ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a affirmé, jeudi à Alger, que son secteur s'attelait à rapprocher la recherche scientifique du marché à travers la valorisation de ses résultats. Présidant une Journée d'information sur "La culture du safran" à l'Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA) d'El Harrach, M. Baddari a précisé que "le rapprochement entre science et marché à travers la valorisation des résultats de la recherche scientifique permet d'améliorer la productivité", ajoutant que la concrétisation de cette démarche dans le secteur agricole "permet de relever les défis nationaux en la matière". "Ces efforts sont à même d'appuyer l'agriculture nationale et de renforcer la production de certains produits dans notre pays", a estimé le ministre, citant, à titre d'exemple, les résultats du Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA) concernant la culture du safran. "Ce produit très recherché dans le monde peut devenir une source de devises pour le pays si les chercheurs et les producteurs joignent leurs efforts", a-t-il soutenu. M. Baddari s'est, par là même, félicité des efforts visant à mettre à profit la recherche scientifique et technologique dans le renforcement de la production du safran, soulignant que "la généralisation de la numérisation de la recherche scientifique et la valorisation de ses résultats en matière de production agricole sont de nature à opérer un bond qualitatif dans la création de richesse". Les chercheurs ont insisté sur l'importance de la valorisation de ce type d'épices dans le développement de produits alimentaires à forte valeur ajoutée et la nécessaire mise en avant du safran algérien à l'international. Une étude du CRSTRA a débouché sur des résultats "très satisfaisants" quant à la qualité du safran algérien, 11 wilayas ayant été identifiées comme produisant du safran de qualité supérieure, à leur tête Tlemcen, Batna, Djelfa, Bejaia et Ghardaïa.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (KHALEF Fatiha)
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a affirmé, jeudi à Alger, que son secteur s'attelait à rapprocher la recherche scientifique du marché à travers la valorisation de ses résultats. Présidant une Journée d'information sur "La culture du safran" à l'Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA) d'El Harrach, M. Baddari a précisé que "le rapprochement entre science et marché à travers la valorisation des résultats de la recherche scientifique permet d'améliorer la productivité", ajoutant que la concrétisation de cette démarche dans le secteur agricole "permet de relever les défis nationaux en la matière". "Ces efforts sont à même d'appuyer l'agriculture nationale et de renforcer la production de certains produits dans notre pays", a estimé le ministre, citant, à titre d'exemple, les résultats du Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA) concernant la culture du safran. "Ce produit très recherché dans le monde peut devenir une source de devises pour le pays si les chercheurs et les producteurs joignent leurs efforts", a-t-il soutenu. M. Baddari s'est, par là même, félicité des efforts visant à mettre à profit la recherche scientifique et technologique dans le renforcement de la production du safran, soulignant que "la généralisation de la numérisation de la recherche scientifique et la valorisation de ses résultats en matière de production agricole sont de nature à opérer un bond qualitatif dans la création de richesse". Les chercheurs ont insisté sur l'importance de la valorisation de ce type d'épices dans le développement de produits alimentaires à forte valeur ajoutée et la nécessaire mise en avant du safran algérien à l'international. Une étude du CRSTRA a débouché sur des résultats "très satisfaisants" quant à la qualité du safran algérien, 11 wilayas ayant été identifiées comme produisant du safran de qualité supérieure, à leur tête Tlemcen, Batna, Djelfa, Bejaia et Ghardaïa.
ORAN - Le directeur de l’Institut Pasteur Algérie, le professeur Faouzi Derrar, a annoncé, mercredi à Oran, la mise en service prochaine du nouveau laboratoire spécialisé dans les urgences biologiques virales, qui sera inauguré l'été prochain. Dans une déclaration à la presse, en marge de sa supervision de la cérémonie d’ouverture de la 26ème édition du Salon international de la santé SIMEM, accompagné du chef de l'Autorité nationale de Promotion de la Santé et de Développement de la Recherche "FOREM", le professeur Mustapha Khiati, le Pr. Derrar a indiqué que ce laboratoire s'ajoute aux acquisitions de l'Institut, qui possède un laboratoire très performant dans les urgences biologiques, en plus d'un laboratoire régional aux spécifications internationales, spécialisé dans le suivi des sérums et des vaccins, récemment entré en service. Concernant la numérisation au niveau de l'Institut Pasteur, le même responsable a indiqué qu'elle "a parcouru un long chemin", soulignant que l’opération sera achevée, à la fin de l'année en cours, rappelant que l'Institut avait ouvert une plateforme numérique, durant la pandémie du Coronavirus, le liant aux différents établissements hospitaliers. Par ailleurs, le professeur Khiati a salué la participation de qualité prévalant au salon SIMEM, organisé au Centre des conventions "Mohamed Benahmed", qui reflète l’intérêt des organisateurs à réunir les nouveautés dans le domaine des équipements médicaux. Le Salon, organisé par l’agence de communication Events, enregistre la participation de 209 exposants, dont 25 sociétés étrangères, venues présenter les équipements, produits et services modernes de plus de 640 sociétés représentant plus de 40 pays. Les organisateurs ont souligné que ce SIMEM aspire à être un espace pour présenter les derniers dispositifs et technologies de santé, ainsi qu'un espace pour échanger des idées et construire des partenariats stratégiques.
TINDOUF - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a mis en avant, mardi à Tindouf, l’importance de l’intelligence artificielle dans le développement de l'innovation. M. Baddari a, dans son allocution d’ouverture d’une rencontre sous le signe " L’intelligence artificielle, relèvement des limites du savoir et renforcement de l’innovation" tenue en marge de sa visite de travail dans la wilaya, indiqué que "l’intelligence artificielle est un outil scientifique qui revêt aujourd’hui une importance primordiale, étant donné qu’elle contribue au développement de l’innovation et la modernisation de l’économie, et constitue également l’un des défis scientifiques actuels et futurs. Le ministre a, dans le même sillage, affirmé que cette rencontre organisée à l’occasion du lancement de la semaine nationale de l’intelligence artificielle coïncidant avec la célébration de la journée nationale du Savoir, consacre l’importance que revêt l’intelligence artificielle, l’un des piliers fondamentaux des métiers de demain", signalant que le Centre universitaire "Ali Kafi" de Tindouf accorde une attention particulière au développement de ce domaine scientifique. Il a saisi cette occasion pour mettre en exergue le rôle essentiel du son secteur dans le développement de l’intelligence artificielle, soulignant que "l’Algérie est l’un des leaders dans ce domaine en Afrique". Et d’ajouter que la stratégie de l’Algérie nouvelle est fondée sur le développement global notamment dans les wilayas du Sud du pays à l’instar de Tindouf qui deviendra un pôle industriel régional et national aux dimensions internationales. "Pour concrétiser cette démarche, l’établissement universitaire de Tindouf devant être une locomotive susceptible de répondre aux besoins de développement socioéconomique", a-t-il soutenu. M. Baddari a, par ailleurs, fait savoir qu’une équipe de recherche prévoit une visite à Tindouf dans le cadre de la promotion de l’utilisation de l'huile d'arganier. M. Les travaux de cette rencontre ont comporté plusieurs communications s’articulant autour des défis de l’intelligence artificielle et des stratups, les applications de l'intelligence artificielle dans l'enseignement des mathématiques, l’informatique et les sciences de la nature et de la vie, ainsi que son dans le développement de la recherche scientifique ainsi que ses enjeux juridiques et éthiques. Les participants à cette journée d’étude qu’a abritée le centre universitaire" Ali Kafi" de Tindouf, dont des enseignants-chercheurs, doctorants, étudiants porteurs de projets innovants et représentants d’entreprises, ont mis l’accent sur la nécessité de promouvoir l’investissement dans le domaine de l’intelligence artificielle en plus de développement de la recherche scientifique et de l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Auparavant, la délégation ministérielle a écouté un exposé sur les projets inscrits au profit du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à Tindouf, entre autres, la réalisation de 1.000 places pédagogiques, l’équipement d’une résidence universitaire de 500 lits et la réhabilitation des structures d'hébergement universitaire. Le ministre a, au cours de sa tournée dans la wilaya, a visité une exposition dans le cadre de la reconversion des mémoires de fin d’études des étudiants en startups et projets innovants, ainsi que d’autres dédiés aux activités du club scientifique et à l’artisanat traditionnel. Cette visite a été aussi l’occasion de présenter d’autres projets dont ceux de l’aménagement de l’incubateur d’affaires, le centre de soutien à l’innovation et le laboratoire de l’intelligence artificielle. Au terme de sa visite, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a présidé une cérémonie de signature des conventions de partenariat entre le centre universitaire" Ali Kafi" et l'Office du Parc culturel et la direction du tourisme et de l’artisanat de Tindouf.
CONSTANTINE- Les participants à un séminaire national, organisé lundi à Constantine sur les pratiques du chargé de la communication dans les entreprises à l’heure des nouveaux médias, ont affirmé " la nécessité de promouvoir la profession du chargé de la communication institutionnelle par le développement de ses compétences dans l’utilisation de l’intelligence artificielle à l’heure de la concurrence sur le marché médiatique ". Dans son allocution d’ouverture de cette rencontre sous le thème "les pratiques du chargé de la communication dans les entreprises audiovisuelles à l’heure des nouveau média.. applications de l’intelligence artificielle, réalités et perspectives" tenue à l’université Salah Boubnider (Constantine 3), la présidente du séminaire, Dr. Chérifa Djoudi spécialiste en communication, a indiqué que l’évolution des technologies de la communication a eu un impact visible sur l’information, son contenu et sa forme de présentation sur les plateformes numériques modifiant la réaction du public face au contenu informationnel. Ceci, a-t-il ajouté, requiert la formation des étudiants et des chargés de communication institutionnelle par le recours à l’intelligence artificielle dans l’élaboration de l’information destinée au public ciblé. Pr. Nasreddine Bouziane de la même université a relevé que le recours à l’intelligence artificielle dans le travail journalistique et médiatique est devenu un impératif à l’heure des technologies de l’internet 4G au regard de son impact positif en termes de gain de temps, de la qualité et de la précision. Il a également souligné la nécessité de définir des cadres légaux et déontologiques pour garantir un usage correct de cette technologie. Dr. Djamel Benzerouk de l’université de Skikda a considéré que l’usage accéléré de l’intelligence artificielle parvenant à simuler des tâches humaines impose d’en étendre les applications aux fonctions du chargé de communication institutionnelle et de définir le cadre déontologique pour cela. La rencontre a connu la participation d’enseignants de 24 universités qui ont présenté 60 interventions sur "la définition des cadres théoriques du chargé de communication", "le chargé de communication et les technologies de l’information" et "les aspects déontologiques et juridiques des tâches du chargé de communication à l’heure des technologies de l’information ".
M'SILA- Un concours sur "l'innovation", destiné à accompagner et à financer des projets initiés par des jeunes et des femmes dans 12 wilayas du pays, a été lancé dans le cadre du Programme de développement de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) en Algérie, a indiqué, lundi à M'sila , le directeur de ce programme, Abdelkrim Boudraâ. Intervenant lors d'une journée d'information tenue à la salle Abdelmadjid-Allahoum de l'université Mohamed-Boudiaf de M'sila, en présence de jeunes concernés par l'entrepreneuriat, M. Boudraâ a précisé que ce programme, qui s'inscrit dans le cadre d'une convention de coopération signée le 29 mars 2023 entre le ministère du Travail et l'Union Européenne (UE), a organisé ce concours sous le slogan "Défi de l'innovation au profit des initiateurs de projets à caractère économique, social et solidaire" issus des wilayas de Batna, M'sila, Khenchela, Oum El Bouaghi, Timimoun, El Bayadh, El Méniaâ, Beni Abbes, Bouira, Tizi Ouzou, Boumerdès et Médéa. Le concours, dont les lauréats bénéficieront du financement et de l'accompagnement de leurs projets, vise à "favoriser la création d'opportunités d'emploi dans l'économie sociale et solidaire dans les régions concernées", selon M. Boudraâ qui a souligné que l'appui de l'Etat à ce programme "contribuera de manière significative" à la réalisation et au développement des projets de jeunes. Le même responsable a indiqué, d'autre part, que les rencontres d'information organisées dans plusieurs wilayas du pays ont pour "objectif d'élaborer des lois et de normes appropriées pour la mise en œuvre du système de l'économie sociale et solidaire et de renforcer les capacités des entreprises participantes dans ce domaine". Il a aussi souligné "l'importance de créer un cadre juridique et des mécanismes pour le développement de l'économie sociale et solidaire en Algérie, d'autant qu'elle est présente dans le pays sous ses différentes formes dont, par exemple, des traditions telles que la Touiza et bien d'autres activités solidaires". Pour sa part, le directeur de l'emploi de la wilaya de M'sila, Seddik Djaâfri, a déclaré que "cette journée d'information, qui a connu une large participation d'entrepreneurs ayant initié des projets à caractère solidaire, a constitué une opportunité pour en apprendre davantage sur ce type de projets, la manière de les approfondir, de les soutenir financièrement et de les encadrer juridiquement".
ALGER - Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a appelé les directeurs de l'Education des différentes régions du pays à intensifier les visites sur le terrain dans les établissements scolaires et à s'enquérir de leur bon fonctionnement au cours du 3e et dernier trimestre de l'année scolaire 2023-2024, indique dimanche un communiqué du ministère. Lors d'une conférence nationale présidée samedi via visioconférence, en présence de cadres de l'administration centrale, des directeurs de l'éducation et du directeur de l'Office national des examens et concours (ONEC), M. Belaabed a insisté sur la nécessité d'"intensifier les visites sur le terrain dans les établissements scolaires, de s'enquérir de leur bon fonctionnement et des prestations de restauration scolaire", précise le communiqué. Le ministre a également appelé à "redoubler de vigilance et à s'enquérir de l'état des établissements scolaires dans les régions ayant connu des perturbations météorologiques récemment en coordonnant avec les autorités locales dans les cas nécessitant leur intervention". Concernant les opérations programmées dans le calendrier administratif du 3e trimestre de l'année scolaire en cours, le ministre a souligné la nécessité de "finaliser toutes les dispositions liées à la préparation des examens scolaires nationaux, en commençant par les centres de déroulement de l'épreuve d'éducation physique et sportive pour les candidats libres, en veillant à assurer le bon déroulement de l'examen de validation de niveau pour les apprenants inscrits à l'Office national d'enseignement et de formation à distance (ONEFD), outre la préparation de l'examen d'évaluation des acquis du cycle primaire prévu les 12, 13 et 14 mai prochains". M. Belaabed a également ordonné l'organisation d'un "programme riche selon les thèmes prévus dans la circulaire concernant la célébration de la Journée du savoir, célébrée le 16 avril de chaque année, en assurant une large couverture médiatique de cet événement important". Le ministre a souligné, par ailleurs, "la nécessité d'assurer un suivi réel de la mise en œuvre des étapes du mouvement annuel des fonctionnaires selon le calendrier annoncé et une large médiatisation des dates et des délais", conclut le communiqué.
ALGER- Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a insisté sur la valorisation du parcours professionnel des personnels de la santé et la régularisation de leur situation professionnelle, dans le cadre des nouveaux statuts particuliers, a indiqué samedi un communiqué du ministère. Lors d'une rencontre, jeudi, avec les directeurs de la santé et les directeurs des établissements publics de santé, M. Saihi a insisté sur la nécessaire valorisation du parcours professionnel des personnels de la santé et la régularisation de leur situation professionnelle, à la lumière des promotions, des changements de grades et des nouveaux postes prévus dans les nouveaux statuts particuliers et le nouveau régime indemnitaire, ayant fait l'objet de négociations avec les services financiers et la Fonction publique, a précisé le communiqué. Le ministère de la Santé "a bien défendu les propositions du syndicat", donnant lieu à des promotions, la création de nouveaux postes et à des régularisations, selon la même source, qui précise que les statuts particuliers "entreront en vigueur avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2024". Cela participe de "l'intérêt accordé à la ressource humaine", qui est une priorité pour le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, poursuit le communiqué. M. Saihi a, par ailleurs, souligné "la nécessité de s'appuyer sur la deuxième version du Plan d'action malade (PAM), qui permettra de renforcer les conditions d'accès des patients aux services de santé et de développer et de moderniser la santé". Lors de la rencontre, le ministre a remercié les personnels de la santé pour le renforcement du système de santé grâce à leurs efforts et à leur dévouement", souhaitant que "2024 soit une année plus dynamique en termes de services de santé pour que l'Algérie devienne une référence en la matière".
ALGER- Le gouvernement a entendu, lors de sa réunion présidée, mercredi, par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, une communication sur l'état d'avancement du projet de numérisation du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, indique un communiqué des Services du Premier ministre. "Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre du projet global de transformation numérique décidé par Monsieur le président de la République, le gouvernement a entendu une communication portant sur l'état d'avancement du projet de numérisation du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique", précise la même source. Le gouvernement a enregistré, par la même occasion, "les progrès réalisés dans le domaine du développement des modes de gestion des établissements universitaires, ainsi que la modernisation de la gestion des œuvres universitaires permettant de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des étudiants et la rationalisation des dépenses publiques dans ce domaine", ajoute le communiqué.
ALGER – Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé mardi à Alger, l'ouverture d'une journée d'étude sous le thème "la gestion des produits pharmaceutiques au sein des établissements publics de santé : Modernisation de la gestion de la pharmacie hospitalière et contrôle du circuit des produits pharmaceutiques dans les établissements publics de santé". Dans une allocution à cette occasion, M. Saihi a souligné l'importance de moderniser la gestion des établissements publics de santé et de numériser l'ensemble des services, dont la traçabilité des produits pharmaceutiques, dans le but de servir au mieux les intérêts du patient et d'assurer une prise en charge optimale de son état de santé. Le ministre a appelé, à cet égard, à la "mise en place d'une plateforme numérique interne au niveau de chaque établissement hospitalier public permettant à tous les services, y compris le service de pharmacie hospitalière, de travailler en coordination afin d'assurer une prise en charge optimale de l'état du patient". Il a également insisté sur la nécessité de mettre en place des "cellules de veille" dans tous les hôpitaux afin de détecter d'éventuelles ruptures de stock de médicaments et de déployer tous les efforts nécessaires pour garantir la disponibilité des médicaments dont les patients ont besoin. Le ministre a rappelé, dans ce contexte, l'importance que revêt le service de pharmacie hospitalière dans chaque EPS, soulignant que "la modernisation de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et l'adoption du bon de commande électronique ont permis de maîtriser les coûts et les stocks de médicaments, mais aussi d'éliminer le problème des médicaments périmés et de lutter contre le gaspillage". De leur côté, des responsables de plusieurs établissements publics hospitaliers (EPH) de différentes wilayas se sont félicités des "moyens numériques modernes mis à leur disposition, adoptés dans la gestion des services de la pharmacie hospitalière au sein de leurs établissements pour assurer une meilleure prise en charge des patients". Dans ce cadre, le directeur général de la PCH, Samir Farhat, a précisé que cette dernière "assure l'approvisionnement en médicaments de 637 EPH, dont 16 hôpitaux universitaires, et détient 98% du marché hospitalier national". A noter que la rencontre a connu la présence des directeurs généraux d'établissements publics hospitaliers de plusieurs wilayas du pays, ainsi que des spécialistes du domaine pharmaceutique.