ALGER - Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, a été reçu à Nouakchott par le Premier ministre mauritanien, M. Mohamed Ould Bilal Messaoud, à l'occasion d'une visite de travail qu'il effectue en Mauritanie, a indiqué jeudi un communiqué du ministère. "M. Bibi Triki a été reçu par le Premier ministre mauritanien, M. Mohamed Ould Bilal Messaoud, et lui a fait part du contenu de ses discussions avec son homologue mauritanien, le ministre de la Transformation numérique, de l'Innovation et de la Modernisation de l'administration, M. Mohamed Abdallahi Ould Louly, concernant notamment les réalisations des deux pays frères en matière d'infrastructures des technologies de l'information et de la communication (TIC)", ajoute la même source. La réunion a également permis d'"examiner certains axes de coopération convenus avec la partie mauritanienne en sus des initiatives et des projets à même de concrétiser la forte volonté politique des dirigeants des deux pays", conclut le communiqué.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (OUENOUGHI Sylia)
ALGER - Le Centre de développement de l'entrepreneuriat à l'Université d'Alger 1 "Benyoucef Benkhedda" a organisé, mercredi, une exposition visant à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes et à expliquer les procédures relatives au lancement de leur propre projet. Cet évènement qui s'est déroulé avec la participation de plusieurs établissements algériens publics et privés et de startups, a été l'occasion de fournir des explications exhaustives aux étudiants et aux porteurs de projets, notamment en ce qui concerne les étapes de création d'une startup ou d'une micro-entreprise et les modalités d'obtention du label "Startup", en expliquant les avantages accordés par les dispositifs d'appui et de financement. Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le recteur de l'Université d'Alger 1 "Benyoucef Benkhedda", Fares Mokhtari, a souligné que cette initiative avait pour but de "créer des passerelles de communication entre les entreprises économiques et les porteurs de projets, ainsi qu'un espace de networking entre les jeunes entrepreneurs en vue d'ancrer la culture entrepreneuriale chez les étudiants et leur permettre de créer leur propre entreprise". Dans ce contexte, il a mis en exergue le rôle des entreprises économiques dans l'orientation des jeunes porteurs de projets à travers un accompagnement continu, affirmant que cette dynamique est à même de résorber le chômage et de permettre à l'étudiant de passer "du projet chercheur d'emploi" à celui de "créateur d'emplois et de richesse". Les activités de cette exposition qui s'inscrit dans le cadre du programme visant à atteindre un million d'étudiants entrepreneurs, se poursuivent jusqu'à jeudi prochain.
ALGER - L'Agence spatiale algérienne (ASAL) a célébré, lundi à Alger, le 6e anniversaire du lancement du satellite de télécommunications algérien Alcomsat-1, en présence de membres du gouvernement. Ont pris part à la cérémonie de célébration le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, et le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, ainsi que la représentante du Premier ministre, Zouina Meslouh. A cette occasion, le Directeur général de l'ASAL, M. Azzedine Oussedik, a indiqué que l'exploitation d'Alcomsat-1 pendant les 6 années passées a permis "d'assurer la mise en place d'un personnel ingénieur performant qui a gagné en expérience et en maturité dans le contrôle et la maintenance des segments sols", rappelant qu'Alcomsat-1, premier satellite algérien de télécommunications d'une durée de vie de 15 ans, a été lancé le 11 décembre 2017 depuis la Chine. "Ce facteur humain est l'élément clé du succès de ce programme", s'est-il réjouit, ajoutant que "ceci permet d'aborder l'avenir avec sérénité, notamment vers la perspective de la préparation du 2ème satellite de télécommunications Alcomsat-2". Il a déclaré que l'ASAL est "actuellement en discussions techniques avancées" avec ses partenaires du ministère de la Communication "pour donner une plus grande attractivité à la position géostationnaire orbitale d'Alcomsat-1 et faire de ce satellite un pôle de télédiffusion de multitude de chaines TV et Radio sachant qu'aujourd'hui, seules les chaines nationales publiques ou privées sont diffusées via Alcomsat-1". De son côté, le ministre de la Poste et des Télécommunications a exprimé la fierté de l'Algérie "pour l'avancée technologique importante réalisée en adoptant et en contrôlant les technologies spatiales". Il a salué "la valeur ajoutée apportée par les différents services fournis par Alcomsat-1 dans divers domaines, dont les télécommunications, ajoutant qu'Algérie Télécom satellite exploite 70% de ses besoins en bande passante satellitaires et plus de 1550 stations VSAT, grâce à une coopération et une coordination étroite avec l'ASAL". Le ministre de la Communication a, pour sa part, plaidé en faveur du lancement d'autres satellites avec pour objectif le renforcement de la sécurité et la souveraineté nationales et par la même la souveraineté de la diffusion de l'information qu'elle soit télévisuelle, radiophonique ou autres, à travers la mise en place d'un réseau de transmissions approprié, performant et sécurisé. Le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises a, salué les prouesses des ingénieurs algériens dans l'exploitation et le contrôle d'Alcomsat-1, rappelant, à cet égard, le lancement, ces dernières années, du concours national dédié aux start-ups activant dans des projets d'applications spatiales, organisé en partenariat avec l'ASAL. "A ce titre, nous avons constaté depuis, un an, une forte augmentation du nombre de projets innovants lancés par des start-ups dans le domaine de l'espace, accompagnées par l'ASAL", a-t-il dit. Les télécommunications satellitaires via Alcomsat-1 permettent à plusieurs secteurs de disposer de "moyens propres et sécurisés d'échanges, de visioconférences, de transmission de fichiers confidentiels ou de données, sachant que notre système satellitaire est doté de moyens fiables de cryptage et de sécurisation des communications grâce à la contribution du ministère de la Défense nationale", a-t-on indiqué à cette occasion.
ALGER - Les populations vulnérables sont tenues de se faire vacciner contre la grippe saisonnière afin de se prémunir contre les formes sévères de ce virus, pouvant s'avérer "plus dangereux " que celui du Coronavirus, a recommandé, dimanche à Alger, le Professeur en Immunologie, Kamel Djenouhat. "Les périodes de froid et les espaces fermés encouragent la transmission des virus respiratoires, dont celui de la grippe saisonnière. Aussi, c'est le moment pour les populations vulnérables de se faire vacciner pour éviter les formes sévères de cette grippe", a précisé le Pr Djenouhat, chef du Laboratoire central à l'EPH de Rouiba (Alger). S'exprimant lors d'une rencontre destinée aux journalistes sur le thème de "la vaccination antigrippale, sujets à risques et dette immunitaire", le Pr Djenouhat a précisé que les populations vulnérables sont notamment celles âgées de 65 ans et plus, celles souffrant de pathologies chroniques et auto-immunes, les femmes enceintes et les enfants âgés entre 6 mois et 5 ans. Tout en faisant savoir que 10 % des consultations médicales en Algérie sont liées aux syndromes grippaux, il a précisé que la vaccination permet de réduire de 60 à 90 % les risques de complications, notant qu'elle "doit se faire chaque année", en raison de la durée limitée de son effet (pas plus de 6 mois) et du caractère "mutant" des souches du virus. "Pour cette raison, le virus de cette année n'est pas le même que celui de l'année dernière", a-t-il expliqué avant de faire remarquer que "durant la conjoncture actuelle, la grippe saisonnière peut s'avérer un peu plus grave que le Coronavirus". Abordant précisément le "chevauchement" entre les symptômes de la grippe saisonnière et du Coronavirus, le spécialiste a relevé "la difficulté de différencier" entre les deux pathologies, préconisant le recours au diagnostic biologique comme seul moyen de faire le distinguo entre elles. Par ailleurs, le président de la Société algérienne d'Immunologie, le Pr Djenouhat a convié les sujets concernés à "éviter la vaccination durant l'apparition des symptômes", arguant de son "inutilité" d'une part, et des risques encourus sur leur santé, d'autre part. De son côté, la directrice en charge des maladies transmissibles au ministère de la Santé, Dr Samia Hammadi, a mis en garde contre "l'auto-vaccination", l'avis du médecin étant "important pour décider de l'opportunité pour le patient à se faire vacciner. Elle a indiqué que l'acquisition du vaccin antigrippal au niveau des officines de pharmacie ne peut, par conséquent, se faire qu'après présentation de la prescription médicale. La grippe saisonnière touche chaque année plus d'un (1) milliard de personnes au monde, occasionnant entre 3 à 5 millions de cas sévères, à l'origine de 290.000 à 650.000 décès liés à des troubles respiratoires.
ALGER - La Faculté de Chimie de l'Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB), a organisé, dimanche, une conférence internationale sur la chimie pharmaceutique avec pour but de promouvoir la production locale de médicaments. Lors de son intervention, la doyenne de la faculté de Chimie, Pr Siham Hadj-Hamou a souligné que cette rencontre, première du genre, vise à "créer une collaboration entre les chercheurs algériens, promouvoir la production locale des médicaments et de mettre en avant le rôle crucial des laboratoires pharmaceutique dans l'apport de valeur ajouté en terme de qualité et de sécurité". Cette conférence de deux jours à également pour objectif de "partager les résultats de la recherche appliquée dans le domaine de la chimie pharmaceutique et du développement", a ajouté Mme Hadj-Hamou, appelant à "encourager les échanges scientifiques et techniques entre les institutions académiques et les entreprises pharmaceutiques". Par ailleurs, le recteur de l'USTHB, Pr Djamal-Eddine Akretche, a fait savoir dans une déclaration à la presse, que cette manifestation qui verra l'intervention de conférenciers étrangers via visioconférence, intervient dans "un contexte où l'industrie pharmaceutique demeure une des priorités des autorités algériennes". "Il y a un challenge à réaliser et qui est non seulement d'atteindre l'autosuffisance en matière de fabrication des médicaments, mais aussi son exportation notamment vers les pays africains", a-t-il dit. M. Akretche a en outre, souligné que cette rencontre est également une opportunité pour les laboratoires de l'USTHB pour créer des collaborations avec des laboratoires étrangers et de former les doctorants.
ORAN - L'Etablissement hospitalier universitaire (EHU) "1er novembre 1954" d'Oran organise, les 10 au 11 décembre en cours, le premier Congrès international "numérisation et santé", a-t-on appris des organisateurs. Le Congrès international qui aborde différents thèmes en rapport avec la numérisation du secteur de la Santé, verra la participation d’experts du ministère de la Santé et de spécialistes de différents établissements hospitaliers du pays et de l’étranger, notamment de France, de Suisse et du Canada, a-t-on fait savoir. La première séance de cette rencontre sera consacrée au plan national pour la numérisation du secteur de la Santé et à l’expérience de l’EHU d’Oran concernant le Dossier Electronique Médical (DEM), a indiqué la même source. Les conférences sur "La stratégie nationale de la numérisation de la santé en Algérie", et "La numérisation de la santé en Algérie: réalisations et perspectives", seront animées par un représentant du ministère de la Santé. S'agissant des conférences portant sur "Dossier patient électronique à l’EHUO: 10 ans d’expérience", "DEM à l’EHUO: Hospitalisation", "DEM à l’EHUO: La Réanimation", et "Système d’information hospitalier à l’EHU d’Oran", elles seront animées par des spécialistes du même établissement, selon la même source. D’autre part, "l’Evolution du dossier Patient électronique au dossier Santé numérique", "Evaluation des systèmes d'information hospitaliers et de santé", "l’Intérêt du dossier électronique patient dans la recherche clinique", "L'Hôpital connecté", "Parcours clinique de territoire, ville, hôpital" et "Les challenges de l'hôpital numérique" sont, par ailleurs, des thématiques qui seront abordées par des spécialistes d’établissements hospitaliers étrangers.
ALGER - Le chef de service Gynécologie-obstétrique à l'établissement hospitalo-universitaire (EHU) "Nafissa Hamoud", Pr Mokrane Medjtoh a appelé, vendredi à Alger, à réduire le recours à la césarienne, compte tenu "de ses graves conséquences" sur la santé de la femme. S'exprimant en marge du 4e Congrès de chirurgie gynécologique, le spécialiste a affirmé que "la césarienne sauve souvent la vie de la maman et de son bébé. En revanche, elle est à l'origine de plusieurs problèmes de santé dont le placenta accreta, voire parfois des problèmes au niveau de l'appareil digestif et de la vessie, causant ainsi des hémorragies pouvant mettre en péril la vie de la femme". Lors de ce Congrès auquel ont assisté des spécialistes en néphrologie et en chirurgie générale, il a été question du cancer de l'ovaire et de l'endomètre, de la chirurgie du prolapsus et du placenta accreta, tous liés au recours croissant à la pratique de la césarienne et qui causent plusieurs décès chez les femmes. Qualifiant la chirurgie du placenta de très compliquée, compte tenu du nombre considérable de poches de sang qu'elle exige, Pr Medjtoh a indiqué que les chirurgiens algériens ne recourent plus, depuis 2019, à la technique de prothèse, en raison de son inefficacité et des complications qu'elle cause aux femmes au fil du temps. Une femme sur deux est atteinte du prolapsus génital après la cinquantaine et la ménopause, a-t-il précisé, rappelant les facteurs de risque notamment l'âge, les accouchements répétés et l'obésité. Selon le professeur, 17% des femmes atteintes de cette pathologie manifestent des symptômes comme la rétention urinaire, l'apparition d'une masse dans la partie inférieure de l'appareil génital, les troubles digestifs et la constipation, outre des problèmes d'ordre sexuel. Lors de ce congrès qui a duré deux jours, de nombreuses opérations chirurgicales ont été effectuées au niveau du service Gynécologie-obstétrique à l'établissement hospitalo-universitaire (EHU) Nafissa Hamoud (ex-Parnet), diffusées en direct au profit des conférenciers au Palais de la culture "Moufdi-Zakaria", en sus de plusieurs interventions.
ALGER - Algérie Télécom est le partenaire technologique de l'événement sportif "Treg Algeria Trail", qui se tient dans la ville de Timimoun du 28 novembre au 1 décembre prochain, a indiqué, mardi, un communiqué de l'entreprise. "Algérie Télécom s'engage à fournir une connectivité de très haut débit, garantissant une expérience unique et sans faille pour les participants, les spectateurs et les fans du monde entier", a précisé le communiqué, ajoutant que grâce à ses infrastructures, AT permettra "la diffusion en direct des courses, le suivi en temps réel des résultats et une connectivité fiable pendant toute la durée de la compétition". Treg Algeria Trail est une compétition sportive emblématique qui réunit, a rappelé AT, "des athlètes passionnés et des amateurs de sports extrêmes venus du monde entier", indiquant que cet événement promet d'être "une célébration inoubliable de l'endurance, du courage et de la détermination dans l'une des plus belles oasis du sud algérien, la ville de Timimoun". Algérie Télécom a fait savoir que la compétition est structurée autour de quatre épreuves distinctes, à savoir l'Ultra Algeria Trail (182 km), l'Algeria Trail (106 km), l'Algeria Marathon (50 km) et l'Algérie Relais (182 km avec six coureurs et 106 km avec quatre coureurs), promettant, par la même occasion, d'être "une expérience exceptionnelle" tant pour les participants que pour les spectateurs. Ce partenariat, a précisé la même source, démontre "l'engagement continu" d'Algérie Télécom envers le soutien des événements sportifs et culturels qui contribue au développement local.
ALGER - La recherche scientifique a bénéficié, en 2023, d'une hausse de plus de 6% du budget du secteur de la santé, a affirmé, vendredi à Alger, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, qualifiant cette question de "centrale". "En plus des prestations de santé à assurer, le secteur de la santé se doit de promouvoir la recherche scientifique pour laquelle nous avons consacré une hausse de plus de 6% du budget du secteur", a déclaré le ministre à l'ouverture des travaux du 1er congrès de la Société algérienne de Pneumologie (SAP). Tout en soulignant que cette question est "centrale pour toutes les disciplines scientifiques de santé", il a ajouté que son secteur" ne peut évoluer sans le développement du savoir, des connaissances et de la recherche scientifique". M.Saihi a, à ce propos, mis en avant " l'aide et l'appui" qu'apporte son département aux différentes manifestations scientifiques, avant d'encourager les responsables des services de santé, les praticiens et tous les intervenants dans le domaine de la recherche scientifique à "arriver à des résultats". De son côté, le président de la SAP, le Pr Merzak Gharnaout, s'est félicité des "réalisations importantes, ces dernières années, en matière de personnalisation du diagnostic et du traitement, à savoir la médecine de précision". Celle-ci, a-t-il poursuivi, permet "une approche plus ciblée et plus efficace et visant à optimiser les résultats thérapeutiques, tout en minimisant les effets indésirables chez les patients". Et d'annoncer, à cette occasion, l'institution de 2 prix, récompensant chaque année le travail distingué de 2 spécialistes algériens en phtisio-pneumologie. Le 1er perpétuant la mémoire et l'apport exceptionnel à cette discipline, du Pr Pierre Chaulet, décédé en 2012, et le second, en hommage à l'empreinte tout aussi grande du Pr Djilali Larbaoui, décédé en 2011. Des distinctions honorifiques ont été décernées, à titre posthume, respectivement à leurs fils et petit-fils.
ALGER - Les participants au 22e Congrès de l'Association médicale arabe contre le cancer (AMAAC) et au 15e Congrès d'oncologie, ont plaidé, samedi à Alger, au renforcement de l'action commune entre les pays arabes dans le domaine de la lutte contre le cancer dans la région. Dans leurs recommandations sanctionnant les travaux de ce congrès, les participants ont appelé à la création d'une commission chargée de la recherche dans le domaine de la lutte contre le cancer, et ce, en coordination avec les associations américaines et européennes pionnières en la matière, présentes à cette rencontre, d'autant que le taux de propagation du cancer dans la région arabe "diffère complètement" de celui enregistré dans les pays occidentaux, lié essentiellement au facteur d'âge. A titre d'exemple, la moyenne d'âge d'atteinte au cancer du sein en Algérie est de 47 ans, tandis que dans les pays occidentaux elle s'élève à plus de 60 ans. A cette occasion, les spécialistes ont insisté sur l'impératif de renforcer la prévention dans les pays arabes, à même de "réduire le taux de mortalité de 10 à 15%", en sus d'améliorer la qualité de vie des patients à travers l'accès aux soins dans les différents services et spécialités. Les experts ont, en outre, appelé à l'amélioration de la qualité du dépistage précoce, et à la fourniture de traitements nécessaires, notamment des traitements novateurs, à l'image de l'Algérie qui vient d'ajouter ces derniers à la nomenclature nationale des médicaments, comme l'a indiqué Pr Bounedjar, président de la Société Algérienne de Formation et de la Recherche en Oncologie (SAFRO). Par ailleurs, et concernant la nouvelle instance pour la lutte contre le cancer dont la création a été décidée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Pr Bounedjar l'a qualifiée de "feuille de route et de nouveau jalon, qui participera parallèlement au plan national de lutte contre le cancer, à l'amélioration de la prise en charge de cette maladie". Il a, enfin, évoqué le contenu de la lettre du président de la République adressée aux participants au colloque, dans laquelle il les invite à l'établissement d'une enquête nationale afin de pouvoir lui adresser un rapport détaillé sur les réalisations accomplies et les manques à rattraper. Le président de la SAFRO a, pour l'occasion, fait part du lancement d'une initiative de coopération avec les associations américaines, belges et françaises pionnières dans le domaine, pour l'établissement d'une stratégie de recherche sur le cancer en Algérie.