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Annaba: initiative visant à créer un réseau d’investisseurs privés pour financer des start-up et réaliser des projets innovants

ANNABA - Le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a indiqué, jeudi à Annaba, que le Centre d'innovation de cette wilaya a lancé une initiative visant à créer un réseau d'investisseurs privés pour aider à financer les start-ups et à réaliser des projets innovants. Dans une déclaration à la presse en marge de l'ouverture de la 4ème Foire algérienne de l'entrepreneuriat, formation et économie numérique (ACF), le ministre a indiqué que cette initiative "prometteuse", lancée par l’AIC (Annaba Innovation Center) "renforcera les chances d'édification d'une économie du savoir qui permettra à l'Algérie d'être un leader en Afrique dans ce domaine". M. Ouadah a également déclaré qu’Annaba joue un rôle de pionnier dans la création et le développement d'un "environnement entrepreneurial pour l’innovation" qui attire les jeunes passionnés de technologie, avant d’appeler à la généralisation de telles initiatives dans tout le pays. Visitant les différents pavillons de l’ACF, le ministre a rappelé, lors d’échanges avec de jeunes exposants, les différents mécanismes mis en place par l’Etat pour soutenir l'investissement dans l'économie du savoir, et souligné que son département ministériel œuvre à lever tous les obstacles qui viendraient à apparaitre, et permettre aux entrepreneurs innovants de concrétiser leurs projets. S’enquérant du programme de cette manifestation scientifique et économique, M. Ouadah a salué les efforts déployés pour assurer le succès de cette foire qu’il a qualifiée de "pôle de rayonnement" en matière d’édification et de développement de l'économie du savoir et de création d'un pôle technologique spécialisé dans la région. La 4ème édition de la Foire algérienne de l'entrepreneuriat, formation et économie numérique, qui vise à promouvoir la culture de l'entrepreneuriat, réunit quelque 90 exposants représentant des start-ups, des micro-entreprises, des écoles et instituts spécialisés de formation, des incubateurs, ainsi que des organismes d'accompagnement et de financement, en plus de divers acteurs impliqués dans l'environnement entrepreneurial. Outre la présentation des différentes activités des entreprises et organismes participants, cette nouvelle édition donnera lieu à des séminaires et à des rencontres interactives animés par des experts dans le domaine de l'entrepreneuriat et de l'économie numérique. Les thèmes à aborder seront liés à la numérisation, aux technologies de l’information et de la communication (TIC), à l'intelligence artificielle et à la cybersécurité. La Foire ACF, organisé par Galacticom, se poursuivra durant trois jours.
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Création à Alger du Réseau africain de lutte contre le cancer

ALGER - Le Réseau africain de lutte contre le cancer a été officiellement créé, mercredi à Alger, en présence de représentants de quatorze pays du continent, avec l'objectif de favoriser la coopération et l'échange dans la lutte contre cette pathologie et d'améliorer la prise en charge des malades. La création de ce réseau panafricain, siégeant à Alger, a été officialisée par la signature d'un mémorandum de coopération et d'échange entre les Etats représentés, et ce, au 2ème jour du 1er Congrès international des patients atteints du cancer, inauguré la veille sous le slogan "La voix du patient". Placé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cet évènement est co-organisé par la Fédération algérienne des Associations de patients atteints de cancer (FAAPAC) et l'Observatoire national de la Société civile (ONSC), en partenariat avec le ministère de la Santé. La cérémonie de signature s'est déroulée en présence du président de la Commission de la Santé, du Travail et des Affaires sociales au Conseil de la nation, Pr Habib Douagui, la représentante du ministère de la Santé, Dr Djamila Nadir, ainsi que des membres de divers institutions, organismes étatiques et de la société civile. "C'est un moment historique pour une alliance africaine contre le cancer, à travers ce mémorandum de coopération visant à améliorer la réalité de cette pathologie dans le continent", a déclaré la présidente de la FAAPAC, Mme Hamida Kettab, lors d'un point de presse à l'issue de cette signature. Elle a relevé que ce réseau constituera "un espace de coopération et d'échange entre associations et organismes africains" et "permettra de tracer une feuille de route sur les aspects relatifs à la prévention, au dépistage précoce, au suivi thérapeutique, et au plaidoyer sur le cancer". Mme Kettab a mis en exergue "la grande expertise de l'Algérie en la matière, dont les Etats impliqués dans ce réseau pourront bénéficier", indiquant, par ailleurs, que le réseau "sera doté d'une plate-forme numérique comportant des donnés inhérentes, entre autres, aux taux d'incidence et aux facteurs de risques, et qu'il entretiendra une collaboration avec les organismes et autres institutions internationales". Pour sa part, le président de l'ONSC, M. Noureddine Benbraham, a salué la création de ce réseau, réitérant "l'engagement de l'Observatoire à l'accompagner, à travers une société civile responsable, consciencieuse et en mesure d'impacter positivement sur les populations africaines". A l'occasion de cette rencontre, des communications ont été présentées, portant notamment sur les expériences des pays africains en matière de prise en charge et d'accompagnement des cancéreux, et durant lesquelles les intervenants souligné les progrès réalisés par l'Algérie dans ce domaine, la qualifiant d'"exemple à suivre". Une réunion à huis clos devait aborder, au terme de cette rencontre, les modalités techniques et organisationnelles du nouveau réseau, dont l'élection du pays qui le présidera, de même que les recommandations adoptées par les participants, concernant les missions et actions à engager dans le cadre de ce mécanisme continental.
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Santé: l’importance du diagnostic précoce pour prévenir les cancers mise en avant

ALGER - Le président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Pr Adda Bounedjar, a mis en avant, mardi à Alger, l'importance du diagnostic et du dépistage précoces pour prévenir les cancers. Présidant la cérémonie d'installation des sous-commissions de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, en présence du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, du ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, du président de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), Pr Kamel Sanhadji, d'enseignants et d'experts, Pr Bounedjar a précisé que ces sous-commissions étaient chargées de préparer les assises nationales, qui se tiendront en mai prochain, et qui auront à élaborer une stratégie nationale de prise en charge, de prévention et de lutte contre le cancer pour la période 2025-2035. Cette stratégie repose sur cinq axes : la prévention, le dépistage et le diagnostic précoces, la prise en charge thérapeutique des patients avec l'amélioration du parcours de soins des patients, la recherche scientifique sur cette maladie et la réinsertion sociale des patients guéris, a-t-il indiqué, insistant sur l'"importance primordiale" de la prévention de cette maladie.
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Lancement mercredi du Concours national de composition épistolaire pour enfants « édition 2025 »

ALGER - Le Concours national de composition épistolaire pour enfants "édition 2025" sera lancé, mercredi, autour du thème de la conservation et de l'exploitation durable des océans dans le cadre de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), en prélude à la participation de l'Algérie à la 54e édition du Concours international de composition épistolaire, a indiqué mardi le ministère de la Poste et des Télécommunications dans un communiqué. Ce concours, placé sous le thème "Imagine que tu es l'océan", est organisé par le ministère de la Poste et des Télécommunications et Algérie Poste, en collaboration avec le ministère de l'Education nationale, le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, le ministère de l'Environnement et de la Qualité de la vie et l'Organe national de protection et de promotion de l'enfance (ONPPE). Les candidats à ce concours, ouvert aux enfants âgés de 9 à 15 ans, doivent rédiger une lettre manuscrite en arabe, tamazight ou anglais. La lettre doit porter les coordonnées du participant (nom, prénom, date et lieu de naissance, niveau scolaire, numéro de téléphone du parent, et nom de l'établissement d'enseignement et de sa wilaya). Le candidat doit participer avec une seule lettre, en veillant au strict respect du nombre de mots autorisés, qui ne doit pas dépasser les 800 mots. Les lettres doivent être déposées durant la période allant du 5 février au 31 mars au niveau des établissements éducatifs (publics ou privés) ou des bureaux de poste. Dans ce cas, la lettre doit être envoyée sous pli fermé, à l'adresse de "Monsieur le Directeur de la Poste et des Télécommunications (en mentionnant la wilaya concernée) et en insérant la mention "Concours national de composition épistolaire 2025, sans nécessité d'apposer un timbre postal. Les lettres peuvent également être envoyées par e-mail à l'adresse " rissalati2025@mpt.gov.dz ". La sélection des lettres se fera en trois étapes: d'abord au niveau de la wilaya, puis au niveau régional et enfin national. La meilleure lettre choisie au niveau national sera envoyée au bureau de l'Union postale universelle (UPU) en vue de représenter l'Algérie au Concours international de composition épistolaire avant le 5 mai 2025, tandis que l'annonce des lauréats au niveau national est prévue début mai prochain. Ce concours est "un excellent moyen" pour contribuer au développement des capacités des enfants dans la composition épistolaire et de détecter leur talent et leur aptitude à s'exprimer par les mots, de même qu'il contribue à mettre en avant le rôle socioéducatif de la poste dans la vie quotidienne, selon le ministère qui a appelé les enfants, dans le cadre du concours, à écrire sur les différents défis et risques qui se posent aux océans, tout en proposant des solutions concrètes pour leur protection et préservation, conformément aux conditions définies.
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Saihi préside la cérémonie d’installation des sous-commissions de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer

ALGER - Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, a présidé, mardi à Alger, la cérémonie d'installation des sous-commissions de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, en prévision des assises nationales de prévention et de lutte contre le cancer, prévues en mai prochain. Dans une allocution prononcée à cette occasion, en présence du ministre de la Production pharmaceutique, Ouacim Kouidri, du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, du président de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), Pr Kamel Sanhadji et du président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Pr Adda Bounedjar, le ministre de la Santé a déclaré que l'installation de ces sous-commissions, au nombre de 22, coïncide avec la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le cancer et du premier anniversaire de l'installation de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Après avoir salué l'installation de ces commissions devant contribuer à l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre le cancer, M. Saihi a rappelé l'engagement permanent de l'Etat à prendre en charge la santé du citoyen en général et des personnes atteintes de cancer en particulier. Il a également souligné l'importance de la sensibilisation et de la mobilisation dans le domaine de la lutte contre le cancer, annonçant l'organisation d'une semaine de sensibilisation sur cette maladie dans la wilaya de Tipaza, du 16 au 20 février. Pour sa part, le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a estimé que cet événement marque le besoin urgent de coopération et de synergie entre les ministères concernés et les différentes instances en vue d'améliorer les soins de santé et de fournir les traitements appropriés aux patients atteints de cancer à travers des stratégies efficaces et une action continue. M. Kouidri a souligné que l'Algérie a placé parmi ses priorités la disponibilité des traitements nécessaires au service de la santé du citoyen, rappelant qu'elle a lancé plusieurs projets pour la production locale de médicaments contre le cancer, en vue de réaliser l'autosuffisance dans ce domaine. Le président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Pr Adda Bounedjar, a indiqué que ces commissions sont chargées de préparer les assises nationales qui se tiendront en mai prochain et qui auront à élaborer une stratégie nationale de prise en charge, de prévention et de lutte contre le cancer pour la période 2025-2035. Il a souligné que cette stratégie repose sur cinq axes : la prévention, le dépistage précoce, le diagnostic précoce, la prise en charge thérapeutique des patients, l'amélioration du parcours des patients atteints de cancer, ainsi que la recherche scientifique sur cette maladie et la réintégration sociale des patients guéris, insistant sur l'"importance primordiale" de la prévention de cette maladie afin de réduire le nombre de décès.
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Lutte antiacridienne: l’ASAL met son imagerie satellitaire au service de la CLCPRO

ALGER - L'Agence spatiale algérienne (ASAL) et la Commission de Lutte contre le Criquet Pèlerin dans la Région Occidentale (CLCPRO) ont signé, dimanche à Alger, un accord de coopération pour la période 2025-2030, visant à renforcer les capacités de surveillance et de gestion préventive du criquet pèlerin grâce aux technologies spatiales. Il consiste à doter la CLCPRO et ses pays membres d'un système de surveillance modernisé, basé sur l'exploitation des données satellitaires fournies par l'ASAL. Il a été signé par le directeur général de l'ASAL, Azzedine Oussedik, et le secrétaire exécutif du CLCPRO, Mohamed Lamine Hamouni, sous la supervision du secrétaire général du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Hamid Ben Saad. La cérémonie a réuni des hauts responsables et des partenaires institutionnels, dont des représentants de l'Agence algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le Développement et des organisations du Système des Nations Unies accréditées en Algérie. "Grâce à l'imagerie satellite, nous avons pu maîtriser l'invasion acridienne en Algérie et nous comptons partager cette expérience avec les pays de la région, en leur permettant de bénéficier de ce système d'alerte précoce", a déclaré M. Ben Saad. Il a également assuré que la situation acridienne en Algérie est "parfaitement maîtrisée", précisant que la surveillance se poursuit, notamment dans la région d'In Guezzam, proche de la frontière avec le Niger. "A titre préventif, 23.000 hectares ont été traités, et huit équipes sont actuellement déployées sur le terrain dans le sud du pays", a-t-il indiqué. De son côté, M. Oussedik a mis en avant l'engagement de l'ASAL à fournir des données facilitant la surveillance des zones à risque et à appuyer la formation des experts nationaux sur leur exploitation. Ces informations seront intégrées par la CLCPRO dans ses mécanismes de suivi et d'alerte, permettant ainsi une meilleure réactivité face aux menaces acridiennes. Pour sa part, M. Hamouni a souligné que cette coopération marque une "avancée majeure" dans la lutte contre le criquet pèlerin en Afrique de l'Ouest et du Nord-Ouest, en intégrant l'innovation technologique aux stratégies de prévention. Il a également affirmé que la CLCPRO associera désormais l'ASAL à ses différentes activités en lien avec la lutte antiacridienne. Cet accord s'inscrit dans une démarche de coopération régionale et d'innovation technologique visant à garantir la protection des ressources agricoles des pays membres.
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Adrar: l’université, lieu approprié pour concrétiser la stratégie des pouvoirs publics

ADRAR - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a qualifié, samedi à Adrar, l'université de "lieu approprié pour concrétiser la stratégie des pouvoirs publics''. "L'université est l'espace approprié pour concrétiser la stratégie des pouvoirs publics d'où l'importance de développer l'innovation en milieu universitaire et l'exploiter dans divers domaines de développement'', a affirmé M. Baddari, lors de sa visite de travail dans la wilaya, en compagnie du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah. Le ministre a indiqué, lors de l'inauguration de bureaux dédiés à l'innovation, au niveau de l'espace technologique de l'université d'Adrar, que "la stratégie des hautes instances du pays 2024/2029 vise à créer, avec le concours du ministère de l'Economie de la connaissance, 20.000 startups et d'accroitre le nombre d'étudiants-entrepreneurs et de donner forme aux innovations des étudiants à même de réaliser des produits et services commercialisables''. Après avoir suivi un exposé succinct sur le projet du nouveau pôle universitaire 8.000 places pédagogiques, ayant fait l'objet d'un dégel, au niveau de la zone Oued-Ezzine (Nord d'Adrar), le ministre de l'Enseignement supérieur a mis en valeur la mission de cette structure dans l'amélioration des conditions des étudiants de par les nouvelles spécialités d'enseignement qui y sont prévues. Pour sa part, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a souligné l'importance de la complémentarité entre les deux départements ministériels dans le montage de start-ups et le lancement d'entités algériennes versées dans les nouvelles technologies, en concrétisant la coopération entre les secteurs public et privé. "Ceci permettra de maitriser et d'exploiter les technologies délicates dans divers secteurs, dont l'agriculture, l'urbanisme et la solution des besoins du marché local, la contribution à l'édification d'une économie basée sur l'économie de la connaissance, en application des directives des hautes instances du pays, à l'instar de la dynamisation de la sous-traitance comme mécanisme efficient pour la fiabilité des start-ups. "L'étudiant bénéficiera d'une diversité de choix pour entrer de plain-pied dans l'entrepreneuriat, à l'instar de la formule de l'auto-entrepreneur, lui permettant de monter son entreprise en un temps réduit, via une plateforme dédiée à cet effet, et de tirer profit des mesures incitatives, d'accompagnement et d'assurance'', a poursuivi le ministre. Mettant à profit leur visite dans la wilaya, les deux ministres ont procédé à l'inauguration d'une série de structures scientifiques, dont le Centre d'appui technologique et d'innovation au pôle universitaire, l'incubateur universitaire, le laboratoire de fabrication industrielle, le siège de la radio de l'université, le Centre de l'enseignement à distance, la Maison de l'intelligence artificielle et le Centre de développement de l'entrepreneuriat. La délégation a procédé, en outre, à l'inspection d'une start-up spécialisée dans la réadaptation fonctionnelle et d'une autre d'enseignement de l'informatique. Le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, a inauguré une exposition de produits locaux, au niveau du théâtre régional d'Adrar, tandis que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a inspecté le nouveau siège de l'Ecole supérieure de l'agronomie saharienne. Au terme de sa visite de travail, la délégation ministérielle présidera une cérémonie de remise de titres de qualification aux promus du Centre de développement de l'entrepreneuriat à l'université d'Adrar.
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Start-up: hausse du nombre de projets universitaires innovants de 50% en 2024

ALGER- Le nombre des projets innovants enregistrés par des étudiants universitaires a augmenté de 50% en 2024 par rapport à 2023, a indiqué mardi à Alger le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah. Intervenant lors de la conférence virtuelle "Saat Hiwar" organisée par le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), en présence du ministre de la Jeunesse, chargé du CSJ, Mustapha Hidaoui, M. Ouadah a précisé que le nombre global des projets universitaires innovants est passé de 6000 en 2023 à 9000 en 2024. Face à cette hausse, le comité national de labellisation des start-up, des projets innovants et des incubateurs a dû se réunir quatre fois par mois au lieu de deux, pour satisfaire les demandes des étudiants universitaires, a fait savoir le ministre, soulignant que cela démontre l'adhésion des universitaires à la dynamique entrepreneuriale. Cette abondance des projets est un bon présage pour l'écosystème des startups en Algérie, considère-t-il, précisant que des centaines de projets d'étudiants universitaires dans plusieurs wilayas ont bénéficié de financements. Dans ce cadre, il a précisé que son département ministériel s'attelait à diversifier les sources de financement des projets, à l'instar du recours à la bourse, de la création de fonds d'investissement privés et du financement participatif, en appui aux efforts du Fonds de financement des start-up. Le ministère s'emploie également à capter des capitaux étrangers à l'effet d'investir dans les start-up algériennes, ajoute M. Ouadah. Pour mieux orienter les étudiants universitaires, le ministre a précisé que son département œuvre, en collaboration avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à développer le rôle des incubateurs d'entreprises universitaires, indiquant que le porteur d'un projet de start-up devra se rapprocher du Centre de développement de l'entrepreneuriat, puis de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (NESDA) pour décrocher un financement. Le porteur de projet innovant doit, quant à lui, se rapprocher du comité de labellisation, pour garantir la concrétisation des projets dans les plus brefs délais. Répondant aux questions des participants à cette conférence virtuelle, de l'intérieur du pays et à l'étranger, le ministre a souligné que tous les projets à l'efficacité économique prouvée n'auront aucune difficulté à obtenir un financement, ajoutant que l'innovation renforce l'efficacité économique comparativement aux projets classiques. Après l'expérience réussie du Centre d'innovation de la wilaya d'Annaba (Annaba Innovation Center), désormais "l'un des pôles d'innovation", d'autres centres seront créés dans toutes les wilayas du pays afin de regrouper tous les innovateurs, selon le ministre. En ce qui concerne l'obtention de marchés publics par les start-up, M. Ouadah a précisé qu'un texte d'application de la loi relative aux marchés publics sera "prochainement" promulgué, permettant aux entreprises publiques de négocier directement avec les start-up, qui, selon lui, sont en mesure d'apporter des solutions algériennes innovantes aux différentes entreprises. Parmi les projets sur lesquels se penche le ministère de l'Economie de la connaissance, il y a lieu de citer le lancement d'une plateforme proposant les services de start-up et permettant de les mettre en contact. Au terme de cette conférence virtuelle, le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), s'est félicité de l'écosystème entrepreneurial en Algérie, relevant que le pays est en phase de transition vers une nouvelle approche basée sur l'accès des jeunes au monde de l'entrepreneuriat, soulignant l'importance de l'interaction entre les jeunes et les pouvoirs publics.
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Algérie-Italie: signature d’un protocole de coopération en matière de formation policière

ALGER - L'Algérie et l'Italie ont signé un protocole de coopération en matière de formation policière, et ce, dans le cadre de la visite effectuée par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, M. Brahim Merad en Italie, indique, mercredi, un communiqué du ministère. "La visite de M. Merad en Italie a été ponctuée par la signature d'un protocole de coopération en matière de formation entre l'Ecole supérieure de Police "Ali-Tounsi" et l'Ecole italienne de formation des forces de police, signé par le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), M. Ali Badaoui et son homologue italien", a précisé la même source. Cet accord, "premier du genre, constitue un nouveau cadre à même de renforcer la dynamique actuelle entre les secteurs de l'Intérieur des deux pays", selon le communiqué. Il inclut des mécanismes pratiques pour l'échange d'expertises en matière de formation et de développement de compétences, et de méthodes de formation théorique et pratique, outre la formation des formateurs, notamment dans les nouveaux domaines, en réponse aux défis actuels, de même qu'il permet de réaliser des études conjointes dans les axes liés à l'action policière". A cette occasion, il a également "été convenu de l'élaboration d'un plan d'action commun pour la mise en œuvre du protocole, et ce, lors de la visite de responsables de la police italienne en Algérie prévue dans les semaines à venir", ajoute le communiqué. Accompagné de M. Badaoui, M. Merad a visité l'unité des opérations centrales de Sécurité, où la délégation algérienne a reçu des explications sur le fonctionnement et les caractéristiques de cette unité, et a assisté à des exercices de simulation exécutés par les éléments de cette unité", conclut le communiqué.
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Signature d’une convention entre la PCH et la faculté de pharmacie de l’université des Sciences de la santé

ALGER - Une convention a été signée, lundi à Alger, entre la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et la Faculté de pharmacie de l'Université des Sciences de la santé d'Alger, l'objectif étant de renforcer le partenariat dans les domaines de la formation, de la recherche et de l'innovation dans le domaine pharmaceutique. La convention a été signée par le Directeur général de la PCH, M. Sabri Djerroud, le recteur de l'université des sciences de la santé, Pr. Merzak Gharnaout, et le doyen de la faculté de pharmacie de l'Université d'Alger, professeur Reda Djidjik. A cette occasion, le recteur de l'Université des Sciences de la santé a salué la signature de cette convention, qui permettra aux étudiants d'effectuer des stages pratiques au sein de la PCH. De son côté, le DG de la PCH a expliqué que cette convention s'inscrit dans le cadre de la "nouvelle stratégie" adoptée par son établissement pour "jeter des passerelles de coopération entre le monde académique et l'aspect pratique, afin de permettre aux étudiants de réaliser des stages sur le terrain". Pour sa part, le doyen de la faculté de pharmacie a souligné que cette convention contribuera à "renforcer le partenariat dans les domaines de la formation, de la recherche et de l'innovation dans le domaine pharmaceutique, au profit des étudiants et des chercheurs".