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Partenariat scientifique et pédagogique : l’USTHB signe une Convention-cadre avec l’ASAL

ALGER- L'université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumediene (USTHB) a procédé, lundi à Alger, à la signature d'une Convention-cadre avec l'Agence spatiale algérienne (ASAL) portant sur des échanges scientifiques et pédagogiques entre les deux institutions. Lors de la cérémonie de signature organisée au siège de l'université, son recteur, Djamel Eddine Akretche, a précisé que cette Convention-cadre "réactive une coopération remontant à 20 ans, à la faveur de l'intérêt accordé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux technologies spatiales et comporte un programme de formation ainsi que la création d'équipes mixtes pédagogiques". Il a noté que cette démarche répond à "la stratégie de l'USTHB et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique prônant l'ouverture de l'université à son environnement économique. Ce partenariat permettra, en outre, l'échange des données respectives et la mise à disposition des ateliers de l'ASAL pour les étudiants de l'USTHB , a-t-il ajouté. De son côté, le directeur général de l'ASAL, Azzedine Oussedik, a plaidé pour " la capitalisation des cadres et ingénieurs de l'USTHB pour la mise en œuvre du programme national spatial à l'horizon 2040", évoquant " la maîtrise des technologies spatiales" que les futurs projets en commun permettront de concrétiser. Des projets qui brasseront, outre ce domaine, ceux annexes tels que l'informatique, la mécanique, l'électronique, l'énergétique, l'agriculture, les ressources hydrauliques, etc. Ces derniers, a-t-il indiqué, pourront gracieusement bénéficier des photographies spatiales de l'ASAL qui, à son tour, profitera du traitement qui en sera fait, avant de saisir cette occasion pour rendre un hommage à l'enseignant de l'USTHB, Youcef Semara, récemment décédé et ayant étroitement collaboré avec l'Agence.
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Partenariat scientifique et pédagogique : l’USTHB signe une Convention-cadre avec l’ASAL

ALGER- L'université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumediene (USTHB) a procédé, lundi à Alger, à la signature d'une Convention-cadre avec l'Agence spatiale algérienne (ASAL) portant sur des échanges scientifiques et pédagogiques entre les deux institutions. Lors de la cérémonie de signature organisée au siège de l'université, son recteur, Djamel Eddine Akretche, a précisé que cette Convention-cadre "réactive une coopération remontant à 20 ans, à la faveur de l'intérêt accordé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux technologies spatiales et comporte un programme de formation ainsi que la création d'équipes mixtes pédagogiques". Il a noté que cette démarche répond à "la stratégie de l'USTHB et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique prônant l'ouverture de l'université à son environnement économique. Ce partenariat permettra, en outre, l'échange des données respectives et la mise à disposition des ateliers de l'ASAL pour les étudiants de l'USTHB , a-t-il ajouté. De son côté, le directeur général de l'ASAL, Azzedine Oussedik, a plaidé pour " la capitalisation des cadres et ingénieurs de l'USTHB pour la mise en œuvre du programme national spatial à l'horizon 2040", évoquant " la maîtrise des technologies spatiales" que les futurs projets en commun permettront de concrétiser. Des projets qui brasseront, outre ce domaine, ceux annexes tels que l'informatique, la mécanique, l'électronique, l'énergétique, l'agriculture, les ressources hydrauliques, etc. Ces derniers, a-t-il indiqué, pourront gracieusement bénéficier des photographies spatiales de l'ASAL qui, à son tour, profitera du traitement qui en sera fait, avant de saisir cette occasion pour rendre un hommage à l'enseignant de l'USTHB, Youcef Semara, récemment décédé et ayant étroitement collaboré avec l'Agence.
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Climat: la planète au « bord du gouffre » après une décennie record de chaleur

GENEVE - Les indicateurs du changement climatique ont atteint des niveaux record en 2023, entraînant la planète "au bord du gouffre", a averti mardi le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Un nouveau rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU, montre que des records ont été battus, voire dans certains cas "pulvérisés", s'agissant des niveaux de gaz à effet de serre, des températures de surface, du contenu thermique et de l'acidification des océans, de l'élévation du niveau de la mer, de l'étendue de la banquise antarctique et du recul des glaciers. La planète est "au bord du gouffre" alors que "la pollution par les combustibles fossiles provoque un chaos climatique sans précédent", a alerté Antonio Guterres. "Il est encore temps de lancer une bouée de sauvetage aux populations et à la planète", selon lui, mais il faut agir "maintenant". Le rapport confirme que 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température moyenne à la surface du globe de 1,45 C au-dessus du niveau de référence de l'ère préindustrielle. "Chaque fraction de degré de réchauffement climatique a un impact sur l'avenir de la vie sur Terre", a prévenu le chef de l'ONU. "La crise climatique est LE défi déterminant auquel l'humanité est confrontée et elle est inextricablement mêlée à la crise des inégalités, comme en témoignent l'insécurité alimentaire croissante, les déplacements de population et la perte de biodiversité", a renchéri la secrétaire générale de l'OMM, Celeste Saulo. Les vagues de chaleur, les inondations, les sécheresses, les feux incontrôlés et l'intensification rapide des cyclones tropicaux sèment "la misère et le chaos", bouleversant la vie quotidienne de millions de personnes et infligeant des pertes économiques de plusieurs milliards de dollars, alerte l'OMM. Il s'agit par ailleurs de la décennie (2014-2023) la plus chaude jamais observée, dépassant la moyenne 1850/1900 de 1,20 C. La hausse de la température mondiale sur le long terme est due à l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, qui ont atteint des niveaux record en 2022. L'arrivée du phénomène El Nino au milieu de l'année 2023 a également contribué à la montée rapide des températures, selon l'OMM. Selon Mme Saulo, "jamais nous n'avons été aussi proches - bien que temporairement pour le moment - de la limite inférieure fixée à 1,5 C dans l'Accord de Paris sur les changements climatiques". "La communauté météorologique mondiale met en garde le monde entier et tire la sonnette d'alarme : nous sommes en alerte rouge", a-t-elle assuré. "Ce dont nous avons été témoins en 2023, en particulier le réchauffement sans précédent des océans, le recul des glaciers et la perte de banquise en Antarctique, suscite la plus grande inquiétude", a observé Mme Saulo. L'an dernier, près d'un tiers de l'ensemble des océans dans le monde étaient sous l'emprise d'une vague de chaleur marine. A la fin de 2023, plus de 90% des océans de la planète avaient connu des vagues de chaleur à un moment ou à un autre de l'année, selon l'OMM. L'augmentation de la fréquence et de l'intensité des vagues de chaleur marines entraîne de profondes répercussions négatives sur les écosystèmes marins et les récifs coralliens. Par ailleurs le niveau moyen de la mer à l'échelle du globe a atteint un niveau record en 2023, ce qui traduit la poursuite du réchauffement des océans (expansion thermique) ainsi que la fonte des glaciers et des nappes glaciaires. Signe inquiétant, le taux d'élévation de ce niveau moyen au cours de la dernière décennie (2014-2023) est plus de deux fois supérieur à celui de la première décennie de l'ère satellitaire (1993-2002). Les glaciers de référence à travers la planète ont subi le recul le plus important jamais enregistré depuis 1950, après une fonte extrême dans l'ouest de l'Amérique du Nord et en Europe, selon des données préliminaires. Il y a cependant "une lueur d'espoir", selon l'OMM : les capacités de production d'énergie renouvelable en 2023 ont augmenté de près de 50% sur un an, le taux le plus élevé observé au cours des deux dernières décennies.
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Baddari inaugure la structure de l’innovation numérique au CERIST

ALGER- Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a présidé, lundi, l'inauguration de la structure de l'innovation numérique au Centre de recherche sur l'Information Scientifique et Technique (CERIST) à Ben Aknoun (Alger). A cette occasion, M. Baddari, qui était accompagné des ministres de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Yacine El Mahdi Oualid, et de la Poste et des Télécommunications, M. Karim Bibi Triki, a souligné que cette structure était "cruciale pour soutenir l'innovation et le développement dans le domaine des technologies numériques et de l'économie de la connaissance". Il a indiqué que cet édifice scientifique est à même de réaliser "un élan qualitatif en matière de recherche et d'innovation dans les domaines de l'informatique, de la numérisation, de l'intelligence artificielle, de l'entrepreneuriat, et des incubateurs d'affaires, d'autant qu'il comprend un centre sophistiqué". Cette structure comprend également "un incubateur d'affaires et un espace pour l'entrepreneuriat devant encourager l'innovation et l'entrepreneuriat", selon le ministre ajoutant que cet espace "dispose aussi d'un Bureau dédié aux brevets d'invention et un centre d'appui aux technologies et à l'innovation, outre un bureau pour les relations extérieures". Pour sa part, M. El Mahdi Oualid a fait savoir que cette structure "qui va renforcer davantage le domaine numérique en Algérie en termes de recherche scientifique, aura un impact positif sur l'entrepreneuriat, notamment en milieu universitaire, et en matière de développement du parcours des start-up". De son côté, M. Triki a affirmé que cette structure qui comprend un centre développé pour la collecte et l'analyse des données se voulait "un autre jalon qui vient s'ajouter aux infrastructures nationales dans le domaine de stockage et de traitement des données selon les normes internationales", ajoutant que cette structure est à même de "renforcer la transition numérique de la société, d'améliorer la gouvernance et de développer l'économie nationale, notamment à travers l'encouragement de l'innovation et de la création de start-up". Par la même occasion, la délégation ministérielle a inspecté des produit de recherche réalisées au niveau du Centre de recherche scientifique et technique, saluant le niveau d'innovation de ces productions.
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Formation professionnelle: plus de 300.000 nouvelles places pédagogiques pour la prochaine rentrée dimanche

ALGER - Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels offre, en prévision de la prochaine rentrée (session février) prévue dimanche, plus de 300.000 nouvelles places pédagogiques dans différents modes et dispositifs de formation, a fait savoir le sous-directeur des examens et des concours au ministère, Mohamed Azzoug. Dans une déclaration à l'APS, le responsable a précisé que les nouvelles places pédagogiques assurées pour cette rentrée incluent notamment les formations par apprentissage, en présentiel et à distance, ainsi que les formations de la femme au foyer, en milieu rural, outre les bénéficiaires de l'allocation chômage et les personnes aux besoins spécifiques. En prévision de cette rentrée, "le ministère a mobilisé tous les moyens nécessaires, techniques et pédagogiques, les sections ouvertes au niveau des établissements de formation, en sus des spécialités inscrites dans le programme pédagogique de la formation professionnelle au nombre de plus de 400". L'ensemble de ces spécialités couvrent "23 filières professionnelles inscrites dans la nomenclature des spécialités de la formation professionnelle, établie selon les spécificités de chaque région et les exigences de l'économie nationale". Concernant les nouvelles spécialités, l'intervenant a indiqué que le secteur a prévu au titre de la prochaine rentrée professionnelle, "des spécialités dans certaines wilayas liées aux domaines de l'informatique, la numérisation, l'agriculture et la maintenance ferroviaire. En prévision de la prochaine rentrée, plusieurs activités d'information et de journées portes ouvertes ont été organisées pour faire connaître les spécialités et les offres de formation programmées, ainsi que les modalités d'inscription pour ceux qui souhaitent rejoindre les établissements de formation, a ajouté M. Azzoug. Il a expliqué que le secteur met l'accent notamment sur "les filières professionnelles prioritaires, notamment l'agriculture et l'industrie alimentaire, la numérisation, le bâtiment et les travaux publics (BTP), l'électricité, la restauration, l'hôtellerie, l'artisanat, l'eau et l'environnement, ainsi que les énergies renouvelables". Le même intervenant a rappelé les mesures et les procédures prises par le secteur afin de "garantir une formation dans des spécialités correspondant aux exigences de l'économie nationale et répondant aux besoins exprimés par les entreprises en termes de main-d'œuvre qualifiée". M. Azzoug a indiqué, par ailleurs, que les inscriptions pour la formation professionnelle pour la prochaine rentrée, qui étaient prévues du 7 janvier au 17 février, ont été prolongées concernant certains modes de formation, tels que la formation par apprentissage, la formation à distance, ainsi que dans différents dispositifs de formation, entre autres, la formation en cours du soir.
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Lancement dimanche du concours national de composition épistolaire pour enfants « édition 2024 »

ALGER - Le concours national de composition épistolaire pour enfants "édition 2024" sera lancé, dimanche, avec pour thème "Développement durable", en prélude à la participation de l'Algérie à la 53e édition du concours international de composition épistolaire, a indiqué samedi le ministère de la Poste et des Télécommunications dans un communiqué. Organisé chaque année par le ministère de la Poste et des Télécommunications et Algérie Poste, en collaboration avec le ministère de l'Education nationale, le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, et l'Organe national de protection et de promotion de l'enfance (ONPPE), ce concours aura cette année pour thème "Développement durable", retenu par l'Union Postale Universelle (UPU) : "Ecris une lettre adressée aux générations futures à propos du monde dont tu espères qu'ils hériteront", et ce en prélude à la participation de l'Algérie au concours international de composition épistolaire, qui sera organisé par l'UPU dans sa 53e édition. Ce concours est "un excellent moyen d'encourager l'alphabétisation des enfants et des jeunes et contribue à développer leurs compétences épistolaires et leur aptitude à exprimer clairement leurs pensées par des mots. Il vise également à les sensibiliser à l'importance du rôle des services postaux dans notre monde", note le communiqué. Quant aux conditions de participation, le ministère a précisé que ce concours était ouvert aux "enfants âgés de 9 à 15 ans", lesquels doivent rédiger, par écrit, une lettre dans une des deux langues nationales, arabe ou tamazight. La lettre doit porter les coordonnées du participant (nom, prénom, date et lieu de naissance, niveau scolaire, numéro de téléphone du parent, et nom de l’établissement d’enseignement et de sa wilaya), ainsi que la date, le destinataire, la formule de salutation, le corps de la lettre et la signature. Le candidat doit participer avec "une seule lettre", en veillant au strict respect du thème et du nombre de mots autorisés, qui ne doit pas dépasser les 800 mots. Le communiqué précise que les lettres seront réceptionnées durant la période allant du 18 février au 10 avril 2024 au niveau des établissements éducatifs ou des bureaux de poste. Dans ce cas, la lettre doit être mise dans une enveloppe postale fermée et adressée à "Monsieur le Directeur de la Poste et des Télécommunications (en mentionnant la wilaya concernée) et en insérant la mention "Concours national de composition épistolaire", sans nécessité d'apposer un timbre postal. Les lettres peuvent également être reçues par e-mail à l'adresse "rissalati2024@mpt.gov.dz". La sélection des lettres se déroulera en 3 étapes, à savoir "au niveau des wilayas, puis au niveau régional et enfin au niveau national" et "La liste des lauréats au niveau national sera dévoilée début mai 2024", ajoute la même source. "La meilleure lettre au niveau national sera envoyée au Bureau international de l'UPU afin de représenter l'Algérie au Concours international de composition épistolaire pour les jeunes, avant le 5 mai 2024", a fait savoir le ministère, ajoutant que "les élèves auteurs des meilleures lettres au niveau national recevront des prix".
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Ramadhan : Saihi insiste sur l’impératif respect des recommandations des médecins par les diabétiques

ALGER - Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, a insisté, samedi à Alger, sur l'impératif respect des recommandations et conseils des médecins par les personnes diabétiques, notamment durant le mois de Ramadhan. Présidant l'ouverture de la 2e édition du Congrès Diabète et Ramadhan (DAR), M. Saihi a mis l'accent sur "l'impératif respect des recommandations et conseils des médecins par les personnes diabétiques, étant les mieux au fait de leur état de santé". Dans ce cadre, le ministre a rappelé "les mesures prises par le Gouvernement dans ce domaine, à travers un plan d'action pour le malade qui se décline en sept (7) axes, notamment en ce qui concerne la prise en charge sanitaire, la fourniture des médicaments et la prévention, outre la promulgation d'une batterie de textes règlementaires régissant les activités industrielles et commerciales en vue de réduire la teneur en sucre et en sel de plusieurs produits alimentaires". En outre, M. Saihi a salué les efforts consentis par les associations activant dans ce domaine, estimant qu'"elles contribuent à atteindre les résultats escomptés pour préserver la santé des personnes atteintes de diabète, à travers la sensibilisation, aussi bien des patients diabétiques que des personnes en bonne santé, à la nécessité d'adopter une bonne hygiène de vie qui repose sur l'alimentation saine et la pratique d'une activité physique". A cette occasion, le ministre a souligné l'importance de cette rencontre qui a réuni des experts algériens et étrangers, des médecins et des chercheurs, ainsi que des membres de la société civile et des imams, étant donné que cette rencontre "aborde un sujet d'intérêt général, notamment pour les personnes âgées, à savoir le jeûne". De son côté, le Pr. Rachid Malek a affirmé que les "récentes évolutions, recherches et bonnes pratiques relatives à la prise en charge du diabète pendant le mois de Ramadan" seront présentées lors de ce congrès, relevant "l'importance de la coopération entre les médecins et les imams pour sensibiliser les patients". Dans le même ordre d'idées, le président du Conseil scientifique de la Commission de la Fatwa de la wilaya d'Alger, Abdelkrim Meftah, a estimé que la fatwa autorisant ou non le jeûne "doit émaner d'experts, c'est-à-dire des médecins", mettant en avant "le rôle de l'imam qui consiste à convaincre le patient". Pour sa part, le spécialiste sénégalais en diabétologie et imam, Pr. Saïd Nourou Diop, a appelé à "la création d'équipes pluridisciplinaires dans les domaines médical et religieux, outre l'organisation de journées de sensibilisation sur le diabète et la prise en charge médico-sychologique des patients diabétiques".
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La Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer mise sur l’amélioration du dépistage précoce

ALGER- La Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer tend à améliorer le dépistage précoce de cette maladie en assurant le suivi du parcours du malade, notamment après la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, d'assurer une bonne prise en charge des cancéreux y compris les non assurés, a indiqué le président de cette Commission, Pr. Adda Bounedjar. Dans un entretien accordé à l'APS, Pr. Bounedjar a précisé que les objectifs de la Commission installée la semaine dernière par le président de la République, "s'inscrivent dans le cadre de l'amélioration de la prise en charge du malade en remédiant aux insuffisances, et du dépistage précoce de la maladie". En application de la décision du président de la République portant prise en charge complète et immédiate des cancéreux non assurés, Pr. Bounedjar a indiqué que la Commission a tenu plusieurs rencontres avec le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale pour finaliser les procédures de prise en charge de cette catégorie, une démarche concrétisée par la délivrance de cartes Chifa aux malades à partir de la semaine prochaine après avoir présenté un dossier médical. Il a souligné que la volonté politique d'assurer une meilleure prise en charge de cette catégorie est "de bon augure, d'autant que cette maladie ne relève pas uniquement de la responsabilité du ministère de la Santé mais du gouvernement dans son ensemble". Il a rappelé, à cette occasion, les statistiques de cette maladie qui a enregistré 20 millions de cas dans le monde en 2022 et 10 millions de décès, précisant que l'Algérie recense entre 55.000 et 65.000 nouveaux cas avec une prévision à la hausse de 50 % d'ici 2040. Il a assuré que l'enjeu actuel est de réduire le nombre de décès parmi les cas d'atteinte, par le dépistage précoce et l'amélioration de la prise en charge du patient. Lire aussi: Cancer: le Président de la République a donné des instructions pour une meilleure prise en charge des patients Le Pr Bounedjar a cité certains cancers les plus répandus en Algérie, tels que le cancer colorectal, le cancer du poumon, le cancer de la prostate chez les hommes, le cancer du sein, de l'ovaire, du col de l'utérus et du colon chez les femmes, ajoutant que la commission a pour mission de mettre en place une stratégie nationale pour une meilleure prise en charge des malades, d'autant que "certains types de cancer sont désormais considérés comme guérissables". Il a précisé, dans ce sens, que la commission doit également soumettre un rapport périodique au président de la République tous les 6 mois et présenter auparavant un rapport préliminaire 3 mois après son l'installation. Son activité sera renforcée par des comités chargés d'évaluer l'état du cancer en Algérie dans différentes spécialités afin de proposer des stratégies de prise en charge. Le Pr Bounedjar a également mis en avant plusieurs projets visant à améliorer la prise en charge des cancéreux, à l'instar des six centres en cours de réalisation dans les wilayas d'El Oued, Djelfa, Médéa, Béjaïa, Oran et Tiaret, insistant sur la nécessité d'accélérer la cadence de réalisation pour les mettre en service, outre l'augmentation du nombre d'accélérateurs actuellement estimé à 39 dans le secteur public et 14 dans le secteur privé, afin d'atteindre une moyenne de deux accélérateurs pour 1 million d'habitants. Pour rappel, le président de la République avait procédé, le 4 février dernier, à l'installation de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, et désigné le Pr Bounedjar à sa tête. Il a en outre ordonné de prendre en charge obligatoirement les cancéreux, et a enjoint au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, d'assurer une prise en charge complète et immédiate aux malades non assurés, sans aucune procédure administrative au préalable. Le Président de la République a également ordonné de prendre en charge les malades dès leur arrivée dans les établissements hospitaliers en prenant toutes les mesures thérapeutiques et en assurant la disponibilité du nécessaire médical notamment les réactifs de laboratoire et les médicaments, pour briser les cercles vicieux bureaucratiques, outre la formation de médecins radiologues pour un dépistage précoce du cancer dans les instituts spécialisés et le recours aux capacités de formation y compris les compétences de la santé militaire, avec création d'un dispositif exécutif de gestion administrative et financière, de contrôle et de lutte contre le cancer, la Commission nationale actuelle étant une instance consultative.
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El-Méniaâ: attribution de 5 ambulances médicalisées aux structures de santé

EL-MENIAA - Cinq (5) ambulances médicalisées ont été attribuées aux structures de santé dans la wilaya d’El-Méniaâ pour renforcer les capacités d'évacuation sanitaire, a-t-on appris lundi auprès des services de la wilaya. Il s’agit de trois ambulances mises à la disposition de l’Etablissement public hospitalier (EPH) "Mohamed Chabani", au chef-lieu de la wilaya, alors que deux autres ont été affectées respectivement à la Polyclinique de la commune de Hassi-Lefhal et celle de la commune de Hassi El-Gara, a-t-on précisé. Au cours de la cérémonie d’attribution, le wali Mokhtar Benmalek, a mis l’accent sur la nécessité de préserver ces véhicules médicalisés considérés, a-t-il estimé, comme un acquis pour le secteur de la Santé dans la wilaya en termes de renforcement de la flotte du transport médical.
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Jumelage inter-hôpitaux : interventions délicates et consultations spécialisées à l’hôpital Ahmed Ben Bella de Khenchela

KHENCHELA - Des interventions chirurgicales délicates et des consultations médicales spécialisées en médecine interne, urologie et chirurgie pédiatrique ont été effectuées lundi à l’établissement public hospitalier Ahmed Ben Bella de Khenchela, dans le cadre d’un jumelage entre cet hôpital et le CHU et l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) mère-enfant Meriem Bouatoura de Batna. Le directeur de l’hôpital Ahmed Ben Bella, Khaled Bouremada, a précisé à l’APS que le staff médical du CHU et EHS de Batna se compose du Pr. Houssam-Eddine Oughelent (chirurgie urologique), Pr. Othmane Chinar (médecine interne), Dr. Lamia Benkhelifa (pharmacologue), Hasna Benakcha (chirurgie pédiatrique) et Pr. Nedjma Brinis (chirurgie urologique) ainsi que du Dr. Samah Boudouha (médecine interne) de l’hôpital de Khenchela. Trois interventions délicates en chirurgie des voies urinaires et en chirurgie pédiatrique ainsi que des consultations spécialisées ont été effectuées à plus de 70 malades par ce staff médical, selon la même source. Pr. Houssam-Eddine Oughelent et Pr.Soumia Misssoum du CHU de Batna ont réalisé dans le cadre de ce jumelage des consultations à des insuffisants rénaux candidats à des greffes de reins en prévision de la programmation pour la première fois de greffes rénales à l’hôpital Ahmed Ben Bella de Khenchela, a ajouté la même source. Plusieurs dizaines d’interventions chirurgicales ont été réalisées en 2023 à l’hôpital Ahmed Ben Bella dans le cadre du jumelage avec les CHU Dr. Ibn Badis de Constantine, Touhami Benflis de Batna et Khelil Omrane de Bejaia et l’EHS mère-enfant Meriem Bouatoura de Batna, a rappelé M. Bouremada qui a relevé que ces initiatives permettent d’assurer la meilleure prise en charge médicale aux patients de la wilaya en leur évitant de longs déplacements pour accéder à ces soins.