
Il y a cinq ans, Abdelmadjid Tebboune était installé par le général-major Ahmed Gaïd Salah à la tête d'une Algérie en dissidence avec ses dirigeants. Le pari était risqué. La rue régnait en majesté. L'espoir était permis. Aujourd'hui, "réélu", nous assure-t-on avec un score soviétique de 84,3% qui insulte l'intelligence des Algériens, le chef de l'Etat peut-il encore regarder ses concitoyens dans les yeux sans rougir ?