Il est des artistes dont la voix ne se contente pas de réciter, mais qui sculpte le silence, habite les interstices du réel et nous offre, par leur simple présence, des échappées vers l’invisible. Véronique Perrault est de celles-là.
Il s’appelle Mohamed. Mohamed Tadjadit. Il a dans les yeux la poussière des révoltes et sur la langue des mots qui brûlent comme du sel jeté sur les plaies du pays.
Cela faisait des années que j’en rêvais. Cette fois, c’était la bonne. Pour la première fois, j’ai enfin assisté à un carnaval belge et c’était celui de Nivelles, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’attente en valait la peine. Oui, cela faisait des années que je rêvais d’y assister.
Il est des textes qui se donnent à lire avec une aisance trompeuse, où chaque phrase semble s'écouler comme une eau limpide. Pourtant, sous cette apparente simplicité, un subtil enchevêtrement d’émotions et de complexités tisse une trame qui ne se dévoile qu’à celui qui sait écouter la résonance secrète des mots.
« La répression n’a pour effet que d’affermir la volonté de lutte de ceux contre qui elle s’exerce et de cimenter leur solidarité… ». John Steinbeck, Les Raisins de la Colère.