MILA - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a souligné, lundi à Mila, la nécessité de développer les services de la plateforme "Tassyir" pour contribuer à la réalisation de l’objectif de transformation numérique du secteur. Lors d’une allocution prononcée à l’ouverture d’une journée ouverte avec les acteurs locaux de la société civile, suivie par visioconférence par les cadres du secteur à l’échelle du pays, M. Merabi a appelé les responsables chargés de la gestion de la plateforme "Tassyir", dédiée aux différents aspects de la gestion administrative, financière et pédagogique du secteur, à "développer les services de cette plateforme en continu". Le développement de cette plateforme en fera "un outil pour la gestion transparente et efficace de la formation professionnelle", et "contribuera à atteindre l’objectif de la transformation numérique destinée à lutter contre la bureaucratie qui s’est répandue dans les rouages de l’administration, affectant son efficacité et son rôle dans le développement durable du pays", a déclaré le ministre. M. Merabi a souligné, dans ce contexte, que la transformation numérique est devenue "une nécessité impérative pour améliorer la gouvernance dans la conduite des affaires publiques", et "c’est ce à quoi aspire le secteur qui œuvre à moderniser ses structures, ses outils et son système pédagogique" en se concentrant sur "la bonne gouvernance et la mise en place des soubassements nécessaires pour fournir des services numériques, tout en construisant des systèmes à même de développer la collaboration avec les partenaires du secteur en lançant des plateformes telles que +Mihnati+ dans laquelle 2.200 personnes se sont inscrites en seulement deux jours, et en se concentrant sur la numérisation et la modernisation de l’aspect pédagogique". Le ministre a mis l’accent sur les indicateurs de la qualité de la formation dispensée en Algérie en affirmant que le secteur "comprend plus de 1.230 établissements dotés de plus de 8. 400 équipements, et forme dans des spécialités qui répondent aux besoins, en adéquation avec les spécificités des régions du pays et les besoins des partenaires économiques, nationaux et étrangers qui, à l’instar des Chinois, ont interagi avec le secteur de la formation dans plusieurs disciplines, telles que les chemins de fer". M. Merabi a également annoncé l’organisation imminente d’un forum (dont le lieu n’a pas encore été déterminé) sur "les métiers du tourisme et de l’hôtellerie". Deux domaines qui, a-t-il dit, font partie des priorités de l’Etat, à l’instar du séminaire "La formation agricole entre savoir académique et réalité de l’apprentissage", organisé fin décembre dernier à Alger. Le ministre devait poursuivre sa tournée dans la wilaya de Mila en inspectant des sections d’apprentissage à travers plusieurs établissements de formation dans les communes d’Ain Ettine et de Ferdjioua. Plusieurs structures relevant du secteur de la formation professionnelle, situées dans les communes de Grarem-Gouga et de Chelghoum-Laïd, figurent également au programme de la visite d’inspection de M. Merabi dans la wilaya de Mila.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (OUENOUGHI Sylia)
ALGER - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a appelé mardi à Alger, les cadres de son ministère à renforcer et à diversifier la production locale en 2024, d'autant que l'Algérie dispose de tous les atouts lui permettant de devenir un pôle économique industriel par excellence, indique un communiqué du ministère. M. Aoun a donné ces orientations lors d'une réunion qu'il a tenue avec les directeurs centraux et les cadres du ministère pour leur adresser ses vœux à l'occasion de la nouvelle année. La réunion a été également consacrée à la définition de la stratégie et des objectifs du ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique pour l'année en cours. A cette occasion, le ministre a affirmé que le secteur de l'industrie, en 2023, était "riche en réalisations". Cependant, poursuit-il, "plusieurs orientations doivent être suivies en 2024 conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". A ce propos, M. Aoun a estimé qu'il n'était pas facile d'ériger l'industrie en un secteur pionnier dans plusieurs domaines sans identifier les problèmes majeurs auxquels est confronté le secteur dans le souci d'y remédier. A cet effet, le ministre a instruit les cadres notamment pour "renforcer toutes les filières à valeur ajoutée générée par les opérations de production et les industries manufacturières". Le ministre a également appelé à l'intensification des réunions avec les directeurs et les cadres et au renforcement des filières industrielles en mettant en place des mécanismes spéciaux au niveau du ministère. Concernant le secteur de la Production pharmaceutique, M. Aoun a souligné la nécessité "d'intensifier la surveillance et les opérations d'inspection au niveau de toutes les filiales". Le ministre a également appelé tout un chacun à redoubler d'efforts dans le but d'atteindre l'objectif escompté consistant en la contribution du secteur de l'industrie à la relance économique, dont les contours ont été tracés durant l'année écoulée, outre le renforcement et la diversification de la production locale dans tous les domaines afin de couvrir le marché national et d'aller de l'avant vers l'importation pour la diversification des importations hors hydrocarbures, d'autant que l'Algérie dispose de tous les atouts lui permettant de devenir un pôle économique industriel par excellence", conclut le communiqué.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a indiqué, jeudi à Alger, que les efforts de son ministère en matière d'orientation des étudiants vers la réalisation de leur startups avait permis, durant l'année universitaire en cours, la soutenance de 350 mémoires de fin d'études "diplôme-startup" et de l'inscription de 1300 brevets d'invention. Lors d'une séance plénière à l'assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Baddari a mis en avant les efforts de son ministère en matière d'orientation des étudiants vers la réalisation de leur propres startups, rappelant, à ce propos, la soutenance de 350 mémoires de fin d'études "diplôme-startup" lors de l'année universitaire en cours, en sus de l'inscriptions de 1300 brevets d'invention. Le ministre a également affirmé que les "centre de recherches sont désormais habilités à commercialiser les prototypes de recherche scientifique et ce, dans le cadre de "l'application de la stratégie du secteur visant à valoriser les résultats de la recherche scientifique au profit de l'économie nationale". Et d'ajouter que cette initiative s'inscrit dans le cadre de la concrétisation "des engagements du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune visant le développement de la Recherche scientifique et technologique dans le but de satisfaire les besoins socio-économiques à travers la mise en place de solutions scientifiques et pratiques aux problèmes rencontrés dans les différents domaines, notamment ceux en lien avec la sécurité énergétique, sanitaire et hydrique". Evoquant, par ailleurs, l'enseignement en langue anglaise dans les établissements universitaires , M. Baddari a fait savoir que ses services "ont adopté une méthode scientifique pour la formation des formateurs en vue de leur permettre de maitriser l'écriture et l'analyse académiques en langue anglaise". Il a fait état, dans ce sens, de "28.000 enseignants apprenant l'Anglais en présentiel et de 36.000 autres en distanciel via une plateforme numérique y consacrée".
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a annoncé, jeudi à Alger, la formation de 600 sages-femmes qui seront affectées vers les wilayas du sud. Lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), présidée par le vice-président de l'APN, Messaoud Guesri, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, le ministre a précisé que "toutes les préoccupations des wilayas du sud, à l'instar de Bordj Badji Mokhtar, seront prises en charge et seront dotées des ressources humaines et matérielles nécessaires en ce qui concerne le secteur de la santé", relevant que "600 sages-femmes sont actuellement en formation au niveau de l'Institut de formation paramédicale d'Adrar en prévision de leur affectation vers les wilayas du sud". Dans le même sillage, le ministre a fait savoir que de nombreuses caravanes médicales "sillonneront les zones d'ombre des wilayas du sud pour prendre en charge les habitants de ces zones en termes de couverture sanitaire nécessaire". A une autre question concernant l'acquisition d'ambulances pour les polycliniques au niveau de la wilaya de Guelma, le ministre a rappelé que cette wilaya "dispose de 37 ambulances réparties sur tous les établissements sanitaires en fonction des priorités", annonçant l'acquisition de "nouvelles ambulances au profit des polycliniques qui fonctionnent en système de garde 24/24H pour prendre en charge les cas urgents". Concernant l'augmentation du nombre de postes réservés au concours d'accès au résidanat en sciences médicales au niveau de la Faculté de médecine de Sétif, M. Saihi a expliqué que "la détermination du nombre de postes réservés à ce concours se fait sur décision conjointe du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du ministre de la Santé, dans la limite des affectations financières allouées à cette opération et selon les besoins exprimés dans chaque spécialité par le ministère de la Santé".
ALGER - L'entreprise de télécommunications "Algérie Télécom" et l'opérateur de téléphonie mobile "Djezzy" ont signé, mercredi à Alger, un accord de partenariat visant à "renforcer davantage leur collaboration fructueuse dans le but d’offrir des services de haute qualité aux citoyens". Ce "nouveau partenariat stratégique entre les deux entreprises étatiques s'étend sur plusieurs domaines, incluant notamment la promotion des produits et services, ainsi que le développement des contenus numériques", précise un communiqué conjoint des deux entreprises, soulignent leur "volonté commune de contribuer au développement des télécommunications en Algérie". Un premier accord de partenariat a été signé entre Algérie Télécom et Djezzy en décembre 2022, rappelle la même source. "Ces accords témoignent d’une approche innovante et d’une vision partagée, reflétant l'ambition conjointe de ces deux entreprises étatiques d'élever les standards dans le domaine des télécommunications dans notre pays", souligne le communiqué. La cérémonie de signature s’est tenue au siège de Djezzy à Dar El Beida, en présence du directeur général de Djezzy, Mahieddine Allouche, et du Président directeur général d’Algérie Télécom, Adel Bentoumi, ainsi que des cadres des deux entreprises, ajoute la même source.
ALGER - Une journée d'études sur la médecine du travail a été organisée, mercredi à Alger, par le ministère de la Santé, en coordination avec le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, sous le thème "La promotion de la santé en milieu professionnel à travers une approche globale multidisciplinaire et intersectorielle", dans le cadre de l'adaptation aux développements socio-économiques enregistrés dans le pays. Dans une allocution à l'occasion, lue en son nom par le secrétaire général du ministère de la Santé, Mohamed Talhi, le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, a affirmé que le renforcement de la santé des travailleurs, à travers la médecine du travail constituait "une condition sine qua non pour le développement économique et social durable", ajoutant que "la santé professionnelle est étroitement liée à la santé publique et au développement des systèmes de santé selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS)". Il a rappelé, dans ce sens, le programme national de santé en milieu de travail, axé sur trois principaux objectifs, dont "la préservation et le renforcement de la santé du travailleur, l'amélioration de l'environnement de travail pour en faire un environnement adapté aux conditions de sécurité et de santé, et le développement de la culture du travail organisé, de manière à garantir la santé et la sécurité professionnelles". Le même intervenant a rappelé, en outre, les services fournis par les Centres hospitalo-universitaires (CHU) et les établissements de santé publique de proximité (EPSP) dans le domaine de la médecine du travail, ainsi que les services indépendants de certaines établissements, soulignant l'importance de la numérisation de ces services qui "s'inscrivent dans le cadre d'une politique systématique de numérisation du secteur selon le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". Il a expliqué, dans ce sens, que cette rencontre est une "plateforme commune pour tous les acteurs" qui permettra de mettre en lumière les acquis et les points forts, outre l'examen des lacunes du programme de santé et de sécurité au travail. La rencontre "contribuera également à renforcer la stratégie nationale de protection et de prévention des risques professionnels et à aller vers l'adoption d'une politique globale dans ce domaine", a-t-il ajouté. Evoquant l'accord-cadre entre les employeurs et les structures de santé professionnelle datant de 1995, M. Talhi a appelé à sa révision afin de "l'adapter aux défis et aux changements socio-économiques dans le monde du travail en Algérie". Pour sa part, le secrétaire général du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Akli Berkati a évoqué les acquis réalisés dans le domaine de la médecine du travail dont l'article 66 de la constitution de 2020 sur le droit garanti par la loi à la protection, à la sécurité et à l'hygiène consacré dans toutes les politiques sociales et sanitaires en Algérie. Concernant les activités effectuées par les services du ministère, le SG a rappelé le contrôle et l'inspection en 2023 "de plus de 113.000 organismes employeurs, au sujet de la prévention et la sécurité sanitaire et la médecine du travail concernant près de 3 millions et demi de travailleurs, à l'issue desquelles il a été procédé à l'établissement de près de 4.000 procès verbaux d'infraction en la matière, d'où la création de 764 nouvelles commissions paritaires au sein des établissements". La cheffe du service de la médecine du travail à l'établissement hospitalier spécialisé anti-cancer "Pierre et Marie Curie", Pr. Nora Liani, a fait état de "certaines lacunes à combler en matière de médecine de travail telles que la formation des médecins généralistes exerçant cette activité et le développement de la recherche scientifique dans ce domaine".
ALGER - Le Gouvernement a passé en revue, mercredi, lors de sa réunion présidée par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, les efforts déployés et les différentes mesures prises pour prévenir la prolifération de la fièvre aphteuse, indique un communiqué des services du Premier ministre. Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural avait annoncé, il y a une semaine, le lancement d'une campagne nationale de vaccination contre la fièvre aphteuse, à titre préventif, suite à la confirmation de cas de cette maladie animale dans certaines wilayas du pays. "Suite à la confirmation de cas de fièvre aphteuse dans certaines wilayas du pays, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural lance, à titre préventif, une large campagne de vaccination au niveau national, et ce, afin d'anticiper sur la propagation de cette maladie", explique le communiqué du ministère. Le ministère a, dans ce sens, affirmé que "toutes les mesures sont prises pour effectuer l'opération de vaccination dans les délais les plus courts, notamment, à travers la mobilisation des services vétérinaires au niveau du territoire national". A ce titre, "les agriculteurs et les éleveurs sont sollicités à faciliter cette importante opération visant à protéger le cheptel national", lit-on dans le communiqué. Le ministère a rappelé qu'après avoir observé des signes évocateurs de cette maladie, "les autorités locales, en coordination avec les services vétérinaires ont procédé à la fermeture de certains marchés à bestiaux dans quelques wilayas". Il a, par ailleurs, précisé que la fièvre aphteuse est "une maladie virale hautement contagieuse qui touche le bétail (les bovins, les ovins, les caprins...), et non transmissible à l'homme".
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a fait état, mardi, de la réalisation de plus de 600 structures sanitaires à Alger depuis 2020. Le ministre qui présidait l'inauguration de deux polycliniques à Souidania et Mahelma et inspectait le projet de réalisation de l'hôpital de cardiologie pédiatrique à Sidi Abdellah, en compagnie du wali d'Alger, Mohamed Abdennour Rabhi, a précisé que ces réalisations s'inscrivent dans le cadre des 54 engagements du président de la République, dont l'objectif principal est de rapprocher la santé du citoyen. Ces deux polycliniques comptent plusieurs spécialités médicales à même de réduire la pression sur les grands établissements hospitaliers à Alger. M. Saihi a annoncé "l'élaboration d'un programme ambitieux portant sur la réalisation d'autres structures prochainement, dont l'hôpital d'Ain Benian, une maternité à Reghaia et à Baraki et l'hôpital de neurologie et de neurochirurgie à Zeralda, en sus de la réalisation de structures spécialisées en cancérologie à Rouiba et Beni Messous". Selon le ministre, ces réalisations qui profiteront à la capitale "sont à même de prendre en charge les malades conformément aux normes internationales dans plusieurs spécialités médicales". Concernant l'hôpital de cardiologie pédiatrique dont le taux des travaux a atteint 80 %, le ministre de la Santé a donné des instructions fermes aux responsables de ce projet à l'effet de le réceptionner au cour du premier semestre de 2024.
ALGER - L'Algérie a réalisé, en 2023, des progrès significatifs dans le déploiement d'internet très haut débit, grâce aux instructions fermes du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a fait de ce volet un axe prioritaire de ses engagements envers le peuple. Le président Tebboune a souligné la nécessité d'assurer une meilleure qualité du débit et du raccordement à internet, le but étant d'améliorer le niveau des prestations dans les secteurs vitaux, avec comme objectif la généralisation de la fibre optique. Ces progrès concernent notamment le déploiement tout azimut de la technologie FTTH (fibre optique jusqu'au domicile) à travers l'ensemble du territoire national, une technologie qui offre des débits très élevés et une connexion de qualité, indispensables pour les usages numériques modernes, tels que le télétravail, l'enseignement à distance ou le streaming vidéo. A la faveur de ces efforts, le nombre d'abonnés à la fibre optique a connu une croissance exponentielle ces dernières années, passant de 53000 en début 2020 à un million, début novembre 2023. Cette stratégie vise à raccorder les nouveaux pôles urbains à la fibre optique, tout en poursuivant l'opération de basculement des réseaux d'accès fixes existants, basés sur le cuivre, vers des technologies plus performantes comme le FTTH en vue de garantir une meilleure qualité de service à tous les abonnés. A cet égard, les progrès réalisés sont jugés encourageants, puisque le nombre d'abonnés à l'internet fixe (toutes technologies confondues) est passé de 3,5 millions en début 2020 à 5,3 millions en septembre 2023, représentant, ainsi, une augmentation de plus de 50 % en trois ans. Le ministère de la Poste et des Télécommunications s'est engagé à poursuivre les efforts pour atteindre son objectif de 6 millions d'abonnés à l'internet fixe d'ici 2024, soit les 2/3 des foyers. Cet accroissement du nombre d’abonnés a été accompagné par l’amélioration du service fourni, à travers l’augmentation du débit internet fixe minimum de 2 à 10 Mbps avec des offres pouvant atteindre jusqu’à 300 Mbps pour le résidentiel. En matière d'internet mobile, l'Algérie a réalisé des progrès notables avec la libération de bandes de fréquences supplémentaires et l'accélération du déploiement de la 4G qui ont permis d'atteindre une couverture de 85 % de la population. Le nombre d'abonnés à l'internet mobile (3G/4G) a ainsi augmenté de manière significative, passant de 37 millions en début d'année 2020 à 45 millions en 2023. De plus, la moyenne mensuelle de consommation des données via le mobile est passée de 3,7 Go à 8,6 Go. Afin de permettre un accès équitable partout et pour tous, notamment au niveau des zones enclavées, l’Etat a mis en place un mécanisme qui permet de faire bénéficier de services de télécommunications les localités de moins de 2000 habitants. A ce titre, une procédure en vue de concrétiser un nouveau programme visant à couvrir 1400 localités à travers le pays, par des services de communications électroniques mobiles (téléphone + internet), a été lancée en juillet dernier. Ces améliorations du taux de pénétration de l’Internet, d’une part, et de la performance des réseaux fixe et mobile, d’autre part, ont été rendues possibles grâce à l’augmentation de la bande passante internationale, dont la capacité équipée est passée de 1,5 Térabit par seconde (Tbps) au début de 2020 à 7,8 Tbps, actuellement. En plus du réseau fixe et mobile, l'Algérie s'est appuyé sur les services de télécommunications via satellites, à travers Alcomsat-1, le 1er satellite de télécommunications algérien, qui a permis de faire un bond en avant dans le déploiement de l'internet à l'ensemble du territoire algérien, y compris les zones rurales et isolées. La "forte" demande enregistrée par Algérie télécom satellite (ATS) de la part des différents secteurs utilisateurs nationaux pour les services de télécommunications par satellite a conduit à une exploitation "quasi-totale" de la capacité satellitaire d'Alcomsat-1, utilisée notamment pour fournir des services internet, de téléphonie, de téléconférence, de télémédecine et de télé-éducation, note l'Agence spatiale algérienne (ASAL). Cette situation rend indispensable, selon l'ASAL, l'avènement d'un deuxième satellite Alcomsat-2, qui permettra de répondre à la demande croissante des utilisateurs pour les services de télécommunications par satellite. En consécration de ses efforts, l'Algérie a progressé de 14 places dans l'indice de développement des technologies de l'information et de la communication, selon le dernier rapport de l'Union internationale des télécommunications (UIT). Après avoir occupé la 102e place, l'Algérie se classe désormais à la 88e sur 169 pays membres de l'Union, avec un score de 77,8 points, dépassant ainsi la moyenne africaine (47,4 points), la moyenne des pays arabes (74,5 points) et la moyenne des pays à revenu moyen (62 points).
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé, mercredi à Alger, la clôture de la 1ère édition du Salon "Hospitalia expo", dédié aux établissements de santé et leurs services et placé sous le thème "Bâtir les structures Santé de demain dans l'intérêt du patient, stratégies et modèles organisationnels". Dans son allocution à l'occasion, M. Saihi a souligné que l'organisation de ce Salon qui "a coïncidé avec le 4e anniversaire de l'élection du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a permis de mettre en exergue le développement qu'à connu le pays en matière de prise en charge du malade, et ce en application des engagements du président de la République relatifs au développement du secteur de la santé". La manifestation a permis de démontrer "le développement important caractérisant les hôpitaux nationaux et les cliniques privées et le grand encouragement voué au secteur de production, grâce aux décisions du président de la République visant à encourager l'investissement", a-t-il poursuivi, se félicitant de la forte participation des jeunes via plusieurs entreprises créées récemment dans le domaine des médicaments et de prise en charge du patient. "Ces quatre dernières années ont permis de développer le secteur de la santé, un développement notable dans plusieurs domaines, essentiellement les médicaments et les traitements modernes, et ce grâce aux efforts de l'Etat visant à choisir les meilleurs moyens de prise en charge du patient", a-t-il soutenu. "Il s'agit d'une rencontre importante, devant être encouragée eu égard à l'espace d'échange et d'exploration qu'elle propose dans ce domaine, qui s'inscrit en droite ligne avec la vision stratégique du secteur reposant sur 7 axes de prise en charge du patient, chaque axe étant lié à une série d'objectifs et d'activités", a-t-il soutenu, affirmant "l'importance de la complémentarité entre les secteurs public et privé en matière de développement du secteur de la Santé". A noter que cette édition, organisée du 18 au 20 décembre sous le parrainage du ministre de la Santé, a connu la participation des structures sanitaires publiques et privées, outre les entreprises d'équipements médicaux, les fabricants de matériels, les compagnies d'assurance et les banques qui constituent une partie prenante de l'écosystème de Santé. Sur trois jours, le Salon a abrité des conférences ayant abordé des thèmes liés au secteur de la Santé dont la prise en charge des cancéreux par l'immunothérapie, les défis de la pharmaco-économie post Covid-19, le progrès dans l'industrie pharmaceutique en Algérie, la gestion des hôpitaux et la numérisation des structures de santé.