ALGER - La stratégie du secteur de la Santé en matière de prise en charge des cancéreux repose sur la création de deux services de chimiothérapie et de radiothérapie au niveau des hôpitaux grâce au Fonds national de lutte contre le cancer, a fait savoir, jeudi à Alger, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, relevant que toutes les wilayas bénéficieront de cette mesure d'ici à fin 2026. Le ministre s'exprimait lors d'une plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales adressées à plusieurs membres du gouvernement en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar. Le secteur de la Santé a adopté une stratégie de prise en charge des cancéreux "reposant sur la création de deux services de chimiothérapie et de radiothérapie au niveau des hôpitaux, grâce au Fonds national de lutte contre le cancer, de sorte que chaque wilaya pourra bénéficier de cette mesure d'ici fin 2026". Répondant à une question sur la réalisation d'un centre de radiothérapie dans la wilaya de Jijel qui compte 1295 cancéreux, le ministre a indiqué que le projet "a été interrompu pour des contraintes financières". "Le dossier de prise en charge des cancéreux a été rouvert par le secteur et verra prochainement le jour non seulement à Jijel, mais aussi dans d'autres wilayas telles que Boumerdès, Mostaganem, Ghardaïa et M'sila, lesquelles disposent d'hôpitaux d'une capacité de 240 lits et bénéficieront bientôt de services de chimiothérapie et de radiothérapie", a rassuré M. Saihi. "La création de services de chimiothérapie et de radiothérapie dans les hôpitaux, les circonscriptions et les zones éloignées permettra d'éviter la réalisation d'un centre de cancérologie qui coûte à l'Etat 12 milliards de DA, alors que la création d'un service dans un hôpital coûte 1 milliard de DA, ce qui profitera à plusieurs wilayas", a-t-il dit. Par ailleurs, et à une question sur le retard accusé dans la réalisation du projet de l'hôpital 120 lits à Djanet, le ministre a fait savoir que "la wilaya a bénéficié de plusieurs projets dont la réalisation a été confiée au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme", citant "un hôpital de 120 lits et dont la réalisation sera lancée prochainement, une polyclinique dont les travaux de réalisation ont atteint un taux de 75%, ainsi que deux autres sales de soins et un centre sanitaire qui seront lancés prochainement. La ville d'Ifri a bénéficié aussi d'une polyclinique en cours de réalisation". Le ministre a affirmé dans le même contexte, que son secteur œuvrait pour "réaliser un hôpital de 60 lits dans la commune de Bordj El-Haouas, dans la même wilaya". S'agissant de l'amélioration des services de santé en application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, notamment dans le nouvelles wilayas, M. Saihi a souligné que son secteur "œuvre à renforcer les ressources humaines de la wilaya de Djanet qui compte actuellement 52 médecins spécialistes, où 200 nouveaux postes ont été ouverts comptant plusieurs spécialités dont 20 postes de médecins, 130 postes pour l'encadrement pédagogique et 50 postes pour les spécialités paramédicales", annonçant que "la wilaya sera dotée de 4 médecins de nouvelles spécialités demandées, vers la fin de janvier 2024". Pour réaliser ces objectifs, il sera procédé au "jumelage entre des hôpitaux universitaires et des services spécialisées à Djanet", en plus du "renforcement de la wilaya par deux services de chimiothérapie et de radiothérapie", a ajouté le ministre. Au niveau des frontières, le ministre a rappelé "la mobilisation de plusieurs équipes médicales qui assurent la couverture médicale aux nomades en matière de vaccination et de consultation habituelle, qui ont permis, a-t-il dit, de découvrir des maladies non transmissibles qui n'existaient pas auparavant chez eux à l'instar du diabète".
Auteur/autrice : webalert@aps.dz (Ait Seddik Baha eddine)
ALGER - La Commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des affaires religieuses à l'Assemblée populaire nationale (APN) a entendu, jeudi, un exposé présenté par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, sur "les efforts du secteur pour une meilleure qualité de l'enseignement et la prise en charge des préoccupations de ses différentes catégories". Lors de son exposé, le ministre a affirmé que "le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, place le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au centre des préoccupations de l'Algérie nouvelle, ce qui ressort, a-t-il dit, à travers la concrétisation de ses engagements et du programme du Gouvernement". Il a affirmé que le secteur "a mis en œuvre ce qui est prévu dans ce programme avec la coopération des différents acteurs". Le ministre a également indiqué que le secteur de l'enseignement supérieur "s'est employé à développer tout ce qui a trait à la vie universitaire car les étudiants d'aujourd'hui, a-t-il souligné, sont appelés à gérer les affaires du pays à l'avenir", ce qui nécessite de leur assurer un enseignement de qualité qui cadre avec les exigences de la société". Il a, en outre, évoqué les missions de l'enseignement supérieur, qui consistent, a-t-il dit, en la réalisation d'un équilibre entre l'enseignement, la recherche scientifique et l'innovation, les deux dernières étant les déterminants du développement, pour faire de "l'université une locomotive du développement local et national, en adéquation avec les aspirations de la société à différents niveaux". Pour ce qui est de la qualité de gestion, le ministre a averti que "nul n'a le droit d'être bureaucrate dans n'importe quel établissement universitaire", précisant que c'est ce à quoi s'est attelé son secteur à travers la numérisation largement adoptée au cours de cette année. Dans le même contexte, le ministre a affirmé que "le plan numérique du secteur a été exécuté avant le délai prévu pour la finalisation du programme". Le ministre a, par ailleurs, rappelé les mécanismes mis en place au niveau des universités afin de contribuer à la création de richesses, en permettant aux étudiants diplômés de créer leurs propres startups ou micro-entreprises et de contribuer à la création d'emplois.
ALGER - Les nouveaux stagiaires rejoindront, dimanche, les établissements de formation professionnelle au niveau national à l'occasion de la rentrée professionnelle session octobre 2023, placée sous le thème "Formation professionnelle et enjeux du renouveau économique". Pour faire de cette rentrée une réussite, le ministère de la Formation et de l'enseignement professionnels a mobilisé tous les moyens humains et matériels nécessaires, à savoir les moyens techniques et pédagogiques et les établissements de formation estimés à 1.225 structures, en sus des sections d'apprentissage ouvertes au niveau des établissements de formation en plus des spécialités contenues dans le programme pédagogique de formation professionnelle et inscrites dans la nomenclature des spécialités de la formation professionnelle. La nomenclature relevant du secteur de la formation professionnelle renferme 495 spécialités réparties sur 23 filières professionnelles couvrant les principaux domaines d'activités. Le secteur insiste, à travers les offres de formation, sur les filières professionnelles à caractère prioritaire comme l'industrie, le numérique, le bâtiment et les travaux publiques, les métiers de l'électricité, l'agriculture, l'hôtellerie, le tourisme, l'artisanat, l'eau et l'environnement, le secteur ayant conclu plusieurs conventions de partenariat avec les entreprises économiques pour garantir une formation adaptée aux exigences de l'économie nationale. En prévision de cette rentrée, le ministère a introduit de nouvelles spécialités importantes pour l'économie nationale, dont le dessalement de l'eau de mer, entre autres spécialités touchant des métiers relatifs à la mécanique des trains, ainsi qu'à l'électrification et à la maintenance du réseau ferroviaire. Parmi les spécialités introduites aussi dans le mode de formation par apprentissage dans certaines wilayas, celle de technicien en restauration du patrimoine dans les wilayas de Tébessa et de Saïda. La prochaine rentrée verra le renforcement de certains dispositifs, à l'instar du dispositif de la formation au profit des femmes au foyer et la formations en milieu rural, outre la poursuite de l'offre de formation au profit des bénéficiaires de l'allocation chômage. Concernant la formation des personnes aux besoins spécifiques, le ministère a consacré un programme destiné à cette catégorie en proposant plus de 500 nouvelles places pédagogiques pour cette rentrée au niveau des centres spécialisés dans les wilayas de Laghouat, Alger, Skikda, Boumerdes et Relizane, outre l'ouverture de deux autres centres dans le sud du pays. Le ministère de tutelle a organisé également des campagnes de sensibilisation pour faire connaitre les différentes offres et spécialistes de formation professionnelle, et ce à travers un programme varié comprenant des activités de proximité, des rencontres et des portes ouvertes à travers les wilayas du pays, en sus du lancement de larges campagnes de nettoiement des établissements de formation.
ALGER - Un accord a été signé mardi entre L'Algérie et le Yémen pour renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de la formation et de l'enseignement professionnels. L'accord a été cosigné par le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi et l'ambassadeur du Yémen à Alger, Mohammed Ali El Yazidi Alaoui, en présence de cadres représentant les deux parties. S'exprimant à cette occasion, M. Merabi a souligné que cet accord avait pour objectif la promotion de la coopération entre son département ministériel et le ministère yéménite de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle dans différents domaines, notamment en matière d'échange d'expertises en ingénierie pédagogique de la formation professionnelle. L'accord en question prévoit l'organisation de cycles de formation, la mise à niveau des formateurs et des gestionnaires des établissements de formation, l'organisation de séminaires et de journées d'étude, outre le lancement de projets de jumelage entre les établissements de formation des deux pays, a expliqué le ministre. Dans le même contexte, M. Merabi a annoncé la création prochaine d'une commission technique chargée de la mise en œuvre des clauses de l'accord, du suivi et de l'évaluation des activités convenues. Après avoir salué les relations unissant les deux pays et peuples frères, le diplomate yéménite a évoqué les accords de coopération bilatérale signés dans divers domaines tels que la formation professionnelle, et l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, soulignant par là même, que cet accord s'inscrit dans le cadre du renforcement et de la promotion de la coopération bilatérale. Cet accord prévoit également des visites programmées au profit des formateurs yéménites dans les établissements de la formation professionnelle en Algérie.
ALGER - Trois nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n'a été déploré, alors que deux guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, a indiqué mardi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 271.535 cas, celui des décès demeure inchangé (6.881), tandis que celui des patients guéris passe à 182.831 cas. En outre, un seul patient est actuellement en soins intensifs, note la même source. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Trois nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n'a été déploré, alors que deux guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, a indiqué mardi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 271.535 cas, celui des décès demeure inchangé (6.881), tandis que celui des patients guéris passe à 182.831 cas. En outre, un seul patient est actuellement en soins intensifs, note la même source. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - La 58e session du Conseil des ministres arabes de la Santé a adopté les propositions de l'Algérie relatives à la création d'une Agence arabe pour le développement de la Santé et du Centre arabe de coopération et de recherche sur le VIH, a annoncé mardi à Alger le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi. Dans une déclaration à la presse au terme des travaux de la deuxième et dernière journée de la 58e session du Conseil des ministres arabes de la Santé, abritée et présidée par l'Algérie sous le slogan : "Renforcer la sécurité sanitaire pour améliorer la santé de la population et se préparer aux prochaines pandémies", M. Saihi a indiqué que la session a "adopté les propositions constructives soumises par l'Algérie et relatives à la création d'une Agence arabe pour le développement de la santé et du Centre arabe de coopération et de recherche sur le VIH, dont les sièges seront en Algérie". Dans le même sillage, il a rappelé que le Centre arabe de coopération et de recherche sur le VIH "sera un centre de référence pour le Monde arabe", révélant que cette session "a également adopté de nouveaux mécanismes visant à améliorer la santé des citoyens des pays arabes". Pour sa part, la Secrétaire générale adjointe de la Ligue arabe et cheffe du département des affaires sociales, Haifa Abu Ghazaleh, a estimé que les travaux de cette session avaient été "une réussite", saluant la "bonne" organisation par l'Algérie de ces travaux, qui ont permis, a-t-elle dit, d'échanger les avis et les vues sur plusieurs dossiers liés aux affaires de santé dans le monde arabe. Elle a également fait savoir que la session avait adopté 25 clauses proposées par différents pays arabes. Pour rappel, l'ordre du jour de cette session a traité de questions stratégiques d'intérêt pour le monde arabe, notamment l'action arabe commune dans le domaine de la santé, l'échange d'expertises et d'expériences en matière de santé et l'examen des propositions de création d'organismes de santé à même de relancer la coopération entre les pays arabes, en sus d'autres thématiques liées à l'intensification des efforts dans tous les domaines liés à la santé.
ALGER - La 58e session du Conseil des ministres arabes de la Santé a adopté les propositions de l'Algérie relatives à la création d'une Agence arabe pour le développement de la Santé et du Centre arabe de coopération et de recherche sur le VIH, a annoncé mardi à Alger le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi. Dans une déclaration à la presse au terme des travaux de la deuxième et dernière journée de la 58e session du Conseil des ministres arabes de la Santé, abritée et présidée par l'Algérie sous le slogan : "Renforcer la sécurité sanitaire pour améliorer la santé de la population et se préparer aux prochaines pandémies", M. Saihi a indiqué que la session a "adopté les propositions constructives soumises par l'Algérie et relatives à la création d'une Agence arabe pour le développement de la santé et du Centre arabe de coopération et de recherche sur le VIH, dont les sièges seront en Algérie". Dans le même sillage, il a rappelé que le Centre arabe de coopération et de recherche sur le VIH "sera un centre de référence pour le Monde arabe", révélant que cette session "a également adopté de nouveaux mécanismes visant à améliorer la santé des citoyens des pays arabes". Pour sa part, la Secrétaire générale adjointe de la Ligue arabe et cheffe du département des affaires sociales, Haifa Abu Ghazaleh, a estimé que les travaux de cette session avaient été "une réussite", saluant la "bonne" organisation par l'Algérie de ces travaux, qui ont permis, a-t-elle dit, d'échanger les avis et les vues sur plusieurs dossiers liés aux affaires de santé dans le monde arabe. Elle a également fait savoir que la session avait adopté 25 clauses proposées par différents pays arabes. Pour rappel, l'ordre du jour de cette session a traité de questions stratégiques d'intérêt pour le monde arabe, notamment l'action arabe commune dans le domaine de la santé, l'échange d'expertises et d'expériences en matière de santé et l'examen des propositions de création d'organismes de santé à même de relancer la coopération entre les pays arabes, en sus d'autres thématiques liées à l'intensification des efforts dans tous les domaines liés à la santé.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a estimé, mardi à Alger, que l'Agence arabe pour le développement de la santé sera une "véritable plateforme pour la relance de l'action arabe commune". Dans une allocution prononcée au deuxième jour des travaux de la 58e session du Conseil des ministres arabes de la Santé, placée sous le slogan "Renforcer la sécurité sanitaire pour améliorer la santé de la population et se préparer aux prochaines pandémies", M. Saihi a qualifié l'Agence arabe pour le développement de la santé, qui sera basée en Algérie, de "véritable plateforme pour la relance et le renforcement de l'action arabe commune". A cette occasion, le ministre a salué les contributions et les idées présentées par les pays arabes lors de cette session, dont "la proposition algérienne de création de l'Agence arabe pour le développement de la santé en vue de renforcer la coopération en matière de santé entre les pays". Cette réunion "traduit la volonté politique sincère de prendre en charge les questions arabes et de s'attaquer aux problèmes qui entravent l'action arabe commune, notamment dans le domaine de la santé", a fait valoir M. Saihi, ajoutant qu'elle "répond aussi à l'impératif de resserrer les rangs et de conjuguer les efforts dans un monde où l'individualisme n'a pas de place". Après avoir transmis aux ministres arabes de la Santé les salutations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Saihi a indiqué que les réformes du système de santé que "nous entendons lancer, en vue de développer les structures et les cadres de l'action commune dans le domaine de la santé et la méthodologie de leur fonctionnement, assureront la prise en charge complète des citoyens". Le ministre a exprimé la volonté de "promouvoir les relations et la coopération" entre les ministres arabes de la Santé "aux plus haut niveaux, pour réaliser la complémentarité et l'intégration" entre les pays arabes. M. Saihi a, en outre, insisté sur la nécessité de fournir à la Ligue arabe, étant le principal catalyseur de l'action arabe commune, tous les moyens matériels et techniques indispensables à l'accomplissement de sa mission, en s'inspirant, a-t-il dit, "des épreuves endurées, notamment lors de la pandémie de la Covid-19, dont les séquelles sont toujours visibles". Pour le ministre, la concrétisation de cet objectif passe inéluctablement par la consolidation des liens et des relations interarabes et le renforcement des valeurs de solidarité et d'entraide ainsi que la préservation des intérêts vitaux communs des pays arabes. M. Saihi a souligné, à l'occasion, que l'Algérie accordait une grande importance au secteur de la santé, en lui assurant les moyens nécessaires, outre "un intérêt majeur au rapprochement des Etablissements de santé de proximité du citoyen". Le ministre a également précisé que les travaux de cette session permettront de formuler des recommandations "constructives" dans divers domaines, d'unifier les efforts arabes en vue de faire face aux fléaux, d'échanger les expertises et expériences, de "créer des instances sanitaires qui devront relancer la coopération interarabe", et d'"intensifier les efforts en vue de lutter contre les maladies et valoriser les initiatives et les expériences".
ALGER - Le chef du bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la Santé et ministre égyptien de la Santé, Khaled Abdel Ghaffar a affirmé, lundi, que la 58e session du Conseil présidée et abritée par l'Algérie, traitait des thèmes "extrêmement importants" nécessitant la coordination et la collaboration pour les concrétiser sur le terrain et soutenir la sécurité sanitaire dans les pays arabes. S'exprimant à l'ouverture de la 58e session du Conseil des ministres arabes de la Santé organisée sous le slogan "Renforcer la sécurité sanitaire pour améliorer la santé de la population et se préparer aux prochaines pandémies", le ministre égyptien a indiqué que l'ordre du jour de cette réunion "porte sur des thèmes extrêmement importants nécessitant la coordination et la collaboration commune pour les exécuter et les concrétiser sur le terrain en vue de soutenir la sécurité sanitaire dans les pays arabes". Saluant "la bonne organisation" de cette session, le responsable égyptien a exprimé son souhait de parvenir à "des résultats à même de placer les dossiers soulevés dans leur cadre exécutif en vue de promouvoir la santé et la sécurité du citoyen arabe et d'aplanir les difficultés notamment sur fond de la conjoncture difficile que connait le monde". La secrétaire générale adjointe de la Ligue des Etats arabes et cheffe du département des affaires sociales, Haïfa Abu Ghazaleh a indiqué, pour sa part, que cette session "est riche en termes de dossiers sur la santé à l'instar de la création de plusieurs centres et organismes pour développer le secteur de la santé dans le monde arabe". Ces dossiers, affirme-t-elle, "exigent des décisions et un consensus arabe", ajoutant que cette session abritée par l'Algérie "aborde tous les thèmes visant à développer le secteur de la santé dans le monde arabe". L'ordre du jour de cette session dont les travaux se poursuivent jusqu'à mardi, traitera de questions stratégiques d'intérêt pour le monde arabe, notamment l'action arabe commune dans le domaine de la santé, l'échange d'expertise et d'expériences en matière de santé et l'examen des propositions de création d'organismes de santé à même de relancer la coopération entre les pays arabes, en sus d'autres thèmes liés à l'intensification des efforts dans tous les domaines liés à la santé.