ALGER - Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, a rencontré les délégations saoudienne et chinoise, en marge de sa participation à Genève (Suisse), au Forum du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), a indiqué mercredi un communiqué du ministère. Les rencontres se sont déroulées, mardi, en présence du président de l'Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE), M. Mohamed El Hadi Hannachi, selon le communiqué, qui précise que la délégation saoudienne était conduite par le gouverneur de la Commission saoudienne des communications, de l'espace et de la technologie (CST), M. Mohamed Al Tamimi, et la délégation chinoise par le vice-ministre de l'Industrie et des Technologie de l'information, Shan Zhongde. A cette occasion, les parties ont passé en revue "l'état de la coopération dans les domaines des télécommunications et des technologies de l'information et de la communication (TIC) et les moyens de la renforcer à l'avenir", notamment à travers "l'échange d'expériences et d'expertises et la coordination des positions au niveau des instances internationales en charge des télécommunications".
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (OUENOUGHI Sylia)
ALGER - Le ministère de la Santé organise, à partir du 1er juin, une campagne nationale d'information et de sensibilisation au danger que représentent les kystes hydatiques, afin de prévenir cette maladie, et ce à quelques jours de la célébration de l'Aïd El-Adha. Le ministère de la Santé invite tous les citoyens qui accomplissent le rituel du sacrifice au "respect de certaines précautions pour éviter tout risque de contamination", précisant que cette campagne de sensibilisation "s'inscrit dans le cadre du programme national de prévention et de lutte contre les zoonoses". Pour ce faire, le ministère exhorte les citoyens à "prendre toutes les dispositions pour faire contrôler le mouton sacrifié par le vétérinaire", mais dans le cas échant, il recommande d'"examiner avec précaution les abats (foie, poumons) et les autres viscères du mouton à la recherche des kystes ou vésicules (boules d'eau)". Si le mouton est porteur de kystes, le ministère appelle les citoyens à "bouillir ou incinérer les abats et les autres viscères du mouton qui portent des boules d’eau et les mettre sous terre (50 cm) de façon à ce que les chiens errants ne les déterrent pas". Le ministère déconseille, par ailleurs, d'"abandonner dans la nature ces abats et ces autres viscères du mouton qui portent des boules d'eau et ne jamais les donner à des chiens, car ils constituent le réservoir du parasite", appelant à "ne pas jeter les abats du mouton parasité avec les ordures ménagères". Il exhorte, en outre, les citoyens devant accomplir le rituel du sacrifice de "ne pas oublier de se laver les mains avant les repas et aussi après avoir caressé un chien". Le ministère recommande aussi de "s'assurer de la sécurité des bouteilles de gaz, éviter la présence des enfants devant les Tabounas et la manipulation sans sécurité des éléments coupants", rappelant, à ce propos, que durant cette fête religieuse, les structures de proximité et les établissements de santé "sont fonctionnelles et à la disposition de la population". Le kyste hydatique ou hydatidose est "une maladie parasitaire, contagieuse, caractérisée par le développement chez l'homme, le plus souvent au niveau du foie ou du poumon, de la forme larvaire d'un ver appelé ténia Taenia ou Echinococcus granulosus", rappelle le ministère, précisant que "cette maladie qui est asymptomatique à son début, n'est le plus souvent diagnostiquée qu'au stade de complications (apparition de kystes dans les organes) et nécessite alors une intervention chirurgicale souvent lourde et complexe".
ALGER - Le salon international dédié à la santé et au tourisme médical en Algérie "Clinvest Expo" ouvrira ses portes mercredi au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger, à l'initiative du Conseil de renouveau économique Algérien (CREA), en vue promouvoir le système de santé algérien auprès des citoyens et des pays africains, indique le CREA dans un communiqué. Placée sous le haut patronage du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, cette manifestation "s'inscrit dans la politique nationale visant à promouvoir le système de santé algérien. Elle fait suite aux statistiques montrant que de nombreux patients algériens se rendent chaque année à l'étranger pour des soins, alors que le potentiel du système de santé algérien reste sous-exploité", précise la même source. Le salon réunira l'ensemble des acteurs clés du secteur notamment des établissements de santé publics et privés, fournisseurs de matériel médical, laboratoires pharmaceutiques, industrie pharmaceutique et dispositifs médicaux, avec pour but "de rendre visible auprès de nos concitoyens l'offre et la qualité des soins dans notre pays pour limiter le tourisme médical vers d'autres pays", affirme le CREA. Il s'agit aussi, souligne les organisateurs, de "faire de notre pays une destination de choix en matière de soins, de services de santé, d'offres de produits pharmaceutiques et d'équipements médicaux pour les patients et les importateurs africains". Outre les activités d'exposition, le salon sera également une occasion pour la tenue de communications scientifiques qui seront données par d'éminents professeurs algériens en médecine, de même que des opérations de dépistages au profit du grand public visitant le salon.
ALGER - Le ministère de l'Education nationale a appelé les parents ayant inscrit leurs enfants en première année primaire via le système informatique du secteur à retirer le document de confirmation d'inscription à partir du 6 et jusqu'au 15 juin prochaine et à le garder en prévision des étapes prochaines, a indiqué lundi le ministère dans un communiqué. "En prévision de la fin des inscriptions en première année primaire prévue vendredi 31 mai à minuit, lesquels s'effectuent exclusivement via le système informatique du secteur de l'Education nationale, le ministère informe tous les parents ayant inscrit leurs enfants, qu'ils sont appelés impérativement à retirer le document de confirmation de la demande d'inscription et ce, du 06 au 15 juin 2024, à travers l'espace qui leur a été réservé sur leurs comptes via le lien https://awlyaa.education.dz " a précisé la même source. "Les parents sont également invités à garder ces documents en prévision des prochaines étapes", conclut le communiqué.
ALGER - Les pouvoirs publics ont pris une série de mesures strictes pour lutter contre la triche aux examens du Brevet d'enseignement moyen (BEM) et du Baccalauréat, afin d'en préserver la crédibilité et la régularité. Le Procureur général adjoint près la Cour d'Alger, Larabi Tahar, a indiqué que les pouvoirs publics "ont adopté une politique coercitive sévère pour lutter contre la triche à ces examens et en garantir la régularité", grâce à "la conjugaison des efforts de tous les secteurs, à commencer par le ministère de l'Education nationale jusqu'à celui de la Justice, en passant par les institutions sécuritaires dont la Gendarmerie et la Sûreté nationales". Dans ce contexte, M. Larabi a rappelé la révision du Code pénal, en vertu de la loi 06-20 du 24 avril 2020, par le rajout du chapitre 9 intitulé "Atteinte à la régularité des examens et concours", des articles 253 bis 06 à 253 bis 12, afin de s'adapter à l'évolution de la criminalité en la matière. "Les parquets généraux et les parquets de la République restent en constante coordination avec les services de sécurité, qu'il s'agisse de la Gendarmerie ou de la Sûreté nationales, mobilisés tout au long de la période d'examens, notamment les unités de lutte contre la cybercriminalité, et ce, afin de repérer les contrevenants aux dispositions de cette loi en temps réel et les déférer devant la Justice pour prendre les mesures légales strictes à leur encontre", a-t-il ajouté. Le Procureur général adjoint près de la Cour d'Alger a rappelé que la loi 06-20 prévoit, dans le volet relatif aux peines pour personnes physiques, des peines strictes pour les contrevenants portant atteinte à la régularité des examens, qu'il s'agisse de l'enseignement moyen ou secondaire. L'article 253 bis 6 stipule qu'"est passible d’emprisonnement d’un (1) an à trois (3) ans et d’une amende de 100.000 DA à 300.000 DA, quiconque diffuse ou divulgue, avant ou pendant les examens ou les concours, les questions et/ou corrigés des sujets d’examens finaux d’enseignements primaire, moyen ou secondaire ou des concours de l’enseignement supérieur ou de la formation et de l’enseignement professionnels ainsi que des concours professionnels nationaux. Est passible des mêmes peines, quiconque se substitue au candidat lors des examens et concours". Par ailleurs, l'article 253 bis 7 stipule que "la peine est l’emprisonnement de cinq (5) ans à dix (10) ans et une amende de 500.000 DA à 1.000.000 DA, si les actes mentionnés à l’article 253 bis 6 sont commis par: les personnes chargées de préparer, d’organiser, d’encadrer ou de superviser les examens et les concours, un groupe de personnes, l’utilisation d’un système de traitement automatisé des données, l’utilisation des moyens de communication à distance". Selon l'article 253. bis 8 "la peine est la réclusion criminelle à temps de sept (7) ans à quinze ans (15) ans et l’amende de 700.000 DA à 1.500.000 DA, si la commission des actes mentionnés à l’article 253 bis 6 a pour conséquence l’annulation totale ou partielle de l’examen ou du concours". L'article 253 bis 9 prévoir que "la tentative des délits prévus par le présent chapitre est punie des mêmes peines prévues pour l’infraction consommée". "En cas de condamnation pour les infractions prévues au présent chapitre, l’auteur peut être puni de l’interdiction d’un ou plus des droits prévus à l’article 9 bis 1 du présent code". Il peut être privé d'un ou de plusieurs droits nationaux, civiques et familiaux, consistant en la destitution et l'exclusion de toutes fonctions ou emplois supérieurs, ainsi que de tout emploi en rapport avec l'infraction, outre la privation du droit d'être électeur ou candidat et du droit de porter toute décoration. Par ailleurs, le texte juridique prévoit l'incapacité du concerné d'être "assesseur-juré, expert, de servir de témoin dans tous actes et de déposer en justice autrement que pour y donner de simples renseignements", outre la privation du droit de porter des armes, d'enseigner, de diriger une école ou d'être employé dans un établissement d'enseignement à titre de professeur ainsi que l'incapacité d'être tuteur ou subrogé tuteur. En ce qui concerne les peines accessoires et conformément à l'article 253 bis 11, il est stipulé que "sans préjudice des droits des tiers de bonne foi, il est procédé à la confiscation des instruments, programmes et moyens utilisés dans la commission desinfractions, ainsi que les fonds en résultant et à la fermeture du site ou du compte électronique utilisé dans la commission de l’infraction ou à l’interdiction de l’accès à ce site et à la fermeture des locaux et lieux d'exploitation dans le cas où le propriétaire a eu connaissance de l’infraction". Concernant la personne morale, l'article 253 sis 12 stipule que "la personne morale est punie lorsque elle commet un des crimes, conformément aux dispositions du Code pénal". A l'occasion, M. Larabi a invité tous les acteurs à "faire preuve d'un haut sens de responsabilité afin d'assurer le succès de ces examens et leur tenue dans la sérénité", comme il a exhorté les citoyens et les organisations de la société civile, notamment les associations des parents d'élèves à "dénoncer tout suspect aux parquets de la République ou aux services de sécurité via les numéros verts, ou en les saisissant directement afin d'intervenir au temps opportun pour arrêter ces personnes et prendre les mesures légales à leur égard".
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a pris part, dimanche à Genève (Suisse), aux travaux du Bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la Santé, tenu en marge de la 77e Assemblée mondiale de la Santé, a indiqué un communiqué du ministère. "Les recommandations issues du comité technique consultatif du Conseil des ministres arabes de la Santé, et visant à renforcer et à approfondir l'action Arabe commune dans le domaine de la santé ont été abordées lors de cette rencontre", ajoute la même source. Les participants ont par ailleurs convenu des points à inscrire à l'ordre du jour de cette session, dont "les répercussions sanitaires et humanitaires de l'agression sioniste contre l'Etat de Palestine, l'activation de l'action du comité Arabe de protection sanitaire et de la médecine de famille, l'élaboration d'une stratégie médicale arabe adaptée aux spécificités des zones sinistrée et aux caractéristiques des crises sanitaires, outre l'institution du prix du médecin arabe, et la célébration de la journée Arabe de la santé en 2024". Selon la même source, il a été, aussi, convenu de sélectionner les expériences réussies des pays membres du Conseil, dans les domaines de la santé, notamment l'expérience algérienne pionnière en matière de lutte contre la drogue, pour les présenter lors des travaux de la 62e session ordinaire du Conseil des ministres arabes de la santé, en 2025".
GENEVE - L'Algérie s'est félicitée, vendredi à Genève, de l'adoption par les Etats membres de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) du traité sur la propriété intellectuelle, les ressources génétiques et les savoirs traditionnels associés, le qualifiant d'"historique". La Délégation de la Mission permanente de l'Algérie auprès de l'Office des Nations unies à Genève (ONUG) et des organisations internationales en Suisse, qui a adhéré au communiqué lu par le représentant du Kenya au nom du groupe africain, s'est réjouie "du succès de la conférence diplomatique qui a abouti à l'adoption d'un traité historique sur la propriété intellectuelle, les ressources génétiques et les savoirs traditionnels associés". "L'Algérie saisit cette occasion pour remercier le président de la conférence, son éminence l'ambassadeur Guilherme de Aguiar Patriota, pour la bonne direction des travaux, ainsi que tous les membres des commissions pour les efforts louables consentis tout au long de la tenue de la conférence", a souligné la Délégation algérienne. "Nous exprimons également notre gratitude au directeur général de l'OMPI, Daren Tang, et à l'équipe du secrétariat pour leurs efforts en vue de faciliter les travaux de la conférence". Dans le même contexte, la Délégation a salué "l'ambiance positive et constructive qui a caractérisé les travaux de la conférence, grâce à l'esprit de responsabilité et de flexibilité dont ont fait montre les Etats membres, ce qui a permis de parvenir à des accords importants sur l'instrument international et l'adoption du traité par consensus". La Mission permanente de l'Algérie auprès de l'ONUG considère que l'adoption de ce traité contraignant "constitue un progrès tangible dans le processus de consolidation du cadre juridique international relatif à la protection des ressources génétiques et des savoirs traditionnels associés, et "reflète clairement la volonté des Etats membres de parvenir à un système de propriété intellectuelle plus équilibré, plus inclusif et plus équitable". La Délégation a indiqué que "l'Algérie aspire à poursuivre le travail avec les Etats membres pour renforcer la protection effective des ressources génétiques et des savoirs traditionnels et contribuer à la promotion de l'innovation et de la créativité pour la réalisation des objectifs du développement durable". La délégation de la Mission algérienne a réitéré ses remerciements à "tous ceux qui ont contribué au succès de cette conférence qui constitue une étape importante de l'action multilatérale", souhaitant l'entrée en vigueur de cet instrument international.
TUNIS - L’agence Tunis Afrique Presse (TAP) a organisé jeudi, en collaboration avec l’Alliance des agences de presse méditerranéennes (Aman), une conférence internationale sur le "rôle des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle (IA) dans le développement de contenus journalistiques pour les agences de presse". Intervenant par visioconférence sur le thème "Comment informer à l’ère de l’intelligence artificielle pour les agences de presse", le directeur général de l’Agence nationale Algérie Presse Service, M. Samir Gaid, a indiqué que cette conférence se veut être une première étape, du reste essentiel, pour appréhender les voies et moyens de s’adapter à l’ère de l’intelligence artificielle. "C’est à travers un travail en commun et un échange d'expériences, connaissances et expertises que nous pourrons surmonter les défis et exploiter les avantages de cette révolution technologique pour un avenir plus inclusif, éthique et flexible", a-t-il soutenu. Dans son allocution d’ouverture, M. Najeh Missaoui, PDG de la TAP et président de l'AMAN, a motivé le choix de la thématique par le consensus établi au niveau des études scientifiques sur l’importance des nouvelles technologies dans le développement des médias, particulièrement pour les agences de presse, notamment en matière d’amélioration des contenus, de rapidité dans le traitement des données, de traduction ainsi que de confection automatique de contenus audiovisuelles. Pour le directeur général de l’Union des Agences de presse des Etats membres de l'organisation de la coopération islamiques (OCI), M. Muhammad Abd Rabbuh Al-Yami, il est primordial de se prémunir contre les dangers de ces nouveaux outils qui ont facilité l’utilisation et la large distribution des fake-news et de la manipulation médiatique. Lors des débats, marqués par la participation du secrétaire général de l'AMAN M. George Penintaex, des participants ont affirmé que l’utilisation des nouveaux outils technologiques dans le domaine médiatique est à ses balbutiements au niveau mondial. L’utilisation de ces outils, d’après ces spécialistes, ne nécessite pas de grands moyens, mais juste de mettre en place un data-center local et entrainer les LLM (larges langages models) -disponibles en open sources- pour exécuter les tâches voulues. Donc, ce sont des technologies que toutes les institutions peuvent créer, adapter et innover. Dans leur communiqué final, les participants ont recommandé d'installer une commission permanente pour renforcer la collaboration entre les différentes agences membres de l'AMAN afin de créer de nouvelles IA communes, et de travailler en commun pour la prise en charge des problématiques d’ordre juridique et de propriété intellectuelle. Ils ont aussi recommandé d'assurer une formation sur les défis de l’IA et ses avantages et d'adapter le cadre juridique régissant le travail journalistique aux nouveaux défis.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a affirmé, jeudi à Alger, que l'amélioration du taux d'encadrement pédagogique dans les établissements d'enseignement supérieur se poursuivait, le taux d'encadrement ayant été ramené à un enseignant pour chaque 22 étudiants, ce qui constitue un "indicateur positif". Lors d'une plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales sous la présidence de M. Salah Goudjil, M. Baddari a précisé que le secteur avait pris "une série de mesures pour pouvoir recruter le maximum de titulaires de master et de doctorat en 2023", et que "1.725 postes budgétaires vacants avaient été affectés au 31 décembre 2023". "Le secteur oeuvre à promulguer plusieurs textes réglementaires visant à traiter la question de recrutement dans la limite des besoins des établissements universitaires et de recherche", a-t-il dit. Concernant les mesures prises pour le renouvellement des équipements des résidences universitaires, le ministre a rappelé "la reprise de l'opération d'équipement de 270 cantines et 230 résidences universitaires au niveau national, à travers l'acquisition et l'installation de mobilier d'hébergement et ses accessoires, des équipements robotiques, de fournitures pour cantines et foyers, d'équipements de cuisine et de systèmes de ventilation", ajoutant que "ces équipements seront distribués au cours du premier semestre de l'année en cours après 'accomplissement des procédures réglementaires". Quant à la création de nouvelles annexes universitaires, M. Baddari a souligné que "leur création dans n'importe quelle région du pays est soumise à des considérations purement scientifiques et pédagogiques", précisant qu'"aucun nouvel établissement universitaire ne peut être ouvert s'il ne répond pas au cahier des charges, ainsi qu'aux besoins de l'environnement socioéconomique et des secteurs à qui profiteront les étudiants diplômés". Par ailleurs, il a indiqué que "les récents classements des universités algériennes au niveau international sont la preuve que l'Université algérienne a sa place dans le monde", ajoutant que "l'organisation de manifestations scientifiques nationales ou internationales à l'intérieur ou à l'extérieur du pays ne fera que promouvoir l'image de ces établissements et contribuera au développement de leur dynamique de recherche". Le ministre a rappelé que ces manifestations "sont soumises à l'autorisation des organismes habilités au niveau des établissements universitaires ou de recherche sous tutelle, afin d'éviter d'éventuelles contre-vérités qui n'ont aucun lien avec le secteur".
ALGER - L'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) a annoncé, mercredi dans un communiqué, l'organisation, le 30 mai prochain, d'une journée portes ouvertes au profit des bacheliers, des étudiants et des cadres d'entreprises pour s'informer des programmes de formation de l'école. Organisée au siège de l'ESAA à Alger, l'évènement a pour but d'offrir "une opportunité de découvrir les programmes de formation de l'école et de partager une expérience immersive axée sur l'excellence académique", a fait savoir la même source. Selon l'ESAA, cette journée représente aussi une opportunité de découvrir l’ensemble des programmes dispensés, les formations initiales, les licences et masters ainsi que les formations continues "MBA", "Executive MBA" et "MBA spécialisés". Au programme de la journée, les équipes de l’Ecole proposeront des ateliers interactifs d'accompagnement dans le but d’aider les futurs candidats à réussir les concours d’accès et les assister dans leurs choix de formation. D’autres ateliers seront au rendez-vous ainsi qu’un "Pôle Information" permanent. A noter que cette journée d'information, qui sera suivie par deux autres journées "portes ouvertes" les 27 juin et 21 juillet prochains, est ouverte au grand public, de 09h à 17h, après inscription sur le site web de l'école, notamment aux bacheliers, aux étudiants, aux cadres d'entreprise ainsi qu'aux parents. L'ESAA met également à la disposition des candidats souhaitant s’inscrire aux programmes, une plateforme d'admission, disponible sur son site web. Pour rappel, l'ESAA est un établissement public algérien, créée en 2004, dans le cadre d'un projet de coopération bilatérale dans le domaine de l’enseignement supérieur qui forme des managers et dirigeants d'entreprises.