ALGER - L'Algérie a décroché la 1e place au Maghreb, la 2e en Afrique et la 3e au niveau arabe dans le classement Times Higher Education (THE) Young University 2023, qui révèle les meilleures universités de moins de 50 ans, en les évaluant sur le plan de l'enseignement, de la recherche, de l'ouverture internationale et de leur collaboration avec l'industrie, a annoncé, lundi, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans un communiqué. Dans ce classement qui a évalué 605 établissements d'enseignement supérieur, figurent 11 établissements universitaires algériens, soit "en hausse par rapport au classement THE Young University 2022 avec 9 établissements universitaires algériens, tandis qu'un seul établissement universitaire algérien avait été classé parmi les 250 meilleurs établissements d'enseignements supérieur dans le THE 2018, précise la même source. L'Université de Sétif 1 occupe la 98e place au niveau mondial, la 1e place au niveau maghrébin et la 2e place au niveau africain dans ce classement créé en 2012. L'Université de Guelma figure également parmi les 500 meilleurs établissements universitaires au niveau mondial. Ces résultats mettent en exergue "l'évolution remarquable dans la promotion de la visibilité des établissements algériens de l'enseignement supérieur dans ce classement", estime le ministère, et ce grâce aux "efforts fournis par le secteur en vue d'améliorer la position des établissements nationaux de l'enseignement supérieur dans les différents classements mondiaux". Le ministère rappelle que THE Young University rankings 2023 "classe actuellement plus de 500 établissements universitaires de par le monde, tandis qu'il exclut tous les établissements universitaires qui n'assurent pas de formation post-graduation ou ceux qui ne comptent pas plus 1.000 articles scientifiques publiés durant la période 2017-2021 ou un minimum de 150 articles scientifiques durant l'année. Ce classement repose sur un ensemble complexe d'indicateurs quantitatifs et qualitatifs qui incluent le nombre d'enseignants et d'étudiants, la production scientifique et son impact sur les bases de données Scopus, à travers l'utilisation de 13 indicateurs pour fournir les comparaisons les plus complètes et les plus équilibrées, déclinées en cinq principaux axes, à savoir: la qualité de l'enseignement supérieur, la qualité de la recherche scientifique, les citations, l'ouverture internationale et l'incidence sur l'industrie.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (OUENOUGHI Sylia)
ALGER - Le ministre de l'Education nationale, M. Abdelhakim Belaabed, s'est réuni, lundi, avec les membres de la commission interministérielle chargée de l’élaboration du programme d'éducation routière en milieu scolaire, qui sera enseigné à partir de la prochaine rentrée scolaire, selon un communiqué du ministère. Lors de cette réunion, M. Belaabed a indiqué que l’intégration de l’enseignement de l'éducation routière en milieu scolaire s'inscrivait dans le cadre de "la concrétisation d'un des dossiers prévus pour la rentrée scolaire (2023-2024) programmé au titre du plan d'action du ministère de l'Education nationale, inscrit dans le plan d’action du Gouvernement pour la mise en œuvre du programme du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". Cette nouvelle matière concerne, selon M. Belaabed, tous les élèves des trois cycles d'enseignement au niveau des établissements de l'éducation, publique, privée et spécialisée, ce qui leur permettra de "connaître les règles de circulation routière ainsi que les moyens de prévention et de sécurité routière. Outre la promotion des bonnes pratiques, l’enseignement de cette matière contribuera également à développer une conscience des dangers de la route et de la pollution environnementale causée par l'utilisation des moyens de transport. Il s’agit également d’orienter les élèves vers l'utilisation des nouvelles technologies de communication pour signaler les accidents de la circulation". Le ministre a également présenté aux membres de la commission "les orientations devant permettre la formulation de propositions pratiques qui seront adoptées en tant qu’activités pédagogiques et complémentaires à l'Ecole à partir de la prochaine année scolaire", ajoute la même source. Pour rappel, cette réunion intervient en application des dispositions du décret exécutif n 23-98 du 5 mars 2023, fixant les modalités d'enseignement, de prévention et de sécurité routière dans les établissements scolaires. La commission interministérielle chargée de l’élaboration du programme d'éducation routière dans les établissements scolaires est composée de représentants des ministères de l'Education nationale, de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, des Affaires religieuses et des Wakfs, des Transports, de la Santé, de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, ainsi que de représentants Du Commandement de la Gendarmerie nationale, de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), de la Direction générale de la Protection civile et de l'Observatoire national de la société civile (ONSC).
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, s'est rendu, jeudi, au deuxième jour de l'Aïd El Adha, au chevet des patients à l'hôpital de Birtraria "Djilali Belkhenchir" à Alger. Le ministre qui a également salué le personnel de garde, s'est enquis des conditions de prise en charge des patients au service de médecine interne, en visitant les différentes unités de ce service, notamment les unités de consultation quotidienne et d’exploration, ainsi que les différentes applications électroniques permettant une prise en charge rapide et efficace des patients, tant pour la gestion que pour le dossier médical ou le suivi quotidien. Lire aussi: Aïd El-Adha: renforcement des permanences médicales dans les hôpitaux d'Alger S’exprimant à la presse en marge de cette visite, le ministre a fait savoir que le taux de numérisation des services de santé "a dépassé les 87% au niveau national", ce qui a permis, a-t-il dit, d’économiser "d'importantes sommes d'argent qui étaient destinées à l'achat de papier". Et d’ajouter que le système informatique "permettra à l'avenir de renforcer le suivi du dossier du patient, ce qui assurera une prise en charge rapide et optimale des malades".
ALGER - Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, a présenté, lors de la réunion du Gouvernement, mardi, un exposé sur l’instauration de la contractualisation en matière de prise en charge des soins médicaux, qui s'inscrit dans le cadre de la concrétisation des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué des services du Premier ministre. "S'inscrivant dans le cadre de la concrétisation des engagements de Monsieur le président de la République, la réactivation du processus de contractualisation entre les caisses de sécurité sociale et les établissements publics de santé permettra d'assurer une meilleure prise en charge des patients et l'efficience des organismes de sécurité sociale", précise la même source. Cette contractualisation vise également à "améliorer la gouvernance des établissements de santé en vue d'atteindre une meilleure maîtrise des dépenses et une traçabilité des actes de soins", ajoute le communiqué.
ALGER - Deux conventions de partenariats portant sur la protection des écosystèmes marins et le développement durable, ainsi qu'un programme d’appui aux professionnels de la pêche ont été signées, lundi à Alger, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l'océan, commémorée annuellement le 8 juin. Ces conventions ont été signées entre, d’une part, le ministère de la Pêche et des productions halieutiques et celui de l’Environnement et des énergies renouvelables, et d’autre part, entre l'Organisation onusienne pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), et la Chambre nationale de la pêche et d'aquaculture (CNPA). La première convention-cadre a été paraphée par le ministre de la Pêche et des productions halieutiques, Ahmed Badani et la ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables, Fazia Dahlab portant "protection des écosystèmes marins et développement durable". Concrètement, en vertu de cette convention, les deux départements ministériels fédèrent leurs efforts pour élaborer un plan d’action commun "pour la protection des ressources halieutiques faunistiques et floristiques". La deuxième convention a été signée par la représentante de la FAO en Algérie, Mme Irina Buttoud, et le directeur général de la CNPA, portant assistance technique dans la création et la gestion des coopératives des professionnels de la pêche. Au terme de cet accord, la FAO apporte à travers un programme d’appui aux professionnels de la pêche un accompagnement technique qui leur permet de créer leurs coopératives dans divers segments des métiers de la pêche et d’assurer leur gestion, conformément aux standards applicables dans le domaine. Avant la signature de ces conventions, M. Badani a mis en avant l’arsenal des mesures et des lois, élaboré en Algérie pour préserver la vie faunistique et floristique marine. Il a dans ce chapitre cité, entre autres, la création des récifs artificiels, les aires protégés marins et les efforts déployés dans la collecte des résidus des filets de pêche pour protéger les fonds marins. M. Badani est également revenu sur l’importance de créer "une conscience collective" dans la société pour faire de la protection des écosystèmes marins. "des pratiques quotidiennes". De son côté, Mme Dahlab a relevé l’engagement de l’Algérie dans la protection de l’environnement, énumérant les multiples conventions internationales, paraphées par l'Algérie et les lois promulguées, versées dans la protection du littoral. Dans ce cadre, Mme Dahleb a évoqué la stratégie nationale de protection du littoral à l'orée 2030, les campagnes de contrôle et recensement des déchets marins, celles de nettoiement des fonds marins, outre la formation et l'accompagnement de 1700 pêcheurs dans le pêche durable == 3 millions d'euros du Fonds vert pour le climat == La ministre s'est également félicitée de l'obtention de l'Algérie d'une subvention de trois (3) millions d'euros du mécanisme financier onusien, le Fonds vert pour le climat pour faire face aux changements climatiques. Elle a dans ce volet détaillé que cette subvention vise à mettre en place le plan national d'adaptation au changement climatique, relevant que ce plan sera élaboré avec 22 autres départements ministériels qui devront présenter des projets en mesure d'appuyer leurs secteurs à travers leurs actions visant l'adaptation à ces changements. Abondant dans ce chapitre, la ministre a assuré que cette convention est venue couronnée 5 années de travail sans relâche, mettant en avant l'effort déployé par l'Algérie dans la protection de l'environnement et le respect de ses engagements internationaux dans ce volet. Au cours de cette célébration de la Journée mondiale de l'océan, une conférence sur les missions du navire de recherche océanographique, Belkacem Grine a été présentée, outre la diffusion d'un documentaire sur les potentialités de production du secteur de la pêche et des productions halieutiques. Aussi, des hommages ont été rendus à plusieurs intervenants dans diverses filières du secteur de la pêche pour récompenser leur effort et dévouement, outre la remise des cadeaux aux enfants, lauréats du concours de dessin, tenu à la direction de la pêche et aquaculture d'Alger, à Ain Benian, où s'est déroulée la célébration de la Journée mondiale de l'océan.
ALGER - Le Conseil scientifique de l'intelligence artificielle, un organe consultatif à caractère scientifique devant proposer les éléments de la stratégie intersectorielle pour le développement de l'intelligence artificielle (IA) et comprenant dans sa composante des compétences algériennes de l'intérieur et de l'extérieur du pays, a été installé, lundi à Alger. La cérémonie d'installation a été présidée par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari et le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid. Les deux ministres ont mis en exergue, à cette occasion, le rôle et l'importance de ce Conseil dans "le développement de l'écosystème de l'intelligence artificielle, notamment à travers l'actualisation des programmes de formation et l'élargissement de ses champs d'utilisation". Dans ce sillage, M. Baddari a affirmé que "le développement des utilisations de l'intelligence artificielle, particulièrement dans les domaines de l'enseignement, l'économie et l'industrie, est devenu une nécessité afin de se mettre au diapason des avancées réalisées notamment dans le contexte de la dynamique que connait l'Algérie actuellement", citant à cet égard la création de nombre de structures dédiées à la formation des étudiants dans l'IA. Il a rappelé, dans ce sens, la création de l'Ecole nationale supérieure de l'intelligence artificielle (ENSIA) et l'Ecole nationale supérieure de mathématiques (ENSM), en sus de 50 établissements universitaires dispensant des formations en intelligence artificielle, 20 laboratoires de recherche dans l'IA, et plus de 30 laboratoires de mathématiques. Faisant part de la contribution de l'élite nationale à l'étranger (scientifiques et experts) en tant que membres au sein du Conseil, M. Baddari a précisé que cette instance veillera à "la mise en place de workshops pour permettre à la ressource humaine de réaliser des succès dans ce segment vital". De son côté, M. El Mehdi Oualid a affirmé lors de la cérémonie d'installation, tenue à l'ENSIA, que ce Conseil "traduit l'intérêt accordé par l'Etat à la généralisation de l'intelligence artificielle eu égard à son impact favorable au marché du travail et à l'économie", d'où l'impératif de "revoir et de mettre à jour les programmes de formation en la matière". A noter que le Conseil scientifique de l'intelligence artificielle est un organe consultatif à caractère scientifique, placé sous la tutelle du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et celui de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises. Il a pour principales tâches le diagnostic des moyens humains et matériels disponibles dans la sphère de l'IA, la proposition de plans de formation et l'examen des opportunités de coopération internationale.
ALGER - Deux accords de coopération ont été signés, dimanche à Alger, entre l'Université Napier d'Edimbourg en Ecosse et les universités des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB) et M'hamed-Bougara de Boumerdes, en vue de renforcer la coopération en matière de formation et de recherche scientifique. Signés par le vice-recteur chargé des Relations extérieures à l'USTHB, Azzeddine Chafa, le vice-recteur chargé de la coopération et des Relations extérieures à l'Université de Boumerdes, Tairi Abdelaziz, et le chargé de la coopération internationale et des affaires des étudiants à l'Université d'Edimbourg, Stuart Easter, ces deux accords visent à renforcer la coopération en matière de formation et de recherche scientifique dans différentes spécialités. A cette occasion, le recteur de l'USTHB, M. Djamal Eddine Akretche a souligné que ce partenariat "intervient dans le cadre de la stratégie de l'Université visant le renforcement de la coopération avec les universités internationales dans les domaines de formation, d'échange étudiant et de recherche scientifique, diversifiant ainsi l'échange avec les différentes universités dans le cadre de la politique d'ouverture de l'université sur son environnement international". S'agissant de la coopération avec l'Université Napier d'Edimbourg, il a expliqué que l'accord "intervient en prévision du lancement de l'enseignement en anglais, prévu dès la prochaine rentrée universitaire, en ce sens que cela facilité les échanges étudiant et scientifique qui englobent de nombreuses spécialités". Cette coopération, poursuit-il, "nous permettra de s'adapter au développement technologique en génie civil et informatique, eu égard aux spécialités et à l'intérêt communs concernant certains projets de recherche, entre l'USTHB et l'Université Napier d'Edimbourg". Pour sa part, le vice-recteur chargé de la coopération et des relations extérieures de l'université de Boumerdes, Abdelaziz Tahiri a affirmé que "la convention porte sur l'échange des expériences entre les deux universités en matière de formation, recherche scientifique et des TIC". Elle prévoit aussi, selon M.Tahiri, un programme d'échange des doctorants et l'enseignement en Anglais, domaine où l'université de Boumerdes a franchi des pas importants. La coopération bilatérale sera axée sur les spécialités génie mécanique et électronique et d'autres spécialités qui intéressent l'Algérie, a-t-il fait observer. De son côté, le représentant de l'université Edimbourg Napier, Stuart Easter s'est dit optimiste quant "à la coopération avec les universités Algériennes, première du genre, qui constitue un axe important de l'agenda de coopération internationale de notre université" Cela permettra à nos étudiants de vivre de nouvelles expériences dans d'autres pays, a-t-il ajouté. Le passage de l'enseignement en langue française vers la langue anglaise en Algérie facilitera la coopération en matière de formation et de recherche tels que nous faisions avec d'autres universités, a poursuivi le représentant de l'université Napier d'Edimbourg.
ALGER - Algérie Poste et la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) ont signé, dimanche à Alger, une convention dans le cadre des mécanismes de renforcement et de développement du marché financier national. La convention a été signée par le directeur général d'Algérie Poste, Louai Zidi, et le président de la COSOB, Youcef Bouznada, qui ont insisté, par la même occasion, sur l'opportunité qu'offre ce genre de partenariat aux deux parties, notamment en matière d'échange de compétences et de prestations dans divers domaines. Ce partenariat, qui a pour objectif de définir le cadre général et les conditions de mise en œuvre des actions de collaboration et de coopération entre les deux institutions, englobe aussi la couverture de toutes les activités pertinentes des domaines de compétence de la COSOB. En marge de la signature, Algérie Poste a abrité une cérémonie de remise de diplômes à la 10e promotion de formation de certification des professionnels du marché financier (CPMF) de l'Institut de formation des banques.
ALGER - Aucun nouveau cas de coronavirus (Covid-19) n'a été enregistré et aucun décès n'a été déploré ces dernières 24 heures en Algérie, indique vendredi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés demeure ainsi inchangé, soit 271.851 cas, de même que celui des décès (6.881 cas) et des patients guéris (183.060 cas), précise le communiqué, ajoutant qu'aucun patient n'est actuellement en soins intensifs. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), a organisé un séminaire sur "l'état des lieux et perspectives de l’utilisation des biotechnologies dans le domaine de la santé en Algérie", indique vendredi un communiqué de cette instance. Initié par la commission santé, démographie et territoire du CNESE, ce séminaire organisé jeudi, en présence du ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi et du Directeur de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, Kamel Sanhadji, a réuni les principaux intervenants dans le domaine des biotechnologies et de la santé, chercheurs, enseignants et opérateurs économiques. Dans son allocution d’ouverture, le président du CNESE, Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi, a fait savoir que cette thématique "retient l’attention des pouvoirs publics soucieux de fournir des soins de santé à la population", ajoutant que "la sécurité sanitaire est devenue une partie intégrante de la sécurité nationale dans le projet de l’Algérie nouvelle initié par le Président de la République, M. Abdelmadjd Tebboune". M. Khelladi a affirmé, à cette occasion, que le développement des biotechnologies "requiert un soutien accru aux structures de recherche de notre pays et la mise en place de mécanismes permettant de transformer les résultats de la recherche en produits" Cela nécessite, a-t-il souligné, "une vision et une feuille de route claires qui fixent les priorités de recherche en fonction des besoins fondamentaux de notre pays, et la création d'un environnement de recherche intégré qui aide à l'émergence et au développement de centres de recherche et d'entreprises spécialisées dans le domaine de la biotechnologie dans notre pays". De leur côté, les intervenants ont noté, souligne le communiqué, que dans le domaine de la santé, "les biotechnologies peuvent apporter de nombreux avantages", notamment dans "le développement de nouveaux médicaments et thérapies plus efficaces, la médecine personnalisée avec un traitement adapté à l'individu, le diagnostic amélioré, ainsi que la prévention des maladies, et ce grâce à une meilleure compréhension de la génétique et la biologie des maladies, la production de vaccins tels que les vaccins à ARN messager et la thérapie génique". Cependant, l’acquisition du savoir-faire biotechnologique en santé nécessite, selon eux, "une approche multisectorielle et des stratégies synergiques doivent être déployées en formation et éducation, en recherche et développement dans les secteurs public et privé, en infrastructures de soutien en mettant en place un cadre juridique, en développant des partenariats internationaux et en soutenant financièrement les projets de recherche et les startups". Il s’agit, ajoutent-ils, de mettre en place "une politique à long terme qui aboutira à une maitrise du développement scientifique et technologique, une amélioration sensible de la santé et du bien-être de la population et une croissance économique".