de manière durable, les catastrophes sont affrontées avec résilience, et le vaste potentiel de son peuple est pleinement exploité". Pour sa part, le président du Partenariat inter-académique, Masresha Fetene, a plaidé pour que "les académies, dont la mission première est de conseiller les gouvernements et la communauté scientifique au sens large, délibèrent sur les questions critiques qui peuvent entraver les investissements continus dans la recherche scientifique et technologique". Par ailleurs, à l'occasion de son invitation à cette réunion en signe de solidarité avec la cause palestinienne, le président de l'Académie de Palestine pour les sciences et la technologie, Marwan Awartani, a fait part de l'ampleur de la destruction subie par le système éducatif palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie suite à la guerre d'extermination menée par l'occupation sioniste contre le peuple palestinien. Il a fait état à ce propos, de "la destruction de 90 % des infrastructures de l'enseignement supérieur et de 80 % du système éducatif général, ce qui a conduit à un blocage total du système." Placée sous le haut patronage du président de la République, cette rencontre de trois jours constitue une opportunité pour discuter de l'évolution des sciences et de leurs applications dans les domaines social, économique et industriel. Elle représente, également, un cadre consultatif pour faire face aux défis auxquels sont confrontées les sociétés africaines afin d'atteindre un développement durable.
Air Algérie étend son offre “0 bag” à plusieurs lignes vers l'Europe. La compagnie aérienne nationale dévoile les détails de son offre.
L'écrivain Boualem Sansal a été entendu ce mardi 26 novembre par le tribunal de Dar El Beida et a été placé sous mandat. Il est accusé sur la base de l’article 87 bis du code pénal, ce qui pourrait lui valoir une longue peine la prison.
Air Algérie, a annoncé aujourd’hui l’élargissement de son offre « 0 Bag » à plusieurs grandes villes européennes.
ALGER - La Réunion annuelle des Académies africaines des sciences (AMASA 2024) a débuté mardi, au Centre international de conférences (CIC) "Abdelatif Rehal", à Alger, en présence de plusieurs membres du gouvernement. Placé sous le haut patronage du Président de la République, cette rencontre de trois jours, inscrite sous le thème: "Ressources, sciences et technologies pour le développement en Afrique", constitue une opportunité pour discuter de l'évolution des sciences et de leurs applications dans les domaines social, économique et industriel. Elle représente, également, un cadre consultatif pour faire face aux défis auxquels sont confrontées les sociétés africaines afin d'atteindre un développement durable, a-t-on indiqué auprès de l'Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST) qui accueille l'AMASA 2024, simultanément avec la tenue de l'Assemblée générale du Réseau des Académies africaines des sciences (NASAC). Parmi les principaux axes qui seront abordés par les experts, figurent le renforcement de l'utilisation des outils technologiques modernes et de haute qualité dans la recherche, l'intégration des dernières avancées en sciences mathématiques et numériques et la mise en place de stratégies prévisionnelles et préventives pour réduire les impacts des différentes catastrophes naturelles sur l'environnement et la santé. Il s'agit aussi d'"évaluer, renforcer et mobiliser" des compétences scientifiques et technologiques de haute qualité et les investir pour accélérer le développement en Afrique. La rencontre permettra, en outre, d'échanger les idées, de discuter de futures collaborations et de formuler des recommandations pour le développement de la santé, des sciences fondamentales et de leurs applications au profit du bien-être humain. L'AMASA 2024 verra, pour la première fois, l'octroi du "Prix du monde africain" visant à motiver les chercheurs exceptionnels au sein du continent, en sus de l'adoption de la politique "zéro papier" pour préserver l'environnement. Dans le cadre du soutien à la cause palestinienne, centrale pour l'Algérie, "la participation du président de l'Académie palestinienne à cette réunion constituera une sorte de solidarité des Académies africaines avec les étudiants et chercheurs palestiniens".
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a présidé, mardi à Alger, la clôture des travaux du 8e colloque international de l'Association algérienne de pharmacie hospitalière et oncologique (SAPHO). Dans son allocution à cette occasion, M. Saihi a affirmé "l'importance de ces rencontres scientifiques de haut niveau, à l'instar de celle d'aujourd'hui, qui traitent des préoccupations et problématiques scientifiques nécessitant étude et réflexion pour proposer des solutions adaptées aux récentes évolutions". Le ministre a, par là même, rappelé que "la pharmacie en général, et la pharmacie hospitalière en particulier, occupe une place de plus en plus prépondérante, ce qui dénote une valorisation de cette spécialité dans le domaine scientifique", saluant les thématiques abordées lors de ce congrès, "devenues cruciales, comme la numérisation". De plus, il a réaffirmé que le ministère de la Santé "s'est engagé à concrétiser la numérisation dans son plan d'action, conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans une démarche proactive visant sa généralisation à l'ensemble des établissements de santé et domaines concernés". Et de souligner "le rôle primordial de la numérisation, notamment au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), où cette opération est devenue plus que nécessaire", précisant dans ce cadre que "plus de 56% du budget de cet établissement, soit 88 milliards DA, est consacré à la lutte contre le cancer". Abordant la question de la réforme budgétaire, M. Saihi a indiqué que le ministère de la Santé "opte actuellement pour un budget-programme axé sur les résultats plutôt que sur les objectifs", ajoutant que le secteur "œuvre à opérer un changement pour une utilisation optimale des ressources disponibles afin de répondre aux besoins de la gestion publique". Parmi les recommandations formulées lors de ce colloque qui a réuni, trois jours durant, des experts nationaux et internationaux, figurent "la numérisation des pharmacies hospitalières et le bon usage des antibiotiques pour lutter contre les bactéries résistantes". Les experts ont, en outre, souligné "la nécessité de numériser l'ensemble des hôpitaux et de permettre aux pharmaciens de participer à la plateforme de la PCH", qui a également mis en place une plateforme numérique dédiée à la surveillance des pénuries de médicaments essentiels au sein des établissements publics hospitaliers (EPH).