Le 15 mars en Tunisie, puis le 28 mars en France, paraîtra Le Seigneur des Rats, une bande dessinée exceptionnelle qui revisite une œuvre phare de la littérature carcérale tunisienne.
La mémoire des premiers maquis algériens demeure fragmentaire, souvent éclipsée par les grandes narrations officielles de la guerre d’Indépendance. Pourtant, c’est dans le tumulte des montagnes des Aurès-Nememcha, entre gorges escarpées et forêts impénétrables, que s’est levée, en novembre 1954, la première étincelle de l’insurrection.
Deux grands classiques réinventés dans la langue chaouie : Imezdi (L’Étranger) d’Albert Camus et Abaltu (Le Manteau) de Nicolas Gogol. Ces traductions ne se contentent pas de transposer des récits, elles redéfinissent leur portée en les imprégnant de l'âme chaouie, offrant ainsi une nouvelle dimension à des œuvres universelles.
Dans le paysage littéraire amazighe, variante chaouie, une nouvelle voix émerge avec force grâce à Ult Gana et son premier roman, Tikerket n Yixallufen (La Rose Immortelle), publié par la maison d’édition Al-Muthaqqaf li-Nashr de Batna.
Il existe des lieux qui ne se contentent pas de subsister, mais qui incarnent l’essence même de la culture et du savoir. Des espaces où le temps semble suspendu, où le silence se fait écho d’une pensée infinie, et où chaque livre, qu’il soit ouvert ou fermé, porte en lui les traces des voix et des regards qui l’ont parcouru.