Catégories
Algérie

USTHB: début de la 2e édition de la Coupe d’Algérie de robotique

ALGER - La deuxième édition de la Coupe d'Algérie de robotique a débuté, samedi à l'Université des sciences et technologies Houari-Boumediene d'Alger (USTHB), avec la participation de 18 équipes représentant 4 Universités. Donnant le coup d'envoi des éliminatoires de la Coupe d'Algérie de robotique, organisée sous l'égide des ministères de l'Enseignement supérieur, de l'Economie de la connaissance et de la Jeunesse et des Sports, le conseiller du recteur de l'USTHB, Abderraouf Souker, a précisé que "le but de ces initiatives scientifiques est de favoriser l'interaction entre les étudiants des Universités algériennes et l'échange de connaissances entre jeunes créatifs". Il s'agit également d'apporter une plus-value dans le domaine de la recherche scientifique dans les spécialités en lien avec la robotique a-t-il ajouté. L'organisation de telles compétitions permet de "mettre à profit les expériences concluantes dans les secteurs industriel, social et économique" et de "créer des emplois et des start-up à même de contribuer à booster l'économie nationale", a-t-il dit. De son côté, le doyen de la Faculté de génie électrique à l'USTHB, Kamel Boudjid, a affirmé que "l'organisation de la deuxième édition de la Coupe d'Algérie de robotique s'inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique visant à encourager les jeunes dans les domaines de l'intelligence artificielle et du numérique" et à "accompagner les compétences algériennes (étudiants et startupers) dans la concrétisation de leurs projets". Il a mis en avant "l'intérêt accordé par l'Etat à l'intelligence artificielle dans diverses disciplines" pour "valoriser les nouvelles technologies et généraliser les sciences techniques, tout en donnant des opportunités aux étudiants et jeunes diplômés". 18 équipes de 4 universités et plus de 65 candidats de l'USTHB et des Universités de Batna, d'Oran et de Ghardaïa participent aux éliminatoires de cette compétition.
Catégories
Algérie

Des mesures préventives pour garantir la sécurité et la santé au travail

ALGER - L'Algérie dispose d'un important dispositif législatif sur lequel s'appuie la politique nationale en matière de sécurité et de santé au travail et engage des projets pour conforter le cadre réglementaire et renforcer les mesures préventives mises en œuvre, a-t-on appris auprès du ministère du Travail, de l'Emploi et la Sécurité sociale. Ainsi, une actualisation du "profil national" en matière de sécurité et de santé au travail est en cours. Il est destiné à servir de "document de référence" pour l'élaboration des futurs plans d'action en matière de sécurité et de santé au travail, a indiqué à l'APS la sous-directrice de la prévention des risques professionnels au ministère du Travail, de l'Emploi et la Sécurité sociale, Lamia Bouteldja. Le "profil national" constitue un outil essentiel pour l'application d'une approche systématique de la gestion de sécurité et de santé au travail et sera utilisé comme base d'identification des priorités d'action et outil de mesure des progrès, grâce à sa mise à jour périodique, a précisé la même responsable. Il a pour objectif de "fournir des informations sur la sécurité et la santé au travail en ce qui concerne notamment la législation, le mécanisme d'examen de la politique de sécurité et de santé au travail, les activités des différents partenaires concernés et les acteurs concernés", a-t-elle ajouté. Par la même occasion, Mme Bouteldja a relevé que la prévention est "une priorité majeure et permanente" dans la politique nationale de sécurité et de santé au travail et représente "un droit fondamental" pour la protection des travailleurs contre les risques professionnels. Une des dispositions de l'article 66 de la constitution stipule que "le droit à la protection, à la sécurité et à l'hygiène dans le travail, est garanti par la loi", a-t-elle soutenu.     Elle a également rappelé certaines conventions à caractère international, dont la convention concernant la sécurité et la santé des travailleurs et la convention internationale du travail sur la sécurité et la santé qui couvre toutes les activités relatives au secteur de la construction. La même responsable a affirmé que les principes énoncés par ces conventions trouvent leur pleine traduction dans les textes législatifs et réglementaires spécifiques aux domaines de la sécurité et de la santé au travail en Algérie. D'autres dispositions ont été mises en œuvre dans la politique nationale pour améliorer la prévention des risques professionnels et promouvoir la sécurité et la santé au travail, à l'instar des activités engagées, notamment par l'institut national de prévention des risques professionnels (INPRP), l'organisme de prévention des risques professionnels dans les activités du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (OPREBATPH). Par ailleurs, des actions de contrôle, menées par l'Inspection générale du travail contribuent également à l’amélioration des conditions de travail en matière de sécurité et de santé au travail, à travers le contrôle de l’état d’application de la législation et de la règlementation de travail en matière d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail, a indiqué le sous-directeur de contrôle et des conditions de travail à l'Inspection générale du travail, Lyes Rahmani. Au titre de l'année 2022, l'inspection du travail a effectué, selon la même responsable, 128.618 visites d’inspection et de contrôle des conditions de travail et mené des actions d'information et de sensibilisation sur les dispositions de la loi en matière de prévention des risques professionnels.
Catégories
Algérie

Des mesures préventives pour garantir la sécurité et la santé au travail

ALGER - L'Algérie dispose d'un important dispositif législatif sur lequel s'appuie la politique nationale en matière de sécurité et de santé au travail et engage des projets pour conforter le cadre réglementaire et renforcer les mesures préventives mises en œuvre, a-t-on appris auprès du ministère du Travail, de l'Emploi et la Sécurité sociale. Ainsi, une actualisation du "profil national" en matière de sécurité et de santé au travail est en cours. Il est destiné à servir de "document de référence" pour l'élaboration des futurs plans d'action en matière de sécurité et de santé au travail, a indiqué à l'APS la sous-directrice de la prévention des risques professionnels au ministère du Travail, de l'Emploi et la Sécurité sociale, Lamia Bouteldja. Le "profil national" constitue un outil essentiel pour l'application d'une approche systématique de la gestion de sécurité et de santé au travail et sera utilisé comme base d'identification des priorités d'action et outil de mesure des progrès, grâce à sa mise à jour périodique, a précisé la même responsable. Il a pour objectif de "fournir des informations sur la sécurité et la santé au travail en ce qui concerne notamment la législation, le mécanisme d'examen de la politique de sécurité et de santé au travail, les activités des différents partenaires concernés et les acteurs concernés", a-t-elle ajouté. Par la même occasion, Mme Bouteldja a relevé que la prévention est "une priorité majeure et permanente" dans la politique nationale de sécurité et de santé au travail et représente "un droit fondamental" pour la protection des travailleurs contre les risques professionnels. Une des dispositions de l'article 66 de la constitution stipule que "le droit à la protection, à la sécurité et à l'hygiène dans le travail, est garanti par la loi", a-t-elle soutenu.     Elle a également rappelé certaines conventions à caractère international, dont la convention concernant la sécurité et la santé des travailleurs et la convention internationale du travail sur la sécurité et la santé qui couvre toutes les activités relatives au secteur de la construction. La même responsable a affirmé que les principes énoncés par ces conventions trouvent leur pleine traduction dans les textes législatifs et réglementaires spécifiques aux domaines de la sécurité et de la santé au travail en Algérie. D'autres dispositions ont été mises en œuvre dans la politique nationale pour améliorer la prévention des risques professionnels et promouvoir la sécurité et la santé au travail, à l'instar des activités engagées, notamment par l'institut national de prévention des risques professionnels (INPRP), l'organisme de prévention des risques professionnels dans les activités du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (OPREBATPH). Par ailleurs, des actions de contrôle, menées par l'Inspection générale du travail contribuent également à l’amélioration des conditions de travail en matière de sécurité et de santé au travail, à travers le contrôle de l’état d’application de la législation et de la règlementation de travail en matière d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail, a indiqué le sous-directeur de contrôle et des conditions de travail à l'Inspection générale du travail, Lyes Rahmani. Au titre de l'année 2022, l'inspection du travail a effectué, selon la même responsable, 128.618 visites d’inspection et de contrôle des conditions de travail et mené des actions d'information et de sensibilisation sur les dispositions de la loi en matière de prévention des risques professionnels.
Catégories
Algérie

Rôle des établissements universitaires et de recherche dans l’accompagnement des collectivités locales

BECHAR - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Bidari, a souligné, jeudi à Bechar l’importance du rôle des établissements universitaires et de recherche, dans l’accompagnement des collectivités locales en termes de développement socio-économique. ''L’université ‘Tahri Mohamed’ de Bechar (UTHM) à l’instar des autres établissements universitaires et de recherche du pays, doit être un établissement de proximité ouverte sur son environnement et au service des collectivités locales dans le but de contribuer au développement socioéconomique", a indiqué le ministre lors d’une exposition des œuvres innovantes réalisés au sein des différentes facultés de cet établissement de l’enseignement supérieur, dans le cadre de sa visite dans la wilaya, accompagné des autorités locales. Ces projets de recherche, réalisés en vertu de l’arrêté interministériel n 12-75 portant projet "Diplôme-Start-up" à travers la mise en place de l’incubateur de l’université de Bechar, ont permis à 109 étudiants de concrétiser leurs mémoires de fin d’études de licence et master dans plusieurs domaines économiques et scientifiques, pouvant contribuer à l’essor économique et social des collectivités locales, selon la responsable de l’incubateur, Ikram Baghdadi. Le membre du gouvernement qui s’est rendu auparavant au chantier de réalisation et équipement de la nouvelle faculté de médecine de 2.000 places doté d’une enveloppe de plus de deux (2) milliards de DA et dont la réception est prévue en mars 2024, a été attentif aux explications fournies sur ce projet qui accuse un taux d’avancement physique estimé à 55%.   Le ministre a, à cette occasion, donné des instructions pour respecter les délais de livraison de cette structure de formation du personnel médical destiné à renforcer les structures de santé tant de la wilaya de Bechar, que celles du Sud-ouest du pays. M Bidari, s’est enquis de l’actuelle faculté de médecine de l’UTMB, qui totalise 294 étudiants inscrits de la 1ère à la 7ème année, dont 42 médecins-résidents, encadrés par 33 enseignants qui seront prochainement renforcés, en application des directives du premier responsable du département ministériel. Le ministre a, dans le cadre de sa tournée, inspecté la nouvelle cité universitaire pour filles de 1000 places au pôle université de Lahmar, réalisée et équipée au titre du programme sectoriel avec un cout de 996 millions de DA. A l’école normale supérieure (ENS) de Bechar, le ministre a procédé à l’inauguration officielle du bureau local de la stratégie numérique qui a déjà à son actif la numérisation des services de l’ENS, exécution des programmes de numérisation du ministère de tutelle, aussi connu sous l’appellation de Schéma directeur de numérisation (SDN). En outre, le ministre a inauguré la maison de l’intelligence artificielle (IA) et qui aura comme mission le développement des programmes initiés par les étudiants et chercheurs dans ce domaine. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique présidera, au terme de sa visite de travail dans la wilaya de Bechar, une séance de travail avec les membres de la famille universitaire.
Catégories
Algérie

Oualid participe au 6e « Sommet transform Africa »

ALGER - Le ministre de l'Economie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid participe en tant que représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune au 6e "Sommet transform Africa" prévu du 26 au 28 avril à Victoria Falls (Zimbabwe), a indiqué, jeudi, un communiqué du ministère. Dans ses nombreuses interventions lors du Sommet, M. Oualid "a valorisé les efforts de l'Algérie dans le soutien de l'innovation et des élites créatives à la faveur des politiques publiques visant à adopter une économie basée sur la connaissance, des lois et législations mises en place en faveur des start-up et des projets innovants depuis 2020, outre les efforts visant à renforcer la coopération Afrique-Afrique dans ce domaine", souligne le ministère. Le ministre a également rencontré ses homologues africains qui ont mis en avant "l'importance de l'Algérie dans ce domaine", affirmant la nécessité de mettre en œuvre la déclaration d'Alger sur les start-up issue de la 1ere conférence africaine des start-up tenue en décembre 2022 en Algérie", ajoute la même source. Placé sous le thème "Communication, innovation et transfert", le Sommet vise "à permettre aux pays membres de se doter d'économies intelligentes plus concurrentielles, flexibles, ouvertes et innovantes". Le Sommet regroupe des dirigeants africains et les ministres chargés de l'économie numérique et des start-up, ainsi que des dirigeants mondiaux et régionaux représentant les Gouvernements, le secteur des Affaires et les organisations internationales dans le but d'asseoir une dynamique pour accélérer la révolution numérique en cours en Afrique, ajoute le communiqué. Le Sommet est organisé par l'initiative "Smart Africa Alliance", en coopération avec l'Etat du Zimbabwe, conclut le communiqué.
Catégories
Algérie

Impérative généralisation de la numérisation du secteur de la formation professionnelle

M’SILA - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels Yacine Merabi a donné jeudi à M’sila des instructions pour généraliser la numérisation du secteur. Lors de l’inauguration de l’Institut national spécialisé de formation professionnelle (INSFP) de la ville de M’sila, le ministre a insisté sur la nécessaire mise en œuvre de la politique du secteur relative au recours au numérique dans les domaines de la gestion et de la formation, ajoutant que son département ministériel "a franchi de grands pas dans ce domaine avec, notamment, l’adoption de logiciels de gestion des infrastructures et des personnels". M. Merabi a souligné que la numérisation permet "de standardiser le travail administratif et pédagogique et de parvenir à plus de célérité et précision dans les tâches, en plus du suivi continu et actualisé de toutes les activités aux niveaux local et central". Le ministre a également insisté sur l’importance de la communication pour attirer le plus grand nombre de stagiaires, annonçant que la programmation d’ateliers pédagogiques pour établir "une carte objective des filières qui permettra de réviser la carte de formation et intégrer des spécialités nouvelles pour remplacer celles actuelles". Yacine Merabi a invité les partenaires du secteur à enrichir les débats des ateliers afin de développer le secteur, réitérant la détermination du ministère à réviser le volume horaire des nombreuses filières et réduire la durée des formations pour attirer davantage de stagiaires. Présidant, à l’université Mohamed Boudiaf, une journée d’étude sur l’entrepreneuriat intitulée "de l’idée à la concrétisation", le ministre a affirmé que "l’entrepreneuriat est un pas vers le développement de la sous-traitance et l’ouverture de perspectives aux jeunes pour lancer des projets d’investissement et soutenir l’économie du pays". Il a relevé que cette orientation est adoptée par le gouvernement à travers l’encouragement de la création de micro-entreprises dans le cadre de la loi portant statut de l’auto-entrepreneur. Considérant que la formation professionnelle est un moyen pour dynamiser l’économie, le ministre a affirmé que son département œuvre à adapter la formation aux données économiques du pays et favoriser l’entrepreneuriat en assurant des formations de qualité aux stagiaires. M. Merabi poursuivra sa visite dans la wilaya en présidant dans la ville de M’sila la signature de conventions avec Sonelgaz M’sila et la briqueterie "Souih", puis en s’enquérant des conditions de travail des stagiaires au sein de plusieurs entreprises et en inaugurant un CFPA à Ain Khedra et inspectant un autre à Chellal.
Catégories
Algérie

Présentation d’un projet d’organisation des assises nationales sur la réforme de l’enseignement supérieur

ALGER - Le projet d'organisation des assises nationales sur la réforme et la modernisation de l'enseignement supérieur a été présenté mercredi, lors de la réunion du gouvernement, présidée par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane. "Le Gouvernement a entendu une communication du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur le projet d'organisation des assises nationales sur la réforme et la modernisation de l'enseignement supérieur", indique un communiqué des Services du Premier ministre. "L'organisation prochaine de ces assises s'inscrit dans le cadre de la concrétisation des orientations de Monsieur le Président de la République, données lors du Conseil des ministres du 5 février 2023, visant la révision du système d'enseignement supérieur selon une vision consensuelle de la famille universitaire", précise la même source.
Catégories
Algérie

Intelligence artificielle: Baddari rencontre des enseignants chercheurs algériens établis à l’étranger

ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a rencontré, mardi, un groupe d'enseignants chercheurs algériens établis à l'étranger qui ont affiché leur "pleine disposition" à apporter une contribution "effective" au Conseil scientifique de l'intelligence artificielle, a indiqué mercredi un communiqué du ministère. Il s'agit du Dr Mohamed Senouci, enseignant chercheur à l'Université de Southern Denmark, du Dr Riyadh Baghdadi, enseignant chercheur à l'Université NYU Abu Dhabi et du Dr Merouane Debbah, enseignant chercheur au Technology innovation institute aux Emirats arabes unis, auxquels le ministre a affirmé "le grand attachement du Gouvernement à son élite, tant en Algérie qu'à l'étranger". Lors de cette rencontre, M. Baddari a mis en exergue "les efforts de l'Etat en matière d'intelligence artificielle et de mathématiques à travers la création de l'Ecole supérieure des mathématiques et de l'Ecole supérieure de l'intelligence artificielle, outre la numérisation du secteur avec la mise en place d'un schéma directeur à cet effet". Il a, à cet effet, cité le conseil scientifique de l'intelligence artificielle et les contributions de l'élite algérienne à l'étranger, étant "une partie importante et indispensable sur laquelle compte le pays pour développer l'intelligence artificielle en Algérie, en sus de plusieurs autres volets". De leur côté, les enseignants chercheurs ont affiché leur "pleine disposition à contribuer de façon effective au Conseil scientifique de l'intelligence artificielle qui leur offre l'opportunité, avec l'élite algérienne établie à l'étranger, de travailler et de mettre au point une stratégie efficace et conforme aux priorités nationales à même de réaliser un bond qualitatif dans de nombreux domaines". Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait annoncé, au début de l'année en cours, l'installation d'un conseil scientifique au niveau de son secteur composé d'experts, de chercheurs et d'enseignants spécialisés en vue d'introduire l'intelligence artificielle dans l'enseignement supérieur et la recherche scientifique.
Catégories
Algérie

APN: journée d’étude mardi sur la scolarisation des enfants autistes

ALGER - La commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'Assemblée populaire nationale (APN) organisera, mardi à Alger, une journée d'étude sur "La scolarisation des enfants autistes : réalité, défis et perspectives", a indiqué un communiqué de l'APN. "L'ouverture officielle des travaux de cette journée d'étude sera présidée par M. Brahim Boughali, président de l'APN", suivie de l'allocution de bienvenue du président de la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses, M. Salah Djaghloul qui mettra en exergue "les objectifs escomptés à travers l'organisation de cette rencontre", précise le communiqué. Le programme de cette journée d'études prévoit plusieurs communications sur "La scolarisation des enfants autistes : nécessité de concilier entre l'intégration complète et partielle", "Impact de l'acte éducatif et de l'environnement scolaire sur l'habilitation de l'autiste et l'acquisition d'un savoir-faire individuel et social", "La scolarisation de l'enfant autiste à la lumière des législations et des lois algériennes", "Les efforts du ministère de l'éducation dans la prise en charge éducative des enfants autistes", outre "les efforts du secteur de la solidarité nationale dans la prise en charge éducatif et psychologique des enfants autistes", précise la même source. La fin des travaux de cette rencontre sera marquée par l'ouverture d'un débat général, l'adoption d'une série de recommandations outre la distinction de plusieurs participants aux travaux, conclut le document.
Catégories
Algérie

Hémophilie: la problématique de la régularité du traitement prochainement examinée

ALGER - La question de la régularité du traitement destiné aux personnes atteintes d’hémophilie (Prophylaxie) sera examinée prochainement par le ministre de la Santé afin de remédier aux perturbations enregistrées, a assuré, lundi soir à Alger, la directrice des Programmes de soins, de l'Ethique et de la Déontologie médicale au ministère de la Santé, Dr Laila Benbernou. "Nous avons présenté récemment au ministre de la Santé la problématique de la rupture du traitement des hémophiles. Il s’est montré très sensible et nous a assurés que cette question sera examinée après le mois du Ramadhan", a déclaré Dr Benbernou, lors d’une soirée de sensibilisation à l’hémophilie, organisée par le laboratoire Roche Algérie, en partenariat avec le ministère de la Santé, à l’occasion de la Journée mondiale dédiée à cette pathologie. Répondant aux préoccupations de malades et de leurs parents quant à la rupture du traitement préventif destiné à cette maladie, à savoir la Prophylaxie, l’intervenante a expliqué que cette situation est due à nombre de facteurs "indépendants de l’Algérie", à savoir notamment la disponibilité de ce médicament au niveau du marché international. Ceci, en sus de la non-conformité de certains laboratoires étrangers aux conditions et critères du marché algérien, ainsi que des " difficultés à l’achat de certains médicaments" que rencontre la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), a-t-elle ajouté, faisant observer que " ce n’est pas au ministère de la Santé d’engager toutes les procédures commerciales" pour l’acquisition du traitement en question. De son côté, la présidente de l’Association nationale des Hémophiles, Lamhane Latifa, a rappelé que la Prophylaxie a été préconisée en 2018 par le ministère de la Santé comme étant "un droit pour tout enfant algérien atteint d’hémophilie", et ce, conséquemment au mémorandum d’entente liant ce département à la Fédération mondiale de l’hémophilie. Néanmoins, déplore-t-elle, nombre de malades sont en butte à des contraintes liées, outre à la régularité du traitement, au  "nomadisme thérapeutique " dû à leur éloignement des Centres hospitalo-universitaires (CHU), seuls établissements offrant la prise en charge pluridisciplinaire que requière ce type de pathologies. Et de mettre, par ailleurs, en garde contre les risques de "circoncisions en masse" , pour les garçons en général et les hémophiles en particulier, ces rites  étant souvent pratiqués en nombre durant le Ramadhan, en dehors des structures hospitalières, à l’instar du domicile familial, et sans établissement d’un bilan préopératoire. "Nous sommes en période post-Covid et nous retrouvons difficilement nos marques en matière de traitement et de molécules destinés à cette maladie  chronique et cela, n’est pas propre à cette pathologie ni à l’Algérie" , a fait remarquer, pour sa part, le Pr Mohamed Salim Nekkal, Chef de service d’hématologie et responsable du Centre d’hémophilie au CHU Issad Hassani de Beni-Messous. L'hémophilie est un trouble hémorragique grave héréditaire qui se traduit par l'incapacité du sang à coaguler correctement, entraînant dans les cas graves un saignement incontrôlé, qui est soit spontané, soit lié à un traumatisme mineur. L’Algérie compte quelques 3600 hémophiles, dont environ 500 à Alger.