KHENCHELA - Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, s’est réjoui, jeudi à Khenchela, du "chemin important parcouru par son secteur en matière de numérisation". Le ministre, qui visitait l’école primaire numérique Larbi-Tebessi, au chef-lieu de wilaya, a indiqué que le département de l’Education nationale a numérisé de nombreuses opérations exigeant précision, transparence et impartialité de traitement, ce qui a contribué au développement du secteur qui s’attèle, grâce à la numérisation, à la préparation et à l’organisation des examens pour 11 millions d’élèves inscrits dans 30.000 établissements des trois cycles de l’enseignement, employant près d’un million de travailleurs. Il a ajouté que son département ministériel s’apprête à la préparation d’un séminaire pour évaluer le dossier de la numérisation qui constitue "une des solutions efficaces pour le développement et le progrès du secteur". Une rencontre nationale, a-t-il ajouté, qui verra les responsables en charge de ce dossier exprimer leurs préoccupations, le ministère s’engageant à lever tous les obstacles auxquels ils sont confrontés afin et de parachever la numérisation du secteur à 100 %. M. Belaabed a également souligné qu'en plus de confectionner des programmes éducatifs à travers le livre numérique, pour réduire le poids du cartable des élèves, le ministère de l’Education nationale poursuit la fourniture de tablettes électroniques, à la veille de chaque rentrée scolaire, aux différentes écoles disséminées dans tout le pays. L’objectif, a-t-il encore souligné, est "d’atteindre une couverture complète de l’ensemble des établissements, ces tablettes étant d’une grande aide pour les élèves qui seront ainsi en phase avec les avancées technologiques observées dans tous les pays du monde". Evoquant la mission d’information parlementaire qui s’est récemment rendue dans la wilaya de Khenchela où elle a inspecté différentes structures du secteur de l’Education nationale, le ministre a indiqué que le rapport qu’elle a rédigé a fait l’objet d’un suivi et d’une étude par son département ministériel, notant que le travail de cette mission "s’ajoute aux efforts des responsables du secteur et du réseau d’inspecteurs présents sur l’ensemble du territoire national pour développer l’école algérienne". Lors de l’inspection de l’état d’avancement du projet de réalisation d’un collège d’enseignement moyen (CEM), sur la route de Frengal, à Khenchela, le ministre a instruit l’entreprise en charge des travaux d’accélérer la cadence des travaux et d’opter pour le système du travail continu pour résorber le retard enregistré et livrer l’établissement en juillet prochain afin qu’il soit mis en service à la rentrée scolaire 2024-2025. M. Belaabed avait auparavant écouté, au lycée Mohamed-Laïd Al Khalifa, dans la commune de M’toussa, un exposé sur la réalité du secteur de l’Education nationale dans la wilaya de Khenchela, suivi d’un second exposé du directeur des Equipements publics, consacré aux projets inscrits au profit de ce secteur. Le ministre a fait part de sa "satisfaction" quant aux efforts déployés "pour promouvoir le secteur au service de l’élève" et "faciliter le travail des personnels administratifs et pédagogiques". Le ministre s’est également enquis des conditions de scolarisation à l’école primaire "Ahmed-Bouzaher", située dans une zone reculée du territoire de la commune de Baghaï. Il a félicité, sur place, après avoir écouté ses préoccupations, le personnel enseignant pour les résultats enregistrés. M. Belaabed avait entamé sa visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Khenchela en inspectant l’état d’avancement du projet de construction d’un CEM dans la commune de Kaïs, puis en visitant l’école primaire "Ghandous-Bachir" dans la commune de Chelia.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (OUENOUGHI Sylia)
ALGER - La Société algérienne d'obésité et maladies métaboliques (SAOMM) a organisé, jeudi à Alger, sa 5ème journée de formation médicale continue, sous l'intitulé "Améliorons nos pratiques". Plusieurs thématiques sont à l'ordre du jour de cette rencontre scientifique d'une journée qui abordera les maladies de Gaucher, de Fabry, les actualités liées aux biosimilaires, à l'hypertension artérielle, ainsi que la thématique du "diabète et le jeûne". A ce propos, le président de la SAOMM, Pr Amar Tebaibia, a souligné la nécessité pour les malades chroniques, du "changement des habitudes alimentaires, de la vie sociale et du rythme de travail durant le mois sacré", lequel impose une "adaptation" du traitement, de l'alimentation, etc, afin, a-t-il argumenté, d'"éviter des complications telles que l'hypoglycémie ou l'hyperglycémie chez les diabétiques". Par ailleurs chef de service de médecine interne à l'EPH de Birtraria, le Pr Tebaibia a expliqué, qu"'il arrive que ces derniers ne mangent pas comme à leur habitude durant la journée et lorsque le reste de la famille rompt le jeûne, ils s'oublient et mettent leur santé en danger", rappelant l'impératif de "s'en remettre au médecin traitant avant de décider de jeûner ou pas". Il a recommandé aux praticiens d'assurer à ces derniers une "bonne préparation psychologique, quelques semaines avant le mois de jeûne, et d'éviter de leur interdire de jeûner mais de les convaincre, les sensibiliser et les conseiller" sur la façon la plus sûre de le faire et sur les éventuels risques qui en découlent sur leur santé. "Toutefois, l'on ne peut conseiller le jeûne aux sujets dont les maladies chroniques sont +non équilibrées+, comme le diabète, l'hypertension artérielle (HTA), l'insuffisance rénale, l'asthme sévère, etc.", a-t-il mis en garde, préconisant de " rééquilibrer au préalable" ces pathologies. Et d'expliquer que pour le cas des diabétiques, une hypoglycémie sévère induite par le jeûne entraînera des complications pouvant, à leur tour, provoquer le décès. Ce pourquoi, a-t-il poursuivi, "le grand défi pour eux est de savoir à quel moment faut-il rompre le jeûne en étant attentifs aux symptômes annonciateurs de cette évolution de leur état de santé".
ALGER - Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis au point une plateforme numérique pour la recherche scientifique en vue de relier les structures universitaires et de recherche avec les entreprises économiques et sociales. Développée en "PHP LARAVEL" et domicilié au Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST), la nouvelle plateforme permet d'utiliser les données de recherche des établissements universitaires et des centres de recherche dans les différentes spécialités. La plateforme est facile à utiliser et efficace en matière de recherche sur les opérateurs algériens. La recherche se fait en fonction de critères et de catégories dans les différents domaines dont la mécanique, l'informatique, le génie civil, l'énergie, l'agriculture et l'intelligence artificielle. Elle permet, également, d'effectuer des consultations économiques et financières et des études de faisabilité des projets. La plateforme offre aux opérateurs l'opportunité de faire la promotion de leurs produits et services à titre gracieux sur le lien suivant: https://bahth.dgrsdt.dz .
ALGER - La "problématique de l'actualisation de la formation en sciences de l'information et de la Communication à l'ère des nouveaux médias" a constitué le thème d'un colloque scientifique organisé, mardi à Alger, par la faculté des Sciences de l'Information et de la Communication à l'université d'Alger 3, avec la participation de professeurs et d'experts algériens et étrangers. La doyenne de la Faculté des sciences de l'information et de la communication, Mme Atoui Malika, a dévoilé le projet de création du département de "média numérique" pour la rentrée universitaire prochaine, ce qui permettrait aux étudiants de la Faculté, a-t-elle dit, d'"étudier les nouvelles techniques et de suivre les exigences du marché du travail médiatique, qui s'appuie sur les nouveaux médias, suivant l'orientation numérique de la stratégie de l'Etat dans ce domaine". Elle a appelé les journalistes à s'inscrire à la plateforme numérique disponible via le site électronique de l'université d'Alger 3 pour rejoindre les ateliers de formation sur les pratiques médiatiques modernes, tel que prévu par la nouvelle loi sur l'Information qui consacre l'obligation de la formation continue pour les journalistes. Pour sa part, le chef du département de la Communication à l'Université d'Alger 3, Karim Douadji, a évoqué l'évolution des nouvelles TIC, mettant en avant l'importance de la formation pour la formation de "journalistes compétents, en réponse aux exigences de la qualité et de la quantité du marché médiatique". Dans le même contexte, le président du Colloque, Ahmed Fellag, a précisé que cette rencontre scientifique visait à "présenter une vision détaillée sur la mise à jour des programmes de formation des sciences d'information et de communication conformément à l'environnement numérique", d'autant que les changements de cet environnement "sont effrénés et difficiles à saisir à travers les outils traditionnels". Ce colloque porte sur plusieurs sujets, à savoir, "la philosophie de la formation académique et professionnelle dans les sciences de l'information et de la communication", "l'actualisation des contenus de la formation aux exigences du nouvel environnement numérique", outre, "le développement de la formation des sciences de l'information et de la communication à travers les expériences internationales".
ALGER - La NeuroMyélite Optique (NMO) est reconnue récemment comme étant une maladie rare et est désormais inscrite sur la liste de cette catégorie de pathologies, a indiqué, mardi à Alger, la Professeure en neurologie, Nassima Hecham, Coordinatrice du Comité dédié aux Pathologies inflammatoires relevant du ministère de la Santé. "La NMO a été récemment reconnue comme étant une maladie rare et enregistrée sur la liste des pathologies rares. C'est important pour les malades, car le but de l'enregistrement consiste à prendre en charge ces derniers et d'envisager pour eux des traitements spécifiques", a précisé Pr Hecham qui exerce à l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) Ali Ait Idir, en marge d'une rencontre scientifique sur "les perspectives cliniques, avancées de la recherche et impact de la NMO sur la vie quotidienne". Pour sa part, Pr Smail Daoudi, qui est chef de service Neurologie au CHU Mohamed Nedir de Tizi-Ouzou, s'est félicité de l'intégration de la NMO dans la liste officielle des maladies rares, mettant en avant les retombées positives de cette mesure sur la qualité de la prise en charge des malades. Il a expliqué que la NMO est une maladie "à part entière, nécessitant une approche et une prise en charge spécifiques", tout en évoquant les "avancées de la recherche biologique ayant permis d'améliorer son diagnostic ainsi que les options thérapeutiques". Pr Daoudi a relevé à ce propos, que "l'Algérie figure parmi les pays ayant fourni des études relatives aux indicateurs permettant la classification de cette pathologie". La NMO, ou maladie de Devic, est une maladie inflammatoire auto-immune démyélinisante du système nerveux central (SNC) qui touche davantage les femmes et qui apparaît plus fréquemment autour de 40 ans. Elle affecte principalement les nerfs optiques et/ou la moelle épinière.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé, mardi à Alger, l'élaboration en cours d'un agenda stratégique pour la recherche scientifique et le développement technologique, devant s'étendre à 2030 et dont la mouture finale sera prête en mars. Dans une allocution prononcée à l'ouverture de la Conférence nationale des établissements publics à caractère scientifique et technologique, le ministre a expliqué que "les chercheurs des différents centres de recherche scientifique et de développement technologique seront mobilisés pour élaborer cette stratégie, qui repose sur 6 priorités axées sur la réponse aux exigences de la société et aux défis auxquels fait face l'Algérie nouvelle". Il a souligné, dans ce sens, que cette stratégie "devrait être axée sur la mobilisation de la recherche scientifique pour faire face aux enjeux sociétaux, développer la technologie de pointe et la relier à l'innovation industrielle, mais aussi développer l'infrastructure numérique, et poursuivre le développement de la complémentarité entre l'éducation, l'innovation et le transfert technologique, outre le renforcement de la visibilité de la recherche scientifique algérienne". A cette occasion, M. Baddari a souligné la nécessité "pour les centres de recherche scientifique de passer de la phase de recherche et développement à la phase de fabrication et de commercialisation pour assurer le transfert de technologies sur le marché, à travers la création d'unités de fabrication et de commercialisation en plus des unités de recherche et de développement", soulignant que "l'Algérie nouvelle a fait de la recherche scientifique un pilier essentiel pour réaliser la prospérité de la société". Pour sa part, le Directeur de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère, Mohamed Bouhicha, a souligné que les résultats de l'adoption de l'arrêté 1275 (diplôme-start-up/diplôme-brevet d’invention) étaient "positifs avec l'enregistrement de 1.400 brevets et 98 incubateurs d'affaires, ainsi que 102 centres de développement de l'entrepreneuriat et 27 maisons d'intelligence artificielle".
ALGER - Des experts et acteurs du domaine de la transition numérique ont salué, lundi, les décisions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives à l'accélération de la numérisation totale de chaque secteur, insistant sur la nécessaire adhésion de tout un chacun à cette démarche en vue de réaliser cet objectif. En marge de sa participation au Colloque international sur "La souveraineté numérique de l'Etat: politiques et expériences comparées", l'expert en TIC et Directeur de l'Ecole nationale supérieure des Technologies avancées, le Pr. Riahla Mohamed Amine, a affirmé que la transition numérique "permettra à l'Algérie d'avoir une vision précise et globale sur les différents secteurs, tel que souligné par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune dans son discours sur la transparence et l'accélération de la cadence des projets et autres". La réalisation de la transition numérique, a-t-il poursuivi, permettra la consécration de la transparence d'une part, et un gain de temps et d'argent d'autre part". Il a également fait état du "développement d'une soixantaine de programmes" pour la numérisation du secteur l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, "ayant permis la concrétisation d'une vision claire et la réalisation des objectifs escomptés, dont la rationalisation des dépenses et la mise à niveau". Le taux de numérisation au niveau de tous les secteurs prouve que l'Algérie "a franchi d'importants pas dans ce domaine, grâce aux ressources humaines et aux moyens matériels mobilisés", se félicitant "des capacités des ingénieurs algériens dans la programmation qui permettront d'utiliser les informations stockées électroniquement (ESI) pour réaliser la souveraineté numérique et consolider l'économie". A ce titre, l'expert Saidia Smail a estimé que la numérisation totale est plus qu'un choix, c'est un impératif, saluant les décisions du président de la République, qui traduisent "la volonté des hautes autorités du pays de réaliser un grand saut dans ce domaine, en phase avec l'orientation de l'Algérie nouvelle". Il a, également, souligné que "l'infrastructure, les centres de données, les fibres optiques et autres moyens sont disponibles en vue de permettre à l'Algérie d'atteindre ses objectifs". Après avoir mis en exergue "le progrès réalisé dans des secteurs en matière de numérisation, tels que l'Intérieur, l'Enseignement supérieur et la Justice", l'expert a appelé à "œuvrer pour le changement de mentalités et la sensibilisation de certains responsables à l'importance d'adhérer à la nouvelle orientation". De son côté, Adel Hadji, responsable des relations publiques et gouvernementales à la société "Huawei Algérie", qui s'occupera de la création d'un "centre de stockage des données" au profit du Haut-commissariat à la numérisation, s'est félicité des décisions du président de la République relatives à "l'accélération de la numérisation totale de chaque secteur en Algérie". Le président de la République avait insisté, dimanche lors de la réunion du Conseil des ministres, sur "l'accélération, au maximum, de la cadence de travail jusqu'à la numérisation totale de tous les secteurs". Dans ce cadre, il a enjoint d'accélérer la numérisation des données pour chaque secteur, en prévision de la plateforme technique et de la domiciliation des données, et a instruit la Haut-Commissaire à la Numérisation à l'effet de préparer un exposé à présenter, pour approbation, en Conseil de ministres, concernant la conclusion d'un contrat avec la société Huawei pour créer un Centre de stockage de données".
ALGER - L'Université d'Alger 1 "Benyoucef Benkhedda" a organisé, lundi, une cérémonie de commémoration de la Journée nationale du chahid, une occasion pour exhorter les jeunes à s'inspirer du serment fait aux chouhada pour la préservation du pays et la contribution à son développement. Lors de cette cérémonie qui s'est déroulée en présence de moudjahidine et de chercheurs en histoire de la Révolution nationale, le moudjahid et membre de la Fédération de France du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Ghafir dit "Mouh Clichy", a évoqué la contribution de la communauté nationale à l'étranger au soutien de la Révolution et à l'exécution des opérations des fedayine sur le sol français. De son côté, le moudjahid et ancien diplomate, Mohamed Debbah, a relevé l'importance d'élargir l'écriture de l'histoire de la lutte et de la libération de l'Algérie pour englober les différentes résistances populaires et mettre en lumière les crimes perpétrés par la colonisation française contre le peuple algérien. Pour sa part, la moudjahida Zohra Bouamama a appelé les jeunes algériens, notamment les étudiants, à préserver le serment des chouhada et moudjahidine et à s'armer de science et de savoir pour servir la patrie. Dans ce sillage, le recteur de l'Université d'Alger 1, Faris Mokhtari, a affirmé que la commémoration de la Journée nationale du chahid est "une halte pour faire preuve de responsabilité et améliorer le niveau intellectuel en matière d'enseignement supérieur, d'autant que l'Algérie se dirige vers un avenir prometteur dont les contours commencent à se dessiner à l'horizon". A cette occasion, un film documentaire a été projeté sur la moudjahida et fédaia Baya Hocine, symbole des sacrifices de la femme algérienne pendant la Guerre de libération.
ALGER - L'Ecole nationale supérieure des Sciences politiques a été baptisée, dimanche à Alger, du nom du Chahid Zeddour Mohamed Brahim Kacem, à l'occasion de la Journée nationale du Chahid. La cérémonie s'est déroulée en présence des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, et des Moudjahidine et des Ayants droit, M. Laïd Rebiga, du conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires politiques et des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques, M. Mohamed Chafik Mesbah, de l'ancien ministre et diplomate, M. Ahmed Taleb Ibrahimi, du moudjahid et ancien diplomate, M. Salah Benkobbi, ainsi que de cadres, d'enseignants et d'étudiants de l'Ecole. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Rebiga a précisé que la Journée nationale du Chahid était "une occasion pour se recueillir à la mémoire des vaillants chouhada qui se sont sacrifiés pour la patrie, mais aussi pour réitérer l'engagement à poursuivre la marche en leur emboitant le pas comme l'a affirmé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans le message qu'il a adressé samedi à cette occasion". S'adressant aux étudiants, le ministre des Moudjahidine a affirmé que les valeurs héritées du chahid Zeddour Mohamed Brahim Kacem et de ses compagnons Chouhada "vous incitent, vous jeunesse de cette nation qui en êtes le socle et la soupape de sécurité dans l'Algérie nouvelle, sous la conduite du président de la République, à suivre la voie des chouhada et à préserver leur legs pour poursuivre la marche et conforter les sauts qualitatifs opérés dans les différents domaines". "Vous, étudiants de cet édifice scientifique spécialisé, saisissez mieux que quiconque l'ampleur des défis géopolitiques et des enjeux stratégiques pour notre pays sur les plans régional, continental et international", a-t-il poursuivi. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a affirmé, pour sa part, que l'Université "peut être un trait d'union entre le passé, le présent et l'avenir de la nation, par la transmission des connaissances et de l'histoire d'une génération à l'autre", rappelant que le président de la République conférait à l'Université "une place prestigieuse en tant que locomotive et institution sociale sur laquelle on peut compter pour relever tous les défis". A cette occasion, le conseiller du président de la République, M. Mohamed Chafik Mesbah, l'ancien ministre et diplomate, M. Ahmed Taleb Ibrahimi, et le moudjahid et ancien diplomate, M. Salah Benkobbi, ont été honorés. Le Chahid Zeddour Mohamed Brahim Kacem (1923-1954), dont l'Ecole porte désormais le nom, est né à Oran. Rédacteur de la Déclaration du 1er Novembre en langue arabe, il fut le premier étudiant martyr de la Guerre de libération nationale. Il est mort sous la torture pratiquée par les forces coloniales françaises. Le Chahid a reçu une formation à l'Université Zitouna (Tunisie) et à l'Université Al-Azhar (Egypte), où il rencontra d'éminents dirigeants du Mouvement national algérien, notamment des membres du Parti du peuple algérien (PPA) et du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), dans les rangs duquel il militait dans les années 1940 avant de rejoindre le Front de libération nationale (FLN). A son retour en Algérie, Zeddour Brahim a subi l'onde de choc des massacres du 8 mai 1945. Le 2 novembre 1954, il fut convoqué par l'administration coloniale à Oran pour ne plus réapparaître vivant. Le 6 novembre de la même année, sa famille apprend qu'il est mort sous la torture.
ALGER - Les activités de la Semaine maghrébine de la santé scolaire et universitaire consacrée au phénomène de l'obésité chez l'enfant, ont débuté dimanche à Alger. Dans une déclaration en marge de cet évènement, le Directeur général de la Prévention et de la Promotion de la Santé au ministère de la Santé, Dr. Djamel Fourar a précisé que l'obésité chez l'enfant a été choisie comme thème cette année, eu égard aux risques liés à ce phénomène qui est à l'origine de maladies chroniques, à l'instar du diabète. A cet égard, il a indiqué qu'"une large frange de la société algérienne souffre d'obésité, du fait de mauvaises habitudes alimentaires et de la sédentarité", insistant sur l'importance de la sensibilisation aux risques de ce phénomène, notamment en milieu scolaire, avec l'implication des parents aux campagnes de sensibilisation destinées aux enfants. Cette manifestation organisée au Centre culturel Mohamed Aissa Messaoudi à Hussein-Dey, verra la participation d'établissements hospitaliers et d'associations activant dans le domaine de la santé, la distribution de dépliants et la diffusion de flashs publicitaires sur l'importance de l'activité physique et d'une bonne hygiène de vie pour lutter contre le phénomène de l'obésité.