Le temps avait fait son labeur par de profonds sillons sur le visage en même temps qu’ils en traçaient dans leurs champs. Appuyés sur leurs outils, ils portaient ce fameux couvre-chef que nous moquions prétentieusement à la ville. Nous l’appelions le « 33 tours » en référence au disque musical de l’époque par la forme circulaire posée sur leur tête.
Jour : 23 novembre 2023
La mèche de la dissidence est en train de prendre doucement en plein hiver en Kabylie. L'appel lancé par les familles des détenus lourdement condamnés dans l'affaire Bensmaïl a été suivi dans plusieurs localités de Haute Kabylie.
VIENNE - Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Larbi Latroch, a signé, mercredi à Vienne, le programme-cadre national de coopération entre l'Algérie et l'AIEA pour la période 2024-2029, en application des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives au renforcement du développement socio-économique du pays, en accord avec les objectifs de développement des Nations Unies. La signature de ce cadre de coopération s'est déroulée en présence du Commissaire à l'énergie atomique, Abdelhamid Mellah. Elle intervient après son adoption par la commission multisectorielle de coopération scientifique, en coordination avec le département de coopération technique de l'AIEA. Le programme-cadre devrait contribuer à accompagner les efforts nationaux visant à renforcer les usages pacifiques de la technologie nucléaire dans les domaines de la santé, mais aussi en matière de gestion des ressources hydriques et des nouvelles énergies.
ALGER - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé, jeudi, la levée des entraves pour 90% des dossiers de demande d'investissement dans l'industrie pharmaceutique déposés par des investisseurs privés depuis septembre 2022. Lors d'une séance de questions orales au Conseil de la nation, présidée par M. Salah Goudjil, président de l'institution, et en réponse à la question du sénateur Habib Douagui (Tiers présidentiel) sur les mesures prises pour lever les entraves administratives rencontrées par les investisseurs privés dans l'industrie pharmaceutique, M. Aoun a assuré avoir accordé la priorité, depuis sa prise de fonction à la tête du secteur en septembre 2022, à "la levée des entraves auxquelles se heurtaient les investisseurs privés dans ce domaine". Et d'expliquer que "trois mois après, l'opération a été facilitée pour 90% des 585 dossiers (demande d'investissement) déposés au niveau du ministère et restés sans réponse, lesquels concernent essentiellement la production d'antihistaminiques et d'autres médicaments en rupture sur le marché national". M. Aoun a ajouté que la levée des entraves à l'investissement avait permis au secteur de couvrir 68% des besoins du marché national en médicaments, relevant que les 32% restants concernaient essentiellement les anticancéreux. Pour rendre ces médicaments disponibles, des facilitations ont été accordées à certains investisseurs, ce qui a permis à une usine de produire des types d'anticancéreux destinés exclusivement aux hôpitaux, a-t-il fait savoir. Rappelant que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait insisté sur le développement du secteur pharmaceutique, le ministre a salué les efforts déployés pour permettre au groupe SAIDAL de fournir des médicaments de qualité à des prix accessibles. Après avoir souligné qu'"il n'existe aucune distinction entre les secteurs public et privé", le ministre a fait état de 169 usines privées dans l'industrie pharmaceutique et de "15 dossiers d'investisseurs privés en cours d'examen depuis le mois dernier au niveau du ministère". Il a évoqué certaines mesures prises pour accorder des facilitations aux investisseurs privés, telles que la suspension de l'obligation d'étude de bioéquivalence des médicaments fabriqués localement, assurant "l'accompagnement et l'orientation des nouveaux investisseurs pour la production de médicaments conformes aux normes de qualité". Concernant l'usine de production de médicaments dans la wilaya de Sidi Bel Abbes, le ministre a indiqué que cette usine était entrée en production, relevant "certaines réserves concernant son directeur technique". Au sujet des médicaments génériques et princeps, M. Aoun a dit que "cette question est soulevée uniquement par les lobbies", soutenant que "le secteur, qui s'emploie à répondre aux besoins du marché national et des médecins, n'est pas au service des lobbies". Sur la possibilité d'autoriser des laboratoires privés à contrôler la qualité des médicaments, le ministre a affirmé que "les organismes et les laboratoires publics sont les seuls habilités à effectuer le contrôle". 16 opérateurs autorisés à créer des usines de pièces détachées Par ailleurs, répondant à une question du sénateur Lakhdar Moulay Saadoune concernant l'intégration des entreprises de production de pièces détachées dans la chaîne de production automobile, le ministre a indiqué que cette question était tributaire du lancement des usines de construction automobile, rappelant qu'"il existe actuellement une seule usine d'une marque connue, qui sera inaugurée en décembre prochain, en attendant les usines qui entreront en production l'année prochaine". Néanmoins, "cela n'a pas empêché d'accorder des facilitations aux investisseurs dans ce domaine", a-t-il dit, précisant que 16 opérateurs avaient obtenu des autorisations pour la création d'usines de pièces détachées. A cet égard, il a insisté sur "la nécessité de s'appuyer sur le réseau de sous-traitance et de fournir tous les intrants et les composants, en mettant l'accent sur les pièces en plastique à base de polypropylène", rappelant le projet de création d'une usine pour la production du polypropylène relevant du secteur de l'énergie. A une autre question du même sénateur concernant le sort des entreprises de textile Elatex et Filab à Oum El Bouaghi, à l'arrêt depuis 2006, le ministre a rappelé la restructuration réalisée en 2011, aboutissant à la création de la Société nationale des industries textiles (filiale du holding GETEX), à laquelle les deux sociétés à l'arrêt ont été rattachées, et les tentatives de relance de leurs activités, en partenariat avec des sociétés étrangères, entre 2017 et 2021. S'agissant de la zone industrielle d'Aïn Beïda, le premier responsable du secteur a indiqué qu'elle avait bénéficié, au titre de 2023, d'une opération de raccordement aux réseaux de gaz et d'électricité, avec une proposition d'inscription de sa réhabilitation dans le cadre du projet de loi des finances pour l'exercice 2024. Le ministre s'est en outre montré rassurant au sujet de l'usine de bois d'Aïn Beïda, en faveur de laquelle des mesures ont été prises avec le groupe Divindus pour le renouvellement de ses machines et son développement.
DISPARITION DE ABBAS INASS : MESSAGE DE LA FAMILLE
Une jeune fille mineure, Inass Abbas âgée de 17 ans, a disparu de manière inquiétante à Bouira. Elle a quitté le domicile familial situé à Amezzaourou, dans la commune de Chorfa, wilaya de Bouira, le samedi 18 novembre 2023 vers 14h et n'a plus donné de nouvelles depuis.
Sa famille lance un appel à toute personne qui aurait aperçu la jeune fille ou qui détiendrait des informations pouvant aider à la retrouver, de contacter les services de sécurité ou de joindre directement sa famille au 0791198504. La disparition de cette jeune fille mineure est prise très au sérieux et toute aide dans cette affaire est précieuse.
Plusieurs associations publient ce jeudi 23 novembre un rapport sur les violences policières contre les migrants, notamment à Paris, jugées aujourd'hui largement sous-évaluées. Selon le rapport, 450 cas de violence contre des personnes exilées vivant à la rue en Île-de-France ont été recensés depuis 2015, bien que la réalité soit bien pire, selon elles. Pour les associations, cette violence est en fait une pratique systémique dans la police.
EL-OUED - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a mis en avant, jeudi à El-Oued, l’importance d’encourager l’entrepreneuriat et l’innovation en milieu universitaire pour contribuer au développement économique. "Il appartient de soutenir et encourager l’entrepreneuriat et les efforts de l’innovation en milieu universitaire pour générer des richesses et des emplois, et par conséquent, assurer une valeur ajoutée à l’économie nationale", a souligné M. Baddari, lors de sa visite à l’université "Chahid Hamma Lakhdar" d’El-Oued, accompagné du ministre de l’Economie de la connaissance, des start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid. "L’encouragement qualitatif jusqu’à l'aboutissement effectif s’avère nécessaire pour soutenir les idées innovantes dans l’institution universitaire", a soutenu le ministre. A l’Ecole supérieure de l’agronomie saharienne,M. Baddari a mis en avant l’importante mission de cette école dans la valorisation des potentialités agricoles de la région mettant à profit la recherche scientifique spécialisée et son exploitation dans la promotion de l’agriculture et la modernisation des activités agricoles dans cette région aux grands atouts. La délégation ministérielle a, dans ce cadre, procédé à l’inauguration du centre des vitrines universitaires, doté d’espaces dédiés à l’incubateur des travaux, un pavillon de développement de l’entrepreneuriat et d’un centre d’appui aux technologies et l’innovation. Cette nouvelle structure assume entre-autres missions l’accompagnement et la formation des étudiants concernés par l’entrepreneuriat, la coordination entre chercheurs et entreprises de soutien et l’appui et la consultation aux innovants, selon les explications fournies à la délégation ministérielle. Pour sa part, le ministre de l’Economie de la connaissance, des start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a salué les efforts fournis par l’université d’El-Oued en termes de développement "qualitatif" de l’entrepreneuriat et de l’innovation qui, a-t-il témoigné, a été couronné par le montage de 140 start-up et l’inscription de pas moins de 165 brevets d’innovation dans diverses filières scientifiques. Le ministre a, à ce titre, insisté sur le nécessaire ancrage et encouragement de l’esprit entrepreneurial, source d’innovation et de création, en milieu estudiantin. Il a, dans ce cadre, passé en revue, un train de mesures incitatives prônées par l’Etat en direction des jeunes et étudiants pour le montage des start-up et micro-entreprises. Mettant à profit cette tournée dans la wilaya d’El-Oued, la délégation ministérielle a procédé à l’inauguration de la maison de l"intelligence artificielle" avant de visiter une exposition des modèles des start-up et des projets innovants fruits des efforts des étudiants. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique a, au terme de sa visite, fait part du lancement d’une campagne "Un arbre pour chaque étudiant" portant mise en terre d’un patrimoine d’un million d’arbustes.
Le lycée. Un univers magique pour eux, alors gamins mis trop tôt au contact d’innombrables difficultés. Leurs parents étaient broyés par les soucis d’un quotidien constamment reconduit à leur détriment.
La commission mixte d’historiens, chargée de se pencher sur le dossier mémoriel algéro-français, a tenu sa première réunion en « présentiel ». Des décisions ont été prises.
ALGER - Le président du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), Mohamed Tahar Abadlia, a reçu le chef de la Délégation de l'Union européenne (UE) en Algérie, Thomas Eckert, avec lequel il a passé en revue les voies de coopération et de partenariat dans les domaines de la recherche et de l'innovation, indique un communiqué du Conseil. Lors de cette rencontre tenue mercredi, les deux parties ont passé en revue "les voies de coopération et de partenariat dans les domaines de la recherche et de l'innovation et les moyens d'évaluation des politiques en matière de recherche avec les institutions analogues au CNRST dans les pays de l'UE", précise le communiqué. La rencontre a également permis aux deux parties d'examiner "les moyens de traduire cette coopération par des rencontres avec des experts, à court terme, et un jumelage visant le renforcement des compétences et des capacités du conseil, à long terme", conclut la même source.