
Dans un sous-sol parisien, l’encre et le papier exhalent leur odeur âcre. Trois cents millions de francs circuleront bientôt grâce aux presses clandestines de Czesław Jan Bojarski. Chaque mouvement est précis, chaque erreur interdite. Le claquement sec du papier, le grincement des engrenages : tout devient un instrument de tension. Le lecteur, comme spectateur, retient son souffle. Bojarski ajuste une plaque d’impression, un geste parfait, presque artistique, et Soa nous fait ressentir l’intensité de l’instant.