ALGER - Une convention de partenariat a été signée, dimanche à Alger, entre la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP-Banque) et Algérie poste, dans le but de remplacer le livret du compte d'épargne classique par une carte d'épargne, dans le cadre de la numérisation des services financiers. La convention a été signée au siège du ministère des Finances par le Directeur général de la "CNEP-Banque", Samir Tamrabet, et le Directeur général d'Algérie Poste, Louaï Zidi, en présence des ministres des Finances, Laaziz Faid et de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki. La convention vise à définir les détails et les conditions "d'un partenariat stratégique" entre les deux institutions, dans le cadre de la mise en œuvre du mémorandum d'entente signé entre les deux parties le 28 décembre 2022 et couvrant plusieurs domaines de partenariat. La convention concerne essentiellement la mise en service de la carte d'épargne, en substitut du livret du compte d'épargne classique "CNEP-Banque", constitué au niveau des espaces d'Algérie Poste. La convention prévoit également la création d'un espace électronique (ecnep.poste.dz), au profit des clients de l'entreprise Algérie Poste ayant ouvert des comptes d'épargne "CNEP-Banque", outre la mise en service du système de notification par SMS en temps réel en leur faveur. L'entrée en service de ces nouveaux produits interviendra, à partir de février 2024, selon les explications fournies lors de la cérémonie de signature. La signature de cette convention s'inscrit dans le cadre des orientations des pouvoirs publics à l'effet de simplifier les services financiers et bancaires, a affirmé M. Faid, ajoutant qu'elle intervient également dans le cadre du "parachèvement du programme de numérisation du secteur financier et la modernisation des services bancaires en vue de réaliser l'inclusion financière". Dans le même sillage, le ministre a appelé les banques et les institutions financières à poursuivre le processus de modernisation et de numérisation du secteur financier en vue de garantir les meilleurs services aux citoyens dans le cadre de "la vision tracée par les pouvoirs publics", soulignant que "la numérisation est désormais réalité en Algérie". Pour M. Triki, la coopération entre "CNEP-Banque" et "Algérie Poste" avait porté ses fruits durant des décennies. A ce propos, il a souligné l'impératif d'actualiser cette coopération en se basant sur la numérisation prévue dans la nouvelle convention de partenariat". L'Algérie compte plus de 34 millions de comptes courants dont 22 millions comptes postaux courants, a fait savoir M. Triki, relevant que ce chiffre était élevé par rapport à la population. Pour sa part, le Directeur général de la "CNEP-Banque" a affirmé que cet accord visait principalement à faciliter l'utilisation des services, soulignant que la banque veille à fournir d'autres facilités permettant de simplifier les procédures d'ouverture de comptes. Tamrabet a, également, indiqué que sa banque œuvrait à l'activation de la procédure permettant le prélèvement mensuel automatique des comptes postaux des clients d'Algérie poste ayant bénéficié de prêts, sans se déplacer à la banque, soulignant que ce processus débutera progressivement à compter de janvier 2024. Le Directeur général d'Algérie poste a précisé que l'accord de partenariat signé aujourd'hui constitue une reconduction de l'accord existant depuis des décennies avec la CNEP-banque pour l'ouverture des livrets d'épargne au niveau des bureaux de poste, où le remplacement des livrets par des cartes garantira "la transparence et la sécurité des transactions". Il a, également, révélé que des travaux étaient en cours pour lancer une application électronique (qui s'ajoutera au site web) permettant au client de visualiser toutes les opérations liées au compte d'épargne.
Jour : 31 décembre 2023
Emission de fin d'année de Berbère Télévision
En partenariat avec Sirocco Records
ALGER - Le groupe pharmaceutique public Saidal a inauguré, dimanche à Alger, le premier centre de bioéquivalence en Algérie, dénommé "Equival Biocenter", qui aura pour mission de réaliser des études permettant de prouver l'efficacité et la sécurité des médicaments génériques. Ce centre proposera ses services aux laboratoires pharmaceutiques nationaux et internationaux qui souhaitent réaliser des études afin de prouver que leurs médicaments génériques sont équivalents aux médicaments de référence en terme d'efficacité et de sécurité et permettre ainsi leur interchangeabilité avec les médicaments de référence. Il mettra ses services également au profit des autorités administratives chargées de l'enregistrement des produits pharmaceutiques, des sociétés de prestation de service dans le domaine des essais cliniques, des institutions de recherche dans le cadre de projets de recherches biomédicales ou encore des praticiens médicaux dans le cadre de la recherche clinique. Equival Biocenter bénéficiera, pour cela, de l'expertise de quatre experts indiens ayant à leur actif plus de 900 études de bioéquivalence, et ce afin d'assurer le transfert technologique nécessaire au bon fonctionnement du centre, a-t-on expliqué lors de la cérémonie d'inauguration tenue, en présence du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. Le centre, qui est un investissement de Saidal d'un montant de 267 millions de dinars (sans le bâti), dispose déjà d'une banque de données de 500 volontaires sains prêts à participer aux essais cliniques. A cette occasion, M. Aoun a affirmé que "ce nouveau centre va permettre de renforcer le contrôle des produits pharmaceutiques en Algérie, pour garantir la qualité des médicaments fabriqués localement ou importés de l'étranger". S'adressant aux responsables de ce centre, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de maîtriser la durée de réalisation des études qu'ils seront chargés de réaliser, tout en les appelant à travailler en étroite collaboration avec l'Agence nationale des produits pharmaceutique (ANPP) pour l'enregistrement des médicaments. Le centre pourrait réaliser 200 millions DA de bénéfices en 2024 M. Aoun a évoqué la possibilité que son département "propose un soutien" aux opérateurs désireux de réaliser une étude au niveau d'Equival Biocenter, afin d'"attirer les opérateurs vers le centre de Saidal". Selon le ministre, Equival Biocenter devrait dégager en 2024 "autour de 200 millions de dinars de bénéfices si tout fonctionne bien au niveau de ce centre", ce qui reflète "l'importance de ce centre qui permettra à Saidal d'avoir des ressources complémentaires à ses ventes". De son côté, le PDG de Saidal, Ouacim Kouidri, a fait savoir que ce centre est en mesure de réaliser 35 études de bioéquivalence au cours de la première année, 50 études au cours de la deuxième année et jusqu'à 100 études à partir de la troisième année, après avoir réalisé une extension. Le PDG a évoqué aussi l'intérêt d'un opérateur tunisien pour la réalisation d'études de bioéquivalence au niveau d'Equival Biocenter, tout en soulignant que le centre qui lancera sa première étude dans les prochains jours, "représente un apport considérable à l'industrie pharmaceutique en Algérie, en garantissant la qualité et l'efficacité des médicaments, et contribuant au renforcement du leadership de l'Algérie sur les plans continental et mondial". "La bioéquivalence représente un facteur clé qui confère aux médicaments produits localement une valeur ajoutée à l'international et ouvre des horizons prometteurs pour les partenariats, l'innovation et l'exportation, ce qui aura un impact positif sur l'économie nationale", a-t-il soutenu. Concernant le prix d'une étude de bioéquivalence au niveau d'Equival Biocenter, le directeur du centre, Mourad Touati, a indiqué qu'il se situerait entre 70.000 et 80.000 dollars, alors que l'étude est facturée jusqu'à 250.000 dollars dans certains pays, expliquant que le prix affiché par le centre algérien devrait baisser dès que le nombre d'études augmentera.
Le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué ce dimanche avec son homologue français sa prochaine visite d’État à Paris.
Les premières sanctions tombent en Algérie suite à la découverte à l’aéroport d’Orly d’un homme caché dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie en provenance d’Oran.
La jeune activiste Wafa Tedjani a été relâchée dans la nuit du 29 décembre 2023 et il lui a été signifié qu'elle fait l'objet d'une Interdiction de sortie de territoire nationale (ISTN).
Au Burkina Faso, depuis une semaine, plusieurs soldats et civils ont été tués lors d’attaques de jihadistes présumés. Au moins quatre attaques ont visé des détachements militaires, depuis dimanche dernier, faisant des « dizaines de morts », selon des sources AFP.
L'émergence d'une littérature algérienne d'expression française dans les années 1950 marqua un tournant décisif dans l'histoire des lettres maghrébines. Elle fut le fruit paradoxal d'un siècle de politique coloniale visant l'assimilation culturelle des "indigènes".
Rétrospective : l'année 2023 vue par Abdeslam Benazouz
ALGER - Algérie Télécom assure, lundi, la continuité de ses services à travers ses agences commerciales au niveau national à l'occasion du nouvel an (1er janvier 2024), indique dimanche l'entreprise dans un communiqué. "Afin de répondre aux besoins de son aimable clientèle, Algérie Télécom a pris des mesures spéciales pour assurer la continuité de ses prestations et services à l’occasion du 1er janvier 2024", précise la même source. A ce titre, les agences commerciales au niveau de la wilaya d’Alger, à savoir Ain Taya, Kouba, Bab Ezzouar, Ben M’hidi, Bir Mourad Rais, Hydra, Sidi Abdellah, Rostomia et El Biar seront ouvertes de 10h00 à 15h00, garantissant ainsi l'accessibilité de ses services pendant cette journée". Pour les autres wilayas, "la permanence sera assurée par les agences chefs-lieux", ajoute le communiqué. Tout en remerciant sa clientèle pour sa "confiance continue", Algérie Télécom a tenu, à l'occasion du nouvel an 2024, à adresser ses "meilleurs vœux" à tous les Algériens et invite ses clients à visiter son site web www.algerietelecom.dz pour plus d'informations.