ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a présidé, lundi, les travaux de la session d'urgence du Conseil des ministres arabes de la Santé consacrée à "la grave situation sanitaire et humanitaire résultant de l'escalade en République du Soudan", a indiqué un communiqué du ministère. Cette session d'urgence, tenue par visioconférence, a réuni la secrétaire générale adjointe et cheffe du département des affaires sociales de Ligue arabe, l'ambassadrice Haifa Abu Ghazaleh, le ministre égyptien de la Santé et de la Population et chef du Bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la Santé, Khaled Abdel Ghaffar, le directeur régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale, Ahmed Al-Mandhari, ainsi que les membres du Conseil des ministres arabes de la Santé, a précisé le communiqué. Dans son allocution liminaire à l'ouverture de cette session extraordinaire, M. Saihi a souligné "la nécessité d'apporter tout le soutien nécessaire à la République du Soudan dans le domaine de la santé et d'œuvrer à répondre aux besoins de la population face à la détérioration de la situation sanitaire, notamment après deux semaines d'affrontements", précisant que l'Algérie, en sa qualité de présidente en exercice du Conseil de la Ligue arabe au niveau du sommet et de présidente en exercice du Conseil des ministres arabes de la Santé, "suit avec une grande inquiétude les récents développements en République du Soudan", selon la même source. Cette session d'urgence intervient sur la base du communiqué de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents, a indiqué le communiqué.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (OUENOUGHI Sylia)
BECHAR - Les laboratoires de traitement de l’information, de télécommunication, des réseaux intelligents et des énergies renouvelables de l’Université Tahri Mohamed de Bechar (UMTB) ont obtenu un brevet d’invention d’une électrovanne de commande numérique à distance destinée à l’irrigation agricole auprès de l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), a-t-on appris lundi auprès de cet établissement de l'enseignement supérieur. L’obtention de ce brevet auprès de l’INAPI témoigne des efforts des jeunes chercheurs de la faculté de technologie dans le cadre de l'ouverture de l'université à l'environnement socio-économique, a souligné le recteur de l’UMTB, Mohamed Mejaouad lors de la présentation de cette invention à l’occasion d’une récente visite ministérielle. Le brevet d'invention porte sur la mise au point, par deux chercheurs du laboratoire de traitement de l’information, de télécommunication et des réseaux intelligents et celui des énergies renouvelables de l’UMTB, Abdel Hamid Benbatouche et Boufeldja Kadri, d’une électrovanne à commande numérique manuelle ou à distance par des moyens de communication (Internet, téléphonie cellulaire ou par SMS), a-t-il précisé. "Cette nouvelle invention que nous avons mise au point après plus de deux années de recherches est destinée au réseau d’irrigation agricole automatisé contrôlable à distance via un réseau local sur internet, à travers une interface ou par une application mobile et par SMS sur réseau GSM et dont l’accès à ces technologies de l’information et de la communication est largement facile pour les agriculteurs tant dans le sud que dans le nord du pays", a indiqué Abdelhamid Benbatouche. "Actuellement ce genre d’équipement d’irrigation agricole est encore importé de l’étranger, mais avec notre invention dont les différentes phases d’essais ont démontré son efficacité, on pourra maintenant la fabriquer dans notre pays, pourvu qu’un investisseur public ou privé investisse dans une unité de production de ce type d’électrovanne" a, pour sa part, indiqué Boufeldja Kadri. "Ce système innovant permettra de rationnaliser l’irrigation des grandes surfaces agricoles, notamment dans les régions agricoles dans le sud du pays, tout en contribuant à la préservation des ressources hydriques", a-t-il expliqué.
ALGER - Sept nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n'a été déploré, alors que trois guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, indique lundi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 271.719, celui des décès demeure inchangé (6.881), alors que le nombre total des patients guéris passe à 182.963 cas, précise le communiqué. En outre, aucun patient n'est actuellement en soins intensifs, note la même source. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Dix (10) nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n'a été déploré, alors que cinq guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, indique vendredi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 271.707, celui des décès demeure inchangé (6.881), alors que le nombre total des patients guéris passe à 182.952 cas, précise le communiqué. En outre, un seul patient se trouve actuellement en soins intensifs, note la même source. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ORAN - L’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a souligné, vendredi à Oran, l’importance de renforcer davantage la coopération en matière d'enseignement de la langue anglaise dans les universités algériennes, ainsi que le partenariat économique et l'investissement entre les deux pays. S'exprimant à la presse en marge de l'ouverture d'une conférence internationale ayant pour thème "Enseigner l'anglais au 21e siècle", regroupant environ 1.000 enseignants, universitaires et professionnels de la langue anglaise du pays, Mme Moore Aubin a indiqué que l'enseignement de la langue anglaise représente un des axes de la coopération bilatérale entre les deux pays. L'ambassadrice a précisé que plusieurs programmes ont été tracés dans ce sens, dont le programme du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avec l'Université de Colombie (Etats-Unis d’Amérique) qui concerne l'enseignement de la langue anglaise dans les universités Algériennes, et le programme "Link" pour enseigner et renforcer les connaissances de plus de 500 cadres et employés. "Nous avons, actuellement, environ 30 programmes d'échanges bilatérales, impliquant différents cursus, le secondaire, l'universitaire et la Post graduation" a-t-elle ajouté. Abordant le volet de coopération économique bilatérale, la même diplomate a souhaité voir plus de coopération bilatérale, de partenariat et d’investissement dans tous les domaines d'intérêt commun, compte tenue des opportunités de coopération s'offrant aux deux parties. Dans le même sillage, elle a soutenu que le projet de ligne aérienne reliant Alger et New York pourrait "renforcer davantage les liens économiques entre les deux pays". Cette conférence, parrainée par l'ambassade des Etats-Unis en Algérie, est organisée durant trois jours par l'organisation "World Learning Algeria". Elle comprend plusieurs ateliers, dont ceux ayant pour thèmes "l'anglais comme moyen d'enseignement", "introduction de jeux en salle de classe pour rendre l'enseignement plus amusant" et "l'animation d'une salle de classe".
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a reçu mercredi l'ambassadeur du Royaume hachémite de Jordanie, M. Chaker Attallah El Amouche avec lequel il a évoqué les moyens de renforcer et d'intensifier la coopération entre les universités algériennes et jordaniennes, a indiqué, mercredi, un communiqué du ministère. L'entretien a porté sur les moyens de "renforcer et d'intensifier la coopération et l'échange entre les universités algériennes et jordaniennes, à travers le jumelage entre les établissements universitaires, l'unification des programmes d'enseignement et la garantie de la haute qualité requise", précise le communiqué. Lors de la rencontre, M. Baddari a fait part de "son souhait d'augmenter à l'avenir à 1000 le nombre d'étudiants jordaniens en Algérie, estimés actuellement à 425 étudiants, notamment après l'ouverture de la ligne aérienne directe Alger-Amman", et de "développer les échanges et la coopération entre les deux pays, à travers le jumelage entre les établissements universitaires dans le domaine de la médecine, de la pharmacie et de l'éducation". Il a ajouté que ce souhait est motivé par "la ferme volonté politique exprimée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et du souverain jordanien Abdallah II". A cette occasion, "le ministre a invité l'ambassadeur jordanien à ouvrir des antennes d'universités jordaniennes publiques ou privées en Algérie, d'autant que le Royaume jouit d'une expérience et d'une expertise en matière d'universités privées". Après avoir présenté ses vœux au ministre à l'occasion de l'Aïd El-Fitr, l'ambassadeur jordanien a salué la "qualité des relations" entre l'Algérie et la Jordanie, qui se renforcent, a-t-il dit, dans le domaine de la coopération bilatérale, notamment depuis la visite du roi Abdallah II en Algérie. "Cela s'est manifesté à travers les réunions intensives entre les deux parties en prélude aux discussions autour de l'accord qui doit être signé en juin prochain à Amman", a-t-il ajouté. Concernant l'accord de coopération entre les universités algériennes et jordaniennes, l'ambassadeur a souligné "la nécessité d'intégrer les domaines d'intérêt commun".
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a reçu, lundi, l'ambassadeur de la Suisse en Algérie, M. Pierre-Yves Fux, avec lequel il a examiné les moyens d'intensifier la coopération interuniversitaire entre l'Algérie et la Suisse, indique un communiqué du ministère. Les entretiens entre les deux parties ont porté sur "l'intensification de la coopération et l'échange entre les universités algériennes et leurs homologues suisses dans les domaines prioritaires dans le cadre de la stratégie nationale", précise le communiqué. Ainsi, M. Baddari a mis en avant sa disposition à "renforcer et à développer la coopération entre les deux pays à travers le jumelage entre les établissements universitaires algériens et les grandes universités suisses, comme c'est le cas en Europe, et ce en vue d'accroître le niveau de mobilité de nos enseignants et étudiants, d'autant plus que nous tendons à former des étudiants excellents et ouverts aux autres cultures et ce suivant la nouvelle philosophie du secteur ciblant l'excellence et la qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique". Le ministre a appelé l'ambassadeur suisse à "ouvrir des annexes des grandes universités suisses pour la formation scientifique et technologique en Algérie". Pour sa part, M. Pierre-Yves Fux a d'abord présenté ses vœux au ministre à l'occasion de l'Aid El Fitr avant de souligner "la qualité des relations entre l'Algérie et la Suisse". Il a, à cette occasion, exprimé sa satisfaction quant "au rôle de l'Algérie dans le domaine du rayonnement culturel et son ouverture aux cultures". La rencontre était également une opportunité pour l'ambassadeur suisse pour exprimer la disposition de son pays à "élargir la coopération entre les établissements universitaires suisses et leurs homologues algériens à travers la signature des conventions de jumelage dans plusieurs domaines notamment l'archéologie, car l'Algérie recèle des sites archéologiques classés mondialement, en sus de s'intéresser à l'astronomie étant donné que le climat de l'Algérie favorise les différentes recherches et études dans ce domaine", conclut la même source.
ALGER - Acquis important de l'Algérie indépendante, le Centre de développement des technologies avancées (CDTA) est un pôle de recherche et développement (R&D) qui fournit depuis plus de quatre décennies de nombreux services et équipements dans 40 domaines technologiques. Les responsables de ce centre situé à Baba Hassen à Alger, misent sur la dynamisation de son rôle en veillant à "allier entre la flexibilité des mesures et la diversification des ressources d'approvisionnement et de financement qui permettent de soutenir les projets des différents secteurs de manière plus importante", a expliqué le directeur de ce centre, Mohamed Traiche. Cela est d'autant plus possible avec l'expérience cumulée par le Centre (plus de 4 décennies) dans 40 technologies, dont la robotique, les milieux ioniques et le laser, l'ingénierie des systèmes et les multimédias, la microélectronique et l'optique, la nanotechnologie, ainsi que la modélisation de la technologie de la fabrication partielle, a ajouté M. Traiche. Les compétences nationales au Centre ont pu acquérir et développer un savoir-faire pointu qui leur a permis d'occuper une place de choix dans le domaine technologique, toutes spécialités confondues, et ce grâce notamment au cumul d'expertises et les différents accords conclus, poursuit le même responsable. Le CDTA qui compte 4 plateformes technologiques développe actuellement 7 programmes de recherche comptant 100 projets. Il s'agit de programmes de base et d'autres socio-économiques, dont un tiers en partenariat avec de grandes sociétés nationales réparties sur 13 secteurs. Ces projets portent notamment sur le développement d'applications au profit d'institutions officielles, la fabrication des équipements, dont le tout dernier est la mise au point d'un robot de balayage des barrages et la mesure de leur envasement, ainsi que les petits drones pour le recensement des surfaces agricoles. Dans le domaine sanitaire, les chercheurs et ingénieurs du CDTA travaillent sur plusieurs projets, le plus important étant le développement d'une application virtuelle d'autopsie au profit de la Faculté de médecine Alger 1 et le CHU Mustapha Pacha. Cette application "permet de garantir un apprentissage rapide d'une part, et d'alléger la pression sur les universités, d'autre part", a précisé la responsable de l'équipe IRVA, Nadia Zenati. De son côté, l'enseignant chercheur au sein de la même équipe, Mohamed Amine Guerroudji a fait observer que l'application permet à l'étudiant de suivre avec une technique tridimensionnelle, d'interagir et de suivre des cours de 30 minutes à une heure. La même équipe mène, en coopération avec l'hôpital de Ben Aknoun, l'expérience de rééducation motrice des malades à travers une application qui repose sur la simulation des mouvements de rééducation sous forme d'un jeu électronique faisant plonger le patient dans un monde virtuel où il applique les gestes nécessaires à la guérison. Le patient est plus motivé car les exercices sont ludique semblables aux jeux électroniques ordinaires en progressant d'un niveau à un autre supérieur, ce qui ouvre la porte à la compétitivité et l'allègement de la pression dans la guérison, a relevé M. Zenati. Outre le domaine sanitaire, l'équipe travaille sur le développement d'une série d'applications en partenariat avec plusieurs secteurs. Dans le cadre de son partenariat, l'équipe s'attèle à développer une application de simulation de la qualification des travailleurs sur la protection sécuritaire des infrastructures pétrolières. L'équipe travaille, en outre, sur le projet de maintenance industrielle en coopération avec la compagnie Air Algérie. Un système de détection des incendies pour protéger la richesse forestière Par ailleurs, le département milieux ioniques et laser développe un système de détection des incendies (LIDER) avec une technologie de laser qui détecte les incendies et propose un système d'alerte pour les contrôler. L'enseignant et chercheur au Centre, Ammar Ramdani a expliqué que le système, résultat d'années de recherche, a une portée allant jusqu'à 20 km et peut atteindre un périmètre de 30 km, celui-ci ayant fait preuve d'efficacité à travers les essais effectués à l'intérieur comme à l'extérieur du laboratoire, notamment au niveau de la forêt de Baïnem (Alger). L'équipe de recherche responsable de ce projet, développé en collaboration avec la Direction générale des forêts (DGF), mise sur la réalisation d'un prototype en vue de l'homologuer et le fabriquer par la suite. Au niveau de la station de projection thermique, le Centre assure le traitement des surfaces en les protégeant des facteurs extérieurs à l'instar de la rouille. Il assure également la fabrication des prototypes technologiques expérimentaux et propose des consultations, outre la formation scientifique des étudiants. Amar Hezzam, gestionnaire de la plateforme de prototypage technologique a fait état de 63 prototypes technologiques établis par la plateforme l'année dernière au profit des entreprises, des centres de recherche et des étudiants. Dans le même cadre, une collaboration avec plusieurs entreprises publiques à l'instar de Sonatrach et Cosider, en plus des centres de recherche est mise en place, outre la supervision sur l'élaboration de tous les prototypes des entreprises spécialisées dans la fabrication du plastic dans les wilayas du centre, compte tenu de la seule unité au plan national qui dispose du matériel spécialisé dans la fabrication en ajoutant la matière, mais aussi le matériel de rétro-conception (conception Inversée), présente au niveau du Centre. Quant à la plateforme de technologie de micro-fabrication au niveau du Centre, elle œuvre, à son tour, à former un trait d'union dans les microélectroniques, en sus de former les chercheurs pour attirer les investisseurs dans ce domaine vital, selon le gestionnaire de la station technologique, Mohamed Mkhaldi.
ALGER - Après un mois de jeûne consécutif, les nutritionnistes insistent sur l’importance de suivre un régime alimentaire équilibré en veillant à éviter les produits gras et les sucreries, recommandant de consommer modérément les repas, surtout ceux riches en fibres, pour éviter d’éventuelles complications sur la santé notamment l’appareil digestif. A la veille de l'Aïd el-Fitr, des médecins spécialistes ont suggéré d’éviter la consommation excessive des gâteaux après la fin du Ramadhan pour éviter les troubles d’estomac comme la diarrhée aiguë, d’où la nécessité de faire habituer progressivement notre système digestif. La surconsommation durant cette période peut entrainer des complications de santé chez les malades chroniques car l’appareil digestif est forcé au-delà de sa capacité maximale. Le nutritionniste Dr Karim Hamrioui a proposé de prendre des aliments riches en fibres et protéines dans la matinée de l’Aïd el-Fitr en vue d’éviter une sécrétion importante d'insuline dans le métabolisme. Dr Ghania Malek, médecin généraliste a, pour sa part recommandé d’éviter la surconsommation des gâteaux et les différents types de sucrerie dans la matinée de l’Aid et il suffit de prendre un café et un morceau de pain pour éviter l’indigestion. Dr Malek, spécialiste en médecine alternative et nutrition, préconise aussi d'éviter les aliments riches en sucres, en gras et en sel durant les jours de l'Aïd, ceux-ci pouvant engendrer des complications de santé dues à la consommation excessive, mais aussi de manger des aliments faciles à digérer. Dans le même contexte, elle a mis en garde contre une surconsommation durant les jours de l'Aïd, qui peut entraîner une accumulation de toxines dans le corps et éventuellement une prise de poids et une hypertension. A ce propos, elle a notamment mis en garde la femme enceinte pour faire attention à son alimentation durant l'Aïd, ayant un système immunitaire fragilisé. Le nutritionniste, Dr Hamza Oumri a, quant à lui, conseillé de boire beaucoup d'eau durant l'Aïd El-Fitr, un minimum de 2 litres par jour et d'éviter, autant que faire se peut, les gâteaux et les sucreries notamment le premier jour. Dans le même cadre, il a affirmé que boire suffisamment d'eau apaise considérablement les douleurs causées par le côlon et permet d'éviter la constipation, un problème fréquent après le Ramadhan. Le spécialiste a également conseillé de faire un effort pour diminuer au maximum les boissons gazeuses qui constituent un grand danger sur la santé de l'humain. Par ailleurs, Dr Oumri a considéré que faire du sport et une activité physique tous les jours est un facteur très important pour se préparer aux prochains jours, en plus de répartir les repas à cinq petits repas sur 24h.
ALGER - Une convention de partenariat portant sur la conception et la coproduction de prototypes innovants de simulation immersive en 3D a été signée mardi à Alger entre l’Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral (ENSSMAL) et la start-up Digi-Roots XR, dans le but de concrétiser des projets technologiques permettant de consolider la formation des étudiants de l'école. La convention a été signée au siège de l’école par sa directrice, Boutekrabet Linda, et le chef de la start-up "Digi-Roots XR", Drissi Rafik. Cette convention qui s'inscrit dans le cadre de la Semaine universitaire de l'intelligence artificielle, lancée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, prévoit la conception et la coproduction de travaux innovants de simulation immersive en 3D, à utiliser comme support pédagogique au profit des étudiants en sciences de la mer et de l'aménagement du littoral. Cet évènement était l’occasion pour lancer la technologie "ENSSMAL Virtual-Habitat Explorer", conçue par l'équipe pédagogique de l'école en collaboration avec la start-up "Digi-Roots XR". Il s'agit d'une technologie qui permet aux étudiants d'entrer en contact virtuel avec l'environnement marin grâce à un voyage virtuel de 15 minutes, qui leur permet de découvrir les grandes sections marines, les ports et les phares, ainsi que certains processus physiques environnementaux qui se produisent en milieux aquatiques. S'exprimant au terme de la signature de la convention, Mme Boutekrabet a précisé que "l'équipe pédagogique de l'école a conçu, en collaboration avec +Digi-Roots XR+, des travaux appliqués qui soutiennent la formation pédagogique et utilisent l'intelligence artificielle et la réalité virtuelle, afin de permettre aux étudiants de découvrir la biodiversité de l'environnement marin sans se déplacer physiquement", l'objectif étant, a-t-elle dit, d"améliorer la qualité de la formation dispensée aux étudiants". "La propriété intellectuelle de ces programmes et techniques, virtuelles et innovantes, appartient à l'ENSSMAL et au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, car pouvant investir dans ces programmes et les vendre plus tard", a-t-elle ajouté. Il s'agit justement, a-t-elle poursuivi, "des premiers programmes de ce genre à l'échelle nationale, une idée innovante faisant de cette Ecole l'un des établissements d'enseignement qui forment et détiennent des droits de contenu sur le continent africain et au Moyen-Orient". Dans le même contexte, le professeur à l'ENSSMAL, Samir Grimes a mis en exergue les avantages de la technique Virtual-Habitat Explorer, qui est d'abord un outil éducatif permettant à l'étudiant d'explorer les écosystèmes marins, de plonger dans les profondeurs de la mer et de découvrir la manière dont les espèces animales se comportent notamment dans des lieux à haute pression avec une pénurie alimentaire. "Cette technique aide l'enseignant et appuie ses cours théoriques avec des travaux pratiques virtuels, mais aussi dans les explications nécessaires présentées aux étudiants", précise M. Grimes. De son côté, M. Drissi a affirmé que "lorsque l'étudiant met le casque 3D, il se projette et se lance dans une immersion au fin fond de la mer. Cette expérience le transporte donc de la réalité vécue à la réalité virtuelle, le rapprochant au plus haut point du milieu qu'il souhaite explorer". Pour ce qui est du premier essai, les étudiants de l'ENSSMAL se sont félicités de cette technique qualifiée d'"aventure unique", elle leur avait permis d'étudier l'espèce vivante dans son habitat naturel, contrairement aux anciennes méthodes qui ne franchissent pas les murs du laboratoire.