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Mondiaux (Vovinam/Kick Boxing): Baddari distingue les étudiants sacrés

ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a procédé, samedi, à la distinction de cinq (5) étudiants, sacrés lors du championnat mondial de Vovinam, qui a eu lieu dernièrement au Vietnam, et du championnat mondial de Kick Boxing, abrité par l'Italie. A cette occasion, les étudiants: Timtaoucine Adel, Khichen Mohamed, Halfaoui Narimane, Dehamchi Fairouz et Boussafsaf Farid, ayant décroché trois (3) médaille d'or, deux (2) médailles d'argent et deux autres de bronze, ont été distingués. Dans une déclaration à la presse, M. Baddari a indiqué que la cérémonie de distinction "est une occasion pour exprimer la fierté des réalisations de ces étudiants", estimant que cet exploit "prouve l'excellence de l'Algérie dans ces deux disciplines". Le ministre a rappelé, par ailleurs, le soutien et l'intérêt accordé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au sport universitaire qui se veut, a-t-il dit, "un réservoir de l'élite nationale". Il a, en outre, fait part du lancement, lundi prochain à Tamanrasset, d'un premier rassemblement national hivernal pour assurer "la cohésion et la solidarité entre les étudiants algériens venant de différentes régions du pays, et former une élite sportive universitaire qui prendra part aux compétitions nationales et internationales".
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Innovation et recherche scientifique: accord de partenariat entre le CNRST et le groupe Sonelgaz

ALGER - Un accord de partenariat a été signé, samedi à Alger, entre le Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST) et le groupe Sonelgaz, visant à soutenir et à financer les projets d'innovation et de recherche scientifique. La cérémonie de signature s'est déroulée au Centre international de conférences (CIC) "Abdelatif-Rahal" en marge de la rencontre nationale organisée par le CNRST sous le thème "Pour un nouveau paradigme de la recherche". L'accord de partenariat a été signé par la Directrice centrale de la recherche et des partenariats à Sonelgaz, Wassila Salhi et le Directeur d'études au Conseil, El-Hadi Benyoucef. Dans une déclaration à la presse, le président du CNRST, Mohamed Tahar Abadlia a affirmé que cet accord avait pour but de concrétiser les recommandations qui sanctionneront cette rencontre nationale. Pour sa part, le Président directeur-général (PDG) du groupe Sonelgaz, Mourad Adjal a indiqué que l'objectif était de définir les axes de coopération en matière de recherche scientifique, affirmant que Sonelgaz "sera toujours le principal soutien et sponsor de la recherche scientifique en Algérie". Lire aussi: Recherche scientifique: vers l'élaboration d'une stratégie globale répondant aux priorités nationales Dans le même contexte, il a rappelé "la conclusion d'accords avec nombre d'universités, notamment dans le domaine des énergies renouvelables", annonçant à ce propos le lancement de la fabrication de détecteurs de monoxyde de carbone par la Société algérienne des industries électriques et gazières (SAIEG), filiale du groupe, à compter du premier trimestre 2024. A son tour, Mme Salhi a affirmé que l'accord signé avec le CNRST représente une feuille de route pour une coopération mutuelle dans le but de parvenir à des solutions à toutes les préoccupations liées à l'innovation et à la technologie. A cet égard, elle a fait savoir que Sonelgaz avait reçu en 2023 vingt (20) startups pour présenter leurs projets innovants.
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Recherche scientifique: vers l’élaboration d’une stratégie globale répondant aux priorités nationales

ALGER - Le Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST) a organisé, samedi à Alger, une rencontre nationale sous le thème "Pour un nouveau paradigme de la recherche", dans le but de jeter les bases d'une stratégie nationale globale de recherche et d'innovation répondant aux priorités socioéconomiques nationales. Dans une allocution prononcée à cette occasion, tenue au Centre international de conférences (CIC) "Abdelatif-Rahal", le président du CNRST, Mohamed Tahar Abadlia a souligné que cette rencontre "revêt une importance unique et particulière" et qu'elle permettait au Conseil de "partager les résultats sanctionnant plus d'un an d'efforts et d'études analytiques en vue d'opérer un bond qualitatif dans la recherche scientifique et l'innovation". Mettant l'accent sur l'importance du rôle de la recherche scientifique dans le développement socioéconomique des pays industriels à travers l'amélioration de la qualité de vie des citoyens, il a affirmé que "l'Algérie, qui regorge d'énormes ressources et richesses naturelles, est en mesure de mettre en œuvre une politique et une stratégie idoine et efficace appuyée par la recherche scientifique et l'innovation pour réaliser un progrès technologique considérable, améliorant ainsi sa croissance économique". "L'édification d'un système économique national générateur de richesse requiert des recherches capables d'aboutir à des solutions innovantes qui, elles, génèrent un progrès socioéconomique", a-t-il soutenu. Pour ce faire, poursuit le président du CNRST, il suffit d'identifier les objectifs et les mécanismes à mettre en place pour la recherche scientifique en s'attelant à sa gestion, outre la mobilisation des chercheurs et de financement, l'exploitation à bon escient des infrastructures et des plateformes technologiques et le respect des délais de présentation des résultats et des réalisations. Dans le même contexte, M. Abadlia a estimé que la volonté des pouvoirs publics d'ériger la recherche scientifique en priorité nationale exige "d'investir dans une nouvelle vision basée sur la recherche et l'innovation". "Il s'agit pour ce faire de mobiliser des compétences nationales et étrangères, et des acteurs économiques des secteurs public et privé, tout en se positionnant dans un contexte mondial ouvert basé sur la coopération scientifique internationale", a-t-il ajouté. Le président du CNRST a expliqué que cette nouvelle vision nécessitait de "définir le rôle et les tâches de la recherche, ses objectifs et ses priorités, et de la gérer dans le cadre d'un nouveau écosystème basé sur l'innovation, de manière à pousser notre économie vers davantage de flexibilité, de compétitivité et de progrès social." Dans cette optique, le président du CNRST a souligné "la nécessité de la contribution des acteurs politiques, industriels et économiques à l'élaboration d'une stratégie globale, cohérente et consensuelle répondant aux priorités nationales", rappelant à cet égard la mission principale du conseil, qui est de fixer les orientations nécessaires à une politique nationale de recherche, en concertation avec la communauté scientifique et les partenaires du secteur social et économique, et de valoriser les résultats de la recherche en faveur de l'économie nationale". Cette rencontre nationale, qui a connu la présence de ministres et de hauts cadres de l'Etat, ainsi que des représentants de plusieurs secteurs et instances constitutionnelles, a vu l'organisation de conférences pour aborder les défis auxquels sont confrontés le système national de recherche et les programmes sectoriels nationaux, et de l'importance de l'innovation et de la gouvernance dans la mise en œuvre des politiques de recherche. Elle a également abordé l'amélioration du système de recherche existant et l'importance de travailler au développement de nouvelles approches pour un système efficace qui s'appuie davantage sur la recherche appliquée orientée vers l'innovation et la commercialisation des produits de la recherche comme facteur fondamental pour relancer une économie basée sur la connaissance.
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L’USTHB abrite une campagne de sensibilisation aux dangers des changements climatiques

ALGER - Une campagne de sensibilisation aux dangers des changements climatiques et aux voies et moyens de la lutte contre le phénomène, a été organisée lundi à l'Université des sciences et de la technologie (USTHB) Houari-Boumediene à Alger, parallèlement à la célébration de la Journée internationale des volontaires. Cette campagne de sensibilisation a été marquée par le lancement d'une vaste opération de reboisement, à travers la plantation de pas moins de 600 arbres de type Paulownia, une variété choisie pour son grand rôle dans la prévention du changement climatique et de la sécheresse, sachant qu'il est parmi les arbres les plus rapide en terme de croissance et d'absorbtion du CO2. A cette occasion, le recteur de l'université, M. Djamel Eddine Akretche, a affirmé que cette campagne, organisée en coordination avec l'Organisation algérienne de l'environnement et de la citoyenneté, s'inscrivait dans le cadre de la contribution aux efforts de l'Etat, en vue de préserver l'environnement et la diversité végétale, soulignant l'intérêt de l'université pour toutes les initiatives menées par les étudiants, en vue de contribuer à la lutte contre les changements climatiques. En marge de l'opération de reboisement, une communication a été donnée sur les effets des changements climatiques dans le monde durant l'année en cours, ainsi qu'une autre sur le rôle de la campagne de volontariat qui est l'une des valeurs importantes dont se distingue la société algérienne. Parallèlement aux campagnes de reboisement marquant la Journée internationale des volontaires, l'Organisation algérienne de l'environnement et de la citoyenneté a lancé une campagne de don de sang au niveau de l'université. Pour rappel, l'Organisation des nations unies (ONU) a institué en 1985, la journée du 5 décembre, en vue de la célébration de la Journée internationale des volontaires, et ce en hommage au volontariat et en soutien à son rôle dans le développement socio-économique.
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VIH Sida: la riposte nationale a permis des « progrès indéniables »

ALGER - La riposte nationale face au VIH Sida a permis de réaliser des "progrès indéniables" dans la lutte contre cette pathologie, a affirmé, lundi à Alger, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, réitérant l'engagement de l'Algérie à limiter la propagation du virus. "Grâce à la riposte nationale multisectorielle face au VIH Sida, notre pays a réalisé des progrès indéniables et demeure à épidémie peu active, avec une prévalence de 0,1%", a précisé le ministre, à l'ouverture d'une rencontre célébrant la Journée mondiale de lutte contre le VIH Sida. A ce titre, il a tenu à "réaffirmer l'engagement de l'Algérie à réunir tous les moyens possibles pour limiter la propagation de cette pathologie" et ce, dans le cadre du programme onusien visant son éradication à l'horizon 2030 et à travers le Plan national stratégique IST/VIH/Sida 2020-2024. "Cette volonté s'est traduite par la mobilisation totale du gouvernement et de l'ensemble des acteurs, notamment la société civile, pour assurer un accès universel et gratuit à toutes les prestations de soins, y compris le dépistage et le traitement", a ajouté M. Saihi. Le ministre de la Santé a, par ailleurs, déploré "les comportements à risque d'exposition au VIH" tels que le faible niveau d'utilisation des moyens de protection, la consommation de drogues injectables, les phénomènes de migration, lesquels, a-t-il souligné, "imposent le maintien de la vigilance", assurant faire de la prévention et de la lutte contre le Sida "une priorité". Dans ce contexte, il a rappelé que les objectifs de l'Algérie en matière de lutte contre le sida consistent en l'accélération de la riposte, notamment chez la population à risques, l'élimination de la transmission du VIH, de l'hépatite B et de la Syphilis de la mère à l'enfant ainsi que l'accompagnement des personnes atteintes par la société civile. A ce propos, le ministre a assuré que le PNS (2024-2028) s'inscrit dans "tous les engagements souscrits par l'Algérie et vise à optimiser la riposte nationale afin d'élargir l'accès aux soins et au traitement de qualité, dans un environnement favorable non stigmatisant et non discriminant et d'atténuer l'impact de l'épidémie". Lire aussi: SIDA: les efforts de l'Algérie dans la prise en charge des malades salués Le ministre a salué, par la même occasion, "l'engagement actif et l'implication de plus en plus grande" de la société civile dans "la prévention de proximité", ciblant les populations vulnérables et à haut risque d'exposition au VIH Sida. De son côté, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en Algérie, Alejandro Alvarez, a réaffirmé "l'engagement de l'Onusida-Algérie et de toute l'organisation onusienne à soutenir activement les initiatives significatives du ministère de la Santé visant à intensifier et à renforcer la réponse nationale face à l'évolution de l'épidémie". Lors de cette rencontre placée sous la thématique: "Leadership citoyen pour un monde sans Sida", un hommage posthume a été rendu aux Professeurs Youcef Mehdi, ex-président du Comité national de lutte contre le Sida et Azzedine Tadjeddine, ex-président de l'Association de prévention contre le Sida, ainsi qu'à l'ancien directeur de l'Onusida-Algérie, Adel Zeddam, pour leur "rôle actif" dans ce domaine. Pas moins de 39 millions de personnes vivent aujourd'hui avec le VIH Sida à travers le monde, dont 29,8 millions reçoivent un traitement "salvateur", alors que les décès ont reculé de 69 % depuis 2004, selon les données de l'Onusida. A la fin 2022, l'Algérie comptait 18.733 porteurs du VIH et 1157 cas durant le 1er semestre de l'année en cours.
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Cancer de la prostate: importance du dépistage précoce pour sauver des vies

ORAN - L’importance du dépistage précoce du cancer de la prostate réside dans le fait que le patient peut guérir de ce cancer s’il est découvert à temps, a indiqué Pr. Youcefi Mustapha Djamel, Chef du service d’urologie à l’Etablissement hospitalo-universitaire "1er novembre 1954" (EHU) d’Oran. Dans ce cadre, le même responsable a souligné que le dépistage précoce du cancer de la prostate peut sauver des vies, si le patient se présente à temps à l’établissement de soin, a précisé le spécialiste, soulignant qu’"il peut y avoir une guérison totale de ce cancer soit par la Chirurgie ou par Radiothérapie". "L’importance de ce genre de dépistage réside aussi dans le fait que le malade atteint du cancer de la prostate à ses débuts ne présente pas de symptômes particuliers et, de ce fait, le cancer ne peut être découvert que par un spécialiste", a-t-il ajouté. A cet effet, l’établissement a organisé, à la fin du mois de novembre dernier, une campagne de dépistage de deux jours, qui a suscité un intérêt particulier, ce qui témoigne, d’"une prise de conscience de la population à travers les différentes questions qui ont été posées sur place autour du sujet", selon Pr. Youcefi. "Nous avons organisé notre campagne de dépistage, les 29 et 30 novembre, dans le cadre du mois de ‘novembre bleu’ dédié à la sensibilisation et le dépistage du cancer de la Prostate et sur 200 personnes venues faire un dépistage, une vingtaine se sont avérées atteintes du cancer de la Prostate". Ces cas découverts ont tout de suite été pris en charge par l’établissement hospitalo-universitaire, a-t-il fait savoir, indiquant "l’importance de redoubler d’efforts en matière de dépistage".
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Appel à exploiter les recherches scientifiques pour développer l’économie nationale

ALGER - La nécessité d'exploiter les données et les recherches scientifiques et de rapprocher l'université du milieu économique, en particulier dans les domaines de l'innovation et de la technologie, dans le but de contribuer au développement de l'économie nationale, a été soulignée samedi à Alger. Lors de la cérémonie de lancement du troisième appel à projets de recherche nationaux, organisée au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sous la supervision du ministre du secteur, Kamel Baddari, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé, dans son intervention, que l'Algérie ambitionne de construire une politique énergétique efficace avec une orientation à la fois énergétique et économique, ce qui permettra de diversifier le mix énergétique, de garantir sa sécurité énergétique à moyen et long termes et de réaliser une transition énergétique progressive. Plusieurs programmes nationaux ont été lancés, représentant de "grandes opportunités" pour les projets de recherche et le développement des capacités nationales afin de renforcer l'innovation et de fournir de nouvelles solutions, en particulier dans les domaines de la sécurité énergétique et de dessalement de l'eau de mer, a indiqué le ministre. Il a annoncé que plus de 60 projets de recherche proposés par des institutions du secteur de l'énergie et des mines dont Sonatrach, Sonelgaz, l’Algerian Enegy Company (AEC), et Sonarem, ont été validés. M. Arkab a estimé que ces recherches permettront d'apporter des solutions aux défis énergétiques nationaux en explorant de nouvelles méthodes et approches pour améliorer les différentes chaînes de valeur. Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a mis en avant la contribution de son secteur dans l'enrichissement des programmes nationaux de recherche scientifique pour concrétiser les projets de recherche spécifiques aux axes prioritaires du Gouvernement, notamment la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, la sécurité hydrique et la santé des citoyens. A cet égard, M. Henni a salué l'inclusion de ces priorités dans les programmes nationaux de recherche, espérant que les projets issus de ces programmes seront une source de solutions techniques et de recherche en ce qui concerne l'augmentation de la production et du rendement, l'adaptation au changement climatique, l'économie de l'eau, la santé végétale et animale, et d'autres questions qui s'inscrivent dans les objectifs stratégiques du programme national de recherche. Le ministre a également mis l'accent sur la coordination des travaux entre les différents secteurs afin d'atteindre les objectifs fixés en trouvant les mécanismes appropriés pour permettre aux professionnels et aux clients de bénéficier des résultats des projets de recherche. Dans ce contexte, il a rappelé que le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, en  coordination avec le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a procédé à la création de 11 unités de recherche au niveau des instituts techniques de recherche et de développement sous tutelle, et ce en vertu d'arrêtés interministériels. Pour sa part, le ministre de l’Hydraulique,Taha Derbal, a déclaré que les secteurs de l'hydraulique et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ont signé un accord cadre visant à consolider leur travail conjoint et leur coopération dans le domaine de la recherche scientifique et technologique liée au service public de l'eau. M. Derbal a souligné l'importance de parvenir à des solutions alternatives pour approvisionner les citoyens en eau potable dans des situations difficiles imposées par les effets du changement climatique, expliquant que ces solutions doivent être "plus pérennes" afin d'atteindre la sécurité hydrique, "étant la plus importante des constantes de la souveraineté et de la sécurité nationales". Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques Ahmed Badani, a également mis en exergue le partenariat solide et la coordination continue entre son département et le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui permettent d'exploiter les données et les recherches scientifiques pour mieux connaître les ressources biologiques aquatiques destinées à la reproduction, découvrir de nouveaux moyens innovants pour augmenter la production halieutique, en sus d'instaurer une politique d'exploitation des produits de la pêche de manière durable et rationnelle. De son côté, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables Fazia Dahleb a mis en avant le rôle des équipes de recherche et de développement interministérielles pour atteindre les objectifs principaux du programme d'action du gouvernement dans le cadre de la réalisation des objectifs du développement durable. Elle a réaffirmé la disposition de son secteur à apporter sa contribution à travers ses établissements en proposant des projets dans le cadre des  programmes nationaux de recherche scientifique et de développement technologique, afin de renforcer et garantir un environnement sain et sûr. Dans ce contexte, Mme Dahleb a rappelé que son ministère, par le biais de ses établissements sous tutelle, telles que l'Agence nationale des déchets (AND), a proposé quatre projets liés à la sécurité alimentaire et énergétique. Il s'agit notamment de la production de biofertilisants à partir de déchets organiques, du développement de nouvelles techniques de traitement des lixiviats des déchets destinés à l'irrigation, du développement de cartes des potentiels de la bioénergie au niveau des centres d'enfouissement technique des déchets, ainsi que la réalisation d'une station de production de biogaz. De son côté, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a mis en avant les compétences dont dispose l'Université dans les domaines de l'innovation et de la technologie pour le développement de l'économie nationale. A cet égard, il a fait référence à la collaboration de son secteur avec le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour encourager l'esprit de l'entrepreneuriat au sein de l'Université et promouvoir la culture de la création de startups, tout en rapprochant l'Université du milieu économique par le biais de la recherche et du développement. Il a ajouté que de nombreuses entreprises mènent aujourd'hui des projets de recherche conjointement avec les universités, soulignant que ces projets ont bénéficié de plusieurs incitations dont des incitations fiscales importantes. Le ministre a indiqué par ailleurs que son secteur comptait introduire des incitations en faveur des enseignants et chercheurs activant dans le domaine de la recherche et du développement, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024.
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Adapter les recherches scientifiques aux exigences du secteur économique et de la société algérienne

ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a réaffirmé, samedi à Alger, la nécessité d'adapter les recherches et les projets scientifiques aux exigences du secteur économique et de la société algérienne en général. Présidant au siège du ministère le lancement du troisième appel à projets de recherche nationaux "auxquels a été affectée une enveloppe financière de 2 milliards de DA", M. Baddari a précisé que ces initiatives visent à "transformer les recherches et l'innovation technologique" en des projets réels mis en œuvre par des entreprises économiques ce qui contribuera, a-t-il dit, à "booster le développement et à créer de la richesse et de l'emploi". Ces projets de recherche qui "seront réalisés concrètement dans trois ans" ont été sélectionnés dans les domaines de la sécurité énergétique, la sécurité alimentaire, la santé et le bien-être du citoyen, a précisé le ministre qui a ajouté que la sélection de ces domaines vient en réponse aux exigences de la société algérienne et des opérateurs économiques et industriels. Pour sa part, le directeur de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère, Mohamed Bouhicha a indiqué que ces programmes nationaux de recherche permettent la prise en charge des préoccupations soulevées, notamment par les opérateurs économiques, soulignant que toutes les recherches "sont applicables sur le terrain". Contrairement aux précédentes initiatives dans lesquelles les chercheurs conçoivent les recherches et les proposent ensuite aux secteurs concernés, la conception des projets de recherche s'est faite cette fois selon les propositions des partenaires économiques afin de garantir leur efficacité et leur concrétisation, a fait savoir le même responsable ajoutant que les prochaines recherches seront sélectionnées dans les domaines de la cyber-sécurité et l'informatique quantique. Le lancement de cet appel a été marqué par la présence de plusieurs membres du gouvernement représentant les secteurs de l'énergie et des mines, l'agriculture, les ressources en eau, la pêche, l'environnement, les petites et moyennes entreprises, et du président du Conseil national économique, social et environnemental.
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Lancement d’une enquête nationale sur les maladies rares

ALGER - L'Institut national de santé publique (INSP) et la Société algérienne de Pneumologie (SAP) ont signé, samedi à Alger, une convention portant sur le lancement d'une enquête sur les maladies rares et l'élaboration d'un registre national pour ces maladies notamment pulmonaires. La convention a été cosignée, en marge du dernier jour des travaux du 1er Congrès national de la SAP, par le directeur général de l'INSP, Pr. Abderrezak Bouamra, et le président de la SAP, Pr. Merzak Gharnaout. S'exprimant à cette occasion, le Pr. Gharnaout a rappelé que la SAP était présente à travers les 58 wilayas du pays, mettant en avant le rôle de l'INSP, en "facilitant cette opération et en lui conférant davantage d'efficacité". Pour M. Gharnaout, le lancement d'une enquête nationale et l'élaboration d'un registre national sur les maladies rares permettra de recenser ces maladies, d'alléger la souffrance des familles et de réduire leurs déplacements aux hôpitaux. Il a également cité certaines maladies telles que l'hypertension pulmonaire, la fibrose et quelques types rares de tuberculose. Plus de 800 spécialistes algériens et étrangers ont assisté au congrès, 20 associations scientifiques et des start-up activant dans le domaine, rappelle-t-on. Plusieurs participants ont fait part de leur disposition à former les spécialistes algériens en matière d'implantation en pneumologie interventionnelle, une technique indisponible dans les hôpitaux en Algérie. Les conférenciers ont abordé nombre de maladies en lien avec le système respiratoire à l'image de certaines maladies contagieuses et de cancers, a fait savoir M. Gharnaout. Ce Congrès a vu l'organisation d'ateliers de formation au profit des paramédicaux des services de pneumologie pour une meilleure prise en charge des patients. La SAP a institué 2 prix, récompensant chaque année le travail distingué de 2 spécialistes algériens en phtisio-pneumologie. Le 1er perpétuant la mémoire et l'apport exceptionnel à cette discipline, du Pr Pierre Chaulet, décédé en 2012, et le second, en hommage au Pr Djilali Larbaoui, décédé en 2011.
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Signature du programme-cadre national de coopération entre l’Algérie et l’AIEA 2024-2029

VIENNE - Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Larbi Latroch, a signé, mercredi à Vienne, le programme-cadre national de coopération entre l'Algérie et l'AIEA pour la période 2024-2029, en application des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives au renforcement du développement socio-économique du pays, en accord avec les objectifs de développement des Nations Unies. La signature de ce cadre de coopération s'est déroulée en présence du Commissaire à l'énergie atomique, Abdelhamid Mellah. Elle intervient après son adoption par la commission multisectorielle de coopération scientifique, en coordination avec le département de coopération technique de l'AIEA. Le programme-cadre devrait contribuer à accompagner les efforts nationaux visant à renforcer les usages pacifiques de la technologie nucléaire dans les domaines de la santé, mais aussi en matière de gestion des ressources hydriques et des nouvelles énergies.