ORAN - Un arrêté interministériel signé récemment accorde des incitations aux entreprises intéressées par la recherche scientifique, a indiqué samedi à Oran Sid Ali Zerrouki directeur général de l'accélérateur de start-up "Algeria Ventures". Représentant le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Petites et moyennes entreprises à la cérémonie d'ouverture de la première édition du Salon international de la synergie industrielle à Oran, M. Zerrouki a indiqué que l’arrêté interministériel a été signé il y a moins d'une semaine, soulignant qu'il accorde des incitations et des exonérations fiscales aux institutions qui mènent des recherches scientifiques. La décision, a-t-il dit, est accompagnée des textes d'application de la loi de 2016 sur les institutions de recherche scientifique car elle montre tous les mécanismes et clarifie la méthode de travail pour ces institutions. Il a souligné que le ministère des Finances a eu un rôle majeur dans la rédaction des textes au service de l'économie et des entreprises nationales dans la parité. Pour sa part, le représentant du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Boudjemia Karim, a déclaré, lors de la cérémonie d'ouverture du Salon international de la synergie industrielle qui a lieu au Centre des conventions Mohamed Benahmed à Oran du 13 au 16 mai, que le salon met en avant les directives des pouvoirs publics pour développer la contribution du secteur industriel au produit intérieur brut qui est actuellement estimée entre 5 et 6 % et devrait atteindre entre 10 et 15%. La contribution du secteur industriel au produit intérieur brut, a expliqué M. Boudjemia, est obtenue grâce à la valorisation de diverses initiatives visant à convertir les matières premières en biens manufacturés et en produits destinés à d'autres secteurs.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Dib Nassima)
ALGER - Les travaux des 13e Journées médico-chirurgicales de la Sûreté nationale se sont ouverts, mercredi à l'Ecole supérieure de Police Ali-Tounsi (Alger), placées sous le thème "Les complications de la pandémie du Coronavirus sur les organes du corps humain" avec la participation d'enseignants, de chercheurs et de médecins spécialistes. Intervenant à l'occasion, le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Farid Bencheikh a salué "la ferme volonté des hautes autorités du pays, sous la conduite du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et ce dès l'apparition de la pandémie du Coronavirus, de mobiliser tous les moyens matériels et les ressources humaines nécessaires, notamment le personnel du secteur de la Santé, ‘l'Armée blanche’ qui était en première ligne pour faire face à cette pandémie". Il a, dans ce contexte, salué "le rôle de la Sûreté nationale et sa contribution active dans la lutte contre cette pandémie", rappelant "les cas de décès enregistrés dans les rangs de la Police et qui s'élèvent à 248 éléments". A cette occasion, des professeurs en médecine et des membres retraités du corps paramédical de la Sûreté nationale ont été honorés en reconnaissance aux efforts consentis tout au long de leur parcours professionnel dans la prise en charge sanitaire du personnel de ce corps.
ALGER - Le ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables a lancé la révision de la loi relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets en vue d'y introduire le principe de l'économie circulaire, a annoncé mardi à Alger la ministre du secteur, Fazia Dahleb. La ministre s'exprimait à l'ouverture d'une journée de sensibilisation à l'Ecole nationale supérieure des travaux publiques (ENSTP) sur le recyclage des déchets et l'économie circulaire dans le Bâtiment, en compagnie du ministre de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Kamel Baddari, et le secrétaire général du ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, M. Ali Boulerbah. Mme Dahleb a fait savoir lors de cet évènement que son département ministériel "a lancé la révision de la loi 01-19 relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets pour y introduire le principe de l'économie circulaire". "Cette loi qui vise à adapter les infrastructures et le mode de gestion des établissements aux nouvelles exigences économiques, sociales et environnementales, est actuellement à l'examen en coordination avec les différents ministères et les parties concernées, et sera présentée au gouvernement pour approbation", a-t-elle ajouté. La ministre a rappelé, dans ce cadre, la stratégie nationale mise en place par le secteur qui a pour objectif de parvenir à l'horizon 2035 à la valorisation des déchets au lieu de leur enfouissement, à travers l'exploitation de 30% des déchets ménagers, 30% des déchets spéciaux, et 50% de déchets inertes. Cette stratégie, poursuit Mme Dahleb, vise également à "intégrer les nouvelles technologies notamment la numérisation et le développement des mécanismes de recyclage des déchets, à travers l'ouverture de portails électroniques permettant de numériser le processus de collecte des déchets recyclables et le mettre à la disposition des entreprises spécialisées". Insistant sur la sensibilisation du citoyen à l'importance de la culture du recyclage et l'exploitation de ses produits, la ministre de l'Environnement a rappelé que "le recyclage de tous les types de déchet figure parmi les priorités du plan du gouvernement, étant une source de richesse en sus de contribuer à la création d'emplois et à la relance de l'économie nationale". Elle a évoqué en outre la question de la saturation des Centres d'enfouissement technique (CET), causée notamment par le volume colossal des déchets et la rareté des assiettes foncières qui empêche l'extension ou la réalisation de nouveaux centres, d'où, a-t-elle fait observer, la nécessité d'adopter et de généraliser l'économie circulaire. Mme Dahleb a rappelé, à ce sujet, l'étude réalisée par l'Agence nationale des déchets (AND) sur le volume des déchets ménagers et dérivés à travers le territoire national sur la période 2019/2021. Cette étude a fait ressortir une moyenne de 0.68kg/personne/jour en 2021 pour un quantité de 11,1 millions de tonnes de déchets produits la même année. Pour ramasser toutes ces quantités, "les services du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire ont mobilisé d'importants moyens consistant en 185.742 bennes et 5.704 camions au niveau national". Organisée par l'ENSTP en collaboration avec l'Etablissement de gestion des CET de la wilaya d'Alger (EPIC GECETAL), cette journée d'étude a connu plusieurs interventions présentées par des étudiants de l'école et des professeurs, qui ont mis en exergue l'importance du recyclage des matériaux de construction, et appelé à l'exploitation de cette filière compte tenu de ses avantages sur les plans environnemental et économique.
ALGER - L'Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA) a lancé un projet de coopération avec l'université agronomique de Wageningen (Pays-Bas) pour la conception de serres intelligentes destinées aux cultures maraîchères dans les zones périurbaines du Nord du pays, a annoncé mardi à Alger, un responsable à l'ENSA. Soulignant l'intérêt de ce projet, au stade expérimental en Algérie, le professeur Ali Daoudi, a affirmé que la production locale de ces serres intelligentes, avec l'appui technique de l'université néerlandaise et la contribution de l'ambassade des Pays-Bas en Algérie, devrait permettre au pays d'augmenter la productivité agricoles des zones urbaines sur des superficies réduites, tout en diminuant les coûts de production. "Nous avons fait des simulations pour la filière tomate et nous avons eu des résultats très intéressants", a-t-il fait valoir lors d'un atelier scientifique intitulé: "Pour une agriculture algérienne durable", tenu à l'ENSA. Selon les explications du professeur Daoudi, le niveau de production de ces serres intelligentes a atteint 40 kilos au mètre carré: "C'est pratiquement le double comparativement aux serres classiques dont le rendement moyenne se situe autour de 20 kilos au mètre carré". Après la phase d'étude, un prototype de ce type de serres sera réalisé au niveau de l'ENSA en vue de le présenter aux investisseurs potentiels. Le professeur Daoudi a souligné, toutefois, la nécessité de former les agriculteurs pour maîtriser cette technologie et les convaincre de sa rentabilité. Il a mis en exergue, également, l'impératif d'adopter une agriculture "intelligente" pour sécuriser l'approvisionnement alimentaire des villes. "Les zones urbaines enregistrent une forte concentration démographique et les terres agricoles se font de plus en plus rares", a-t-il fait constater, d'où l'intérêt d'introduire des nouvelles technologies qui permettraient d'assurer l'approvisionnement alimentaire des villes en produits agricoles "à moindre coûts". Il a rappelé que l'essentiel de la production agricole provient actuellement du Sud du pays, alors que la forte demande vient des villes du Nord, tout en faisant observer que la chaîne logistique pour approvisionner les zones urbaines entraîne actuellement des coûts supplémentaires, sans compter l'impact environnemental du transport. Présente à cette rencontre, la conseillère agricole au niveau de l'ambassade du Royaume des Pays-Bas, Sabrina Waltmans, a évoqué la coopération bilatérale entre son pays et l'Algérie "qui date depuis plusieurs décennies notamment dans les filières lait et produits maraîchères". Par ailleurs, elle a souligné l'intérêt de développer la coopération entre les opérateurs privés algériens et néerlandais, notamment dans le domaine des nouveaux systèmes d'irrigation, la lutte biologique contre les fléaux agricoles et les fertilisants bio. "Les opportunités de coopération sont immenses et nous sommes prêts à partager notre savoir-faire et nos technologies avec des partenaires algériens, pour promouvoir l'agriculture durable", a-t-elle conclu.
ALGER - Le secteur de la Poste et des Télécommunications a fixé pour objectif de raccorder 6 millions de foyers à l'internet fixe à haut débit à la fin 2024, a annoncé lundi à Alger le ministre du secteur, Karim Bibi Triki. Dans son allocution à l'ouverture du 1er forum international des technologies de l'information et de la communication "CTO FORUM" au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, le ministre a mis en avant l'importance "d'améliorer les capacités technologiques et économiques en Algérie, à travers le raccordement du tiers des familles algériennes au réseau internet, en sus des entreprises et des sociétés spécialisées dans le domaine du numérique et des technologies de l'information et de la communication". Le raccordement de 6 millions de foyers à l'internet fixe à haut débit et 1 million d'abonnés à l'internet fixe très haut débit (fibre optique) figure parmi les objectifs qu'entend réaliser le secteur d'ici la fin 2024, a-t-il assuré. A cette occasion, il a rappelé l'engagement de son secteur à développer les infrastructures de base et à permettre aux citoyens d'"accéder à l'internet à l'échelle nationale en passant de 3.5 millions de foyers raccordés au réseau internet à la fin 2019 à 5 millions de foyers à la fin avril 2023", arguant qu'il s'agit de chiffres reflétant "la ferme volonté politique et l'engagement de son département ministériel à développer les technologies de l'information et de la communication et à les mettre à la disposition du simple citoyen". Le débit internet a enregistré une nette évolution traduite par "l'augmentation du débit minimum de l'internet fixe de 2 Mbps à 10 Mbps avant d'atteindre les 300 Mbps à l'ère des fibres optiques, et ce dans l'objectif d'être au diapason des avancées technologiques que connait le monde", a précisé le ministre. Affichant le souci de son secteur quant au développement des infrastructures des TIC, M. Bibi Triki a souligné que "basculer de l'ancien réseau internet fixe vers le réseau de fibre optique est l'un des défis à relever par le secteur de la Poste". Dans ce contexte, le ministre a fait état de "44 millions d'abonnés à internet mobile des différents opérateurs téléphoniques", réitérant "l'attachement de son secteur à l'amélioration de ce service à travers le territoire national en coordination avec l'ensemble des partenaires et acteurs du domaine". Pour leur part, des participants à ce forum international ont estimé qu'il s'agit d'une opportunité à saisir par les micro-entreprises afin d'établir des partenariats, et développer des solutions et des contenus nationaux dans tous les domaines liés à la technologie. Le CTO FORUM qui se poursuit jusqu'au 10 mai courant connait la participation de 150 exposants. Ses organisateurs prévoient près de 4.000 visiteurs.
ALGER - Les services de santé de la wilaya d'Alger n'ont enregistré aucun cas d'atteinte de tuberculose parmi les migrants, a affirmé lundi le ministère de la Santé dans un communiqué, rappelant l'importance de signaler cette maladie contagieuse. "Suite aux informations relayant l'apparition d'une épidémie de tuberculose parmi les migrants vivant en Algérie, les services de santé de la wilaya d'Alger n'ont enregistré aucun cas d'atteinte par cette maladie parmi les migrants", a ajouté la même source, précisant que "cinq (5) cas ont été signalés en 2022 à Blida dont deux (2) cas par l'Etablissement public de santé de proximité à Bouinane et trois (3) autres cas par l'Etablissement public de santé de Meftah, y compris le cas d'un enfant étranger (âgé de 3 ans), tandis que le reste des patients ont reçu les soins nécessaires et quitté les services de santé". Le ministère a rappelé que la tuberculose "est une maladie contagieuse à signaler et se transmet d'une personne à une autre par voie aérienne avec les gouttelettes de salive ou les Mycobaterium tuberculosis, bactéries responsables de son apparition". Dans le même contexte, la même source a affirmé que l'Algérie adopte "un programme national de prévention et de lutte contre la tuberculose depuis les premières années de l'indépendance comprenant le dépistage des cas contagieux à travers l'examen microscopique de la glaire chez les personnes atteintes présentant des symptômes respiratoires". Il s'agit également du "traitement et du contrôle de tous les cas confirmés, de la prévention à travers le vaccin BBG (contre la tuberculose) pour tous les nouveau-nés du suivi et de l'évaluation du programme". Grâce à la mise en œuvre des orientations de ce programme, le taux d'atteinte par cette maladie contagieuses a reculé, enregistrant une baisse continue pendant plus de 10 ans de 23,1 pour 100.000 habitants en 2010 à 9,8 cas pour 100.000 habitants en 2022, soit un taux de 58%, conclut le ministère.
ALGER - Sept (7) nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n'a été déploré, alors que quatre guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, indique lundi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 271.789, celui des décès demeure inchangé (6.881), alors que le nombre total des patients guéris passe à 182.997 cas, précise le communiqué. En outre, un seul patient est actuellement en soins intensifs, selon la même source. Lire aussi: Coronavirus: 17 nouveaux cas et aucun décès Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - L'hôpital des grands brûlés à Zéralda (Alger) sera mis en service le 5 juillet prochain, a annoncé lundi à Alger le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, relevant que cette infrastructure sera dotée d'équipements de pointe l'érigeant en modèle au niveau africain. S'exprimant lors d'une visite d'inspection à cet hôpital, le ministre a indiqué que "cet édifice médical sera numérisé à 100% et doté d'équipements sophistiqués permettant d'assurer au malade une prise en charge optimal". L'hôpital des grands brûlés, "actuellement en phase de dernières retouches", est parmi les plus grands établissements dans cette spécialité avec une capacité d'accueil de 140 lits, s'érigeant ainsi en modèle au double plan national et international. Pour sa part, le chef de service des brulés et de chirurgie à l'hôpital de Douera, Djaafar Bacha, a souligné que cet hôpital sera, une fois inauguré en juillet prochain, parmi les plus grands établissements hospitaliers dans ce domaine eu égard à sa capacité d'accueil et aux équipements dont il disposera. Le ministre a suivi, durant cette visite d'inspection, des explications sur les différentes spécialités et les équipements au niveau de cette infrastructure hospitalière, insistant, à cet égard, sur la numérisation et la nécessite d'œuvrer pour faire de cet hôpital un modèle à suivre en matière de conditions de travail et de prise en charge des patients.
OUM EL BOUAGHI - Deux (2) accords de coopération scientifique et de recherche ont été signés, dimanche, à l’Université Larbi Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi avec les universités tunisiennes d’El Manar et de Sousse. Les deux accords, d’une durée de cinq (5) années renouvelables, ont été signés par le recteur de l’Université d’Oum El Bouaghi, M. Zoheir Dibi, et, du côté tunisien, par les présidents des Universités d’El-Manar et de Sousse, respectivement M. Moez Chafra et Lotfi Belkacem. Selon M. Dibi, ces accords de coopération visent à "établir un partenariat, mutuellement avantageux, en encourageant l’organisation conjointe d’activités scientifiques et de projets de recherche et intensifiant la coopération dans le domaine de l’échange de doctorants, la supervision de thèses de doctorat et l’organisation d’activités dans les domaines académique et scientifique des conférences et des séminaires notamment". Cet échange scientifique entre l’Université Oum El Bouaghi et ses partenaires tunisiens donnera également lieu, a indiqué M. Dibi, à "la préparation de projets de recherche et d’études, à des publications académiques et scientifiques, en plus de l’échange d’étudiants en Licence et Master et l’échange de professeurs et de chercheurs". Pour leur part, les présidents des deux universités tunisiennes, assurant "apprécier ces initiatives scientifiques", ont fait part de leur "disponibilité à entamer cette coopération dans les domaines de l’accueil des étudiants et des chercheurs et de la réalisation de projets scientifiques communs".
BISKRA - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi a affirmé mardi à Biskra que les projets et les infrastructures programmés par son secteur sont un prélude à la création d’un pôle sanitaire universitaire dans la wilaya. Intervenant lors de l’exposé présenté sur le secteur à la salle des réunions de la wilaya, le ministre a indiqué que son département a œuvré à programmer et réaliser de nouvelles structures sanitaires pour consolider les capacités du secteur en prévision de la création future d’un pôle sanitaire universitaire à Biskra. Le ministre a précisé que les projets retenus pour la wilaya sont la réalisation d’un hôpital de 240 lits avec un service d’Oncologie dans la ville de Biskra, d’un hôpital de 60 lits à El Kantara en plus de l’extension de certains services des établissements hospitaliers qui favoriseront à l’avenir l’organisation des stages des étudiants en médecine et le travail des médecins spécialistes du futur pôle sanitaire universitaire. M. Saïhi a salué les efforts déployés localement par le secteur et a annoncé la prochaine élévation de 97 salles de soin en centres sanitaires assurant des consultations, des soins paramédicaux avec une unité maternité et enfance pour généraliser les prestations sanitaires à toutes les localités de la wilaya. Il a également porté l’accent sur l’avancée faite en matière de numérisation du secteur qui permet d’importantes économies en matière d’utilisation du papier, l’accès du malade au service sanitaire, la consultation du dossier du patient depuis n’importe quel hôpital et l’économie du recours à de nouveaux examens. Le ministre qui était accompagné du DG de l’institut Pasteur, Faouzi Derar, et du DG de la Pharmacie centrale, Samir Ferhat a affirmé que compte tenu de la spécificité de la région et des cas de piqûres scorpionniques, les quantités nécessaires de sérum et vaccins ont été fournies, faisant état d’un projet à lancer début 2024 de formule contractuel de recrutement de médecins spécialistes pour couvrir le déficit enregistré dans les régions du Sud du pays. Il a noté à cet effet que la wilaya de Biskra a bénéficié d’un renforcement par 184 médecins spécialistes. Le ministre a visité le centre Emir Naïf de néphrologie et posé la première pierre du projet d’hôpital 240 lits dans la capitale des Ziban dont le délai de réalisation a été fixé à 32 mois. Il s’est également enquis du projet de numérisation du secteur à la policlinique de la commune de Branis (15 km au Nord-est de Biskra).