ALGER - Plus de 2,3 millions d'étudiants se sont acquittés des droits d'inscription, de transport et d'hébergement via le paiement en ligne lors de cette rentrée universitaire 2023-2024, soit une multiplication par 19 du nombre des opérations enregistrées par rapport à l'année passée, a indiqué mercredi un communiqué du ministère de la Poste et des Télécommunications. "Le nombre des opérations de paiement en ligne, via la carte Edahabia, des droits d'inscription, de transport et d'hébergement, à l'occasion de la rentrée universitaire en cours, s'est élevé à 2.368.270 opérations pour englober pour la 1ère fois, des opérations de paiement des droits d'inscription, de réinscription, de transport et d'hébergement, sachant qu'elles étaient limitées ces dernières années, aux droits d'inscription des nouveaux étudiants", selon le ministère. Le nombre des opérations enregistrées "a augmenté de près de 19 fois par rapport à l'année 2022 qui a enregistré 125.618 opérations, contre 99.666 opérations en 2021 et 64.786 opérations en 2020", lit-on dans le communiqué. "Outre la plateforme de l'e-paiement, ces résultats ont été réalisés grâce à une étroite coordination avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans le cadre des efforts de numérisations, en sus de la mise à disposition de l'infrastructure dédiée à cet effet, notamment à travers la multiplication du nombre des cartes Edahabia en circulation en Algérie et qui dépasse actuellement 12 millions de cartes, alors que ce nombre ne dépassait pas 6 millions au début de l'année 2020". Le ministère a, par ailleurs, rappelé "l'amélioration constatée dans les indicateurs d'accès à Internet dans notre pays, d'autant plus que l'Algérie compte actuellement plus de 5,3 millions de ménages connectés à l'Internet fixe, tandis que cet indicateur ne dépassait pas 3,5 millions de ménages au début de l'année 2020, en sus de plus de 45 millions d'abonnés à l'Internet mobile, après que ce nombre ne dépassait pas 37 millions au début de l'année 2020".
Auteur/autrice : webalert@aps.dz (Boudjedri Mounia)
ALGER- L'entreprise publique de distribution du courrier express EMS Champion reconduit, pour la 4ème année sa Promotion "Rihet L'bled" à l'occasion du mois sacré de Ramadhan pour toute personne désirant envoyer des colis à l'international, indique mardi un communiqué de cette filiale d'Algérie Poste (AP). Cette promotion valable du 13 mars au 25 avril prochain est disponible dans les 58 wilayas du pays (54 Agences EMS et 300 guichets répartis dans le réseau d'Algérie Poste), note le communiqué, précisant que le client qui envoie un coli de 4 kg au maximum payera le prix de 2 kg seulement. EMS Champion a fait savoir que l'expédition est valable vers 175 pays dans le monde (24h à 72h) pour les pays arabes et autres grandes villes d’Europe, (72h à 96h) pour l'Amérique du Nord, l'Asie et l'Afrique, indiquant que les tarifs de ladite promotion sont disponibles sur le simulateur web (www.ems.dz) ou à travers l'application mobile (Android ou IOS). "Les produits concernés par la promotion sont les produits alimentaires, les gâteaux traditionnels algériens, les fruits et légumes du bled, Frik, Mermez, confitures et autres confiseries algériennes, les dattes et fruits secs, les épices, la menthe, coriandre, thé et tisanes, ou autres produits vedettes du mois de Ramadan et autres produits artisanaux", précise le communiqué. Toutefois, les liquides et sauces sont interdits, selon la même source, par la règlementation qui régit le transport aérien. "Ces produits interdits restent identiques et inchangés, conformément à la liste faisant partie intégrante des conditions générales de vente pour le réseau EMS, notamment les interdits des administrations des Douanes Algériennes et internationales", conclut le communiqué.
ALGER- Les travaux de la 58e session du Conseil des ministres arabes de la Santé présidée et abritée par l'Algérie, ont repris mardi à Alger, dans sa deuxième et dernière journée. Lors de l'ouverture des travaux de cette session, placée sous le slogan "Renforcer la sécurité sanitaire pour améliorer la santé de la population et se préparer aux prochaines pandémies", l'Algérie avait appelé par la voix de son ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi à la création d'organisations et d'instances arabes pour améliorer la santé des populations de la région. Le ministre de la Santé a estimé que cette session constituait une opportunité pour améliorer les services sanitaires fournis aux peuples arabes, et aborder les questions cruciales soulevées tout en prenant connaissance des différentes activités des pays arabes face aux maladies. Pour rappel, l'ordre du jour de cette session, qui devra être sanctionnée par l'adoption de nombreuses recommandations, a traité de questions stratégiques d'intérêt pour le monde arabe, notamment l'action arabe commune dans le domaine de la santé, l'échange d'expertises et d'expériences en matière de santé et l'examen des propositions de création d'organismes de santé à même de relancer la coopération entre les pays arabes, en sus d'autres thématiques liées à l'intensification des efforts dans tous les domaines liés à la santé.
ALGER- Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis en place, récemment, une commission nationale de suivi de la mise en en œuvre du programme de formation initiale des nouveaux doctorants, en vue de leur permettre d'acquérir et d'approfondir les connaissances, notamment en philosophie, anglais et technologies de l'information et de la communication, a indiqué lundi un communiqué du ministère. Dans le cadre de l'élaboration et de la mise en œuvre du programme de formation initiale au profit des nouveaux doctorants, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis en place une commission nationale chargée de superviser et de suivre la mise en œuvre dudit programme de formation au niveau des établissements d'enseignement supérieur, en vertu de l'arrêté ministériel n 04 du 2 février 2023. Cette commission est composée de quatre comités pédagogiques qui œuvrent à permettre aux doctorants "d'acquérir et d'approfondir les connaissances, notamment dans les matières transversales suivantes : philosophie, didactique, anglais et technologies de l'information et de la communication, incluses dans l'arrêté ministériel n 1419 du 24 décembre 2022, fixant les modules horizontaux en vue de renforcer la formation dans la troisième cycle au niveau des établissements d'enseignement supérieur". Ce programme vise à "développer les compétences des doctorants dans plusieurs domaines liés à la déontologie et à l'éthique de la recherche scientifique, à mobiliser les connaissances et les compétences dans le domaine du respect de la propriété intellectuelle, et à l'utilisation des outils de numérisation et de la réflexion théorique et épistémologique", en ce en vue de "collecter et diffuser les connaissances et développer le sens critique chez les doctorants, ce qui leur permet de contribuer activement au développement de la société et d'acquérir une ouverture d'esprit et le respect d'autrui". Le programme vise également "à développer l'esprit d'initiative et d'innovation et à ancrer l'esprit d'entrepreneuriat et de leadership" chez ces étudiants, en sus d'améliorer leur niveau en anglais, ce qui leur permettra de participer à des séminaires scientifiques internationaux et de publier leurs travaux dans des revues mondiales", ajoute la même source. Dans le but de concrétiser cette nouvelle approche, les commissions nationales pédagogiques s'attèlent à préparer des références nationales unifiées pour chaque matière, renfermant un programme exhaustif, ainsi que le mode de formation et le volume horaire ...", précise le ministère. Ces références sont disponibles dans trois langues, à savoir l'arabe, l'anglais et le français, "ce qui permettra à tous les acteurs de la communauté universitaire de les consulter et d'exploiter leurs contenus", le programme de formation devant être appliqué avec toutes ses références, "immédiatement après l'annonce du lancement officiel de la nouvelle année de formation de troisième cycle par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique", conclut le communiqué.
ALGER- Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a reçu, peu avant la réunion du bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la Santé à Alger, la Secrétaire générale adjointe de la Ligue arabe et cheffe du département des affaires sociales, Haifa Abu Ghazaleh, a indiqué, lundi, un communiqué du ministère. A l'issue des discussions avec le ministre de la Santé, Mme Abu Ghazaleh a mis en avant "l'importance de la réunion d'Alger", placée sous le thème "Renforcer la sécurité sanitaire afin d'améliorer la santé de la population et se préparer à d'éventuelles pandémies inconnues", au regard des questions qui seront examinées, débattues et inscrites à l'ordre du jour prévu lors de cette session. Mme Abu Ghazaleh a salué "le rôle majeur de l'Algérie" et "la place de choix qu'elle occupe au niveau arabe". Le ministre de la Santé a, pour sa part, souligné "les démarches de l'Algérie pour assurer la réussite de la 58e session du Conseil des ministres arabes de la Santé, prévue les 13 et 14 mars, en aboutissant à un consensus avec les ministres arabes de la Santé, sur l'ensemble des points inscrits à l'ordre du jour du bureau exécutif et du Conseil des ministres arabes de la Santé".
ALGER- Quatre (4) nouveaux cas de Coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n'a été déploré, alors qu'une guérison a été recensée ces dernières 24 heures en Algérie, a indiqué samedi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés passe ainsi à 271.503 cas, celui des décès demeure inchangé (6.881), tandis que celui des patients guéris passe à 182.820 cas. En outre, un seul patient est actuellement en soins intensifs, souligne la même source. Le ministère de la Santé rappelle, cependant, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER- Les entreprises algériennes spécialisées dans l'industrie des boissons œuvrent à réduire le taux de sucre dans leurs produits afin de préserver la santé publique et se conformer à la nouvelle réglementation qui sera bientôt en vigueur, soulignant toutefois l'impératif de sensibiliser les consommateurs, et d'assurer un contrôle rigoureux du respect des nouvelles normes dans la production de ces boissons, très prisées par les citoyens. Dans ce cadre, les opérateurs approchés par l'APS au 2e Salon international de l'industrie de la boisson et aliments liquides (BEVALG), qui ferme ses portes ce samedi après une semaine d'activités au Palais des Expositions (Alger), ont fait part de leur disposition à appliquer les deux arrêtés ministériels fixant les spécifications des boissons et des jus de légumes et de fruits, qui entreront en vigueur, respectivement, en juin et novembre prochains. Il s'agit de l'arrêté interministériel (industrie, agriculture, commerce et santé) portant adoption du règlement technique relatif aux jus et nectars de fruits, jus de légumes et boissons aux jus de fruits et/ou de légumes, du 21 mars 2022, et de l'arrêté interministériel (industrie, agriculture, commerce, santé et ressources en eau) du 29 août 2022 portant fiche technique fixant les spécifications de certaines boissons rafraîchissantes. La réglementation a accordé aux opérateurs concernés un délai d'une (1) année, à compter de la date sa publication au Journal officiel, pour se conformer à ses dispositions, soit jusqu'au 15 juin prochain pour le premier arrêté et jusqu'au 13 novembre prochain pour le deuxième. Ce dernier stipule que "le taux de sucre total ne doit pas dépasser 105 grammes/litre dans les boissons faisant l'objet du présent arrêté, à l'exception des boissons sucrées". Les producteurs de boissons ont souligné leur disposition à appliquer la nouvelle réglementation, relevant que sa réussite demeure tributaire du lancement d'une campagne de sensibilisation de grande envergure à l'endroit du consommateur pour le "convaincre" de la dangerosité du sucre sur sa santé, d'autant que l'Algérien s'est habitué à des produits à forte teneur en sucre ajouté, ce qui rend difficile le changement de sa culture de consommation. Les opérateurs approchés ont également insisté sur l'impératif d'appliquer la nouvelle réglementation par tous les opérateurs sans exception, tandis que d'autres ont appelé à la réduction du taux de sucre de manière graduelle pour ne pas brusquer le consommateur. La responsable qualité et développement du produit à la société "Ain Bouguellaz", spécialisée dans la production de l'eau minérale à la wilaya d'El Tarf, Linda Lekbir, a déclaré à l'APS que "le citoyen algérien consommait des boissons contenant entre 12 et 13% de sucre, un taux très élevé qui peut nuire à la santé publique, d'où l'impératif de le réduire de manière graduelle de façon à ce que la différence ne soit pas ressentie". Soulignant "la possibilité de réduire le taux à 11% en une année", la même responsable a appelé à la tenue d'un dialogue élargi regroupant tous les acteurs afin de trouver la plateforme idéale pour la concrétisation de cette idée sur le terrain. Renforcer le contrôle pour éviter les dépassements Pour sa part, le responsable de la production à la société "Al-Badr" des boissons gazeuses à Ain Oussara (Djelfa), Benali Samir, a exprimé sa conviction quant à l'importance d'appliquer cette décision pour préserver la santé publique, appelant à l'impératif de contrôler les opérateurs afin de les mettre sur le même pied d'égalité et d'éviter la présence de boissons sur le marché qui ne respectent pas les nouvelles normes, ce qui permettra de créer une concurrence déloyale entre les producteurs. Pour Alaeddine Harous, responsable commercial de l'établissement "Harous" spécialisé dans la transformation des fruits et légumes et la production de boissons et de conserves, l'application de la décision de réduction du taux de sucre dans les boissons amènera les opérateurs activant dans cette industrie à introduire plus de fruits et de légumes pour préserver le goût habituel, ce qui permettra aux agriculteurs d'écouler leurs produits et d'éviter la stagnation de la production en cas d'excédent. De son côté, Dalal Moulaï, gérante de la société Moulaï Boissons de la wilaya de Laghouat considère que la préservation de la santé publique est une priorité qui exige ce genre de procédures qui devraient être suivies d'opérations de contrôle. Le directeur commercial de la laiterie "Soummam" (W. Béjaïa), Layach Talbi considère, pour sa part, que la préservation de la santé publique face à la propagation de nombreuses maladies, particulièrement l'obésité et le diabète exige de telles mesures. Pour sa part, le directeur grands comptes et relations extérieures de la société "Ngaous conserves", Smaïn Boukal a fait savoir que la société a déjà commercialisé des boissons naturelles sans sucre ajouté, mais celles-ci n'ont pas enregistré une forte demande, le consommateur étant habitué à consommer des produits riches en sucre. La culture de la consommation doit changer en Algérie, a-t-il dit. De son côté, le président de l'Association des producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani a appelé à la tenue d'une réunion technique entre le ministère de tutelle et les producteurs pour la mise en œuvre des deux décisions. L'Algérie compte près de 3 millions de diabétiques, un chiffre qui devrait atteindre 5 millions de malades dans quelques années, selon les données officielles. Selon l'Organisation algérienne de protection et d'orientation des consommateurs et de son environnement (APOCE), la moyenne de consommation de sucre par habitant s'élève à 42 kg/an en Algérie, contre une moyenne mondiale de 23 kg/an, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande que la consommation du sucre ne dépasse pas 10 kg/personne/an. Dans une déclaration à l'APS, le président de l'APOCE, Mustapha Zebdi a salué les mesures prises pour limiter l'introduction excessive du sucre dans l'industrie agroalimentaire.
ALGER- Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a insisté, jeudi à Alger, sur l'importance de la formation continue des professionnels du secteur et la numérisation du système pour améliorer le service. Présidant le lancement de la 3e session sur l'hygiène hospitalière et la gestion des soins dans les services des urgences à l'Ecole nationale du management et de l'administration de la santé (ENMAS) à El Marsa, le ministre a évoqué la formation continue des personnels, relevant que "si la formation de base garantit l'acquisition de connaissances, la pratique exige leur actualisation par la formation continue en vue de développer les programmes, d'améliorer les services prodigués aux citoyens et d'être au diapason des évolutions". Le deuxième point évoqué par le ministre porte sur l'hygiène hospitalière et les urgences où il a indiqué que les établissements hospitaliers ne peuvent pas prodiguer des services au citoyen sans hygiène et ce pour éliminer la propagation des maladies en milieu hospitalier et d'autres transmises par les visiteurs et les professionnels de la santé. Le ministre a dévoilé à ce propos le lancement d'une plateforme numérique propre au ministère à même d'assurer la poursuite de la formation et la sensibilisation à ce sujet pendant une année par visioconférence. Quant au troisième point, il s'agit de "l'humanisation des soins et de la solidarité avec les malades en tant que services entrant dans le cadre de l'amélioration du service public". Le ministre est revenu sur la semaine nationale de la prévention organisée par le ministère à travers les 58 wilayas du pays du 5 au 11 mars en cours, appelant à œuvrer pour que cet évènement donne ses fruits notamment en matière de soins. S'agissant de la numérisation, le ministre a indiqué qu'elle jouit "d'une place importante dans le secteur", car l'utilisation de cette technologie moderne donnera lieu à de meilleurs résultats. Le ministère de la Santé a organisé quatre sessions sur "l'hygiène hospitalière et la gestion des soins dans les services d'urgences", la première à Sétif, la deuxième à Oran au cours du mois de février dernier, la troisième à Alger et la quatrième aura lieu prochainement à Ouargla avant de généraliser cette formation au niveau de toutes les wilayas du pays.
ALGER- Algérie Télécom (AT) a atteint, ce jeudi, le record de 600.000 abonnés FTTH (Fiber To The Home) et honoré, à cette occasion, son 600.000 ème client en lui offrant une année d’internet gratuite et illimitée à "Idoom Fibre", indique dans un communiqué l'entreprise. Le 600.000ème client, qui a reçu la visite d'Algérie Télécom, réside dans la commune de Roknia, wilaya de Guelma et a été honoré, à titre symbolique, par un accès gratuit à l'offre "Idoom Fibre" d’un débit de 300 Méga. "Il est à noter que cette croissance est le résultat de notre engagement constant à offrir un service de qualité supérieure à nos clients en leur fournissant une connexion de très haut débit. Nous avons investi dans des équipements de pointe pour améliorer la qualité de notre réseau et offrir une expérience utilisateur inégalée en matière de vitesse et de fiabilité", précise Algérie Télécom. Le "Idoom Fibre" est disponible dans un nombre croissant de quartiers dans l’ensemble du territoire national. Les équipes techniques de l’entreprise travaillent, sans relâche, afin de rendre ce service accessible à tous les citoyens algériens où qu’ils soient. En outre, Algérie Télécom propose des tarifs imbattables, en plus d'offres promotionnelles pour permettre à toutes les bourses de bénéficier de la connectivité à très haut débit", est-il souligné. La promotion "Idoom Fibre" a été lancée par Algérie Télécom, le 16 février dernier, afin de permettre aux nouveaux clients de souscrire aux débits 15 Méga, 20 Méga, 50 Méga, 100 Méga, 200 Méga et 300 Méga à 0 DA, tout en bénéficiant d’un Modem optique, de l’installation, ainsi que de 15 jours de connexion offerts. L’offre étant valable jusqu’au 17 mars 2023", rappelle-t-on. Tout en remerciant l’ensemble des abonnés pour la confiance accordée à Algérie Télécom, celle-ci souligne sa "détermination à poursuivre les efforts afin de fournir un service de qualité et répondre à tous les besoins en matière de connectivité". Les clients désireux de s'informer sur les produits et services d’Algérie Télécom sont conviés à le faire via le site: www.algerietelecom.dz.
ORAN - Le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises Yacine El Mahdi Oualid a salué jeudi à partir d'Oran l'ouverture sans précédent de l'Agence nationale spatiale algérienne sur les start-up innovantes dans ce domaine. Dans une allocution d'ouverture, le ministre a évoqué lors des travaux du premier colloque des start-up dans le domaine spatial, organisé au Centre de développement des satellites d'Oran, en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Bedari, et le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi-Triki, que cette ouverture est encourageante du fait que ces start-up, créées par des jeunes porteurs d'idées novatrices, "peuvent apporter une valeur ajoutée et contribuer efficacement à divers domaines de l'économie nationale". "Etant donné que de nombreux secteurs économiques, tels que l'agriculture, les mines, les télécommunications et autres, utilisent le domaine des communications par satellite, l'implication des start-up est devenue plus qu'importante", a déclaré le ministre. "Dans le cadre du programme spatial algérien 2022-2040, nous avons lancé un appel à projets auquel 45 start-up ont participé dans plusieurs domaines, dont la mécanique des structures, le stockage de l'énergie, les systèmes portables, les images satellites, la conception et la réalisation de panneaux multicouches utilisés dans l'industrie des satellites, traitement des données, méga-données et intelligence artificielle, entre autres", a ajouté le ministre. Yacine El Mahdi Oualid a souligné que cette opération vise "l’ouverture de nouveaux horizons pour les compétences algériennes afin de participer avec l'Agence spatiale algérienne dans ce domaine multi-usages", invitant les chercheurs et enseignants universitaires à orienter leurs recherches et applications vers le domaine spatial, surtout que l'Algérie souhaite améliorer son positionnement aux niveaux continental et mondial dans le domaine de l’industrie et de la technologie spatiales. A ce propos, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Bedari, a estimé que le domaine spatial "est actuellement un terreau fertile pour l'implantation de start-up innovantes pour les étudiants porteurs de projets, les professeurs et les chercheurs, transformant leurs idées en produits commercialisables". M.Bedari a affirmé que de nombreuses recherches universitaires, d'étudiants et de chercheurs, notamment celles liées au domaine de la physique, des systèmes mobiles, des logiciels et de l'énergie, "bien exploitées, pourront donner une impulsion supplémentaire au secteur de l'industrie spatiale algérienne et l'amener à un niveau supérieur au vu des compétences importantes dont disposent les universités algériennes". Ces idées innovantes permettront de trouver des solutions à certains obstacles auxquels est confrontée l'industrie spatiale algérienne, tout en créant un grand dynamisme au niveau local et en contribuant à l'économie nationale. Pour sa part, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi-Triki a indiqué que les communications satellitaires ont permis le renforcement des capacités nationales de communications à travers les capacités du satellite algérien Alsat Com 1, notamment dans des domaines tels que l'agriculture, la protection des forêts, l'énergie, les conditions météorologiques. "Les besoins dans ce domaine sont en augmentation constante, sachant que la nouvelle génération des communications s’appuiera à l’avenir sur les techniques propres aux communications spatiales. Pour satisfaire ces besoins, il faut recourir à l’effort national pour se débarrasser de la dépendance, notamment en ce qui concerne les matières premières, les logiciels et autres", a souligné M. Triki, déclarant "chaque projet que vous entreprenez en tant que start-up dans le domaine de l'industrie spatiale, nous permettra d'économiser des devises fortes et d'accroître notre indépendance technologique dans ce domaine". Pour sa part, le directeur de l’Agence spatiale algérienne, Azzeddine Oussedik, a souligné que son instance œuvrait à renforcer les réalisations algériennes effectuées dans le cadre de l’exécution du programme spatial national 2006-2020, notamment en ce qui concerne les infrastructures, les systèmes spatiaux et les compétences humaines pour garantir la continuité des services, une dynamique constante et son amélioration. M.Oussedik a indiqué que "l’Algérie connaît une dynamique et un grand développement sans précédent, sachant que de nouveaux métiers, ainsi que des innovations et des applications intelligentes font que l’extension des communications spatiales à plusieurs autres domaines est plus qu’importante et contribue à réaliser les objectifs du programme spatial algérien". La délégation ministérielle a visité, sur place, une exposition de start-up et de projets universitaires innovants liés au secteur de l'industrie et des communications spatiales. A l’occasion, un protocole d'accord a été signé entre le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et l’Agence spatiale algérienne afin de renforcer la coopération dans le domaine de l'espace et d'accompagner les start-up innovantes dans la conception, le développement, l'expérimentation et la qualification de leurs projets. Le mémorandum a été signé par le ministre du secteur, Yacine El-Mahdi Oualid et le directeur de l'Agence spatiale algérienne, Noureddine Oussedik. Les ministres ont inspecté des installations appartenant à leurs secteurs respectifs dans la wilaya d'Oran, à l'instar de la plateforme technologique du Centre de recherche et de technologie industrielle, à l'Université des Sciences et de la Technologie Mohamed Boudiaf et de la plateforme technologique de génétique, à l'Ecole supérieure des Sciences biologiques, outre l'inauguration du nouveau bâtiment du laboratoire régional d'industrialisation au niveau du pôle universitaire de Belgaïd.