M’SILA - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels Yacine Merabi a donné jeudi à M’sila des instructions pour généraliser la numérisation du secteur. Lors de l’inauguration de l’Institut national spécialisé de formation professionnelle (INSFP) de la ville de M’sila, le ministre a insisté sur la nécessaire mise en œuvre de la politique du secteur relative au recours au numérique dans les domaines de la gestion et de la formation, ajoutant que son département ministériel "a franchi de grands pas dans ce domaine avec, notamment, l’adoption de logiciels de gestion des infrastructures et des personnels". M. Merabi a souligné que la numérisation permet "de standardiser le travail administratif et pédagogique et de parvenir à plus de célérité et précision dans les tâches, en plus du suivi continu et actualisé de toutes les activités aux niveaux local et central". Le ministre a également insisté sur l’importance de la communication pour attirer le plus grand nombre de stagiaires, annonçant que la programmation d’ateliers pédagogiques pour établir "une carte objective des filières qui permettra de réviser la carte de formation et intégrer des spécialités nouvelles pour remplacer celles actuelles". Yacine Merabi a invité les partenaires du secteur à enrichir les débats des ateliers afin de développer le secteur, réitérant la détermination du ministère à réviser le volume horaire des nombreuses filières et réduire la durée des formations pour attirer davantage de stagiaires. Présidant, à l’université Mohamed Boudiaf, une journée d’étude sur l’entrepreneuriat intitulée "de l’idée à la concrétisation", le ministre a affirmé que "l’entrepreneuriat est un pas vers le développement de la sous-traitance et l’ouverture de perspectives aux jeunes pour lancer des projets d’investissement et soutenir l’économie du pays". Il a relevé que cette orientation est adoptée par le gouvernement à travers l’encouragement de la création de micro-entreprises dans le cadre de la loi portant statut de l’auto-entrepreneur. Considérant que la formation professionnelle est un moyen pour dynamiser l’économie, le ministre a affirmé que son département œuvre à adapter la formation aux données économiques du pays et favoriser l’entrepreneuriat en assurant des formations de qualité aux stagiaires. M. Merabi poursuivra sa visite dans la wilaya en présidant dans la ville de M’sila la signature de conventions avec Sonelgaz M’sila et la briqueterie "Souih", puis en s’enquérant des conditions de travail des stagiaires au sein de plusieurs entreprises et en inaugurant un CFPA à Ain Khedra et inspectant un autre à Chellal.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Dib Nassima)
ALGER - Le projet d'organisation des assises nationales sur la réforme et la modernisation de l'enseignement supérieur a été présenté mercredi, lors de la réunion du gouvernement, présidée par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane. "Le Gouvernement a entendu une communication du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur le projet d'organisation des assises nationales sur la réforme et la modernisation de l'enseignement supérieur", indique un communiqué des Services du Premier ministre. "L'organisation prochaine de ces assises s'inscrit dans le cadre de la concrétisation des orientations de Monsieur le Président de la République, données lors du Conseil des ministres du 5 février 2023, visant la révision du système d'enseignement supérieur selon une vision consensuelle de la famille universitaire", précise la même source.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a rencontré, mardi, un groupe d'enseignants chercheurs algériens établis à l'étranger qui ont affiché leur "pleine disposition" à apporter une contribution "effective" au Conseil scientifique de l'intelligence artificielle, a indiqué mercredi un communiqué du ministère. Il s'agit du Dr Mohamed Senouci, enseignant chercheur à l'Université de Southern Denmark, du Dr Riyadh Baghdadi, enseignant chercheur à l'Université NYU Abu Dhabi et du Dr Merouane Debbah, enseignant chercheur au Technology innovation institute aux Emirats arabes unis, auxquels le ministre a affirmé "le grand attachement du Gouvernement à son élite, tant en Algérie qu'à l'étranger". Lors de cette rencontre, M. Baddari a mis en exergue "les efforts de l'Etat en matière d'intelligence artificielle et de mathématiques à travers la création de l'Ecole supérieure des mathématiques et de l'Ecole supérieure de l'intelligence artificielle, outre la numérisation du secteur avec la mise en place d'un schéma directeur à cet effet". Il a, à cet effet, cité le conseil scientifique de l'intelligence artificielle et les contributions de l'élite algérienne à l'étranger, étant "une partie importante et indispensable sur laquelle compte le pays pour développer l'intelligence artificielle en Algérie, en sus de plusieurs autres volets". De leur côté, les enseignants chercheurs ont affiché leur "pleine disposition à contribuer de façon effective au Conseil scientifique de l'intelligence artificielle qui leur offre l'opportunité, avec l'élite algérienne établie à l'étranger, de travailler et de mettre au point une stratégie efficace et conforme aux priorités nationales à même de réaliser un bond qualitatif dans de nombreux domaines". Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait annoncé, au début de l'année en cours, l'installation d'un conseil scientifique au niveau de son secteur composé d'experts, de chercheurs et d'enseignants spécialisés en vue d'introduire l'intelligence artificielle dans l'enseignement supérieur et la recherche scientifique.
ALGER - La commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'Assemblée populaire nationale (APN) organisera, mardi à Alger, une journée d'étude sur "La scolarisation des enfants autistes : réalité, défis et perspectives", a indiqué un communiqué de l'APN. "L'ouverture officielle des travaux de cette journée d'étude sera présidée par M. Brahim Boughali, président de l'APN", suivie de l'allocution de bienvenue du président de la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses, M. Salah Djaghloul qui mettra en exergue "les objectifs escomptés à travers l'organisation de cette rencontre", précise le communiqué. Le programme de cette journée d'études prévoit plusieurs communications sur "La scolarisation des enfants autistes : nécessité de concilier entre l'intégration complète et partielle", "Impact de l'acte éducatif et de l'environnement scolaire sur l'habilitation de l'autiste et l'acquisition d'un savoir-faire individuel et social", "La scolarisation de l'enfant autiste à la lumière des législations et des lois algériennes", "Les efforts du ministère de l'éducation dans la prise en charge éducative des enfants autistes", outre "les efforts du secteur de la solidarité nationale dans la prise en charge éducatif et psychologique des enfants autistes", précise la même source. La fin des travaux de cette rencontre sera marquée par l'ouverture d'un débat général, l'adoption d'une série de recommandations outre la distinction de plusieurs participants aux travaux, conclut le document.
ALGER - La question de la régularité du traitement destiné aux personnes atteintes d’hémophilie (Prophylaxie) sera examinée prochainement par le ministre de la Santé afin de remédier aux perturbations enregistrées, a assuré, lundi soir à Alger, la directrice des Programmes de soins, de l'Ethique et de la Déontologie médicale au ministère de la Santé, Dr Laila Benbernou. "Nous avons présenté récemment au ministre de la Santé la problématique de la rupture du traitement des hémophiles. Il s’est montré très sensible et nous a assurés que cette question sera examinée après le mois du Ramadhan", a déclaré Dr Benbernou, lors d’une soirée de sensibilisation à l’hémophilie, organisée par le laboratoire Roche Algérie, en partenariat avec le ministère de la Santé, à l’occasion de la Journée mondiale dédiée à cette pathologie. Répondant aux préoccupations de malades et de leurs parents quant à la rupture du traitement préventif destiné à cette maladie, à savoir la Prophylaxie, l’intervenante a expliqué que cette situation est due à nombre de facteurs "indépendants de l’Algérie", à savoir notamment la disponibilité de ce médicament au niveau du marché international. Ceci, en sus de la non-conformité de certains laboratoires étrangers aux conditions et critères du marché algérien, ainsi que des " difficultés à l’achat de certains médicaments" que rencontre la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), a-t-elle ajouté, faisant observer que " ce n’est pas au ministère de la Santé d’engager toutes les procédures commerciales" pour l’acquisition du traitement en question. De son côté, la présidente de l’Association nationale des Hémophiles, Lamhane Latifa, a rappelé que la Prophylaxie a été préconisée en 2018 par le ministère de la Santé comme étant "un droit pour tout enfant algérien atteint d’hémophilie", et ce, conséquemment au mémorandum d’entente liant ce département à la Fédération mondiale de l’hémophilie. Néanmoins, déplore-t-elle, nombre de malades sont en butte à des contraintes liées, outre à la régularité du traitement, au "nomadisme thérapeutique " dû à leur éloignement des Centres hospitalo-universitaires (CHU), seuls établissements offrant la prise en charge pluridisciplinaire que requière ce type de pathologies. Et de mettre, par ailleurs, en garde contre les risques de "circoncisions en masse" , pour les garçons en général et les hémophiles en particulier, ces rites étant souvent pratiqués en nombre durant le Ramadhan, en dehors des structures hospitalières, à l’instar du domicile familial, et sans établissement d’un bilan préopératoire. "Nous sommes en période post-Covid et nous retrouvons difficilement nos marques en matière de traitement et de molécules destinés à cette maladie chronique et cela, n’est pas propre à cette pathologie ni à l’Algérie" , a fait remarquer, pour sa part, le Pr Mohamed Salim Nekkal, Chef de service d’hématologie et responsable du Centre d’hémophilie au CHU Issad Hassani de Beni-Messous. L'hémophilie est un trouble hémorragique grave héréditaire qui se traduit par l'incapacité du sang à coaguler correctement, entraînant dans les cas graves un saignement incontrôlé, qui est soit spontané, soit lié à un traumatisme mineur. L’Algérie compte quelques 3600 hémophiles, dont environ 500 à Alger.
ALGER - L’équipe algérienne "SevenG" qui avait obtenu le deuxième prix du concours mondial de Huawei "Tech4Good Startup Sprint", participera à une formation "enrichissante" en Chine dans le domaine de la technologie, indique dimanche Huawei Algérie dans un communiqué. "L’équipe algérienne qui a été saluée par le président de la République pour son deuxième prix du concours mondial de Huawei, se rendra lundi en Chine pour une formation enrichissante au cœur de la technologie, organisée par Huawei", note la même source, précisant que "ce voyage spécial se déroulera du 17 au 23 avril courant entre les villes de Pékin et Shenzhen et est dédié aux trois équipes lauréates du concours Tech4Good du programme Seeds for the Future". Il s'agit de la première fois qu’une équipe africaine "se hisse à la seconde place du concours et prend part à cette expérience, aux côtés des autres équipes irlandaise et italienne", relève la même source. Le programme de formation phare de Huawei "Seeds for the Future" s'engage depuis 2008 dans la formation des jeunes du monde entier aux nouvelles Technologies de l'information et de la communication (TIC). L'équipe algérienne "SevenG" avec son projet "FarmAi" a décroché la deuxième place du concours ainsi que le prix du public. Il s’agit d’une innovation qui utilise l’intelligence artificielle pour permettre la détection précoce de la maladie de la rouille dans les champs de blé à l'aide de drones.
CONSTANTINE - Les participants à un séminaire national sur l’Intelligence artificielle (IA) ouvert dimanche à l’université Frères Mentouri Constantine-1 ont mis l’accent sur l’importance de ce domaine "complexe et surtout en constante évolution dans la détection et la prévention des maladies". L’intelligence artificielle en médecine a donné ses preuves s’agissant de la détection et la prévention des maladies, d’où l’importance, ont souligné les participants au séminaire, "d’adhérer à ce domaine et perfectionner les connaissances et les compétences en la matière au service de la santé". Dans ce cadre, la professeure Nadia Yekhlef, vice-recteur de l’université Frères Mentouri a indiqué que "l’Algérie qui fait ses débuts dans ce domaine complexe œuvre, à travers les centres de recherches et en collaboration avec le personnel de la santé, à développer ce domaine pour mieux diagnostiquer, mieux soigner et mieux anticiper les risques au service de la santé publique". Mettant l’accent sur l’importance de l’IA dans la réduction des coûts des soins, la Pr. Yekhlef a indiqué que cette technologie de pointe en matière de santé "aide à traiter les cas médicaux rares ou complexes et donne également aux professionnels de la santé d’importantes informations contribuant à améliorer efficacement les résultats en matière de santé et de ressenti des patients". Considérant que l’IA est au "cœur de la médecine du futur", Pr. Yekhlef a mis l’accent sur l’importante maîtrise des données big data (données massives), "un des éléments clés sur lesquels s’appuie l’intelligence artificielle qui a donné ses preuves dans la détection des cas de cancer 4 ans avant leur apparition dans le corps humains (selon des informations scientifiques et médicales recueillies à l’échelle mondiale)". Lire aussi: Baddari: importance de la formation dans le domaine de l'intelligence artificielle L’intelligence artificielle, a ajouté la praticienne, "permet d’améliorer la qualité des soins et contribue positivement au perfectionnement des pratiques médicinales au travers l’accélération de la cadence de la recherche et l’assistance mise à la disposition des cliniciens pour mieux décider". L’impact de l’IA dans le domaine de la fabrication du médicament (détection des plantes essentielles et efficaces entrant dans les composants des médicaments) a été également souligné au cours du séminaire devant se poursuivre jusqu’à mardi et auquel prennent part des chercheurs, scientifiques, médecins et étudiants. Le séminaire, placé sous le slogan "IA pour la conception de médicaments et le diagnostic médical" est organisé à l’initiative de l’université Frères Mentouri et le Centre de recherche en sciences pharmaceutiques de Constantine à l’occasion de la célébration de la Journée du Savoir (Youm El Ilm).
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a mis en avant, samedi à Alger, l'importance qu'accorde son secteur à la formation dans le domaine de l'intelligence artificielle, en vue d'encourager la création d'entreprises qui contribuent à la création de la richesse et du développement durable. Lors de la cérémonie de célébration par le secteur de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique de la Journée du Savoir sous le thème "L'intelligence artificielle au service de la société", au Centre du développement des technologies avancées (CDTA) à Baba Hassan, le ministre a indiqué que son secteur " fait face à plusieurs enjeux, à l'instar de la numérisation, de l'innovation et de l'intelligence artificielle et de la création de la richesse, à travers la créations de startups". Le ministre a mis l'accent sur la nécessité de "définir les domaines de l'intelligence artificielle devant être assurés aux apprentis, dans l'objectif de former des étudiants qui maîtrisent le calcul et les communications", annonçant à cette occasion le lancement de la semaine universitaire de l'intelligence artificielle qui est parmi les objectifs du système de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Algérie. De son côté, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid a qualifié cette manifestation scientifique organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur d"'occasion idoine pour s’enquérir des efforts du secteur visant à cadrer avec les évolutions technologiques mondiales, notamment en matière d'intelligence artificielle". Il a relevé, par la même, l'importance d"'exploiter les recherches scientifiques sur les technologies de pointe menées au niveau des centres de recherche scientifique et des établissements universitaires algériens dans le développement de l'économie nationale". Intervenant à cette occasion, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou a rappelé que son secteur "accorde la plus haute importance aux programmes en faveur de l'innovation, et tend à découvrir les talents et à développer leurs compétences". Une telle démarche permettrait de "préparer une génération capable de suivre la cadence du développement technologique", a-t-elle souligné. Cette journée, à laquelle ont pris part le conseiller du président de la République chargé de l'éducation et de l'enseignement supérieur, Noureddine Ghouali, et le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a été marquée par l'organisation d'une exposition des produits de la recherche scientifique liés à l'intelligence artificielle, et d'un concours sur les jeux intelligents pour enfants. L’événement a été l’occasion d'honorer des chercheurs qui ont brillé à l'échelle nationale et mondiale, des établissements universitaires de premier plan détenant des brevets pour leurs inventions, ainsi que des étudiants et des innovateurs en calcul mental.
ALGER - Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droits, Laïd Rebiga, a affirmé, samedi, que l'Algérie nouvelle a fait de la recherche scientifique la base de tous ses programmes et le véritable fondement du développement, en concrétisation des grands pas franchis dans l'édification du socle de l'Etat national. Dans une allocution lors de l'ouverture d'une conférence organisée à l'occasion de la célébration de la Journée du Savoir (Yaoum el Ilm) au Musée national du Moudjahid sous le thème "L'identité et la mémoire à travers l'action réformiste de l'Association des oulémas musulmans algériens", M.Rebiga a précisé que cette journée "est une occasion de faire le point sur les réalisations importantes dans les différents secteurs depuis la recouvrement de la souveraineté nationale et sur ce que l'Algérie a accompli grâce au savoir et au travail, en terme d'avancées considérables dans l'édification du socle de l'Etat national". Et d'ajouter: "cela nous amène à constater avec beaucoup de fierté les réalisations actuelles de l'Algérie dans les différents domaines, notamment dans l'éducation et l'enseignement supérieur, et à faire de la recherche scientifique, à la lumière de la conjoncture marquée par une mondialisation effrénée, la base de tous les programmes de la nouvelle Algérie et le véritable levier du développement". A cette occasion le ministre a rappelé les efforts du l’érudit Cheikh Abdelhamid Benbadis, qui a œuvré, a-t-il dit, à "la création d'écoles pour que les jeunes reçoivent des cours de religion, de morale, de grammaire de la langue arabe et d'histoire nationale, ainsi que des clubs de rencontres pour les jeunes et en les attirant dans les mosquées pour corriger leurs croyances". Il a également souligné le mérite politique et culturel de l'imam Benbadis et son rôle pionnier dans la préservation de l'identité de la nation et des composantes de la personnalité nationale, appelant la jeunesse d'aujourd'hui à "adopter ces valeurs, conformément aux recommandations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a souligné la nécessité d'œuvrer au bon apprentissage, à la promotion du dialogue civilisationel et à l'attachement à notre nationalisme scientifique qui requiert toujours un haut degré de vigilance face à la dynamique que connait le monde". De leur côté, les participants à cette conférence ont examiné la place de l'Association des Oulémas musulmans algériens (AOMA) et son rôle dans la défense de l'identité nationale à travers des revendications de reconnaissance de la langue arabe comme langue officielle, une forte opposition à la naturalisation, et la renaissance de l'histoire nationale en réponse aux tentatives de l'occupation d'occultation de la dimension historique de l'Algérie.
ALGER - Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed a relevé, samedi à Alger, l'importance de généraliser la numérisation dans l'enseignement, la formation et la gestion. Le secteur "tend à poursuivre ses efforts en vue d’améliorer la qualité du système éducatif, utiliser les technologies de l'information et de la communication TIC et adopter la numérisation dans l'enseignement, la formation et la gestion", a précisé M. Belaabed lors d’une cérémonie organisée au lycée des Mathématiques "Mohamed Mokhbi" à Kouba, en commémoration de la Journée du Savoir, célébrée le 16 avril de chaque année. Il a réaffirmé, lors de cette rencontre à laquelle a assisté le Conseiller du président de la République chargé de l'Education et de l'Enseignement Supérieur, Noureddine Ghouali et nombre de ministres, la détermination de son secteur à "œuvrer, lors de la prochaine rentrée scolaire, à réaliser davantage d'acquis dans une école qui garantit l'égalité des chances à tous les élèves pour bénéficier d'un enseignement de qualité". La prochaine rentrée des classes connaîtra "une utilisation plus large de la numérisation pour inclure de nouveaux services en plus des examens nationaux, les concours de recrutement, les examens professionnels, la gestion administrative et quelques aspects pédagogiques", a-t-il souligné. Une numérisation totale de la gestion des logements de fonction sera adoptée, a-t-il assuré, pour parvenir à "une gestion minutieuse" de ce dossier et assurer davantage de "transparence" dans ce volet. Le ministre a évoqué, par ailleurs, l’enseignement dispensé de tamazight et de l’anglais, durant l’année prochaine, et la mise en place de la filière des arts pour les classes de la terminale, et l’organisation, pour la première fois, du baccalauréat dans cette filière. Dans le même contexte, M. Belaabed a rappelé l’insertion de plus de 62.000 enseignants contractuels et la mise en place d’un nouveau système d'évaluation des acquis pour les élèves de la cinquième AP en remplacement de l’évaluation formative. M. Belaabed a indiqué que la célébration de la journée du Savoir constituait une halte pour se remémorer l’érudit Abdelhamid Ben Badis, "ce pionnier qui a voué sa vie aux côtés de ses compagnons, au service de la patrie, faisant de la diffusion de la science et du savoir un moyen de libération intellectuelle du joug colonial". La cérémonie a été rehaussée par la distinction de nombre de retraités de l'Education, ainsi que des élèves, des enseignants et des représentants d'établissements ayant réalisé les meilleurs résultats. A noter que la tutelle a élaboré un programme riche pour commémorer ce rendez-vous à travers l’ensemble des établissements scolaires, dans le but de consolider les valeurs spirituelles, morales, culturelles et civilisationnelles chez les jeunes.