Une vive polémique a éclaté sur les réseaux sociaux suite à la publication par une infirmière d'une vidéo d'une depouille mortelle. Le ministre de la Santé a pris des sanctions.
En ajournant l’ouverture de la session parlementaire en dehors du cadre constitutionnel, Abdelmadjid Tebboune illustre une présidence qui s’arroge le droit de remodeler les règles à sa convenance. Face à cette dérive, un Parlement défaillant, privé de toute autonomie, confirme son rôle d’institution docile plutôt que de véritable contre-pouvoir.
En publiant un long article explicatif après la levée de la réserve algérienne sur l’article 15 de la CEDAW, l’APS ne s’est pas limitée à livrer les faits. L’agence officielle a choisi d’encadrer le débat : rappeler qu’il s’agit d’un simple ajustement technique, insister sur l’absence de toute révision du Code de la famille et, ce faisant, adresser un message rassurant aux courants islamistes, pour qui ce texte demeure un bastion idéologique. L'honneur des islamistes est donc sauf. Ils peuvent rentrer leur colère.
Dix-huit vies fauchées en un instant, un pays sous le choc… et un pouvoir qui s’est empressé de saturer l’espace médiatique à coups de mises en scène ministérielles, trop appuyées pour convaincre.
Au lendemain de l’accident tragique survenu à Oued El Harrach, qui a coûté la vie à 18 passagers après la chute d’un bus vétuste du haut du pont, l’émotion et la colère demeurent vives dans l’opinion publique. Le drame a mis en lumière l’état alarmant du parc national de transport en commun et l’attentisme des pouvoirs publics quant à son renouvellement.
Vingt morts, vingt-quatre blessés, et un bus réduit à l’état de carcasse métallique. L’accident survenu hier à Oued El Harrach, à l’est d’Alger, ne se résume pas à un simple drame de la route : il révèle, une fois de plus, les failles profondes du système de contrôle et de régulation du transport en commun.
Accusé de trahison pour avoir évoqué la Kabylie dans Le Point, l'écrivain et chroniqueur Kamel Daoud a réveillé un vieux tabou algérien : celui d’une région à la fois pilier et trouble-fête de l’unité nationale.
La Fondation des Médias de la Sparkasse Leipzig a attribué, cette année, son « Prix pour la Liberté et l’Avenir des Médias » au journaliste algérien Ihsane El Kadi.
L’annonce, en mai 2023, par Abdelmadjid Tebboune, de l’intégration des médias électroniques au dispositif officiel de publication des annonces de marchés publics a été présentée comme une avancée historique pour le paysage médiatique algérien.
Un projet de déclaration visant à rassembler des forces démocratiques circule depuis quelques jours en cercle restreint. Préparé pour une diffusion annoncée à l’occasion du 69ᵉ anniversaire du congrès de la Soummam (20 août), le texte, dont notre rédaction s’est procuré une copie, combine une fermeté marquée sur des principes républicains et une formulation volontairement souple destinée à élargir le champ de la convergence.