L'armée algérienne a mené des exercices tactiques à la frontière avec le Mali.
Mois : février 2024
Les deux principaux mouvements Palestiniens, le Hamas et le Fatah, se rencontrent ce jeudi 29 février à Moscou à l’initiative de la Russie.
ALGER - Un projet de partenariat en matière de surveillance de la qualité de l'air a été signé, mercredi à Alger, entre l'Observatoire national de l'environnement et du développement durable (ONEDD) et l'Agence coréenne de coopération internationale (KOICA). Le document a été signé par le Directeur général (DG) de l'ONEDD, Karim Arab et le Directeur du bureau KOICA-Algérie, Jang Bonghee, en présence de la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb, de l'ambassadeur de la République de Corée en Algérie, You Ki-Jun, de cadres du ministère et de représentants des secteurs ministériels concernés. Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de signature, qui s'est déroulée au ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables, Mme Dahleb a mis en avant l'importance de ce projet qui permettra de relancer le réseau des stations de surveillance de la qualité de l'air, rappelant que le réseau créé il y a cinq ans, baptisé "Samasafia" (ciel pur) était en arrêt de production pour des raisons techniques. Dans ce cadre, la ministre s'est félicitée du rapprochement entre la KOICA et l'ONEDD, affichant sa volonté de tirer profit de l'expérience coréenne en vue d'assurer la durabilité de ce réseau notamment à travers les mécanismes de financement requis pour l'exploitation et la maintenance des réseaux de la qualité de l'air. Le projet prévoit, selon la ministre, la formation des ressources humaines, qui, seront chargées de la gestion du réseau, mais aussi de l'exploitation et de la publication de ses données. Selon les informations fournies par la ministre, il sera procédé en vertu de ce partenariat à la réalisation d'un réseau de mesure de la qualité de l'air à Alger, en attendant sa généralisation ultérieure à d'autres wilayas du pays. Aussi, 4 stations seront réalisées au niveau de chaque laboratoire régional de l'Observatoire national de l'environnement et du développement durable (ONEDD), la bibliothèque d'El Hamma, les CHU Mustapha Pacha (Alger) et Lamine Debaghine" (ex-Maillot) de Bab El-Oued. Ledit réseau permettra de contrôler la qualité de l'air à Alger, déterminer la source des émissions et mesurer les niveaux de pollution, en vue d'informer les habitants, les secteurs et toutes les instances concernées, l'objectif étant de prendre les dispositions et mesures adéquates. Le projet sera réalisé à la faveur d'un financement international de l'ordre de 5,5 millions de dollars, destiné essentiellement à l'acquisition d'équipements de haute technologie avec la création d'une plateforme de stockage des données, affirme la ministre, annonçant le lancement du projet "dans les plus brefs délais", en prévision de sa finalisation en 2027. Une loi relative à la qualité de l'air en cours d'élaboration Par ailleurs, Mme Dahleb a indiqué que son département ministériel œuvrait en coordination avec tous les secteurs et les établissements concernés à l'élaboration d'une loi relative à la qualité de l'air, étant "une nécessité" pour la gestion et la surveillance de la qualité de l'air dans le pays. Elle a, à cet égard, affirmé que les travaux étaient en cours pour finaliser l'étude projet en vue de le soumettre au Gouvernement d'ici à fin 2024. Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de signature, le Directeur général "Asie-Océanie" au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Naceur Boucherit, a évoqué le niveau de coopération entre l'Algérie et la Corée du sud dans le domaine de la protection de l'environnement, saluant les compétences, les capacités technologiques et le savoir-faire des Coréens. Il a, en outre, mis en exergue l'importance des projets de coopération "fructueux" entre les deux pays dans de nombreux domaines, exprimant son souhait de les étendre à de nouveaux domaines. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature, le président de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, Kamel Sanhadji a indiqué que la réalisation de ce projet, qui contribuera à l'amélioration de la qualité de l'air, jouera un rôle dans la réduction des maladies. Les données qui seront produites par les stations permettront une meilleure compréhension des effets pathologiques des différents facteurs environnementaux, ce qui réduira le taux de morbidité et les coûts du système sanitaire, a-t-il ajouté. Pour sa part, l'ambassadeur de la République de Corée du Sud en Algérie, You Ki-Jun a souligné l'importance de la coopération internationale dans les différents domaines de l'environnement, notamment à travers l'échange d'expertises, devenu un élément "crucial" pour honorer les engagements internationaux dans le cadre de la convention-cadre sur les changements climatiques.
Patrick-Poivre d'Arvor (PPDA) est toujours sous les radars de la justice pour ses affaires de viols. Dans la seconde enquête préliminaire visant l'ancien présentateur de TF1, 22 femmes ont témoigné. Les faits dénoncés par trois d'entre elles ne sont pas prescrits, 19 plaintes et signalements ont été classés sans suite.
ORAN - L’implantation cochléaire est la solution adéquate pour faire face à la surdité congénitale chez l’enfant et tous les moyens doivent être mis en place pour la mener à bien, a souligné, mercredi à Oran, le président de la Société algérienne d'oto-neurochirurgie ORL (SAONORL) Pr. Ali Saheb. Dans une déclaration à l’APS, en marge de l’ouverture du 10ème Congrès national d’oto-rhino-laryngologie (ORL), le président de cette société, le Pr. Saheb a indiqué que les implants cochléaires peuvent rendre l’espoir à des milliers d’enfants sourds depuis la naissance, mais aussi à d’autres patients atteints de surdités sévères ou profondes. "Plus on implante un enfant sourd de naissance précocement, plus il retrouve la fonction de l’Ouïe rapidement, et peut mener sa vie le plus normalement possible", a indiqué le Pr. Saheb, faisant remarquer que ces implants sont importés de l'étranger. Selon lui, "il faudrait actuellement agir dans ce sens, mais aussi dans le sens du dépistage précoce de cette déficience auditive, un déficit sensoriel le plus fréquent à la naissance". "C’est un problème de santé publique, en raison des chiffres élevés de prévalence (1 enfant/10.000 nait sourd en Algérie), ainsi que sa répercussion sur le développement de la communication", a-t-i ajouté. Pour l’autre thème phare de ce congrès "le cancer du larynx ", M. Saheb a insisté sur l’importance du dépistage précoce de ce cancer, "étroitement" lié au tabagisme ou à la consommation "excessive" de l'alcool et dont les patients consultent très souvent à une étape très avancée de la maladie. Cette maladie est fréquente chez les hommes âgés entre 45 et 70 ans, bien que son incidence chez les sujets jeunes et les femmes soit en hausse à cause du nombre croissant de femmes fumeuses et du tabagisme passif. Le diagnostic est facile et la sonnette d'alerte peut être tirée lorsque le patient se présente pour une dysphonie chronique (changement de voix), d'une durée de trois semaines, surtout chez un sujet fumeur, a-t-il indiqué, soulignant qu’une naso-fibroscopie est capable de détecter la tumeur en deux minutes, a-t-il précisé. A l’ouverture de ce congrès, plusieurs communications traitant la cancérologie et essentiellement du cancer de la langue, qui est un cancer rare mais foudroyant, ont été présentées. Dr Touarigt Fatima Zohra du CHU de Bab El Oued (Alger) a mis en exergue la difficulté de gérer ce genre de cancer, car se développant très rapidement et dont les complications sont multiples. " Il en est ainsi parce que le cancer de la langue est souvent diagnostiqué à un stade déjà avancé", a-t-elle indiqué. Selon elle, " parmi tous les cancers rencontrés dans un service ORL (cancers de la tyroïde, larynx, Cavum, entre autres), ce type est de loin le plus difficile et le plus foudroyant des cancers". Pour sa part, une équipe du service ORL du CHU Mustapha Pacha, a présenté une étude sur les profils épidémiologique des cancers de la langue, dans laquelle les intervenants ont souligné que ce cancer est le plus fréquents des cancers des voies aérodigestives et, en dépit des progrès chirurgicaux et de radiothérapie, le traitement est souvent un échec, d’où l’importance du dépistage et du diagnostic précoce. Pour ce qui est des causes, les intervenants ont évoqué la mauvaise hygiène buccodentaire, le tabac et l’alcool, soulignant que, malheureusement, ce type de cancer ne laisse pas trop de temps au malade et s’avère fatal dans la plupart des cas, puisqu’il est diagnostiqué tardivement. La symptomatologie des tumeurs de la langue est très variable, ont-ils expliqué, ajoutant qu’elle peut se manifester par des signes évidents comme une ulcération ou une tuméfaction visible sur les bords libres de la langue. Elles peuvent également passer inaperçues, ne se révélant que par des otalgies (manifestation douloureuse localisée au niveau de l'oreille), une légère gêne à la mastication ou par de simples picotements aux épices. La personne peut aussi avoir du mal à articuler. Un peu plus de 200 participants de tous les centres hospitaliers du pays, des établissements de santé de proximité (EPSP), mais aussi du secteur privé, prennent part à ce rendez-vous, qui s’inscrit dans le cadre de la formation médicale continue des jeunes spécialistes.
Le chef du principal service de renseignement australien a révélé, le 28 février 2024, l’existence d’un réseau d’espionnage étranger actif en Australie depuis plusieurs années. Celui-ci a recruté notamment un ancien responsable politique, des universitaires et des hommes d’affaires. « Cet homme politique a vendu son pays, son parti et ses anciens collègues pour servir les […]
Béjaïa : Inauguration de l'école de formation « Tafat n Ufellah » au profit des agriculteurs à Tinebdar
Plus de 200 000 personnes sont redevenues françaises depuis les années 1960 après avoir perdu cette nationalité, en particulier lors de l'indépendance des territoires colonisés, selon une étude inédite de l'Institut national d'études démographiques (Ined) qui relève que le processus touche à sa fin.
Le nombre d'utilisateurs des réseaux sociaux ne cesse d'augmenter en Algérie. C’est ce qu'a révélé le rapport « Digital 2024 », réalisé par le cabinet international spécialisé dans les statistiques relatives à l’usage de l'internet dans le monde, «Datareportal ». Le document que nous avons consulté relève, en effet, une augmentation de près d'un million d'abonnés aux différentes plateformes sociales les plus en vogue actuellement en une année.
Jawad Rhalib, le cinéaste belgo-marocain que je ne connais pas et que j’ai découvert la semaine passée dans une salle bruxelloise grâce à son magnifique film Amal est un réalisateur talentueux et engagé. L’acuité de son regard prend à bras le corps les problèmes posés par une communauté d’origine exogène dans les sociétés européennes contemporaines. Amal traite […]