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L’amphithéâtre du ministère de la Santé baptisé du nom du défunt moudjahid Pierre Chaulet

ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a baptisé, lundi à Alger, l'amphithéâtre du ministère du nom du moudjahid Pierre Chaulet, en hommage à sa mémoire et à en reconnaissance de son apport pour la formation de plusieurs générations de médecins, indique un communiqué du ministère. Cette initiative "se veut un hommage à la mémoire du défunt moudjahid Pierre Chaulet et une reconnaissance des sacrifices qu'il a consentis, lui qui a voué sa vie à l'Algérie, après avoir rejoint tôt les rangs de la Guerre de libération dans la wilaya IV historique et participé à la Révolution en tant que moudjahid et défenseur de la cause algérienne juste", précise le communiqué. La même source a évoqué les qualités du professeur Chaulet qui a choisi de "rester dans notre pays et participer avec ses frères algériens à l'édification de notre patrie, où il a beaucoup contribué, après l'indépendance, à la formation de générations de médecins généralistes et spécialistes, ainsi qu'à la création et au développement du service de pneumologie au Centre universitaire de Beni Messous", note le communiqué. Le défunt moudjahid a contribué également à "la mise en œuvre du programme de lutte contre la tuberculose, outre sa participation active aux différents séminaires, rencontres et ateliers sur le développement du secteur de la santé en Algérie".
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Le mésusage des plantes médicinales peut-être dangereux pour la santé

TIZI-OUZOU - Le mésusage des plantes dans le cadre de la phytothérapie ou pour la consommation, comporte des risques sur la santé humaine et peut entraîner la mort, a mis en garde Dr. Warda Issad du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou. Rencontrée à la maison de la culture Mouloud Mammeri, à l’occasion de la Semaine nationale de prévention (15/21 avril), Dr Issad, résidente en toxicologie, a indiqué à l’APS que l’utilisation, sans maîtrise des dosages, de composition et du mode d’administration et de la partie à utiliser (feuilles, rhizome, fruit?...) des plantes médicinales, comestibles, aromatiques ou autres, peut s’avérer dangereuse pour la personne. Certaines plantes contiennent des principes actifs puissants qui peuvent, en cas de surdosage ou de non-respect du mode d’administration, entrainer des troubles digestifs tels les vomissements, les diarrhées? ?ainsi que l'avortement, la perturbation de la glycémie, le coma, le trouble cardiaque et parfois le décès, a-t-elle averti. Cueillir une plante dans la nature ou acheter une préparation sans connaître sa composition, mais juste pour ses propriétés thérapeutiques "miraculeuses" vantées notamment sur les réseaux sociaux et souvent par des non-spécialistes comme c’est à la mode ces derniers temps, n’est donc pas un geste anodin, a-t-elle prévenu. Outre le mésusage de la plante, il peut aussi y avoir un problème d’identification, du fait que certaines plantes toxiques ressemblent beaucoup à d’autres comestibles, comme c’est le cas pour les champignons que seul un œil connaisseur peut différencier. Afin d’éviter tout risque lié à la phytothérapie, Dr. Issad a conseillé aux citoyens qui souhaitent utiliser des plantes, champignons ou huiles essentielles, de demander l’avis d’un spécialiste, particulièrement le pharmacien. Pour rappel, en octobre dernier, Pr. Mohand-Akli Boubchir, chef de service néphrologie au CHU de Tizi-Ouzou, qui s’exprimait à l’occasion d’une Journée sur la néphrologie, avait mis en garde contre le mésusage des plantes. Il avait souligné que le recours à la médecine traditionnelle, par la prise non contrôlée de certaines plantes médicinales en vente libre chez les herboristes, peut conduire à une insuffisance rénale, ajoutant que certaines plantes possèdent de principes actifs trop puissants qui peuvent même causer le décès. Ces plantes toxiques si communes Une affiche sur l’intoxication par les plantes, exposée par Dr. Issad et ses collègues du laboratoire de toxicologie du CHU Nedir Mohamed, dans le cadre de la Semaine nationale de prévention, a fait cas des plantes toxiques les plus communes, qu’on retrouve facilement dans la nature ou qui sont utilisées pour décorer les intérieurs. Il s’agit du chardon à glu (Addad en Tamazight ou Chouk El îlk en arabe) qui peut causer des troubles digestifs (nausées, vomissements et diarrhées), jaunisse, perturbation de la glycémie, toxicité hépatique, coma et décès. Le laurier rose (Illili ou Defla) entraine l’irritation des muqueuses, hypersalivation, nausées, diarrhées et vomissements, douleurs abdominales et troubles cardiaques graves. Idem pour la Dieffenbachia (Bgouga en arabe) plante ornementale présente dans beaucoup de maisons, bureaux, administrations et autres espaces recevant du public, appréciée pour son beau feuillage tacheté en vert et jaune, mais qui est toxique. Elle peut causer des brulures, des œdèmes de la langue et des muqueuses, des difficultés respiratoires en plus de nausées, diarrhées et vomissements. L’affiche comporte aussi les photos d’autres plantes toxiques communes, dont le ricin, Datura ou herbe du diable à grandes fleurs blanches, clématite, Ciguë, coloquinte et Zygophyllum. En cas d’intoxication par une plante, graine ou champignon, le premier geste à faire est d’appeler, en urgence, le Centre antipoison (CAP) au 023 16 38 50 ou le Centre national de toxicologie au 023 36 77 77, a rappelé Dr. Issad.
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Signature d’un accord de coopération entre le ministère de la Formation et de l’enseignement professionnels et le CSJ

ALGER - Un accord de coopération a été signé, jeudi soir à Alger, entre le ministère de la Formation et de l'enseignement professionnels et le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), en vue de renforcer la place des jeunes et de contribuer au développement des programmes de formation afin de les adapter aux enjeux actuels. Dans son allocution à cette occasion, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a affirmé que l'accord s'inscrivait dans le cadre "d'une approche participative", adoptée par le secteur avec ses différents partenaires pour réaliser les objectifs tracés, notamment ceux liés à la garantie d'une main d'œuvre qualifiée, répondant aux exigences du marché du travail. L'accord intervient pour répondre aux ambitions des jeunes, l'objectif étant de les doter de qualifications et formations nécessaires pour intégrer le marché de l'emploi ou d'envisager des projets d'investissement pour cette catégorie, à laquelle les autorités publiques accordent une grande importance. En vertu de l'accord, les deux parties œuvreront à renforcer la formation des jeunes qui bénéficieront d'un encadrement spécialisé et d'un accompagnement dans la préparation de leurs projets, et à valoriser les modèles réussis dans ce domaine. Le ministre a rappelé dans ce cadre, que son secteur a adopté une nouvelle approche pour améliorer la qualité de la formation afin de l'adapter aux règles de la compétitivité dans le marché du travail, ajoutant que "de là est venue l'idée de la création de clubs de l'innovation et de la créativité, composés de stagiaires et de porteurs d'idées ou de projets entrepreneuriaux pour les accompagner et les orienter". Le président du CSJ, Mustapha Hidaoui, a souligné dans son allocution l'importance de l'investissement dans la ressource humaine, notamment les jeunes étant le moteur essentiel de la dynamique de développement. L'accord a été signé en marge d'un Iftar collectif organisé en l'honneur des présidents des clubs de l'innovation et de la créativité "l'empreinte de la formation".
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La numérisation des œuvres universitaires a contribué à l’amélioration et au développement de son niveau de gestion

ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a affirmé, jeudi à Alger, que l'adoption de la numérisation dans le secteur des œuvres universitaires avait contribué à améliorer la qualité des services et leur niveau de gestion, en phase avec les attentes des étudiants. Répondant à une question d'un député lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, le ministre a expliqué que "l'adoption de la numérisation dans la gestion des œuvres universitaires a donné des résultats positifs qui nécessitent un appui continu afin d'améliorer ces œuvres pour être en phase avec les attentes des étudiants et leur permettre de se consacrer à leurs études". Après avoir rappelé les mesures prises pour améliorer ces œuvres, notamment la poursuite de l'aménagement de certaines résidences universitaires, le ministre a précisé qu'un programme avait été tracé pour "la rénovation de 45 résidences au titre de l'année 2023 dans 31 wilayas et l'aménagement de 34 résidences au cours de cette année". Soulignant les mesures prises dans le domaine de "l'amélioration des services de transport et de restauration universitaire", M. Baddari a insisté sur la "poursuite des efforts pour remédier à certaines lacunes" dans ce domaine. Par ailleurs, M. Baddari a appelé les titulaires de diplômes de magistère à "accélérer la soutenance des thèses de doctorat afin de leur permettre de se présenter à des postes d'enseignement et de recherche à l'université", précisant que "le diplôme de magistère, dans son ancienne définition, est un accès vers la recherche scientifique et non pas la recherche scientifique elle-même".
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Journée d’étude sur le rôle des incubateurs dans l’appui et le développement de l’écosystème entrepreneurial en Algérie

ALGER - Le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui a présidé, jeudi à Alger, une journée d'étude sur le rôle des incubateurs dans l'appui et le développement de l'écosystème entrepreneurial en Algérie, dans le but de cerner les défis auxquels font face ces incubateurs, et de présenter les propositions à même d'améliorer leur performance. Lors de cette rencontre organisée à l'Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) à Bab Ezzouar, sous le thème "opportunités et mécanismes de développement", M. Hidaoui a indiqué que le conseil "œuvre à établir une feuille de route consacrée au renforcement de la formation des jeunes et à l'encouragement de la culture entrepreneuriale, dans le but d'apporter une valeur ajoutée à l'économie nationale", soulignant que l'objectif de cette journée d'étude est de "cerner les défis auxquels font face ces incubateurs et de présenter les propositions à même d'améliorer leur performance, en faveur des jeunes porteurs de projets innovants en Algérie". A ce propos, le président du CSJ a évoqué "les stratégies innovantes de l'écosystème des start-up en Algérie, ainsi que les avantages fiscaux et les facilitations administratives assurés par l'Etat pour encourager les jeunes à accéder au monde de l'entrepreneuriat, notamment après le lancement de l'Agence nationale de l'auto-entrepreneur". Cette journée d'étude s'est déroulée en présence de représentants de différents secteurs et instances concernés, avec la participation de jeunes porteurs de projets à succès.
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Algérie: progrès considérables dans la modernisation de l’infrastructure des technologies des télécommunications

ALGER - Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki a affirmé jeudi que l'Algérie avait réalisé "des progrès considérables" dans le domaine de la modernisation de l'infrastructure des technologies des télécommunications, de manière à répondre aux aspirations des citoyens et des opérateurs économiques. Lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales adressées à des membres du Gouvernement, le ministre a souligné que "l'Algérie a réalisé, ces dernières années, des progrès considérables en termes de quantité et de qualité, dans le domaine des télécommunications", ajoutant que "le pays avance à pas sûr pour mettre en place une infrastructure à la hauteur des aspirations des citoyens, des entreprises et des opérateurs économiques, et ce en concrétisation des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". Il a également indiqué que ces progrès étaient "très encourageants pour relever les défis et poursuivre les efforts afin de combler les lacunes". Répondant à une question sur les délais d'élaboration d'une politique de production de données locales pour remplacer les câbles sous-marins limités, le ministre a souligné que "la production de données ne se limite pas seulement à la garantie des infrastructures d'internet, mais repose sur un écosystème qui requiert la contribution de tous les secteurs", ajoutant que "le Gouvernement s'attèle à garantir les conditions nécessaires, au titre d'une approche intégrée". Il a souligné, dans ce sens, que ces efforts ont permis d'augmenter la capacité de la bande passante internationale de façon "remarquable", la capacité traitée du réseau international de télécommunications ayant atteint 9,8 terabytes/seconde en début 2024, alors qu'elle ne dépassait pas 1.5 terabytes/seconde en 2020, soit une capacité sextuplée". A la faveur de cette augmentation, "l'Algérie est classée en deuxième position au niveau africain, avec une capacité de près de 15% de connexion de l'Afrique au continent européen", affirmant que son secteur "œuvre avec la même détermination à multiplier les capacités durant les prochaines années".
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Le chercheur algérien habilité à être la locomotive du développement économique

TIPASA - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé, dimanche à Tipasa, que le niveau de compétence atteint par le chercheur algérien l’habilite à devenir la locomotive de l'innovation et du développement économique. L’Algérie dispose de capacités et de compétences de "haut niveau" en termes de chercheurs universitaires ou activant dans des centres de recherche scientifique, qui peuvent "relever le défi et mener la locomotive de l’innovation et du développement économique", a estimé le ministre lors d’une visite de travail à l'Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail.µ M. Baddari a cité, à titre indicatif, les chercheurs de l'UDES de Bou Ismail, qui, a-t-il dit, "possèdent une grande maitrise des technologies et des processus de production des énergies alternatives renouvelables et propres". Il a, à ce titre, évoqué le projet de la première ferme modèle en Afrique du Nord, fonctionnant à 100% à l'énergie solaire, située à El-Hamdania, à l’ouest de Tipasa, saluant les "efforts des chercheurs de l'UDES dans le succès de cette expérience réalisée dans le cadre du programme de coopération internationale euro-africaine". Ce projet de ferme modèle exploitant l'énergie solaire est "algérien, et a été développé par des chercheurs algériens de l'UDES de Bou Ismail sur une terre agricole d’une superficie globale de près de deux (2) ha", a souligné le ministre. Il a expliqué que les technologies utilisées dans cette ferme "permettent un contrôle à distance et automatique des systèmes d'irrigation de façon à assurer une économie des eaux d'irrigation", parallèlement à l’exploitation de "programmes informatiques permettant aux gérants de la ferme de suivre, pas à pas, le processus de production". "Les techniques utilisées permettent l'obtention de produits naturels à 100%", a-t-il assuré. M. Baddari a réitéré, à l’occasion, l’engagement de l'Etat à "encourager ce type d'expériences, et aussi les chercheurs à transformer leurs projets innovants en projets productifs dotés d’une valeur ajoutée pour l'économie nationale". Cette opportunité a donné lieu à la présentation, par les différents départements de recherche scientifique de l'UDES, de leurs projets de recherche, avec des maquettes. Parmi ces projets, une nacelle d’entretien de façades, un chauffe-eau solaire et une maquette de projet de cuiseur à poulet intelligent.
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Le chercheur algérien habilité à être la locomotive du développement économique

TIPASA - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé, dimanche à Tipasa, que le niveau de compétence atteint par le chercheur algérien l’habilite à devenir la locomotive de l'innovation et du développement économique. L’Algérie dispose de capacités et de compétences de "haut niveau" en termes de chercheurs universitaires ou activant dans des centres de recherche scientifique, qui peuvent "relever le défi et mener la locomotive de l’innovation et du développement économique", a estimé le ministre lors d’une visite de travail à l'Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail.µ M. Baddari a cité, à titre indicatif, les chercheurs de l'UDES de Bou Ismail, qui, a-t-il dit, "possèdent une grande maitrise des technologies et des processus de production des énergies alternatives renouvelables et propres". Il a, à ce titre, évoqué le projet de la première ferme modèle en Afrique du Nord, fonctionnant à 100% à l'énergie solaire, située à El-Hamdania, à l’ouest de Tipasa, saluant les "efforts des chercheurs de l'UDES dans le succès de cette expérience réalisée dans le cadre du programme de coopération internationale euro-africaine". Ce projet de ferme modèle exploitant l'énergie solaire est "algérien, et a été développé par des chercheurs algériens de l'UDES de Bou Ismail sur une terre agricole d’une superficie globale de près de deux (2) ha", a souligné le ministre. Il a expliqué que les technologies utilisées dans cette ferme "permettent un contrôle à distance et automatique des systèmes d'irrigation de façon à assurer une économie des eaux d'irrigation", parallèlement à l’exploitation de "programmes informatiques permettant aux gérants de la ferme de suivre, pas à pas, le processus de production". "Les techniques utilisées permettent l'obtention de produits naturels à 100%", a-t-il assuré. M. Baddari a réitéré, à l’occasion, l’engagement de l'Etat à "encourager ce type d'expériences, et aussi les chercheurs à transformer leurs projets innovants en projets productifs dotés d’une valeur ajoutée pour l'économie nationale". Cette opportunité a donné lieu à la présentation, par les différents départements de recherche scientifique de l'UDES, de leurs projets de recherche, avec des maquettes. Parmi ces projets, une nacelle d’entretien de façades, un chauffe-eau solaire et une maquette de projet de cuiseur à poulet intelligent.
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Enseignement supérieur: l’Université algérienne, une valeur ajoutée pour l’économie nationale

AIN DEFLA - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a affirmé, jeudi à Ain Defla, que l'Université algérienne constituait "une valeur ajoutée" pour l'économie nationale, eu égard au savoir qu'elle crée et qu'elle diffuse, mais aussi à sa contribution dans la création d'emplois. Intervenant lors d'une rencontre avec la communauté universitaire de l'université "Djilali Bounaama" de Khemis Meliana, en marge d'une visite de travail effectuée dans la wilaya en compagnie du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, le ministre a souligné que "l'Université, étant une instance socioéconomique qui crée et diffuse le savoir et génère des emplois, constitue une value ajoutée pour l'économie nationale". Dans ce cadre, il a affirmé que "les projets innovants qu'enregistre l'Université aujourd'hui auront leur place dans l'économie de la connaissance", dans le cadre de la complémentarité entre les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises. Ces projets, a poursuivi M. Baddari, "seront dotés de tous les mécanismes mis en place par le ministère de tutelle pour parvenir à transformer leurs idées en produits industriels commercialisables, conformément aux modèles commercial et de marketing qu'ils exigent". Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a également indiqué que cette visite est intervenue en vue de "nourrir les idées des étudiants et les sensibiliser à leur rôle à court terme en tant qu’entrepreneur, en tant que porteurs de projets de startups et en tant qu’acteur de la transition économique que connait l’Algérie nouvelle, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". De son côté, M. El-Mahdi Oualid a estimé que "l’orientation des étudiants vers le monde de l’entrepreunariat constitue une véritable révolution à l’intérieur de l’université algérienne qui s’engage en faveur de nouvelles normes de performance, mettant en avant le grand intérêt accordé par les deux ministères à l’accompagnement des étudiants, notamment les porteurs de projets". Il convient d’indiquer que M. Baddari a procédé, lors de sa visite, en compagnie des autorités de wilaya, à l’inauguration du nouveau pôle universitaire de 6.000 places pédagogiques dans la ville de Khemis Miliana, du siège des œuvres universitaires et du siège du rectorat de l’université, ainsi qu’à la pose de la première pierre du projet de réalisation de 2.000 places pédagogiques. Le ministre a également visité une exposition dédiée aux projets innovants et aux startups.
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Le secteur de la Santé œuvre à créer de nouveaux pôles de santé pour éviter aux patients la peine de se déplacer

ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a affirmé, jeudi à Alger, la volonté de son secteur de créer de nouveaux pôles de santé afin d’éviter aux patients la peine de se déplacer, notamment pour les régions du Sud. Répondant à une question sur la stratégie du secteur pour réduire les cas d’atteinte du cancer, lors d’une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), présidée par le vice-président de l'Assemblée, M. Guesri Messaoud, consacrée aux questions orales, M. Saihi a précisé que son secteur œuvrait à "créer de nouveaux pôles de santé pour épargner aux patients la peine de se déplacer, notamment pour les régions du Sud", ajoutant que l'Etat "déploie de grands efforts pour assurer une meilleure prise en charge sanitaire aux citoyens et veille à assurer une répartition équitable des structures de santé sur l’ensemble du territoire national". A cet égard, il a fait savoir que 146 médecins du Sud sont en cours de formation dans plusieurs spécialités pour remédier au manque. Le ministre a fait état de "47.000 cas de cancer par année", relevant "l'organisation de campagnes de dépistage précoce de cette maladie, en assurant au patient une meilleure prise en charge au niveau de 20 centres anti-cancer (CAC) à travers le pays, ainsi que d'autres centres qui seront ouverts prochainement, outre l'appui des hôpitaux qui compte plus de 240 lits au niveau de leurs services de cancérologie, et l'ouverture de plus de 45 services de chimiothérapie, en attendant d'atteindre prochainement le nombre de 53 services à travers l'ensemble du territoire national. A une autre question sur le manque de structures sanitaires dans la wilaya de Djelfa, notamment dans la spécialité mère-enfant, le ministre a souligné que la couverture sanitaire spécialisée en la matière "est assurée dans les deux wilayas déléguées de Messâad et d'Aïn Oussara, avec une capacité d'accueil totale de 70 lits, outre plusieurs infrastructures sanitaires dont a bénéficié la wilaya dans le cadre du programme du président de la République, qui permettront une prise en charge de la santé mère-enfant, ainsi que d'autres spécialités". Le ministre a également affirmé la volonté du secteur à remédier à toutes les lacunes enregistrées au cours des dernières années, et ce, en application des instructions du président de la République et en concrétisation de ses engagements en la matière. S'agissant de l'état du secteur dans la wilaya de Saïda, M. Saihi a fait état de "deux projets pour la réalisation de deux hôpitaux, dont un public avec une capacité de 400 lits qui deviendra un établissement hospitalier spécialisé (EHS), et l'autre spécialisé dans la prise en charge de la santé mère-enfant avec une capacité de 240 lits". Dans ce cadre, il a rappelé qu'"avant 2019, la wilaya ne disposait que de deux établissements hospitaliers, raison pour laquelle le secteur a décidé cette année de créer et de mettre en service trois nouveaux établissements publics hospitaliers (EPH) à El Hassasna, Sidi Boubekeur et Youb, en sus de nouveaux projets pour la réalisation de trois hôpitaux".