ALGER - La 11e promotion des professionnels du marché financier est sortie, lundi à Alger, au terme d'une formation organisée par la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) en collaboration avec l’Institut de la formation bancaire (IFB). La cérémonie de sortie s'est déroulée en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid, du ministre de la Communication, Mohamed Laagab, des directeurs généraux des banques publiques et des compagnies d'assurance, en sus de nombre de cadres du secteur des finances. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Faid a affirmé que "la sortie d'une pléiade de cadres constitue une réalisation grandiose qui s'ajoute au parcours de développement et de modernisation du marché financier en Algérie étant un des principaux leviers du développement économique durable". Cette promotion est marquée par la participation, "pour la première fois" de journalistes, a fait savoir M. Faid, relevant que cette démarche s'inscrivait dans le cadre de "nos engagements visant le renforcement de la culture financière en tant qu'outil contribuant à la réalisation de l'inclusion financière et la consolidation de la transparence". Il a ajouté, à cet égard, que les journalistes peuvent s'acquitter d'un rôle crucial dans la promotion de la culture financière. Rappelant que cette formation a pour objectif de renforcer les compétences des participants dont des cadres de banques, de la Banque d'Algérie, du secteur des assurances, le ministre a estimé que "leur remarquable présence traduit l'intérêt grandissant pour les marchés financiers et reflète la dynamique que connait l'Algérie". M. Faid a rappelé les acquis importants réalisés dans le secteur des finances, notamment depuis le début de 2024, "annoncée par le président de la République en tant qu'année de réformes bancaires et de numérisation". De son côté, M. Laagab a mis en exergue l'importance de la formation continue des journalistes, rappelant dans ce cadre, les sessions de formation organisées par le ministère de la Communication depuis la promulgation de la nouvelle loi sur l'information. Il a également souligné l'importance du rôle des journalistes dans la vulgarisation des concepts, insistant sur la poursuite par la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) de l'organisation de ce genre de formation au profit des journalistes. Pour sa part, le président du "COSOB", Youcef Bouzenada a affirmé dans son intervention que cette session de formation avait connu la réussite de 54 participants sur 65 inscrits, soit un taux de réussite de 83%, ajoutant que cette session intervenait dans le contexte des évolutions positives que connait l'économie algérienne. A ce propos, M. Bouzenada a indiqué que "COSOB" a lancé, cette année, en collaboration avec l'IFB, trois nouveaux programmes de formation concernant la dynamisation des points de bourse, la conformité au programme de prévention du blanchiment d'argent et de financement du terrorisme, ainsi que la formation en matière d'activité des conseillers en investissement participatif. Le DG du IFB, Othmane Malek a abordé dans son intervention l'importance du partenariat avec "COSOB" qui remonte à l'année 2014, d'autant que plus de 250 candidats ont obtenu, durant les dix dernières années, le certificat des professionnels du marché financier (CPMF). La cérémonie de sortie de promotion a vu la remise des diplômes aux lauréats de cette session, ainsi que la distinction des diplômés. S'exprimant à l'occasion, le représentant des diplômés, Farid Bouihi, a présenté, ses remerciements aux encadrants et à tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cette session de formation. A l’issue de la cérémonie, un accord a été signé entre la COSOB et l’IFB, en vue de lancer un programme de formation concernant les missions du conseiller en investissement participatif (CIP). Faid se félicite de l’amélioration de la classification de l’économie algérienne par la Banque mondiale S’exprimant au sujet de la classification annuelle des économies, réalisée par la Banque mondiale (BM), M. Faid a salué l’amélioration "tangible" du classement de l’Algérie, et ce grâce à l'amélioration du revenu national brut (RNB) par habitant, passant de 3900 dollars à 4960" Il a également estimé que cette "amélioration notable" dans la classification était due à "la restructuration du RNB et à toutes les réformes entreprises ces dernières années pour améliorer la gouvernance en général, notamment la gouvernance économique et financière". Lire aussi: Classification des économies: amélioration du positionnement de l’Algérie Dans ce contexte, il a souligné l'importance des mesures prises pour améliorer le climat d'investissement et l'environnement économique, qui ont contribué à l'amélioration de la classification de l'Algérie. L’Algérie passera, au titre de la nouvelle mise à jour de la classification annuelle des économies, réalisée par la Banque mondiale (BM) de pays à "Revenu Intermédiaire à la Tranche Inférieure" à pays à "Revenu Intermédiaire à la Tranche Supérieure", avait indiqué hier dimanche un communiqué du ministère des Finances.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Dib Nassima)
ALGER - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé, lundi à Alger, la disponibilité de l'Algérie à envoyer des hôpitaux de campagne à Ghaza, sur fond du génocide perpétré par l'entité sioniste contre le peuple palestinien sans défense. Visitant le stand de l'Etablissement central de construction (ECC) relevant de la Direction des fabrications militaires (DFM) du ministère de la Défense nationale, lors de son inauguration de la 55e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), le président de la République a affirmé que l'Algérie" est déterminée à réaliser deux (2), voire trois (3) hôpitaux au profit de la bande de Ghaza, dans les plus brefs délais, en vue d'aider les équipes médicales sur place et leur permettre de soigner les blessés, sur fond du génocide perpétré par l'entité sioniste contre la bande". Le représentant du ministère de la Défense nationale a, de son côté, indiqué que l'hôpital de campagne, dont la réalisation pourrait prendre de 10 à 15 jours, comprendra une salle aménagée destinée à la chirurgie et à la stérilisation, ajoutant que l'hôpital sera doté de tous les équipements médicaux de pointe.
ALGER - Algérie Télécom a indiqué, samedi dans un communiqué, qu'une permanence sera assurée au niveau de ses agences commerciales pendant le deuxième et le troisième jour de l'Aïd El-Adha et ce, pour garantir la continuité de ses services. Pour la région nord du pays, la permanence sera assurée de 10h00 à 15h00, précise le communiqué. Les agences commerciales concernées à Alger sont celles de Bachdjerah, Bordj El Bahri, Dar El Beida, Ben M'hidi, Bir Mourad Raïs, Ain Naâdja, Zeralda, Ben Aknoun, Ouled Fayet, ajoute la même source, soulignant que la permanence au niveau des autres wilayas sera assurée par les agences chefs-lieux. Pour les régions du sud du pays, les agences commerciales concernées par la permanence sont celles des chefs-lieux des wilayas, et ce de 08h00 à 12h00, note le communiqué.
ALGER - La troisième édition du Salon de la pharmacie "Alpharma", sera organisée du 26 au 29 juin en cours à Annaba, avec la participation de 80 exposants, ont indiqué mardi les organisateurs dans un communiqué. Cette édition, placé sous le haut parrainage du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique et le wali d'Annaba, est inscrite sous le thème : "Le pharmacien au coeur des innovations de la santé" et regroupera des laboratoires pharmaceutiques, des grossistes et des distributeurs, ainsi que de nombreux acteurs du domaine de la pharmacie, selon la même source. Le salon sera ponctué par plus de 25 conférences et symposiums, qui seront animés par des experts, professeurs et chercheurs nationaux de l'industrie pharmaceutique. Les thèmes abordés incluront la bioéquivalence, l'éducation thérapeutique du sujet diabétique, l'interchangeabilité des bio similaires, entre autres. Les étudiants auront l'opportunité d'assister à plus de huit ateliers sur les dernières règlementations, innovations et technologies du secteur pharmaceutique en Algérie. "Alpharma se veut également un pont entre les pays d'Afrique, et ce, à travers les rencontres B2B, qui visent à promouvoir l'exportation des produits pharmaceutiques algériens et d'explorer les opportunités d'expansion principalement sur le marché africain", souligne le directeur du salon, Nadir Filali, cité dans le communiqué.
ALGER - Un dictionnaire de terminologie industrielle en langue arabe a été lancé, dimanche à Alger, dans le cadre de la généralisation de l'utilisation de l'Arabe dans différents domaines. La cérémonie de lancement de ce dictionnaire, élaboré dans le cadre d'une collaboration entre le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) et le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, s'est déroulée au siège de ce dernier, sous la supervision du ministre du secteur, Ali Aoun et du président du HCLA, Salah Belaid, en présence des cadres des deux instances, ainsi que des présidents et des directeurs des groupements industriels. Cette œuvre trilingue (arabe-français-anglais) a été élaborée par une équipe conjointe entre le HCLA et le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique. L'œuvre contient 4.764 termes classés par ordre alphabétique, accompagnés d'une définition exhaustive de chaque terme, selon les explications fournies lors de la cérémonie de lancement. Le dictionnaire concerne 18 domaines, dont les industries mécaniques, la sidérurgie, les spécialités chimiques, les appareils électriques, l'électro-ménager, l'électronique, les télécommunications, l'industrie et la distribution des matériaux de construction, l'hydraulique, les accessoires mobiliers et d'autres. La version électronique du nouveau dictionnaire disponible sur le site électronique du ministère et du Conseil, contient des termes relatifs aux domaines de l'industrie agroalimentaire, de l'impression industrielle, du textile et du cuir, de l'investissement, du foncier industriel, des petites et moyennes entreprises (PME), de l'assurance financière, de la propriété industrielle, de la normalisation, de la métrologie, de la conformité et de l'accréditation, ainsi que de la formation. Dans une allocution prononcée à l'occasion, M. Aoun a appelé à "l'utilisation de ce dictionnaire dans tous les métiers afin de promouvoir les secteurs industriels à travers la langue maternelle dans l'ambition de consacrer sa place et son rôle en tant que langue des sciences, de travail et de développement". Pour sa part, Mr. Belaid a estimé que ce projet était "une opportunité pour promouvoir la langue arabe", saluant cette démarche qui, selon lui, "sera bénéfique pour l'Algérie nouvelle aspirant à la concrétisation des fondements de la mémoire nationale dont la langue arabe fait partie intégrante". Ce dictionnaire, intervient en concrétisation des missions supérieures du Conseil consistant en son ouverture sur les institutions de l'Etat mais aussi à donner à la langue arabe la place qui lui sied dans différents domaines. A noter que ce dictionnaire s'inscrit dans le cadre d'une série de dictionnaires lancés auparavant sous la supervision du HCLA, dans les domaines de l'agriculture et le développement rural, de l'environnement et les énergies renouvelables, ainsi que d'autres dictionnaires élaborés en collaboration avec des différentes institutions de l'Etat.
ALGER - La wilaya de Tamanrasset est en passe de devenir "un pôle de santé par excellence" grâce au renforcement de ses structures sanitaires par plusieurs spécialités et la prise en charge totale de ses habitants, qui n'auront plus à se déplacer dans d'autres wilayas, a affirmé, samedi depuis Tamanrasset, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi. Lors d'une visite de travail et d'inspection dans cette wilaya du grand Sud, accompagné du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari , M. Saihi a précisé que Tamanrasset sera bientôt dotée de plusieurs structures de santé, dont certaines sont déjà en cours d'équipement, tandis que d'autres seront prochainement lancées, ce qui permettra à la wilaya, a-t-il dit, de devenir "un pôle de santé par excellence". Dans une déclaration à la presse en marge de cette visite, le ministre de la Santé a indiqué qu'au cours des quatre (4) dernières années, l'Etat avait consenti de grands efforts dans tous les secteurs, citant à titre d'exemple, après avoir inspecté l'hôpital de 240 lits en cours d'équipement, l'Institut de formation en paramédical, d'une capacité de 300 places pédagogiques, qui sera prochainement équipé, et la réalisation et l'équipement d'un établissement hospitalier spécialisé, d'une capacité de 60 lits, d'un centre de référence dans la vaccination et d'un centre d'oncologie. Il a aussi évoqué l'éventuelle ouverture d'une formation en médecine dans cette wilaya, ainsi que dans d'autres spécialités dont le secteur de la santé a besoin, en collaboration avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le ministre a, par ailleurs, fait état de la relance de tous les projets en suspens, dont la réalisation d'un centre d'hémodialyse et d'une polyclinique à Tazrouk, l'acquisition d'équipements d'imagerie médicale pour l'établissement public hospitalier du chef-lieu de wilaya, l'acquisition de 14 ambulances médicalisées pour l'établissement public de santé de proximité et l'acquisition du reste des lots d'équipements pour l'établissement spécialisé en psychiatrie et pour les blocs opératoires de l'établissement hospitalier public et de l'établissement hospitalier spécialisé mère et enfant. Pour sa part, lors de l'inspection des projets de réalisation de 2.000 places pédagogiques et d'une résidence universitaire de 1.000 lits, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a affirmé que ces installations, qui renforceront l'infrastructure de l'Université de Tamanrasset, contribueront à promouvoir l'enseignement et permettront aux étudiants de s'orienter vers l'innovation, conformément au Plan d'action du Gouvernement, et de transformer leurs idées en projets et produits commercialisables. Ces efforts profiteront in fine aux citoyens aux niveaux local et national, a estimé M. Baddari, soulignant le souci de son département ministériel de développer ce type de projets pour apporter une valeur ajoutée au pays.
ALGER - Un accord-cadre de coopération a été signé jeudi à Alger entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, en vue de renforcer la formation dans le secteur de la pêche. L'accord-cadre a été signé par le Secrétaire général (SG) du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhakim Bentellis, et le SG du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, Mohamed Bengrina, en présence des cadres des deux secteurs. A cette occasion, un accord a également été signé entre l'Université de la formation continue (UFC) et la Direction de la formation, de la recherche et de la vulgarisation (DFRV) au ministère de la Pêche et des Productions halieutiques. Dans une allocution à cette occasion, M. Bentellis a indiqué que "le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a adopté une approche fondée sur le rapprochement du milieu socio-économique, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique reposant sur la formation qualitative et la recherche scientifique appliquée". Dans ce sens, il a souligné que le secteur avait adopté une politique ayant permis à l'université de s'ouvrir à tous les secteurs et de créer l'université-pôle qui assure des spécialités pointues. Concernant la pêche, le SG du ministère de l'Enseignement supérieur a mis en avant la nécessité d'établir des partenariats avec ce secteur en raison de son importance pour la sécurité alimentaire. Pour sa part, M. Bengrina a relevé que le partenariat entre les deux secteurs étaient à même de créer un environnement économique avantageux basé su la formation, la recherche scientifique et l'innovation pour réaliser le décollage économique. Le SG du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a affirmé, dans ce cadre, la hausse du nombre d'étudiants relevant des différents établissements de son secteur ayant suivi des formations, faisant état d'une augmentation de 19% lors de l'année 2023/2024. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature, le recteur de l'Université de la formation continue (UFC), Yahia Djaafri a fait savoir que cette "étape vient encadrer et promouvoir les ressources humaines du secteur tout en répondant à ses besoins en termes de formation". M. Djaafri a révélé la création de quatre (4) spécialités proposées parmi les offres de l'UFC liées au secteur de la Pêche, à savoir l'aquaculture dans les eaux douces, les sciences de la navigation et de la pêche, aquaculture marine, et l'électromécanique maritime, ajoutant que l'UFC prendra en charge l'aspect théorique alors que le secteur de la Pêche s'occupera du volet pratique via des stages pour le transfert du savoir-faire. Les deux accords portent également sur la prise en charge de la formation en matière de promotion et de qualification pour répondre aux besoins du secteur. Par ailleurs, l'inspecteur général du ministère de la Pêche, Farid Harouadi a précisé que l'extension du secteur nécessitait de nouvelles offres de formation au niveau de l'université notamment en aquaculture afin de booster la production et la rentabilité.
ALGER - Un accord-cadre de coopération a été signé jeudi à Alger entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, en vue de renforcer la formation dans le secteur de la pêche. L'accord-cadre a été signé par le Secrétaire général (SG) du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhakim Bentellis, et le SG du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, Mohamed Bengrina, en présence des cadres des deux secteurs. A cette occasion, un accord a également été signé entre l'Université de la formation continue (UFC) et la Direction de la formation, de la recherche et de la vulgarisation (DFRV) au ministère de la Pêche et des Productions halieutiques. Dans une allocution à cette occasion, M. Bentellis a indiqué que "le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a adopté une approche fondée sur le rapprochement du milieu socio-économique, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique reposant sur la formation qualitative et la recherche scientifique appliquée". Dans ce sens, il a souligné que le secteur avait adopté une politique ayant permis à l'université de s'ouvrir à tous les secteurs et de créer l'université-pôle qui assure des spécialités pointues. Concernant la pêche, le SG du ministère de l'Enseignement supérieur a mis en avant la nécessité d'établir des partenariats avec ce secteur en raison de son importance pour la sécurité alimentaire. Pour sa part, M. Bengrina a relevé que le partenariat entre les deux secteurs étaient à même de créer un environnement économique avantageux basé su la formation, la recherche scientifique et l'innovation pour réaliser le décollage économique. Le SG du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a affirmé, dans ce cadre, la hausse du nombre d'étudiants relevant des différents établissements de son secteur ayant suivi des formations, faisant état d'une augmentation de 19% lors de l'année 2023/2024. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature, le recteur de l'Université de la formation continue (UFC), Yahia Djaafri a fait savoir que cette "étape vient encadrer et promouvoir les ressources humaines du secteur tout en répondant à ses besoins en termes de formation". M. Djaafri a révélé la création de quatre (4) spécialités proposées parmi les offres de l'UFC liées au secteur de la Pêche, à savoir l'aquaculture dans les eaux douces, les sciences de la navigation et de la pêche, aquaculture marine, et l'électromécanique maritime, ajoutant que l'UFC prendra en charge l'aspect théorique alors que le secteur de la Pêche s'occupera du volet pratique via des stages pour le transfert du savoir-faire. Les deux accords portent également sur la prise en charge de la formation en matière de promotion et de qualification pour répondre aux besoins du secteur. Par ailleurs, l'inspecteur général du ministère de la Pêche, Farid Harouadi a précisé que l'extension du secteur nécessitait de nouvelles offres de formation au niveau de l'université notamment en aquaculture afin de booster la production et la rentabilité.
ALGER - Un accord-cadre de coopération a été signé jeudi à Alger entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, en vue de renforcer la formation dans le secteur de la pêche. L'accord-cadre a été signé par le Secrétaire général (SG) du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhakim Bentellis, et le SG du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, Mohamed Bengrina, en présence des cadres des deux secteurs. A cette occasion, un accord a également été signé entre l'Université de la formation continue (UFC) et la Direction de la formation, de la recherche et de la vulgarisation (DFRV) au ministère de la Pêche et des Productions halieutiques. Dans une allocution à cette occasion, M. Bentellis a indiqué que "le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a adopté une approche fondée sur le rapprochement du milieu socio-économique, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique reposant sur la formation qualitative et la recherche scientifique appliquée". Dans ce sens, il a souligné que le secteur avait adopté une politique ayant permis à l'université de s'ouvrir à tous les secteurs et de créer l'université-pôle qui assure des spécialités pointues. Concernant la pêche, le SG du ministère de l'Enseignement supérieur a mis en avant la nécessité d'établir des partenariats avec ce secteur en raison de son importance pour la sécurité alimentaire. Pour sa part, M. Bengrina a relevé que le partenariat entre les deux secteurs étaient à même de créer un environnement économique avantageux basé su la formation, la recherche scientifique et l'innovation pour réaliser le décollage économique. Le SG du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a affirmé, dans ce cadre, la hausse du nombre d'étudiants relevant des différents établissements de son secteur ayant suivi des formations, faisant état d'une augmentation de 19% lors de l'année 2023/2024. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature, le recteur de l'Université de la formation continue (UFC), Yahia Djaafri a fait savoir que cette "étape vient encadrer et promouvoir les ressources humaines du secteur tout en répondant à ses besoins en termes de formation". M. Djaafri a révélé la création de quatre (4) spécialités proposées parmi les offres de l'UFC liées au secteur de la Pêche, à savoir l'aquaculture dans les eaux douces, les sciences de la navigation et de la pêche, aquaculture marine, et l'électromécanique maritime, ajoutant que l'UFC prendra en charge l'aspect théorique alors que le secteur de la Pêche s'occupera du volet pratique via des stages pour le transfert du savoir-faire. Les deux accords portent également sur la prise en charge de la formation en matière de promotion et de qualification pour répondre aux besoins du secteur. Par ailleurs, l'inspecteur général du ministère de la Pêche, Farid Harouadi a précisé que l'extension du secteur nécessitait de nouvelles offres de formation au niveau de l'université notamment en aquaculture afin de booster la production et la rentabilité.
ALGER - Les experts et universitaires participant à la conférence nationale sur le thème "Enjeux et défis environnementaux de l'Algérie : une approche globale, des espaces sahariens au littoral", organisé mercredi à Alger, ont mis l'accent sur l'urgence d'accorder une attention particulière aux questions liées à la sécurité environnementale, à travers des stratégies multidisciplinaires. Lors de cette conférence initiée par l'Institut national d'études de stratégie globale (INESG) en collaboration avec l'Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral (ENSSMAL), à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, qui coïncide avec le 5 juin de chaque année, les participants ont été unanimes à souligner l'impératif d'élaborer une nouvelle vision permettant de faire face aux défis environnementaux majeurs, notamment les changements climatiques induisant des catastrophes naturelles, tels que les incendies, les inondations, la sécheresse et l'avancée du désert. A ce propos, le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhakim Bentellis, a mis en avant l'importance de ce thème en relevant que "l'Algérie est un pays continent et vulnérable au phénomène du réchauffement, avec une variété de climats qui nécessitent la mise en place de stratégies et de programmes pour préserver l'environnement". Tout en rappelant l'importance accordée à la préservation de l'environnement en Algérie, il a appelé les chercheurs universitaires à se rapprocher du tissu socio-économique pour contribuer au "développement d'une Algérie durable et résiliente". Pour sa part, la directrice de l'ENSSMAL, Lynda Boutekrabt, a insisté sur l'insertion de l'éducation environnementale et du développement durable (EEDD) dans les programmes d'enseignement et dans le secteur de la formation professionnelle, ainsi que l'ensemble des acteurs publics, privés et mouvements associatifs. Selon l'intervenante, un projet national collectif fédérateur porteur d'exemplarité s'impose. De son côté, le directeur du laboratoire de recherche au sein de l'ENSSMAL, Samir Grimes, a mis l'accent, dans sa communication, sur la gestion environnementale des grands projets économiques, affirmant que les études d'impact environnemental exigées pour la réalisation de ces projets devraient être accompagnées de programmes complémentaires de suivi et d'évaluation dans la phase d'exploitation. Outre cet aspect, M. Grimes a soulevé la question de la gestion des centres d'enfouissement technique des déchets (CET), qui devaient être, selon lui, soutenus par des projets d'unités de tri, de recyclage et de valorisation. Lors de cette conférence, il a été question de se focaliser sur les projets inscrits dans le cadre de développement de l'axe In Salah - Tamanrasset, présenté par le président du Conseil scientifique de l'INESG, Djoudi Bouras, dans lequel il a évoqué les divers enjeux dans ce territoire qui regorge de ressources et de richesses. Il s'agit, selon lui, des projets énergétiques avec les connexions de gazoducs et des lignes électriques, la route transsaharienne, le transfert d'eau, le projet du chemin de fer, ainsi les activités aurifères et agricoles. Ces projets impliquent, selon M. Bouras, de concevoir une "nouvelle stratégie multipolaire de développement de cet axe pour impulser une dynamique transfrontalière" appelée à être un centre "focal majeur" et une "porte ouverte" sur la zone de libre-échange économique africaine (ZLECAF). Cette conférence, qui vu la participation des représentants d'institutions nationales, de la société civile, de la sphère économique et des experts universitaires, a été organisée en quatre principaux panels, consacrés aux thèmes de "questions de l'eau, l'agriculture", "économie circulaire, consommation responsable et gestion des déchets", "risques majeurs, adaptation et résilience du territoire", ainsi qu'un panel consacré à la question de "l'habitat durable et transition énergétique et conscience environnementale". Ces panels ont permis d'engager des débats riches et des échanges d'idées, ainsi que la présentation d'expériences sur les questions inhérentes à la préservation de l'environnement en l'Algérie, notamment l'équation de préservation des ressources hydriques et le développement des filières agricoles dans le Sud du pays, les enjeux de développer l'économie circulaire, la consommation des énergies, ainsi que la prise en charge des risques majeurs. Aussi, les problématiques de l'habitat durable et de la transition énergétique ont fait l'objet de discussions et de présentations des projets lancés par divers organismes publics et privés en vue d'amorcer un changement dans la consommation énergétique de manière à réduire le gaspillage et d'encourager des énergies nouvelles et alternatives aux hydrocarbures. Les intervenants ont insisté, à cette occasion, sur l'élaboration de procédures et de textes réglementaires visant à instaurer la culture de rationalisation des ressources naturelles, ainsi que leur préservation. Les recommandations émises lors de cette conférence feront l'objet d'une feuille de route qui sera transmise prochainement aux autorités publiques, a assuré, par ailleurs, la directrice de l'ENSSMAL faisant état de lancement prochain d'un projet de pôle d'excellence au sein de l'Ecole dédié à la formation continue des hauts cadres de l'Etat sur les questions de l'environnement.