
Il y a des dates que même le sable ne peut recouvrir. Trente-sept ans après le soulèvement d’Octobre 1988, le pays n’a toujours pas retrouvé sa voix. Ce qui fut le cri de la jeunesse algérienne s’est transformé en murmure surveillé. La liberté d’expression, conquise dans le sang, reste prisonnière d’un pouvoir qui s’en nourrit tout en la redoutant.