ALGER - Une convention-cadre a été signée mardi entre Algérie Télécom (AT) et Algérie Télécom Satellite (ATS), scellant l'engagement des deux entreprises à collaborer étroitement pour le développement de la connectivité dans le pays et la modernisation des infrastructures de télécommunications, indique un communiqué d'AT. La cérémonie de signature s'est déroulée au niveau de la Direction générale d'Algérie Télécom, en présence du Président-directeur général d'AT, Adel Bentoumi, et son homologue d'ATS, Yassine Sellahi, ainsi que des cadres des deux entreprises. A cette occasion, les deux responsables ont exprimé "leur volonté mutuelle et leur engagement à renforcer la coopération entre les deux entreprises étatiques dans le but de proposer et offrir conjointement des services et des solutions de télécommunication de haute qualité", précise la même source. La convention inclut plusieurs volets visant à "promouvoir les services de télécommunication en Algérie, notamment la mise en place d'offres professionnelles, l'intégration de solutions technologiques performantes et la modernisation des infrastructures de réseau au profit des clients B2B". "Cette collaboration témoigne de l'engagement continu des deux entités à fournir des solutions innovantes et fiables, tout en contribuant au développement socio-économique du pays", ajoute le communiqué.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (OUENOUGHI Sylia)
ALGER - La Faculté de physique de l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB) a organisé, mardi, un atelier sur les avancées en médecine nucléaire et l’imagerie moléculaire. L'objectif de cet atelier de deux jours, est de réunir des physiciens et des scientifiques travaillant à la fois dans les hôpitaux et au sein d’institutions académiques afin de "partager leurs connaissances et d’échanger leur expertise", affirment les organisateurs. A ce propos, la présidente du comité d’organisation et enseignante chercheure au niveau de cette faculté, Nassima Adimi, a souligné que l’atelier se propose de donner "un aperçu des innovations en médecine nucléaire et en imagerie moléculaire qui ont connu un développement considérable ces dernières années". Autre but escompté, ajoute-t-elle, est de "réunir des physiciens médicaux, des cliniciens, des doctorants/master et des enseignants-chercheurs pour échanger des connaissances et du savoir-faire et établir de nouvelles collaborations fructueuses et mutuellement bénéfiques". Le workshop vise notamment, précise Mme Adimi, les étudiants et les chercheurs en début de carrière dans ce domaine pour "enrichir leurs connaissances en côtoyant des spécialistes". Pour sa part, le chef de département du rayonnement à la Faculté de physique, Said Terniche, a relevé l’importance de "la vulgarisation de l’aspect scientifique du physicien qui travaille dans les services de radiothérapie et accompagne le médecin pour le traitement du cancer".
ALGER - Une journée d'études sur "La relance du plan national de promotion de la santé mentale", a été organisée mardi par le ministère de la Santé, dédiée à la présentation des mesures prévues pour assurer une prise en charge optimale de la santé mentale des citoyens. Intervenant à l'occasion, le sous-directeur chargé de la promotion de la santé mentale au ministère de la Santé, professeur Mohamed Chekali, a rappelé que le plan national de promotion de la santé mentale "devait être concrétisé durant la période 2017-2020, mais a été retardé en raison de la crise sanitaire induite par la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), avec un taux de réalisation de près de 25% seulement des mesures prévues". Il a ajouté, dans ce contexte, que "le plan en question, dont l'exécution est suivie par une commission multisectorielle regroupant 12 secteurs, à leur tête celui de la santé, se réunit deux fois par an, en janvier et en juin". M. Chekali a affirmé que l'importance de ce plan réside dans la volonté de changer la vision autour de la santé mentale, pour en faire une spécialité de santé de proximité, et ce dans le but d'améliorer la prise en charge des malades. De son côté, le Chef de service psychiatrie à l'hôpital psychiatrique de Chéraga, Pr. Abdelkrim Messaoudi, a salué la relance du Plan national de promotion de la santé mentale, ajoutant que lors de cette journée d'études, il sera question d'évaluer les réalisations accomplies dans le cadre de ce plan et de rattraper les lacunes, en présence de représentants des secteurs concernés, en l'occurrence les ministères de la Santé, de l'Education nationale, de l'Intérieur et de la Justice. Cette journée vise également "à trouver un mécanisme favorisant le travail et la coordination entre les différents secteurs pour une prise en charge efficace de la santé mentale", a-t-il ajouté.
ALGER - La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Mme Fazia Dahleb, a appelé, lundi à Alger, à renforcer les compétences des bureaux d'études et garantir un accompagnement technique efficace aux porteurs de projets. Mme Dahleb s'exprimait lors du lancement officiel du programme national de formation au profit des bureaux d'études agréés par le ministère, supervisé par le Conservatoire national des formations à l'environnement (CNFE), et dans lequel il est mis l'accent sur des thèmes liés à l'étude des risques environnementaux, à l'impact environnemental et à l'audit environnemental. S'adressant aux représentants des bureaux d'études, d'expertises et de consulting, la ministre a souligné qu'au regard de l'importance des programmes environnementaux pour le développement économique, "il est impératif d'accompagner les projets d'investissement pour être conformes aux lois en vigueur, et par conséquent la création de bureaux d'études disposant des compétences nécessaires pour assurer un accompagnement technique aux porteurs de projets, est primordiale". Elle a rappelé qu'auparavant des agréments ont été accordés à des bureaux d'études "sans aucun cadre juridique et en l'absence de mesures organisationnelles définissant les spécialités et les normes techniques du mode d'exercice de leurs activités ou celles permettant l'évaluation de leurs compétences et leur suivi". La ministre a ajouté, dans ce contexte, que ces insuffisances sont à l'origine d'études environnementales "non conformes", menées par certains bureaux d'études, lesquelles ont influé sur les critères d'évaluation en vigueur dans le secteur de l'environnement, à travers notamment le retard accusé dans le traitement des dossiers d'investissement d'une part et dans le retrait des différents dossiers administratifs nécessaires d'autre part, englobant aussi les autorisations d'exploitation pour les entreprises classées. Mme Dahleb a rappelé que cette situation a amené son département ministériel à promulguer le décret exécutif N 23-324 du 6 septembre 2023, définissant les conditions et modalités d'exercice de l'activité des bureaux d'études dans le domaine de l'environnement. L'un des principaux objectifs du décret, est la mise en place des critères permettant de distinguer entre les bureaux d'études selon le niveau de compétences techniques et matérielles, en tenant compte du nombre des effectifs qualifiés et de l'expérience acquise outre leur classification évolutive, de bureaux d'études émergents aux bureaux d'études experts. Selon ce décret, ces bureaux doivent disposer des services logistiques qui leur permettent d'exercer les activités liées à leurs missions et de répondre aux demandes formulées par les opérateurs économiques, sachant que les bureaux d'études agréés connaissent une inspection périodique en vue d'assurer leur conformité aux conditions stipulées. "La mise en œuvre des dispositions de ce décret permettra progressivement d'améliorer la qualité des services proposés par les bureaux d'études, de créer des emplois au profit des jeunes diplômés des universités, et de contribuer au développement des activités commerciales ayant trait à l'environnement en particulier, et à l'économie nationale de manière générale", a affirmé Mme Dahleb. A ce propos, la ministre a expliqué que le programme de formation mis en place avait pour objectif d'améliorer la gestion des activités relatives à l'environnement et au développement durable, de satisfaire la demande croissante sur la maitrise du génie de l'environnement, soulignant que les formations contribueront considérablement au renforcement de la capacité de présenter des solutions environnementales innovantes et durables, mais aussi de développer les compétences des bureaux. Dans une déclaration à la presse, la directrice du Conservatoire national des formations à l'environnement (CNFE), Malika Bouali, a fait savoir que des formations similaires, animées par des experts et des cadres du ministère de l'Environnement, étaient organisées au profit des bureaux d'études dans les autres wilayas du pays, soulignant que les bureaux d'études sont très intéressés par ces formations.
TIZI-OUZOU - Les participants au 22e congrès national de psychiatrie organisé à Tizi-Ouzou, ont émis une série de recommandations pour une meilleure prise en charge de toxicomanie en Algérie et dont la principale concerne la création d’un Observatoire national sur ce phénomène. Le Pr. Abès Ziri, président du comité scientifique qui a initié cette rencontre placée sous le thème "Addictions: état des lieux et perspectives" abritée hier samedi par l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) en psychiatrie Fernane Hanafi, a indiqué dimanche à l’APS que cette structure aura pour mission de suivre l’évolution du phénomène de la toxicomanie en Algérie. Elle aura à centraliser toutes les données concernant ce problème afin de les exploiter dans le cadre de la prévention, a expliqué cet enseignant chercheur hospitalo-universitaire à la Faculté de médecine de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. "Chaque secteur (justice, santé, services de sécurité et autres) dispose de ses propres données sur la toxicomanie et toutes les informations doivent être collectées par un seul organisme et celui-ci va les exploiter pour tracer une stratégie de prévention", a-t-il observé, soulignant l’importance de la mutualisation des efforts et de la collaboration intersectorielle dans cette démarche. Il y a lieu aussi d’"établir la cartographie réelle des consommateurs de drogues en Algérie et de déterminer avec exactitude le profil des toxicomanes et à partir de là, une fois que nous avons toutes ces données, adapter une stratégie nationale de prévention primaire qui est le meilleur moyen pour prendre en charge le toxicomane", a observé le Pr. Ziri. Il s’agira aussi de réaliser des enquêtes nationales sur la toxicomanie afin de mieux connaitre le phénomène et les drogues consommées, a-t-il dit, insistant sur l’importance de réaliser des études sur le phénomène à travers tout le pays pour mieux le cerner. Le Pr Ziri a estimé que cette prévention primaire, qui intervient avant qu’il y ait contact entre le sujet et les drogues, ciblera les établissements scolaires et les universités et la société en général. "De cette façon il sera possible de réduire de manière drastique la consommation de drogue dans notre pays", a-t-il insisté. Pour rappel, le 22e congrès national de psychiatrie a été organisé conjointement par l'associations de Psychiatres du Djurdjura "Djurdjura Psy" et l'association nationale de lutte contre les fléaux des addictions, ainsi que l’équipe du service de Psychiatrie-Addictologie du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé, jeudi, la cérémonie de signature d'un accord de coopération entre l'Agence nationale des greffes (ANG) et le Conseil mauritanien de don, du prélèvement et de la transplantation d'organes et de tissus humains en vue de renforcer la coopération entre les deux pays dans ce domaine. Ont cosigné cet accord le directeur général de l'ANG, Hocine Chaouche, et le président du Conseil mauritanien de don, du prélèvement et de la transplantation d'organes et de tissus humains, Abdellatif Sidi Aly. Dans son allocution à cette occasion, M. Saihi a précisé que cet accord "s'inscrit dans le cadre de la coopération entre l'Algérie et la Mauritanie, et ce, en application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en matière de coopération dans le secteur de la santé entre les deux pays frères". Il a également évoqué les principaux axes de l'accord, à l'instar de "la formation des spécialistes mauritaniens en s'appuyant sur l'expérience algérienne dans le domaine de la greffe d'organes", ainsi que "la formation de compétences des frères mauritaniens dans la prise en charge des patients atteints d'insuffisance rénale et la réalisation de greffes d'organes". Pour sa part, le directeur général de l'ANG a expliqué que cette coopération concernera en premier lieu le domaine de la greffe rénale sur la base de l'expertise des médecins algériens afin de permettre à leurs frères mauritaniens d'acquérir des compétences médicales dans le domaine de la greffe d'organes. De son côté, le président du Conseil mauritanien de don, du prélèvement et de la transplantation d'organes et de tissus humains a souligné l'importance de cet accord pour son pays afin de lancer un programme de greffe rénale, qui constitue, a-t-il dit, "une étape importante permettant de soulager la douleur des patients atteints d'insuffisance rénale et des personnes en besoin de greffes d'organes".
AIN TEMOUCHENT - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a indiqué, jeudi à Aïn Témouchent, que "l'Université algérienne, à travers ses innovations et sa créativité, constitue une locomotive pour le développement local et national". Lors d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya, accompagné du ministre de l’Economie de la connaissance, des startups, et des micro-entreprises, Yacine Mehdi Walid, à l'Université Belhadj Bouchaïb d'Aïn Temouchent, le ministre a souligné que "l'Université algérienne, à travers ses innovations et sa créativité, constitue une locomotive de développement local et national et donne à l'Algérie cette dimension internationale qui rayonne à travers le monde". Le ministre a déclaré, lors d'une rencontre avec la famille universitaire à Aïn Temouchent, que "l'université est considérée comme une institution sociale et l'un des piliers du système social algérien, qui fait partie intégrante de la société locale et nationale". Il a ajouté que "les innovations et la créativité des étudiants créent de la richesse, que ce soit dans le domaine de la création de startups ou de micro-entreprises génératrices d’emploi, conformément au 41ème engagement du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui fait de l'université une locomotive du développement économique local et national ". Il a ajouté que "ces innovations sont devenues une base fondamentale pour la réussite dans le parcours académique, car l'inauguration d'un certain nombre de nouveaux espaces à l'Université d'Aïn Temouchent, tels que le Centre de développement de l'entrepreunariat, des laboratoires d'intelligence artificielle et des incubateurs d'entreprises, est une formule pour renforcer l'innovation et l'entrepreneuriat et créer un environnement distinctif au sein de la même université, qui contribue à la relance économique aux niveaux local et national". M. Kamel Baddari, accompagné de M. Yacine Mahdi Walid, a supervisé la pose de la première pierre de cinq laboratoires de recherche liés à l'intelligence artificielle, la chimie appliquée, les sciences économiques, les sciences et la technologie, qui seront réalisés sur une superficie de 2.045 mètres carrés, ainsi que la mise en service d'un amphithéâtre à la Faculté des sciences économiques, commerciales et de gestion. Les deux ministres ont également écouté un exposé détaillé sur les activités culturelles et sportives de plusieurs clubs scientifiques activant à l'Université Belhadj Bouchaib. A cette occasion, ils ont inauguré un centre de développement des affaires et mis en service un bureau de concertation, de recherche et de développement, avant d’inspecter un incubateur d’entreprises et visiter un laboratoire d’intelligence artificielle. Les deux ministres ont également assisté à une exposition, où différents projets ayant obtenu le label de projet innovant ont été présentés, soit 16 projets de l’université d’Aïn Temouchent, où ils ont insisté sur " l’accompagnement de terrain des porteurs de projets et expliqué les différents mécanismes mis en place par l’Etat dans le domaine du financement des projets innovants et des startups".
AIN TEMOUCHENT - Le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises Yacine El Mahdi Oualid a insisté, jeudi à Aïn Temouchent, sur "la nécessité de faire de l'Université algérienne le cœur battant de l'économie nationale". M. El Mahdi Oualid, accompagné du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Baddari, a déclaré, lors d'une visite de travail et d'inspection à l'Université Belhadj Bouchaïb d’Aïn Temouchent, que "faire de l'université algérienne le cœur battant de l'économie nationale nécessite d'encourager l'esprit d'entrepreneuriat au sein de l'Université et de soutenir l'entrepreneuriat sous toutes ses formes classiques et celles liées aux startups, aux micro-entreprises et aux projets innovants". Le ministre a déclaré, lors d'une rencontre du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avec la famille universitaire, que "notre rôle est d'accompagner et de présenter les opportunités de formation disponibles qui se multiplient et les moyens de financement disponibles, en fonction de la nature de chaque projet, à l'image de ce que proposent le Fonds algérien des startups, l’Agence nationale de soutien et de développement de l’entreprenariat et les autres moyens de financement". M. El Mahdi Oualid a souligné que "Université d'Aïn Temouchent a été renforcée par plusieurs structures pour accompagner les porteurs de projets, qui sont aujourd'hui en force et leurs projets sont de très haut niveau", annonçant l'organisation d'un colloque régional à l'Université d'Aïn Temouchent, samedi prochain, encadré par le Fonds National pour les startups, dans le but de "mettre en place les moyens pour les nouvelles opportunités offertes aux entrepreneurs, afin de leur permettre de réussir leurs investissements innovants". D'autre part, les deux ministres ont supervisé la pose de la première pierre de cinq laboratoires de recherche scientifique et la mise en service d'un amphithéâtre à la Faculté des Sciences économiques, commerciales et de gestion. Ils ont également écouté une présentation détaillée sur les activités culturelles et sportives de l'Université Belhadj Bouchaïb. A cette occasion, un centre de développement de l'entrepreneuriat a été inauguré par les deux ministres et un bureau de consultation, de recherche et de développement a été mis en service, en plus de l’inspection d’un incubateur d'entreprises, la visite d'un laboratoire de l'intelligence artificielle et ont pris part à une exposition mettant en relief différents projets ayant obtenu le label de projet innovant.
ALGER - Un projet de partenariat en matière de surveillance de la qualité de l'air a été signé, mercredi à Alger, entre l'Observatoire national de l'environnement et du développement durable (ONEDD) et l'Agence coréenne de coopération internationale (KOICA). Le document a été signé par le Directeur général (DG) de l'ONEDD, Karim Arab et le Directeur du bureau KOICA-Algérie, Jang Bonghee, en présence de la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb, de l'ambassadeur de la République de Corée en Algérie, You Ki-Jun, de cadres du ministère et de représentants des secteurs ministériels concernés. Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de signature, qui s'est déroulée au ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables, Mme Dahleb a mis en avant l'importance de ce projet qui permettra de relancer le réseau des stations de surveillance de la qualité de l'air, rappelant que le réseau créé il y a cinq ans, baptisé "Samasafia" (ciel pur) était en arrêt de production pour des raisons techniques. Dans ce cadre, la ministre s'est félicitée du rapprochement entre la KOICA et l'ONEDD, affichant sa volonté de tirer profit de l'expérience coréenne en vue d'assurer la durabilité de ce réseau notamment à travers les mécanismes de financement requis pour l'exploitation et la maintenance des réseaux de la qualité de l'air. Le projet prévoit, selon la ministre, la formation des ressources humaines, qui, seront chargées de la gestion du réseau, mais aussi de l'exploitation et de la publication de ses données. Selon les informations fournies par la ministre, il sera procédé en vertu de ce partenariat à la réalisation d'un réseau de mesure de la qualité de l'air à Alger, en attendant sa généralisation ultérieure à d'autres wilayas du pays. Aussi, 4 stations seront réalisées au niveau de chaque laboratoire régional de l'Observatoire national de l'environnement et du développement durable (ONEDD), la bibliothèque d'El Hamma, les CHU Mustapha Pacha (Alger) et Lamine Debaghine" (ex-Maillot) de Bab El-Oued. Ledit réseau permettra de contrôler la qualité de l'air à Alger, déterminer la source des émissions et mesurer les niveaux de pollution, en vue d'informer les habitants, les secteurs et toutes les instances concernées, l'objectif étant de prendre les dispositions et mesures adéquates. Le projet sera réalisé à la faveur d'un financement international de l'ordre de 5,5 millions de dollars, destiné essentiellement à l'acquisition d'équipements de haute technologie avec la création d'une plateforme de stockage des données, affirme la ministre, annonçant le lancement du projet "dans les plus brefs délais", en prévision de sa finalisation en 2027. Une loi relative à la qualité de l'air en cours d'élaboration Par ailleurs, Mme Dahleb a indiqué que son département ministériel œuvrait en coordination avec tous les secteurs et les établissements concernés à l'élaboration d'une loi relative à la qualité de l'air, étant "une nécessité" pour la gestion et la surveillance de la qualité de l'air dans le pays. Elle a, à cet égard, affirmé que les travaux étaient en cours pour finaliser l'étude projet en vue de le soumettre au Gouvernement d'ici à fin 2024. Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de signature, le Directeur général "Asie-Océanie" au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Naceur Boucherit, a évoqué le niveau de coopération entre l'Algérie et la Corée du sud dans le domaine de la protection de l'environnement, saluant les compétences, les capacités technologiques et le savoir-faire des Coréens. Il a, en outre, mis en exergue l'importance des projets de coopération "fructueux" entre les deux pays dans de nombreux domaines, exprimant son souhait de les étendre à de nouveaux domaines. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature, le président de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, Kamel Sanhadji a indiqué que la réalisation de ce projet, qui contribuera à l'amélioration de la qualité de l'air, jouera un rôle dans la réduction des maladies. Les données qui seront produites par les stations permettront une meilleure compréhension des effets pathologiques des différents facteurs environnementaux, ce qui réduira le taux de morbidité et les coûts du système sanitaire, a-t-il ajouté. Pour sa part, l'ambassadeur de la République de Corée du Sud en Algérie, You Ki-Jun a souligné l'importance de la coopération internationale dans les différents domaines de l'environnement, notamment à travers l'échange d'expertises, devenu un élément "crucial" pour honorer les engagements internationaux dans le cadre de la convention-cadre sur les changements climatiques.
ALGER - La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb a fait part, jeudi à Alger, de consultations avancées avec des complexes du ciment pour traiter les déchets issus du processus de production au sein de ces usines. Mme Dahleb a indiqué, lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, présidée par le vice-président de l'APN, Ahcene Hani, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, que des consultations avancées sont en cours avec des complexes du ciment pour traiter les déchets au sein des usines, ce qui permettra, a-t-elle dit, "d'éviter les fuites d'émissions de gaz nuisibles à l'environnement", soulignant que ce traitement "à l'intérieur des fours n'affecte pas la qualité du ciment produit". Répondant à une question du député Rachid Cherchar (Mouvement El-Bina) concernant la situation environnementale dans la wilaya d'Oran et les mesures prises par le ministère de tutelle pour la protéger, la ministre a affirmé que son département ministériel avait soumis un rapport au Premier ministre sur tous les déchets générés par le secteur industriel, citant une expérience menée dans ce domaine qui a abouti à des résultats concluants et qui sera généralisée à l'avenir. A une question du député du groupe "Indépendants", Abdelkrim Boukhari, concernant les mesures pratiques prises par le ministère pour faire face au problème des mouches dû à l'utilisation d'engrais agricoles dans la commune d'Aougrout (Timimoune), et sa proposition de traiter ces engrais avant leur acheminement, Mme Dahleb a insisté sur la nécessité d'appliquer rigoureusement l'arrêté de septembre 2023 interdisant l'importation et le transport d'engrais en dehors de la wilaya sans la présentation de certificat sanitaire. Elle a également fait état de la formation d'une commission composée d'un représentant du Bureau de la santé publique et d'un délégué de l'agriculture chargée du suivi et de l'accompagnement sur le terrain des opérations de traitement local de ces matières organiques, notamment pour les investisseurs agricoles, mettant en garde, à ce propos, quant aux mesures légales qui seront prises contre toute personne contrevenante. A une question du député Mohamed Amine Mabrouki (MSP) sur les procédures de réhabilitation de la décharge publique à Draâ Smar (wilaya de Médéa), la ministre a indiqué que "l'absence d'une assiette foncière adéquate a empêché l'inscription du projet", ajoutant que la commission composée des services de la direction de l'environnement et de l'entreprise chargée de la gestion des décharges publiques a présenté une série de recommandations lors de ses visites sur le terrain telles que la réduction du périmètre de l'exploitation de la décharge de 3 à plus d'un (1) hectare et l'établissement d'une ceinture verte en plantant 1000 arbustes, tout en instruisant l'entreprise d'enfouissement technique d'éviter l'incinération des déchets. A une autre question du député Abdelkader Djicherki (Mouvement El Bina) sur les décharges au niveau des communes de Bougara et Larbaâ (Blida), Mme Dahleb a précisé que l'Agence nationale des déchets (AND) relevant du secteur a inscrit un projet de réhabilitation de la décharge publique de Larbaâ à travers le Fonds national de l'environnement et du littoral (FNEL). Concernant la décharge de la commune de Bougara située dans le périmètre d'Oued El Harrach, la direction de wilaya et l'Entreprise publique de gestion des centres d'enfouissement technique de la wilaya ont mis en place une série de mesures dont la fermeture progressive de la décharge, a fait savoir la ministre. Au regard de l'urgence de l'opération, ajoute Mme Dahleb, un dossier a été élaboré pour demander la levée de gel avec le changement de l'intitulé de l'opération précédemment inscrite, relative à la réalisation de deux décharges publiques d'un montant de 360 millions DA en nouvelle opération intitulée "Fermeture et réhabilitation de la décharge de Bougara et du Centre d'enfouissement technique (CET) de Soumaa dans le cadre du projet de dépollution d'Oued El Harrach". A ce propos, une demande de financement pour la réalisation de deux complexes modernes, spécialisés dans le tri sélectif et dotés d'une station de production d'engrais organiques, le premier étant proposé dans la commune d'Oued Djer et le deuxième à Béni Merad, a été soumise aux services du Premier ministre, qui a donné son accord, en instruisant le ministère des Finances à l'effet d'examiner ce dossier, précise la ministre. Elle a, également, souligné que la capacité de chaque décharge est d'environ 1.000 tonnes de déchets par jour pour une enveloppe financière de 1,5 milliard DA par projet. Quant à la décharge réalisée par la commune, Mme Dahleb a fait savoir que ses services ont enregistré nombre de réserves qui font obstacle à la mise en service de cette décharge.