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Institut de formation bancaire: 6.000 cadres formés en 2022

ALGER - Pas moins de 6.000 cadres bancaires ont bénéficié de formation durant l'exercice 2022, par l'Institut de formation bancaire (IFB), a indiqué mardi à Alger le directeur général de cet institut public, Athmane Malek. "En 2022, 6.000 collaborateurs ont bénéficié des formations proposées par l'IFB qui a organisé 69.011 jours de formation, dans une offre de plus en plus diversifiée", a indiqué M. Malek qui s'exprimait lors de la 6e édition de la rencontre annuelle de l'IFB avec les responsables des ressources humaines (RH) et de la formation des banques et établissements financiers en Algérie. Le directeur général a souligné également que "les staffs formateurs de l'IFB se sont déplacés dans 20 wilayas du pays chaque fois où le besoin est exprimé afin d'accompagner les banques au niveau local". Relevant l'importance de cette rencontre avec les responsables RH "pour mettre en adéquation l'offre avec les besoins réels des banques", M. Malek a fait savoir que le catalogue d'offres de formation que propose annuellement l'institut aux banques et institutions financières est périodiquement mis à jour, en insérant plusieurs thématiques en concertation avec institutions bénéficiaires. Pour sa part, le président du Conseil d'administration de l'IFB, Amar Oudahmane, a souligné que l'institut œuvrait en permanence pour répondre aux besoins créés par l'évolution du marché financier et aux préoccupations de l'heure du secteur bancaire, notamment celles liées à la sécurité, la gestion et pilotage des risques, le traitement des opérations du commerce extérieur, le développement du service monétique, le développement de la finance islamique. Lors de la rencontre, une convention-cadre entre l'IFB et l'Ordre national des experts comptables a été signée, portant l'organisation de formations sur plusieurs thèmes en relation avec les besoins de ce corps de métier.
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Education nationale: le calendrier des examens trimestriels fixé

ALGER - Le ministère de l'Education nationale a arrêté, mardi, le calendrier des examens trimestriels des trois cycles d'enseignement (primaire, moyen et secondaire) au titre de l'année scolaire 2023-2024, selon une correspondance adressée aux directeurs de l'Education, et dont une copie est parvenue à l'APS. Les examens du premier trimestre pour les 2e, 3e, 4e et 5e années du cycle primaire auront lieu du 5 au 14 décembre 2023, et ceux des cycles moyen et secondaire du 3 au 7 décembre 2023, selon le calendrier arrêté. Pour le deuxième trimestre, les examens sont prévus du 5 au 14 mars 2024 pour le cycle primaire et du 3 au 7 mars 2024 pour les cycles moyen et secondaire. Les examens du troisième trimestre se dérouleront du 26 au 30 mai 2024 pour le cycle primaire, du 19 au 23 mai 2024 pour les 1ère, 2e et 3e années du cycle moyen, et du 12 au 16 mai 2024 pour la 4e année moyenne. S'agissant des examens du troisième trimestre du cycle secondaire, les examens auront lieu du 19 au 23 mai 2024 pour les 1ère et 2e années, et du 12 au 16 mai 2024 pour la 3e année. Les examens de rattrapage sont prévus les 23 et 24 juin 2024 pour les 2e, 3e et 4e années Primaire, la même date pour les deux premières années du cycle secondaire et les 26 et 27 juin pour les 1ère, 2e et 3e années du cycle moyen.
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Le CPMC et le centre de médecine nucléaire de Bab el Oued classés centres régionaux de collaboration

VIENNE - Le délégué permanent de l'Algérie à Vienne, Larbi Latrouche, et le Directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, ont signé, samedi, un accord classant le Centre de médecine radiologique "Pierre et Marie Curie (CPMC)" et le Centre de médecine nucléaire de Bab El Oued (Alger), centres régionaux de collaboration, dans le cadre de l'initiative "Rayons d'espoir" pour la région Afrique. La signature a eu lieu en marge de la 67e Conférence générale de l'AIEA à Vienne. L'Algérie tend, à travers ce classement, à contribuer au renforcement de ses capacités dans le domaine de la radiothérapie et de l'imagerie médicale multimodale, qui jouent un rôle crucial dans la prise en charge des cancéreux, et à les partager avec les pays africains frères. Ce classement, premier du genre en Afrique, intervient en reconnaissance de l'expérience de longue date de l'Algérie dans l'usage pacifique de l'énergie nucléaire et de ses efforts continus pour aider les pays africains à construire et renforcer leurs capacités dans les domaines de la médecine radiologique et nucléaire. Lire aussi: Usage pacifique de l'énergie nucléaire: le soutien de l'Algérie aux efforts de l'AIEA réaffirmé Ce centre ainsi classé devrait contribuer à renforcer le rôle de l'Algérie en tant que pôle régional dans la formation spécialisée en radiothérapie et médecine nucléaire, conformément aux instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour la promotion du développement en Afrique, notamment en matière de formation et de renforcement des capacités dans le domaine de la prise en charge sanitaire. Il convient de noter que l'Algérie a anticipé cette consécration en accueillant, depuis l'année dernière, de nombreux stagiaires en provenance de pays africains pour participer à des programmes de formation à moyen et long terme, et se prépare à en accueillir davantage à l'avenir, notamment dans le domaine de la formation académique spécialisée.
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AIEA: l’Algérie élue au Conseil des gouverneurs pour la période 2023-2025

VIENNE - L'Algérie a été élue, samedi à Vienne, à l'unanimité par la 67e conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie Atomique (AIEA) en tant que membre au Conseil des gouverneurs de l'agence pour la période 2023-2025, ayant bénéficié du soutien du groupe africain des délégués permanents auprès des organisations internationales à Vienne. L'élection de l'Algérie à cet organe principal de l'AIEA s'inscrit dans le cadre de la dynamique importante que connait la diplomatie algérienne sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et de son puissant retour sur la scène internationale. Cette élection vient s'ajouter aux réalisations antérieures de l'Algérie, notamment son élection en tant que membre au Conseil des droits de l'homme et membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Lire aussi: Usage pacifique de l'énergie nucléaire: le soutien de l'Algérie aux efforts de l'AIEA réaffirmé S'exprimant suite à cette élection, le délégué permanent de l'Algérie à Vienne, Larbi Latroch, a souligné "l'engagement total de l'Algérie à représenter l'Afrique, en coordination avec les autres membres représentant le continent, de la meilleure manière possible, en défendant ses intérêts avec sincérité, dévouement et responsabilité, et en tirant profit des utilisations pacifiques offertes par la technologie nucléaire, conformément aux objectifs de développement durable".
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Le recours à l’intelligence artificielle pour le diagnostic et la chirurgie des tumeurs, une nécessité

CONSTANTINE - Le recours à l’intelligence artificielle pour le diagnostic et la chirurgie des tumeurs s’érige en nécessité en Algérie, ont soutenu jeudi à Constantine des professeurs d’universités et des chirurgiens lors du 4ème congrès international de chirurgie endocrinienne et viscérale. Intervenant sur la question du traitement du cancer du sein en Algérie, Dr. Djazia-Asma Benchouk, chef du service de chirurgie mammaire et pelvienne à l’hôpital Tidjani-Haddam de Sidi Bel-Abbes, a souligné qu’en coordination avec l’Ecole supérieure d’informatique "une nouvelle méthode a été mise au point pour dépister, détecter et classer les femmes à risque, en matière de cancer du sein", ce qui "aidera à déterminer la possibilité d’apparition d’un cancer du sein avant qu’il ne survienne". L’intervenante a ajouté que l’équipe de l’hôpital Tidjani-Haddam "a pu classer les types de femmes risquant de développer ce type de cancer, en étudiant la densité du sein et en l’incluant dans la base de données pour ce type de maladie en vue d’une comparaison avec les données et les indicateurs d’une tumeur spécifique chez d’anciennes patientes". Pour sa part, le président de la Société algérienne de chirurgie endocrinienne et viscérale, le Pr. Messaoud Bendridi, a axé son intervention sur les complications pouvant survenir chez une patiente après une thyroïdectomie. Il a appelé, à ce propos, les responsables de la santé en Algérie à "encourager l’adoption de ces méthodes modernes pour réduire le taux de mortalité due à différents types de tumeurs et contribuer à en réduire l’incidence en généralisant, aux autres établissements de santé, l’expérience pionnière pour le diagnostic génétique du cancer du sein à l’aide de l’intelligence artificielle, adoptée à l’hôpital Tidjani-Haddam". Lire aussi: Installation du Conseil scientifique de l'IA avec la participation de compétences algériennes Le Dr. Grégoire Deroide, professeur des hôpitaux de Paris (France), a souligné, quant à lui, que l’intelligence artificielle "aidera à préparer une banque de données et une classification génétique de divers facteurs et indicateurs cliniques", affirmant que "le recours des chirurgiens à la résection endoscopique donnerait des résultats plus efficaces si l’intelligence artificielle était utilisée". De son côté, le Pr. David Fuks, chef du service de chirurgie digestive, hépatobiliaire et endocrinienne de l’hôpital Cochin de Paris, a d’abord précisé que sa participation à ce congrès médical s’inscrit dans le cadre de l’échange d’expériences et du transfert de technologie. Il a ensuite souligné que le traitement des patients atteints de troubles endocriniens "peut, à l’avenir, faire abstraction de la chirurgie, en modifiant les pratiques médicales et en utilisant, notamment, l’intelligence artificielle afin de maintenir les malades le plus loin possible du cercle du danger". Cette rencontre scientifique de deux jours, tenue à la circonscription administrative d’Ali Mendjeli, est organisée par la Société Algérienne de chirurgie endocrinienne et viscérale. Plusieurs autres sujets ont été débattus lors de la première journée de cette rencontre, tels que les tumeurs de l’estomac et neuroendocriniennes, le cancer du sein ainsi que le développement des possibilités de diagnostic précoce.
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Lutte contre la rage: l’INSP organise une journée d’information

ALGER - L'Institut national de santé publique (INSP) a organisé, mercredi à Alger, une journée d'information pour célébrer la Journée mondiale de la lutte contre la rage, sous le slogan "Ensemble pour éliminer la rage", avec la participation d'experts et de spécialistes. Dans une allocution à l'ouverture de cette journée, la directrice de la Prévention des maladies transmissibles au ministère de la Santé, Samia Hammadi a indiqué que le secteur avait tracé pour objectif d'atteindre "zéro cas de rage à l'horizon 2030", appelant à la conjugaison des efforts dans la lutte contre cette maladie, et la sensibilisation aux causes et moyens de mettre fin à cette maladie tout au long de l'année. Dans le même sillage, le directeur général de l'INSP, Abderrazak Bouamara, a expliqué que la vaccination avant que le virus atteigne le système nerveux demeure nécessaire pour protéger la personne infectée, d'où l'importance d'accélérer le diagnostic. Lire aussi: Le ministère de la Santé célèbre la Journée mondiale de lutte contre la rage Concernant la situation de cette maladie en Algérie, la responsable du département des données sanitaires de l'INSP, Amal Boughoufala, a fait savoir que plus de 42% des infections sont enregistrées chez les enfants de moins de 15 ans. 84% des infections sont enregistrées chez les garçons, et la cause principale sont les chiens, avec un taux de 82,5%, dont 54% de chiens errants. Elle a fait état en outre de la hausse de cas d'infection des chats par cette maladie, notamment en raison du non-respect de la vaccination périodique des chats domestiques. S'agissant du nombre de décès dus à cette maladie, la spécialiste a fait savoir que près de 15 cas sont enregistrés chaque année, faisant état de 8 cas enregistrés jusqu'au mois de septembre 2023. De son côté, Aïcha Abed, assistante en maladies infectieuses et experte du Comité national de lutte contre la rage, a mis en garde contre le diagnostic tardif des cas d'infection, soulignant l'importance de recevoir un traitement et un suivi dès les premiers instants de l'infection pour pouvoir sauver la personne infectée. Elle a également fait savoir que la phase d'incubation des symptômes variait d'une semaine à 90 jours, en fonction de la gravité de l'infection. Concernant les modes de transmission de ce virus, les experts ont souligné que cela ne se limite pas aux cas de morsures par un animal infecté uniquement, ajoutant que des cas de transmission de la salive d'un animal infecté par les yeux ont été enregistrés, outre dans des zones fermées telles que les grottes abritant des chauves-souris, en raison des conditions favorables à la transmission, notamment le froid. Les symptômes de l'infection se manifestent par de la fièvre, des démangeaisons au niveau de la zone infectée, jusqu'à la peur de l'eau et de l'air. Les symptômes varient d'une personne à l'autre. Selon les experts, la meilleure protection consiste à laver la zone infectée, même si elle est légère, avec de l'eau et du savon pendant 15 minutes, puis à consulter un médecin et à suivre le traitement, tout en veillant à vacciner les animaux de compagnie.
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PCH: pas de pénurie de médicaments au niveau des établissements hospitaliers

ALGER - Le Directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Samir Ferhat a réfuté, mardi, toute pénurie de médicaments au niveau de son établissement et des différents hôpitaux à travers le pays, assurant que le stock disponible actuellement des différents produits pharmaceutiques "suffira pour les 10 prochains mois". Lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan d'activité de la PCH du premier janvier au 21 septembre 2023, M. Ferhat a déclaré qu'il n'y avait pas de pénurie de médicaments en Algérie, ajoutant que "le stock disponible suffira pour les dix prochains mois", soulignant que les médecins praticiens "n'ont pas parlé de pénurie de médicaments". "Nous ne pouvons pas parler de pénurie de médicaments pour un médicament qui ne figure pas dans la nomenclature commerciale de la PCH, ou qui est acquis pour la première fois", a-t-il dit. L'Etat "ne renoncera jamais à la fourniture de médicaments de base au citoyen y compris les médicaments innovants achetés auprès des meilleures marques", a ajouté M. Ferhat qui a rappelé que les efforts consentis "nous ont permis d'acquérir tous les produits pharmaceutiques dont les médicaments de traitement de cancer et des hémopathies", faisant référence au manque dont souffrent dernièrement certains hôpitaux spécialisés concernant "le retard de la livraison de 27 médicaments de traitement de cancer sur un total de 123". Soulignant que la PCH "assure les médicaments, uniquement au niveau des hôpitaux", M. Ferhat a précisé que l'établissement "s'emploie à améliorer en permanence sa performance en vue de fournir les produits pharmaceutiques à toutes les structures hospitalières du pays en veillant à garantir la qualité des médicaments commercialisés". Présentant le bilan annuel des activités de la PCH, il a fait savoir que les prévisions d'achats à la fin de 2023, atteindront environ "149 milliards DA, soit une augmentation de 43% par rapport à 2022 (104 milliards DA)". Quant aux achats de la PCH par type de médicament, il a indiqué que la PCH "a acheté des médicaments anti-cancers pour une somme de 44 milliards DA jusqu'au 21 septembre en cours, et 29 milliards DA pour le traitement des hémopathies, sachant que ces deux types de spécialités de médecine représentent un taux de 66% du total des prévisions d'achats". Pour les ventes de la PCH, elles ont atteint, selon son DG, jusqu'au 21 septembre 2023, "plus de 105 milliards DA, pour atteindre près de 135 milliards DA au terme de l'année en cours". Concernant les prévisions des commandes à venir des établissements hospitaliers, M. Ferhat a affirmé que la PCH a procédé au développement de sa méthode commerciale dans le cadre d'un système de numérisation en vue d'assurer plus de rapidité dans la prise en charge des commandes des établissements hospitaliers, l'élargissement du marché local et l'allègement des coûts de distribution, mais aussi pour œuvrer à diminuer les dangers liés aux stocks cumulés. L'intervenant a révélé "la création de nouvelles annexes de la PCH à Sétif, Ouargla, Tamanrasset,  Laghouat et  Adrar, en sus de celles opérationnelles à Alger,  Annaba, Biskra, Oran et Bechar".
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Services postaux: 6 millions de cartes magnétiques « Edahabia » produites en 3 ans

CONSTANTINE - Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, a indiqué, lundi à Constantine, que les services centraux de la poste algérienne ont confectionné et remis six (6) millions de cartes "Edahabia" au cours des trois dernières années, portant le nombre total de détenteurs de cette carte, au niveau national, à 12 millions. Le ministre a ajouté, dans une déclaration à la presse, en marge d’une visite de travail dans la wilaya de Constantine, que le nombre de détenteurs de cartes "Edahabia" est passé de 6 millions, en 2020, à pas moins de 12 millions actuellement. Il a souligné que la remise de ces cartes, associée au renforcement du débit internet, ont permis aux citoyens de bénéficier de plusieurs services tels que le paiement électronique et l’accès à des services permettant d’économiser du temps et des efforts, comme la consultation de l’avoir et le transfert d’argent par voie électronique. M. Bibi Triki a également indiqué que dans le cadre de la modernisation du secteur et de l’amélioration du service public, un centre de données (data center) a été mis en service dans la commune d’El Khroub, tandis qu’une structure similaire sera inaugurée "la semaine prochaine" dans la wilaya d’Oran. Selon les explications fournies sur place, le data center inauguré par le ministre à l’entame de sa visite, est le premier du genre au niveau national. Il dispose de 200 armoires pour l’hébergement, le stockage et la sécurisation des données, chacune des armoires comprenant plus de 40 serveurs dotés d’un dispositif assurant leur fonctionnement en cas de coupure de l’internet ou de pannes de réseaux au niveau des institutions publiques. Au cours de cette visite de terrain dans la wilaya de Constantine, M. Bibi Triki s’est rendu dans la circonscription administrative d’Ali Mendjeli où il a inauguré deux bureaux de poste de type 3, le premier, baptisé du nom du défunt Moudjahid Amar Boumenkhour, à l’unité de voisinage (UV) n 18, et le second à l’UV n 2, baptisé du nom du Moudjahid défunt Mohamed Nouali. Il a également inauguré, dans la même circonscription administrative, le siège de l’unité de wilaya de la Poste. Le ministre a aussi inspecté, au cours de sa tournée, le projet de réalisation du Centre régional de courrier hybride, dans la commune de Constantine. Une structure dont le taux d’avancement a atteint 45% et qui devrait être réceptionnée au cours des 5 prochains mois, après la levée de toutes les réserves.
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Formation: une convention-cadre entre l’Université d’Alger 1 et les laboratoires « Astra-Zeneca »

ALGER - Une convention-cadre entre l'Université d'Alger 1 et les laboratoires anglo-suédois "Astra-Zeneca" a été signée lundi à Alger, afin de renforcer la formation et l'orientation professionnelle dans le domaine de l'industrie pharmaceutique. Cette convention-cadre a été signée par le recteur de l'Université d'Alger 1, Pr. Faris Mokhtari, le doyen de la faculté de pharmacie, Pr Redha Djidjik, et le directeur général des laboratoires "Astra-Zeneca", Fouad Baghli, en présence des cadres des facultés de médecine et de pharmacie. A cette occasion, Pr. Mokhtari a affirmé que cette convention s'inscrit dans le cadre de la coopération entre l'université, les laboratoires de recherche et les entreprises économiques, visant à "valoriser la formation théorique à l'université et la formation appliquée dans les laboratoires et autres établissements". Il a indiqué, dans ce cadre, que les orientations majeures sur lesquelles repose l'Enseignement supérieur consistent à s'orienter vers les start-up et les incubateurs d'affaires, chose qui "ne saurait être réalisée sans une organisation rigoureuse sur le terrain au sein des facultés", cela étant un objectif commun que s'attèlent à concrétiser les deux ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises. L'universitaire a, en outre, souligné l'engagement de l'Etat à former des pharmaciens-chercheurs capables de fabriquer des médicaments pour assurer la sécurité sanitaire, précisant que la période qu'a traversée l'Algérie lors de la propagation de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) a révélé "une pénurie" dans certains médicaments qu'il convient de pallier, à travers plusieurs mesures, dont notamment l'ouverture de la faculté de pharmacie et des départements en sciences pharmaceutiques. De son côté, le PDG des laboratoires "Astra Zeneca" s'est félicité de la signature de cette convention et de la collaboration avec les associations scientifiques pour le développement de la recherche en Algérie, soulignant que ce partenariat s'inscrivant dans le cadre du renforcement de la formation appliquée "intervient pour renforcer la relation entre l'entreprise et l'université, au mieux des intérêts de l'étudiant et de l'université".
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Convention de coopération entre l’université de Sétif et la China National Building Material

SETIF - Une convention de coopération et d’échanges scientifiques et technologiques a été signée, dimanche à Sétif, entre l’université Ferhat-Abbas (Sétif 1) et la China National Building Material (CNBM), prévoyant, notamment, la création d’un laboratoire algéro-chinois des matériaux de construction. Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Bouhicha, a indiqué, en marge de la cérémonie de signature, à l’université Sétif 1, que cette initiative "s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de coopération entre l’Algérie et la République populaire de Chine, deux pays qui entretiennent des relations étroites depuis 65 ans". Il a ajouté que la convention vise à "mettre en œuvre et à renforcer la coopération entre les deux parties dans les domaines de la recherche et du développement, de la coopération internationale et de l’innovation technologique dans les domaines de la construction". M. Bouhicha a rappelé, à ce propos, que la CNBM est un leader mondial dans plusieurs domaines liés à la construction. Il a également souligné que cette convention de coopération permettra la mise en place, à Sétif, d’un laboratoire algéro-chinois des matériaux de construction qui sera le premier du genre en Afrique. Il a encore indiqué que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui salue cette initiative, espère voir ce partenariat élargi davantage dans le domaine de la recherche scientifique et du développement technologique en Algérie. Pour sa part, le vice-président de la CNBM, (société nationale chinoise des matériaux de construction), Ji Chiyaw, a estimé que la convention entre la CNBM qui est, selon lui le plus grand groupe industriel en matière de matériaux de construction dans le monde, constitue "un point important de la coopération (du groupe chinois) en Algérie". Les relations entre la République populaire de Chine et l’Algérie sont "profondes et seront encore renforcées dans le cadre de la coopération en matière de recherche scientifique et de développement technologique dans le domaine des matériaux de construction, en particulier le ciment et le verre", a-t-il encore déclaré. Selon M. Ji Chiyaw, la CNBM, qui a figuré, durant 13 ans, dans le classement annuel des 500 plus grandes entreprises du monde, compte 26 instituts de recherche scientifique et de conception et 11 laboratoires nationaux, en plus de 196 entreprises créées dans 76 pays où les projets de la CNBM, ses investissements extérieurs et ses systèmes de chaînes d’approvisionnement internationales sont largement répandus. Pour sa part, le recteur de l’université de Sétif 1, le Pr Mohamed El-Hadi Latrèche, a fait part de la volonté de l’institution qu’il dirige de mettre en œuvre tous les moyens pour que cette convention avec la CNBM soit un "accord gagnant-gagnant". Une convention, a-t-il souligné, dont l’importance est évidente pour "la promotion de la recherche commune de haut niveau et le transfert et le partage de la technologie maîtrisée par le partenaire chinois", en cela qu’elle (la convention) contribuera à l’ouverture de l’université sur son environnement international et soutiendra les projets de coopération scientifique et technologique entre l’Algérie et la République populaire de Chine.