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Oran: création de l’Académie africaine d’allergologie et d’immunologie clinique

ORAN - La naissance de l’Académie africaine d’allergologie et d’immunologie clinique a été officiellement annoncée, jeudi soir à Oran, et aura son siège à Alger. Cette institution a été créée à l’initiative du Professeur Habib Douagui, président de la Société algérienne d’allergologie et d’immunologie clinique et président de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale au Conseil de la Nation. L’annonce a été faite lors de l’ouverture des travaux du 16e Congrès euro-africain d’allergologie et d’immunologie clinique, organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. L’événement a connu la présence du ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, M. Mustapha Hidaoui ainsi que du wali d’Oran, M. Samir Chibani. Selon le Professeur Douagui, cette nouvelle académie vise à concevoir des projets liés aux maladies allergiques et immunologiques dans différents pays africains, et à guider les instances concernées dans la prise de décisions pour développer ce domaine médical. Il a également souligné que l’objectif du congrès est d’assurer la formation continue des jeunes médecins. L’événement réunit environ 500 spécialistes venus de 14 pays, qui débattront de l’état actuel de l’allergologie et de ses avancées. Ce congrès scientifique vise aussi à renforcer les études cliniques, la formation et la recherche scientifique, qu’elle soit fondamentale ou appliquée, dans les domaines de la prévention, du diagnostic et des approches thérapeutiques en allergologie et immunologie. Le Professeur Douagui a souligné que la participation de nombreux experts africains et européens témoigne de l’importance croissante des échanges scientifiques intercontinentaux et des liens solides entre les communautés médicales pour lutter contre les maladies allergiques et auto-immunes. Dans un message lu en son nom, le président du Conseil de la Nation, M. Azouz Nasri, a affirmé que haut patronage du président de la République de cet événement "traduit l’attention particulière que l’Etat algérien accorde à la science, à la connaissance et à la recherche scientifique au service de la santé publique et de l’amélioration de la qualité de vie des citoyens". Il a ajouté que l’organisation de ce congrès en Algérie "témoigne du rôle scientifique croissant du pays en tant qu’espace de dialogue et d’échange académique entre les deux rives de la Méditerranée et à travers les continents européen et africain". De son côté, le Professeur Martial Ouédraogo, président de la Société africaine d’allergologie et d’immunologie clinique, a salué la qualité des intervenants participant à cette rencontre, qualifiant le congrès de véritable plateforme de coopération scientifique et de partage d’expertise. Le thème du congrès, "Du diagnostic clinique et moléculaire aux thérapies biologiques innovantes en allergologie", illustre, selon lui, les progrès considérables de ce domaine. Les conférences traiteront de sujets variés comme l’immunothérapie allergénique, les allergies alimentaires, les traitements biologiques, les interactions entre allergies et maladies auto-immunes, soulignant ainsi la complexité et la dynamique de cette spécialité. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a été honoré pour son soutien constant au domaine médical et scientifique. Plusieurs médecins et chercheurs universitaires ont également été distingués. Le congrès, qui se poursuit pendant trois jours, aborde des thématiques telles que "Innovation en allergologie : état des lieux et perspectives", "L’immunothérapie allergénique : un nouvel horizon thérapeutique", "Approche personnalisée du traitement allergologique", "Allergies alimentaires : défis et avancées thérapeutiques", "Allergies et comorbidités : lien avec les maladies auto-immunes", "recommandations africaines pour la prise en charge de l’asthme chez l’adulte et l’enfant", entre autres.
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Baccalauréat 2025: Sadaoui supervise la sortie de l’équipe chargée de l’élaboration et de l’impression des sujets

ALGER - Le ministre de l'Education nationale, Mohammed Seghir Sadaoui, a supervisé, jeudi après-midi, à l'annexe de l'Office national des examens et concours à Kouba (Alger), la sortie de l'équipe chargée de l'élaboration et de l'impression des sujets du Baccalauréat session 2025, indique un communiqué du ministère. L'équipe chargée de l'élaboration, de la révision, du contrôle et de l'impression des sujets de l'épreuve du Baccalauréat a parachevé sa mission après "un confinement total de 44 jours lors duquel les membres se sont entièrement consacrés à cette tâche minutieuse, avec tout ce qu'elle implique comme rigueur et sérieux". A cette occasion, le ministre a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude à tous les membres de l'équipe "pour les efforts laborieux fournis pour assurer la crédibilité de cet examen national et préserver le principe d'égalité des chances pour tous les candidats", affirmant que "le travail qu'il ont accompli traduit effectivement les valeurs d'engagement et de discipline dont fait montre le personnel du secteur de l'Education nationale". M. Sadaoui a également salué "l’engagement et la mobilisation de tous les secteurs ministériels qui ont accompagné le ministère de l'Education nationale dans l'encadrement et l'organisation des examens scolaires nationaux, ainsi que les corps de sécurité et militaires au niveau central et local, qui veillent constamment à assurer toutes les conditions nécessaires à la réussite de ce rendez-vous national important, ce qui reflète l'esprit de solidarité institutionnelle, et renforce la confiance en l'école algérienne". Il a, en outre, affirmé que la session du Baccalauréat de cette année était "à la hauteur et a connu l'adhésion de nombreux secteurs et acteurs, ce qui a contribué à créer une atmosphère positive et saine durant les jours d'examen, suscitant une grande satisfaction chez les candidats". Il a relevé que "les cas de fraudes enregistrés n'ont pas affecté le bon déroulement des épreuves". Il a, par ailleurs, indiqué que le ministère s'attelait à "classer les établissements scolaires en fonction des résultats obtenus lors de cette session, et ce, dans le but de promouvoir la qualité de l'enseignement".
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Six (6) universités algériennes classées parmi les meilleures au monde

ALGER - Six (06) universités algériennes ont occupé, pour la première fois, les premiers rangs du classement des meilleures universités mondiales, "US NEWS BEST GLOBAL UNIVERSITIES", considéré comme l'un des classements les plus importants en la matière, indique un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Dans ce cadre, l'Université de Sidi Bel Abbès est classée première au niveau national et maghrébin et 760e au niveau mondial sur 2250 universités à l'échelle internationale, et ce sur la base de "quatre critères rigoureux dont la réputation académique, la production, l'impact de la recherche et la coopération internationale", précise la même source. Ce classement met en évidence "les efforts consentis par le secteur pour atteindre des niveaux d'excellence et d'innovation plus élevés et renforcer la présence des universités algérienne dans les classements internationaux, au service du développement national et du rayonnement de l'Algérie dans le paysage académique et scientifique mondial", conclut le communiqué.
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Saihi préside l’installation du comité national d’éthique de la santé

ALGER - Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi a procédé mardi à Alger, à l'installation du comité national d'éthique de la santé, chargé d'évaluer les protocoles de recherche dans le secteur de la santé et de garantir le respect des principes éthiques. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Saihi a expliqué que l'installation de ce comité consultatif, s'inscrit dans le cadre du "renforcement du secteur de la santé et de son adaptation aux développements qu'il connaît, notamment au regard des défis éthiques et scientifiques liées à la pratique médicale et à la recherche scientifique". Il a ajouté que cette démarche vise à "améliorer les services fournis aux patients et à accompagner les praticiens de la santé et les établissements du secteur dans un cadre référentiel, éthique et professionnel". Le ministre a également mis l'accent sur le rôle du comité dans l'accompagnement des efforts du ministère en matière de promotion de la santé, en tant qu'instance consultative contribuant à l'appui scientifique et professionnel des autorités centrales en contribuant à la mise en œuvre des mécanismes contenus dans la loi relative à la santé. Il a en outre souligné le rôle de cette instance dans l'encadrement des aspects éthiques relatifs au développement des activités de santé notamment celles liées à la transplantation d'organe, de tissus et de cellules, aux essais cliniques et à la recherche scientifique, notamment au vu des progrès technologiques et de leur impact sur le secteur de la santé. De con côté, la présidente du comité, le Pr Louisa Chachoua a expliqué dans une déclaration à l'APS que le comité aura "de nombreuses missions à accomplir, notamment à la lumière des progrès de la médecine et des développements technologiques", précisant que le comité "œuvrera à réglementer tout ce qui concerne la transplantation d'organe, de tissus et de cellules et compte intervenir dans les domaines liés aux essais cliniques, qui revêtent une importance capitale, en plus de son rôle dans le domaine de la recherche scientifique". Le comité national d'éthique de la santé est également chargé de donner des avis sur les questions éthiques relatives à la santé.
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Formation professionnelle: vers l’intégration de 40 nouvelles spécialités dans le domaine numérique dès la rentrée prochaine

ALGER - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. Yacine El Mahdi Oualid, a annoncé mardi à Alger que les préparatifs sont en cours pour l'introduction progressive de 40 nouvelles spécialités dans le domaine du numérique, à partir de la prochaine rentrée (session de septembre prochain). Lors d'une rencontre sur le thème "Les nouveaux métiers dans le domaine de la technologie de l'information", le ministre a affirmé que "les préparatifs sont en cours pour l'introduction progressive de 40 nouvelles spécialités dans le domaine du numérique, dans plusieurs instituts et centres d'excellence de formation professionnelle, à partir de la prochaine session en septembre". Cette mesure s'inscrit dans le cadre "des efforts déployés par le secteur pour diversifier et moderniser les offres de formation et les adapter aux besoins de l'économie nationale à travers une main-d'œuvre qualifiée, et pour renforcer l'insertion professionnelle des diplômés de la formation professionnelle", a ajouté M. Oualid. Le ministre a souligné que le secteur accorde "une grande importance à l'amélioration des chances d'accès au marché du travail pour les diplômés du secteur", notamment en veillant à "l'intégration des spécialités recherchées". En marge de cette rencontre, une convention-cadre de coopération a été signée entre le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et la Société nationale d'assurance (SAA), visant à mettre en place des mécanismes de coopération dans le domaine de la formation, notamment la formation par l'apprentissage et la formation continue". Deux conventions ont également été signées entre la Direction de la Formation et de l'Enseignement professionnels de la wilaya d'Alger et l'entreprise Mobilis, ainsi que la société de formation à distance "Beeform Academy" afin de renforcer la coopération dans le domaine de la formation professionnelle.
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Bentaleb reçoit le ministre jordanien de la Santé

ALGER - Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Fayçal Bentaleb, a reçu lundi à Alger le ministre de la Santé du Royaume hachémite de Jordanie, M. Firas Ibrahim Al Hawari, dans le cadre de sa visite de travail en Algérie du 15 au 17 juin, indique un communiqué du ministère. Lors de cet entretien, qui s'est déroulé en présence de l'ambassadeur du Royaume de Jordanie en Algérie, Attallah El Amouch, M. Bentaleb, a salué les "relations historiques" entre les deux pays, soulignant l'importance de "renforcer la coopération bilatérale, notamment dans le domaine de la contractualisation sanitaire", a précisé la même source. A cette occasion, le ministre a également mis l'accent sur "le progrès notable enregistré par l'Algérie dans le domaine de la santé, grâce à la compétence de ses médecins et aux réformes profondes adoptées, qui ont contribué de manière significative à réduire le nombre de patients transférés à l'étranger pour des soins". Par ailleurs, M. Bentaleb a évoqué "les moyens de renforcer la coopération dans le domaine du travail et de l'emploi", soulignant "la nécessité d'activer l'accord bilatéral dans ce domaine en soumettant à la partie jordanienne un projet de programme exécutif qui sera étudié par des experts des deux pays". De son côté, le ministre jordanien de la Santé a salué "les relations de fraternité et de coopération qui unissent les deux pays", se félicitant de "la proposition algérienne" et exprimant la "volonté de son pays de développer le partenariat avec l'Algérie dans le domaine de la santé et de l'élargir à d'autres domaines dans l'intérêt des deux pays". Cette rencontre a été l'occasion pour les deux parties "d'échanger les vues sur les moyens de soutenir la convention sanitaire entre les deux pays et d'examiner les perspectives de la coopération conjointe dans plusieurs domaines d'intérêt commun, au bénéfice des peuples des deux pays frères", selon la même source.
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Saihi présente à Tunis l’expérience de l’Algérie dans la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé »

TUNIS - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présenté, samedi à Tunis, l'expérience de l'Algérie dans la mise en œuvre de l'approche "Une seule santé", lors de sa participation aux travaux de la Conférence régionale "Une seule santé" pour le Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Saihi a mis en lumière, à cette occasion, l'expérience algérienne dans la mise en œuvre de l'approche "Une seule santé" à travers "plusieurs stratégies de développement axées principalement sur l'amélioration des conditions de vie des citoyens et la réduction des disparités sociales et régionales", soulignant qu'"il s'agit là d'une priorité pour les pouvoirs publics". Le ministre a précisé que plusieurs secteurs ministériels, tels que l'environnement, l'agriculture, le commerce, la santé et l'industrie, "s'emploient de manière synergique à harmoniser leurs plans d'action à travers la mise en place de mesures ciblées", visant à "lutter efficacement contre les impacts environnementaux ayant une incidence directe ou indirecte sur la santé publique", en "plaçant cette question au cœur de l'engagement politique et socioéconomique". Pour ce faire, l'Algérie a élaboré, après plusieurs évaluations, des "plans nationaux constituant la pierre angulaire de cette approche multisectorielle, notamment le premier Plan d'action national Santé-Environnement, qui représente un cadre unifié pour une action coordonnée visant à faire face aux effets néfastes de l'environnement sur la santé publique, avec un financement assuré par le budget de l'Etat", a expliqué le ministre. Il a aussi évoqué "le Plan national de sécurité sanitaire des aliments", qui vise, a-t-il dit, à "réduire les maladies et les décès liés à la consommation d'aliments insalubres" et à "renforcer le système de contrôle alimentaire" tout en "soutenant les capacités d'inspection, les laboratoires et les actions de sensibilisation en direction des citoyens". Outre ces deux plans stratégiques, M. Saihi a mis en exergue "les efforts de l'Algérie dans la prévention et la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, à travers la mise en œuvre du Plan stratégique national visant à limiter l'usage excessif et non contrôlé des antibiotiques, avec un appui international dans le cadre d'un partenariat scientifique et technique destiné à renforcer la sécurité sanitaire".
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Chargé par le président de la République, Saihi participe à Tunis aux travaux de la Conférence « Une seule santé » dans la région MENA

ALGER - Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, participe à Tunis aux travaux de la Conférence régionale "Une seule santé" dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), a indiqué un communiqué du ministère. Cette conférence se tient les 14 et 15 juin 2025 à Tunis avec la participation de 17 pays et 40 hauts responsables, dont des ministres des secteurs de la santé, de l'agriculture et de l'environnement, ainsi que des experts et spécialistes, et ce, avec le soutien d'organisations internationales telles l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et la Banque mondiale (BM), précise le communiqué. Cette participation s'inscrit dans le cadre du "soutien continu de l'Algérie à l'initiative 'Une seule santé', devenue une nécessité face aux défis sanitaires et environnementaux croissants, notamment avec la propagation des zoonoses, le changement climatique et la dégradation de l'environnement", ajoute la même source. La participation de l'Algérie reflète "son engagement ferme en faveur d'une approche holistique et intégrée, alliant santé publique, santé animale, environnement, alimentation, agriculture, commerce et industrie, afin de faire face à des risques sanitaires complexes et interdépendants", selon le communiqué. A cette occasion, le ministre prononcera une intervention dans laquelle il présentera l'expérience de l'Algérie dans la mise en œuvre de l'approche "Une seule santé", notamment en ce qui concerne la création de mécanismes de coordination entre les différents ministères, l'adoption de politiques préventives dans les domaines de la surveillance sanitaire et le développement de systèmes d'alerte et de réponse rapide, des mesures contribuant au renforcement de la capacité du pays à faire face aux crises sanitaires potentielles, poursuit la même source. Le ministre passera également en revue "les initiatives nationales visant à améliorer le système de santé publique, à renforcer la sécurité alimentaire et à préserver les ressources environnementales". Par ailleurs, M. Saihi a rencontré son homologue tunisien, M. Mustapha Ferjani, avec lequel il a évoqué "les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la santé et d'échanger les expériences au mieux des intérêts des deux peuples frères et au service du raffermissement des liens de fraternité et de coopération entre l'Algérie et la Tunisie". Cette participation illustre "l'engagement de l'Algérie à jouer un rôle de premier plan dans la région MENA et à contribuer activement à la mise en place d'un cadre régional unifié garantissant la sécurité sanitaire et répondant aux aspirations des peuples de la région à des systèmes de santé équitables et durables", conclut le communiqué.
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Navire de recherche « Grine Belkacem »: 33 campagnes au service de la recherche océanographique en Algérie

TIPASA - Le navire "Grine Belkacem", spécialisé dans la recherche océanographique, a effectué 33 campagnes scientifiques dans les eaux territoriales algériennes depuis sa mise en service en 2011, a-t-on appris mercredi, du directeur du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA), Nabil Bouflih. "Ces 33 campagnes ont été menées par des chercheurs du CNRDPA à bord du navire scientifique Grine Belkacem entre 2011 et 2024", a indiqué le directeur de ce centre, sis à Bou Ismail (Tipasa), lors d’une Journée d’étude organisée à l’occasion de la Journée mondiale des océans (8 juin). Il a souligné que huit (8) parmi ces campagnes de recherche, ont été consacrées, entre 2012 et 2021, à l’évaluation des ressources marines de petite taille (halieutiques) le long du littoral algérien, en utilisant la méthode acoustique. Un fait ayant permis une identification scientifique des stocks halieutiques et une exploitation rationnelle de ces ressources, selon la même source. Le navire Grine Belkacem a également mené 11 campagnes nationales pour évaluer la ressource halieutique en haute mer, en plus d’avoir effectué des campagnes d’exploration acoustique et de mesure de la profondeur des grands fonds marins (jusqu’à 3000 mètres), dans la zone comprise entre Skikda et Alger. Selon le Pr. Bouflih, également enseignant-chercheur dans le domaine, l’objectif visé par ces campagnes est de "souligner l’impératif de préserver les richesses marines et océaniques sous toutes leurs formes, et de promouvoir leur exploitation rationnelle, sans nuire à l’équilibre des mers. Ce qui nécessite notamment le respect des périodes de repos biologique, car il s’agit de ressources naturelles nécessitant des périodes de régénération". Il a aussi mis en avant l’importance accordée par les Nations unies à la sensibilisation à la protection des ressources naturelles marines et océaniques, et la diffusion des concepts de développement durable et de gestion responsable des ressources marines. Les pouvoirs publics, à travers le ministère de tutelle, ont entrepris de nombreuses mesures pour préserver la ressource halieutique, a fait savoir Pr. Bouflih, citant notamment la promotion de l’aquaculture en eaux douces et salées, ainsi que l’encouragement de la pêche en haute mer, qui sont "des alternatives visant à garantir la disponibilité du poisson pour les consommateurs et à réduire la pression sur la pêche côtière", a-t-il assuré. Long de 40 mètres, le navire de recherche Grine Belkacem est une plate forme technologique essentielle pour toutes les disciplines des sciences de la mer. Il est équipé de systèmes de navigation et d’instruments maritimes modernes lui permettant de mener des campagnes en haute mer d’une durée de 30 jours, avec 25 personnes à bord, dont 11 chercheurs effectuant des recherches et études océanographiques à travers l’Algérie, selon la fiche technique du navire.
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Le ministère de l’Environnement présente le plan national d’adaptation aux changements climatiques

ALGER - Le ministère de l'Environnement et de la Qualité de la vie a présenté, mardi, le plan national d'adaptation aux changements climatiques, à même de construire un système de planification efficace pour renforcer la résilience de l'Algérie face aux défis environnementaux. La cérémonie de présentation du plan s'est déroulée au Centre international de conférences (CIC) à Alger, en présence de la ministre de l'Environnement et de la Qualité de la vie, Mme Nadjiba Djilali, du ministre de l'Hydraulique, Taha Derbal, de représentants des secteurs concernés, et de la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Algérie, Natasha Van Rijn. Dans une allocution prononcée à cette occasion, Mme Djilali a souligné que ce plan "traduit une forte volonté politique de protéger le pays et le citoyen des risques climatiques", ajoutant qu'il se veut un outil décisionnel et de planification stratégique pour l'Algérie permettant la conception de plans d'adaptation locale et sectorielle. Ce plan permettra également de créer un système de suivi et d'évaluation à tous les niveaux, notamment en vue de mesurer l'impact des projets traitant des questions liées au changement climatique et à l'adaptation à l'échelle nationale, a-t-elle poursuivi. Pour sa part, le ministre de l'Hydraulique a affirmé que les changements climatiques et leurs conséquences négatives avaient révélé inefficacité des anciens modèles de prévision, lesquels ont montré leurs limites face à ces phénomènes, d'où la nécessité de recourir à de nouveaux modèles actualisés et adaptés aux nouvelles données. M. Derbal a, à cet égard, indiqué que le plan d'adaptation reposait sur des options durables afin d'assurer l'accès à l'eau, dont le dessalement de l'eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées, outre la garantie du principe d'équilibre régional de l'accès à l'eau. De son côté, Mme Van Rijn s'est félicitée de la coordination gouvernementale notable dans l'élaboration de ce plan, soulignant le soutien apporté par le PNUD à l'échelle mondiale, aux efforts visant à renforcer la protection et la résilience face aux effets des changements climatiques, à garantir un développement durable et à protéger les ressources naturelles. Le Plan national d'adaptation aux changements climatiques est le fruit d'un projet de coopération entre l'Algérie et le PNUD, financé à hauteur de 2,6 millions USD par le Fonds vert pour le climat. Ce projet vise à traduire les engagements de l'Algérie dans les conventions internationales, notamment la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la Convention sur la diversité biologique (CDB), sous forme de politiques nationales concrètes. A travers ce Plan d'adaptation, le projet tend à renforcer la gouvernance de la planification et la coordination institutionnelle, à produire une base de données pour concevoir des solutions d'adaptation à fort impact, à inciter la participation du secteur privé à l'effort d'adaptation, et à mobiliser des ressources financières pour renforcer la résilience. Parallèlement à la présentation du Plan national d'adaptation aux changements climatiques, une session de formation a été organisée au profit des journalistes sous le thème : "Communication et climat : le rôle des médias dans la sensibilisation aux enjeux climatiques et les techniques de communication efficace". La session de formation a porté sur le rôle des médias dans la diffusion de la conscience environnementale et climatique et les moyens de vulgariser le discours scientifique et de le présenter au grand public, ainsi que les techniques de communication efficace autour des questions d'adaptation au climat. A ce propos, Mme Djilali a qualifié les médias de "pilier fondamental dans la lutte contre les effets des changements climatiques et dans la formation d'une compréhension collective capable d'orienter la société vers un changement positif et un comportement éco-responsable, à travers l'instauration d'un journalisme climatique spécialisé".