ORAN - L'Etablissement hospitalier universitaire (EHU) d'Oran vient d'éditer un référentiel sur la prise en charge du cancer du rectum, fruit des formations organisées par cet établissement sur ce type de cancer, indique un communiqué de l'Etablissement. "Les journées de formation et les congrès scientifiques pour la formation des médecins en post-graduation, sur les tumeurs cancéreuses, organisés par l'EHUO ont abouti à la publication d'un ouvrage de référence sur les étapes de la prise en charge des patients atteints d'un cancer du rectum", précise le communiqué. L'ouvrage est le fruit des efforts de tous les services liés à la prise en charge des patients atteints du cancer du rectum, tels que le service de Chirurgie générale, le service d’Oncologie, le service de Gastro-entérologie, le service de Radiologie, le service de l’Anatomopathologie (Anapath), le service d’Epidémiologie, le service de Réanimation chirurgicale et le service de Médecine interne, ajoute-t-on. Il s’agit d’un référentiel qui retrace les étapes de la prise en charge du cancer du rectum de manière très détaillée, à partir du diagnostic de la tumeur cancéreuse, et puis le traitement, avec l'implication de médecins spécialisés des différents services cités, en énumérant toutes les étapes, pour faciliter le diagnostic et le traitement, a-t-on noté. L'édition de cet ouvrage de référence a été supervisée par un groupe de médecins spécialistes de l’EHU d’Oran, avec la participation de spécialistes en Radiothérapie du Centre anti-cancer de Misserghine. Ce référentiel comporte, par ailleurs, les dernières statistiques relatives au cancer du rectum enregistrées dans la wilaya d’Oran et sur le nombre d’interventions et chirurgies effectuées au niveau des différents services de l’EHU d’Oran, selon le communiqué qui a fait savoir qu’une édition numérique de cet ouvrage sera publiée sur le site de l’Etablissement. Les statistiques de 2018 indiquent que le cancer du rectum occupe la deuxième position avec une prévalence de 19,2 cas sur 100.000 habitants pour les hommes et 10,9 sur 100.000 habitants pour les femmes, indique-t-on de même source, ajoutant que les plus de 50 ans sont les plus touchés par cette pathologie. L’EHU d’Oran compte également éditer des ouvrages de référence sur les cancers de l’estomac et du pancréas.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (OUENOUGHI Sylia)
ALGER - Le Gouvernement a entendu, lors de sa réunion, ce mercredi, présidée par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmaneune, une communication du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sur les projets de création de deux écoles nationales supérieures. Il s’agit des projets de création de l’école nationale supérieure de la nano et nanotechnologie et de l’école nationale supérieure de la technologie des systèmes autonomes, indique un communiqué des services du Premier ministre. L’objectif principal est de "développer et moderniser le pôle technologique de Sidi Abdallah et le hisser au rang de pôle d’excellence en matière de formation supérieure et ce, par la création de ces écoles ayant une vocation de formation de haute qualification à caractère multisectoriel", précise la même source.
ALGER - Le chef de service de cardiologie au CHU, Nafissa-Hammoud (Ex Parnet), Pr. Djamal Eddine Nibouche et le chef de service de médecine interne à l'Etablissement public hospitalier de Birtraria (El-Biar), Pr. Ammar Tebaibia ont affirmé que "le jeûne des malades chroniques durant le mois sacré de Ramadhan demeure tributaire de l'état de santé de chaque patient". Dans une déclaration à l'APS, Pr. Nibouche a précisé que le jeûne des patients atteints de cardiopathies "est étroitement tributaire de l'état de santé de chaque cas dans la mesure où le jeûne est permis à une catégorie et interdit à une autre". Ce pilier de l'Islam peut être accompli par les cas critiques guéris d'une crise cardiaque après trois mois sans laisser de séquelles graves, a-t-il expliqué. Concernant les patients ayant des endoprothèses (stent), Pr. Nibouche estime que cette catégorie de patient ne peut pas observer le jeûne jusqu'à ce que son cœur ou corps s'adapte à ce support. En cas d'observation de tachycardie (rythme cardiaque rapide), le patient doit impérativement rompre le jeûne, a-t-il conseillé. Le jeûne est strictement interdit aux patients souffrant d'insuffisance de myocarde, ces cas devant prendre des médicaments chaque 3 ou 4 heures et ce en vue d'éviter toute crise cardiaque. De même pour les patients atteints d'arythmie qui doivent eux aussi suivre une posologie stricte, a expliqué le spécialiste. Pour ce qui est des hypertendus, le même spécialiste a fait savoir que ces derniers sont autorisés à jeûner en cas de stabilité de la maladie et d'absence d'autres complications en faisant preuve de prudence lors du repas de l'Iftar qui doit être pris de manière progressive afin d'éviter toute insuffisance cardiaque, tout en buvant de l'eau de manière entrecoupée. De son côté, le Chef de service de médecine interne à l'EPH de Birtraria a fait savoir que les malades chroniques se répartissaient sur plusieurs catégories. La catégorie pour qui il est strictement interdit de jeûner est celle qui souffre de plusieurs maladies, telles que les maladies cardiovasculaires et rénales, et qui prend entre 4 et 5 médicaments par jours, en sus des malades diabétiques. Concernant l'activité sportive, les spécialistes ont exhorté les personnes âgées de plus de 40 ans à éviter toute activité sportive avant la rupture du jeûne (iftar), ajoutant qu'il est conseillé de le faire deux heures après l'Iftar, que ce soit à travers la marche ou la marche rapide. Ils ont également conseillé de renoncer définitivement à la cigarette et non pas d'arrêter durant le mois de ramadan uniquement, appelant les fumeurs à se rapprocher des services spécialisés qui se trouvent à travers l'ensemble du territoire national pour se faire aider.
ALGER - Deux (02) nouveaux cas de coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n'a été déploré ces dernières 24 heures en Algérie, indique mardi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 271.594 cas, celui des décès se stabilise à 6.881 cas, alors que le nombre total des patients guéris passe à 182.879 après que deux (02) nouvelles guérisons ont été enregistrées ces dernières 24 heures. En outre, un seul patient est actuellement en soins intensifs, note la même source. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Aucun nouveau cas confirmé de Coronavirus (Covid-19) n'a été enregistré et aucun décès n'a été déploré, alors que 3 guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, indique lundi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés demeure ainsi inchangé 271.592, ainsi que celui des décès, soit 6.881 cas, alors que le nombre total des patients guéris passe à 182.877. En outre, un (01) patient se trouve actuellement en soins intensifs, note la même source. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique a formellement et catégoriquement démenti, dimanche dans un communiqué, les informations reliées par certains médias faisant état de blocage des agréments de production et de distribution des produits pharmaceutiques, ainsi que des autorisations d’exercice des pharmaciens et des directeurs techniques. Le ministère a rappelé dans son communiqué "qu’au lendemain du remaniement opéré par le président de la République, un communiqué a été rendu public adressé à l’ensemble des opérateurs pharmaceutiques les informant de la continuité de toutes les activités inscrites à l’actif de l’ancien ministère de l’Industrie pharmaceutique". Il a rappelé, également, que "dans un souci de garantir la disponibilité continue des produits pharmaceutiques toutes les activités et missions des structures et des directions continuent à être assurées et toutes les demandes sont traitées et prises en charge", assurant que "toute autre déclaration demeure infondée", ajoute le communiqué. Le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, à travers son communiqué, "condamne fermement toutes tentatives de déstabilisation du secteur émanant de parties et de lobbies connus de tous qui n’ont d’autres intérêts que de manipuler l’opinion publique pour exercer leur monopole et porter atteinte au moral des patients et à l’économie nationale".
ALGER - Aucun nouveau cas confirmé de Coronavirus (Covid-19) n'a été enregistré et aucun décès n'a été déploré, alors que 2 guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, indique dimanche le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés demeure ainsi inchangé 271.592, ainsi que celui des décès, soit 6.881 cas, alors que le nombre total des patients guéris passe à 182.874. En outre, aucun patient n'est actuellement en soins intensifs, note la même source. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Trois (03) nouveaux cas de coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n'a été déploré ces dernières 24 heures en Algérie, indique vendredi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 271.584 cas, celui des décès se stabilise à 6.881 cas, alors que le nombre total des patients guéris passe à 182.869 après qu'un nouveau cas a été enregistré ces dernières 24 heures. En outre, un seul patient est actuellement en soins intensifs, note la même source. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Le chef du Centre d'hémobiologie et de transfusion sanguine (CTS) du CHU Mustapha-Pacha, Pr. Issam Frigaa, a appelé les citoyens à faire don d'un peu de leur sang durant le mois sacré de Ramadhan pour sauver la vie de nombreux malades. Dans une déclaration à l'APS, à l'occasion de la célébration de la Journée maghrébine du don de sang (30 mars), qui coïncide cette année avec le mois sacré de Ramadhan, le Pr. Frigaa a estimé que le don de sang, qui permet de sauver la vie de nombreux malades, s'apparente à une Sadaqa Jariya (œuvre d'utilité pérenne). Le Centre d'hémobiologie et de transfusion sanguine du CHU Mustapha-Pacha fonctionne normalement depuis la levée des restrictions dues à la pandémie de Covid-19. A l'occasion du mois sacré, l'établissement reçoit les donneurs de sang deux fois par jour: de 8h00 à 14h00 et le soir après les Tarawih (prières surérogatoires) et jusqu'à 1 heure du matin, a-t-il expliqué. Le centre a également tracé un programme spécial durant ce mois, en coordination avec des associations, pour recevoir les donneurs de sang dans la banlieue de la capitale après les Tarawih aux abords des mosquées, sous la supervision d'équipes médicales et paramédicales mobiles. Le Pr. Frigaa a conseillé aux éventuels donneurs de sang de ne pas manger trop gras pour que le sang dont ils feront don soit utilisable. Le CTS du CHU Mustapha Pacha reçoit, a-t-il expliqué, plus de 180 donneurs de sang volontaires par nuit, pris en charge par les personnels médical et paramédical qui veillent, jusqu'à une heure tardive de la nuit, au bon déroulement de l'opération. Concernant l'approvisionnement en sang des différents services, Pr Frigaa a indiqué que certains services de chirurgie s'organisaient en fonction des cas urgents, tandis que d'autres, à l'instar des services de cancérologie, de thalassémie, de pédiatrie et de gynécologie-obstétrique, étaient régulièrement approvisionnés en cette substance vitale. Les services accueillant des cas d'extrême urgence sont approvisionnés, en fonction de la demande, en poches de sang et de plasma, a-t-il précisé. 60% des poches de sang collectées au sein du CHU Mustapha Pacha sont envoyées vers d'autres établissements hospitaliers à Alger ou dans d'autres wilayas limitrophes, a-t-il ajouté. Le centre veille à répondre à toutes les demandes en sang et plaquettes des services de l'hôpital Mustapha, en fonctions des cas urgents, et à assurer la disponibilité de cette substance au niveau de la banque du sang, pour pallier tout besoin exprimé en intra ou en extra-muros. S'agissant des groupes sanguins rares, le responsable a révélé qu'il fallait, parfois, collecter 500 poches de sang pour obtenir le groupe sanguin requis, indiquant que le système informatisé du Centre compte plus de 750.000 dossiers électroniques du patient (DEP), 17 millions d'analyses dans la base de données, ainsi que 130.000 donneurs volontaires joignables en cas de besoin. Le CTS adopte un système de contrôle interne et externe garantissant la qualité et la sécurité de cette substance vitale et détient une certification internationale attestant de sa conformité aux normes en vigueur dans ce domaine, a affirmé le Pr Frigaa. Le centre s'est doté de nouvelles techniques de dépistage de l'hépatite B chez les donneurs et les malades pour que le sang collecté soit sécurisé, selon le spécialiste. Conformément aux lois en vigueur, le don de sang est autorisé pour les 18-65 ans en bonne santé. Les hommes peuvent donner du sang cinq (5) fois par an et les femmes trois (3) fois par an, en respectant un intervalle de huit (8) semaines entre les dons, a précisé le Pr. Frigaa.
ALGER - Une convention de coopération et de partenariat a été signée, jeudi à Alger, entre la direction générale de l'Administration pénitentiaire et l'Université de la formation continue (UFC), pour promouvoir l'enseignement et garantir une formation continue au profit des détenus et leur permettre de poursuivre leurs études en licence et master. La convention a été signée entre le directeur général de l'Administration pénitentiaire, Said Zreb, et le recteur de l'UFC, Rabah Cheriet. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Zreb a fait savoir que "cette convention devra bénéficier à 1169 détenus pour poursuivre leurs études en licence et à 40 autres détenus en master à distance". Selon le même responsable, cette convention permettra aux détenus inscrits l'accès à la plateforme numérique de l'UFC pour suivre les cours et les activités via le réseau interne de la direction générale de l'Administration pénitentiaire, supervisés par des cadres et des représentants de l'UFC. La convention permettra à l'étudiant incarcéré mis en liberté avant la fin de l'année pédagogique de poursuivre ses études dans l'un des centres de l'Université de la formation continue (UFC) dispensant la formation requise, ajoute M. Zreb. Il a rappelé, en outre, que pendant l'année scolaire 2022/2023, ses services ont assuré le suivi de 66 prisonniers remplissant les conditions juridiques pour étudier à l'université au titre de la liberté partielle, ces derniers étant autorisés à sortir le matin de l'établissement pénitentiaire pour se rendre à l'Université avant d'y retourner le soir sans qu'une surveillance leur soit imposée. Dr Cheriet a affirmé que l'université qui compte une expérience précédente dans la formation des prisonniers "est prête à poursuivre cette mission".