ALGER, - Le nombre d'abonnés au réseau internet très haut débit en fibre optique (FTTH, fibre to home) a atteint un (1) million, au début novembre 2023, a annoncé samedi le ministère de la Poste et des Télécommunications dans un communiqué. "Dans le cadre des objectifs stratégiques du Plan d’action du Gouvernement consacrés aux technologies de l’information et de la communication (TIC), tracés pour la concrétisation des engagements du Président de la République, notre pays a enregistré un saut qualitatif et quantitatif en termes de raccordement à l’internet fixe très haut débit, en priorisant la technologie de fibre optique jusqu’au domicile FTTH", indique la même source. Le nombre d’abonnés utilisant la technologie FTTH a marqué "une croissance exponentielle, passant de près de 53.000 abonnés au début 2020 à un (1) million d’abonnés au début du mois de novembre de l’année 2023", précise la même source. Cette évolution du nombre de foyers connectés au FTTH a été accompagnée par "une nette amélioration des débits offerts aux abonnés, pouvant atteindre 300 Mbps avec révision à la baisse des tarifs des débits supérieurs", relève le communiqué. Le ministère indique, à cet égard, qu'"un effort de communication soutenu a été fourni à travers des campagnes de proximité menées sur le terrain, notamment auprès des citoyens résidants des nouveaux pôles urbains, afin de susciter l’adhésion des ménages aux nouvelles offres d'AT et faciliter l’adoption de cette technologie de pointe".
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (OUENOUGHI Sylia)
CHLEF - Un million de foyers en Algérie sont désormais connectés à la technologie FTTH (Fiber to the Home), dite Fibre optique jusqu'au domicile, a annoncé samedi à Chlef le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki. Le ministre, qui intervenait en marge de la cérémonie honorant le millionième abonné à la fibre optique, un résident de Chlef, a souligné que son secteur a enregistré un "bond qualitatif" dans la technologie FTTH, dont le nombre d'abonnés a atteint le seuil d’un (1) million au mois de novembre courant, contre pas plus de 53.000 abonnés en 2020. "Le nombre d'abonnés à la fibre optique a été multiplié par vingt entre 2020 et 2023 grâce aux efforts de l'Etat et des cadres du secteur, en application des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la numérisation et la transition numérique", a-t-il dit. Il a ajouté que "l'Algérie fait partie des rares pays africains et arabes à avoir atteint le seuil du million de familles connectées à cette technologie. Ce qui permettra d’être au diapason des demandes de nos abonnés et de nous adapter de manière proactive aux besoins futurs requérant généralement de plus importants moyens dans le domaine". Le nombre d'abonnés à l’internet fixe est passé, quant à lui, de 3,5 millions en 2020 à 5,4 millions au mois de novembre courant, dont un million d'abonnés à la fibre optique, a précisé M.Bibi Triki. Il a relevé, en outre, que "l'évolution positive" constatée dans les indicateurs du secteur, en termes de hausse du nombre des abonnés, d’amélioration du débit et de relèvement de la moyenne de diffusion de la technologie FFTH à travers les 58 wilayas du pays, est "le fruit d’une approche équilibrée pour la généralisation des technologies de l’information et de la communication à l’ensemble du territoire national". La technologie FTTH assure une connexion de bonne qualité excluant les perturbations électromagnétiques et les coupures, en plus d’un débit pouvant atteindre les 300 Mbps. Le millionième abonné à la FTTH en Algérie, une famille résidant à la cité Guezzou de la ville de Chlef, a bénéficié d'un abonnement de trois ans de 300 Mbps, offert gratuitement par Algérie Telecom (AT). A noter qu’un taux de 90 % des agences commerciales d'Algérie Télécom (AT) ont obtenu le label de la qualité d'accueil "Fi khidmatikoum", attribué par l'Institut algérien de normalisation (IANOR), tandis que la capacité de la bande passante internationale de l’entreprise est passée de 1.5 térabits/seconde en 2020, à 7.8 tb/s en novembre 2023, selon les responsables d'AT.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé, mardi à Alger, l'importance d'accompagner les étudiants porteurs de projets innovants pour suivre l'état d'avancement de leurs projets et prendre en charge leurs préoccupations en matière de création de leurs propres start-up et micro-entreprises. Lors de sa visite à l'Université des sciences et de la technologie "Houari Boumediene" de Bab Ezzouar, en compagnie du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid et du président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, le ministre a déclaré que cette visite tendait à "encourager les porteurs de projets innovants notamment les diplômés de juin dernier, en vue de suivre l'état d'avancement de leurs projets et prendre en charge leurs préoccupations". Les promoteurs de ces projets titulaires de label seront orientés systématiquement au ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises pour les accompagner dans la finalisation de leurs projets, a indiqué le ministre qui a annoncé l'élaboration en cours de textes réglementaires entre les deux secteurs pour "le soutien matériel aux porteurs de projets innovants en vue de leur permettre de créer leurs propres start-up". Cette démarche s'inscrit dans le cadre de "la concrétisation de l'ouverture de l'Université sur son environnement socioéconomique, pour que ses diplômés deviennent une source de richesse et d'emploi", a ajouté M. Baddari. Pour sa part, M. Oualid a mis en avant l'importance de renforcer la culture de l'entrepreneuriat et l'innovation en milieu universitaire pour "relever les défis sur le terrain à la faveur de la contribution des clubs scientifiques en matière d'innovation". Le président du CSJ a, quant à lui, salué les efforts visant à renforcer la culture entrepreneuriale et l'esprit d'innovation à l'Université pour l'ériger en "véritable locomotive afin de réaliser le développement économique escompté, engagement réaffirmé à maintes reprises par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune", ajoutant que l'étudiant universitaire "est passé à un nouveau mode d'enseignement basé sur l'entrepreneuriat et la création de l'emploi".
ORAN - Les établissements universitaires ont réalisé en 2022 près de 300 projets au niveau national ayant reçu le label "Projet innovant" dans le cadre de la mise en œuvre de l’arrêté ministériel n-1275 (un diplôme, une startup/un diplôme, un Brevet), a indiqué, lundi à Oran, le président de la Commission de coordination nationale, de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires, affilié au ministère de l'Enseignement supérieur. Les établissements universitaires nationaux ont enregistré de belles réalisations dans ce domaine en 2022 durant laquelle 288 projets ont obtenu le label "Projet innovant", avec 1.063 demandes de brevet déposées au niveau de l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), outre 734 projets transformés en petites entreprises ou startups, a indiqué à la presse Mir Ahmed, en marge d’une réunion de concertation tenue à l’Université d’Oran-2 "Mohamed Benahmed" des membres et experts du comité avec des directeurs et responsables d’incubateurs et maisons de l’entrepreneuriat des établissements universitaires d’Oran. En dépit des efforts déployés par ces établissements universitaires et incubateurs d’affaires et ses cadres, en application de la décision ministérielle n 1275 "davantage de travaux nous attendent pour obtenir des résultats plus importants, cette année et à l’avenir", a ajouté le même responsable. Il a, dans ce cadre, souligné l’importance de se rapprocher de l’environnement économique, social et des opérateurs économiques locaux, afin de les impliquer davantage dans l’application de cette décision, sachant que le ministre du secteur a exhorté tous les établissements d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à entreprendre cette ouverture. A titre indicatif, Oran comprend de nombreuses zones industrielles et des méga entreprises, ce qui lui donne l’avantage de s'orienter vers des projets liés au secteur industriel, a fait savoir M. Mir, ajoutant que les étudiants diplômés "peuvent contribuer à gérer des entreprises de sous-traitance, qui sont des entreprises efficaces dans le tissu industriel, notamment automobile, et contribuer au développement économique d’Oran et ses environs". Pour sa part, M. Chaalal Ahmed, président du Colloque régional des universités de l’Ouest et recteur de l'Université d'Oran-2, a souligné que l'université "doit non seulement produire des diplômés pour l'emploi, mais aussi des porteurs d'idées et de projets innovants susceptibles de créer de la richesses, des postes d'emplois et de participer au développement économique, d'où l'idée du mécanisme +certificat-startup/certificat-projet innovant+". Il a précisé que le campus universitaire d'Oran, qui comprend trois universités et cinq écoles nationales et supérieures, a enregistré 146 mémoires de fin d'études présentés dans le cadre de cette décision, avec le dépôt de 59 demandes de brevet, dont 13 projets ont reçu le label "projet innovant", soulignant dans le même contexte l’importance "d’encourager de plus en plus les étudiants à s’orienter vers l’innovation et la création de startups". Le même responsable a ajouté: "nous œuvrons, cette année, pour que 70 à 80% de nos étudiants des établissements du campus universitaire d'Oran suivent cette démarche et s'intègrent à cette démarche". Pour rappel, les experts de la Commission nationale de coordination de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires ont lancé un travail de sensibilisation au niveau des différents établissements universitaires d'Oran, notamment les étudiants de première année, afin de mettre davantage la lumière sur la décision ministérielle 1275 et les inciter à s'orienter vers l'innovation et la création de startups.
DJELFA - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a procédé, dimanche, dans le cadre de sa visite de travail et d'inspection à Djelfa, à l'inauguration de l'annexe de la faculté de médecine de la wilaya, relevant de la faculté de médecine de l'université d'Alger 1. Sur place, un exposé a été présenté au président de la République en présence des étudiants, sur la spécialité "médecine" introduite pour la première fois à l'université de Djelfa, au grand bonheur de la communauté universitaire locale. L'introduction de la spécialité de médecine à l'université Ziane Achour, au titre de la nouvelle rentrée universitaire 2023/2024, est un acquis important pour les enfants de la région et des wilayas voisines, et qui va renforcer la carte de formation universitaire. Selon les explications fournies sur place au président de la République, l'annexe de médecine ouverte à Djelfa a enregistré l’inscription de 188 étudiants, tous de nouveaux bacheliers ayant obtenu le bac avec mention très bien. Ils ont salué à l'occasion, l’initiative de rapprocher cette spécialité, et "réunir ainsi, toutes les conditions pour l’efficience de cette formation universitaire". L’introduction pour la première fois de la spécialité de médecine à l'université Ziane Achour s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du président de la République, en réponse aux doléances pressantes de la population locale, particulièrement de l'élite de la wilaya et les parents d'élèves, dont le souhait était de voir leurs enfants s’inscrire dans cette spécialité à l’impact avéré dans la promotion du secteur local de la santé. Outre la spécialité de médecine, l’université de Djelfa a, également, enregistré l’ouverture d’un cursus de formation en sciences vétérinaires. Une initiative propice pour cette wilaya à caractère agropastoral, caractérisée par un développement des exploitations agricoles et dont la ressource animale est estimée à plus de quatre (4) millions de têtes ovines. Cette nouvelle spécialité, dont le cursus de formation s’étend sur six années, a vu l’inscription de 102 bacheliers de la session juin 2023. D’autres spécialités universitaires répondant aux besoins du marché local du travail ont été, aussi, ouvertes durant cette année universitaire (2023/2024) à l'université Ziane Achour de Djelfa, dont l'ingéniorat d'Etat en électrotechnique, génie mécanique, génie des procédés, sciences agricoles et génie civil.
DJELFA - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a procédé, dimanche, dans le cadre de sa visite de travail et d'inspection à Djelfa, à l'inauguration de l'annexe de la faculté de médecine de la wilaya, relevant de la faculté de médecine de l'université d'Alger 1. Sur place, un exposé a été présenté au président de la République en présence des étudiants, sur la spécialité "médecine" introduite pour la première fois à l'université de Djelfa, au grand bonheur de la communauté universitaire locale. L'introduction de la spécialité de médecine à l'université Ziane Achour, au titre de la nouvelle rentrée universitaire 2023/2024, est un acquis important pour les enfants de la région et des wilayas voisines, et qui va renforcer la carte de formation universitaire. Selon les explications fournies sur place au président de la République, l'annexe de médecine ouverte à Djelfa a enregistré l’inscription de 188 étudiants, tous de nouveaux bacheliers ayant obtenu le bac avec mention très bien. Ils ont salué à l'occasion, l’initiative de rapprocher cette spécialité, et "réunir ainsi, toutes les conditions pour l’efficience de cette formation universitaire". L’introduction pour la première fois de la spécialité de médecine à l'université Ziane Achour s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du président de la République, en réponse aux doléances pressantes de la population locale, particulièrement de l'élite de la wilaya et les parents d'élèves, dont le souhait était de voir leurs enfants s’inscrire dans cette spécialité à l’impact avéré dans la promotion du secteur local de la santé. Outre la spécialité de médecine, l’université de Djelfa a, également, enregistré l’ouverture d’un cursus de formation en sciences vétérinaires. Une initiative propice pour cette wilaya à caractère agropastoral, caractérisée par un développement des exploitations agricoles et dont la ressource animale est estimée à plus de quatre (4) millions de têtes ovines. Cette nouvelle spécialité, dont le cursus de formation s’étend sur six années, a vu l’inscription de 102 bacheliers de la session juin 2023. D’autres spécialités universitaires répondant aux besoins du marché local du travail ont été, aussi, ouvertes durant cette année universitaire (2023/2024) à l'université Ziane Achour de Djelfa, dont l'ingéniorat d'Etat en électrotechnique, génie mécanique, génie des procédés, sciences agricoles et génie civil.
ALGER - Le directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, Dr. Djamel Fourar a annoncé, mercredi, l'acquisition de deux millions de doses de vaccin contre la grippe saisonnière, une quantité qui sera revue à la hausse "en fonction des besoins nationaux". Dans une déclaration à l'APS, le responsable a indiqué que la campagne de vaccination sera lancée la semaine prochaine, l'Institut Pasteur ayant entamé la distribution des doses du vaccin selon les besoins de chaque région après l'acquisition de deux millions de doses, avec possibilité d'augmenter cette quantité à l'avenir. Conformément à l'instruction de la direction de la prévention et de la promotion de la santé au ministère, l'Institut Pasteur a distribué, à ce jour, 1,5 million de doses aux établissements hospitaliers universitaires, spécialisés et publics, et aux établissements de santé de proximité, outre les pharmacies déjà autorisées à vacciner contre le Covid-19. La campagne de vaccination cible notamment les personnes âgées de plus de 65 ans, les adultes et les enfants atteints de différentes maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires et pulmonaires, le diabète, l'obésité, l'insuffisance rénale, les maladies génétiques, outre les femmes enceintes et les professionnels de la santé. Dans une correspondance adressée à ses directions à travers les wilayas, le ministère de la Santé a souligné l'impératif de "prendre toutes les mesures nécessaires au niveau des établissements sanitaires concernés par la campagne de vaccination, en désignant les équipes médicales et paramédicales affectées à cette tâche selon les besoins des catégories ciblées". Concernant la vaccination au niveau des établissements hospitaliers universitaires, spécialisés et publics, l'accent a été mis sur la nécessité de faciliter l'accueil des citoyens concernés.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a présidé, mardi, la cérémonie de livraison de quatre modèles innovants développés aux centres de recherches et dédiés aux secteurs de l'énergie et des mines, de l'industrie et de la production pharmaceutique. Lors de la cérémonie de livraison qui s'est déroulée en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab et du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, M. Baddari a précisé que la livraison de ces modèles s'inscrivait dans le cadre "de la mise en œuvre des instructions du président de la République relatives au développement des appareils de détection des fuites de gaz et ce en coordination avec les secteurs concernés", relevant que 30 projets pilotes dans divers domaines "seront livrés prochainement". La création de ces modèles, poursuit le ministre, vient consacrer "le rôle" des centres de recherches relevant du secteur en matière de prestation de services, d'une part et reflète "la mise en œuvre efficace de l'action de valorisation des résultats de la recherche, en faisant de l'université un établissement social au service de la société". Pour sa part, M. Arkab a affirmé que la livraison de ces modèles devra "créer une compétitivité qualitative bénéfique aux entreprises économiques nationales et transférer la technologie des laboratoires de recherche vers la fabrication et la commercialisation". De son côté, M. Oualid s'est félicité des résultats de la recherche scientifique à la faveur de la livraison de deux produits relatifs aux appareils de détection du gaz de monoxyde de carbone fabriqués par deux startup et avec des équipements à 100 % algériens. Pour lui, la livraison de ces modèles se veut une opportunité aux startups de "faire connaître et de commercialiser leurs produits et de hisser le niveau des services fournis aux citoyens, notamment en ce qui concerne la prévention contre les risques des fuites du gaz du monoxyde de carbone en vue d'endiguer ce danger à l'origine de plusieurs décès". Ces modèles innovants industrialisables et commercialisables ont été livrés à la Société nationale de l'électricité et du gaz (Sonelgaz).
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a installé mardi à Alger, le Comité chargé d’élaborer une loi-cadre relative à la prévention et aux risques sanitaires. La cérémonie d'installation a eu lieu, à l'occasion de la 2ème journée nationale de l’hygiène hospitalière dans les établissements de santé, publics et privés, avec pour slogan "Une hygiène hospitalière de qualité: clé du soin sécurisé". Dans son allocution, le ministre de la Santé a mis l’accent sur l'importance de l’"implication" de tous les secteurs concernés pour réduire les infections et protéger les patients et les professionnels de la santé, soulignant que ladite loi, permettra de "définir le rôle et les responsabilités" de chaque secteur. Dans une déclaration à la presse, le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, Djamel Fourar, a fait savoir que le Comité en question dispose jusqu’au mois de février pour préparer la première mouture de la loi-cadre relative à la prévention et aux risques sanitaires. Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé, bureau Algérie, Hamadou Nouhou, a félicité, pour sa part, l’Algérie pour "ses investissements dans l’hygiène hospitalière ainsi que l’expérience accumulée dans ce domaine". Il a précisé que l'"OMS continuera à accompagner l'Algérie dans son processus de mise en œuvre de la stratégie et des programmes visant à réduire les infections associées aux soins", et à "faciliter le partage de son expérience avec les pays de la sous-région". M. Nouhou a estimé que cette journée permet de faire participer notamment, les responsables du secteur de la santé, les personnels de santé et les associations de malades pour "assurer un soin de qualité à tous les patients" et de rappeler les mesures urgentes à prendre par tous les partenaires, pour promouvoir et mettre en œuvre les engagements pris par les Etats membres d’ici 2030. A noter qu’une minute de silence a été observé par les participants à cette journée, à la mémoire des martyrs des massacres du 17 octobre 1961.
ALGER - Plus de 19.000 professionnels et techniciens administratifs du secteur de la santé bénéficieront de sessions de formation qui s'étalent jusqu'à la fin de l'année en cours et seront "systématiquement" renouvelées début 2024, a indiqué dimanche un communiqué du ministère de la Santé. "Ces formations s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération et de partenariat, conclue le 25 octobre 2022, entre le ministère de la Santé et celui de la Formation et de l'Enseignement professionnels, visant à développer les qualifications professionnelles et à renforcer les compétences des personnels du secteur de la santé à travers un programme à mettre en œuvre au niveau local", précise le communiqué. Les deux ministères ont entamé la mise en œuvre des clauses de cette convention, à travers la signature "d'une instruction interministérielle définissant les modalités pratiques d'application du contenu de ladite convention et un travail collaboratif entre les établissements du secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels et de ceux relevant de la santé", ajoute la même source. Par ailleurs, les programmes de formation ont été conçus et élaborés par des experts et des enseignants spécialisés dans les métiers proposés à la formation. Ces programmes seront validés au cours des prochaines sessions de formation prévues en octobre en cours, dans des domaines liés aux techniques de nettoyage en milieu hospitalier, à la préservation de l'hygiène et de la santé, à la maintenance du matériel biomédical, à la cuisine et à la restauration hospitalières, à l'accueil dans les établissements de santé et au secrétariat administratif, ainsi qu'à l'utilisation des logiciels bureautiques. Pour ce faire, note le communiqué, "les ressources financières nécessaires ont été allouées pour couvrir les coûts liés à la mise en œuvre des clauses de la convention".