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Des bureaux d’étude, de consultation et de recherche bientôt créés au sein des universités

MASCARA - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Kamel Baddari a annoncé, jeudi soir à Mascara, que son département prendra la semaine prochaine une décision pour la création de bureaux d’étude, de consultation, de recherche et développement aux universités, ainsi que des laboratoires et centres de recherche. Intervenant lors de la supervision, en compagnie du ministre de l’Economie de la Connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, d'une cérémonie en l’honneur d'étudiants de l’université Mustapha Stambouli de Mascara dans divers domaines, M. Baddari a indiqué que son ministère prendra, la semaine prochaine, une décision portant création de bureaux d’étude et de consulting, de recherche et développement au niveau de 115 établissements universitaires, ainsi que 1.700 laboratoires de recherche et 19 centres de recherche dans le pays. Il a ajouté que ces bureaux prendront en compte tous les besoins et problèmes du secteur économique et social, ainsi que des instances administratives, afin de les traiter et d'y apporter des solutions appropriées, notant que ces structures proposeront des solutions et des mécanismes appropriés, en plus de valoriser les recherches appliquées, les études scientifiques, les brevets d’invention et divers produits de recherche à valeur ajoutée. Le ministre a indiqué que la création de ces bureaux s'inscrit dans le cadre de la nouvelle vision de l'université en tant qu'institution sociale qui prend en compte les besoins de la société et de l'environnement économique et social, et y apporte des solutions efficaces. Par ailleurs, M. Baddari a fait savoir que l'Université "Mustapha Stambouli" de Mascara a réalisé, en un an, le dépôt de 35 brevets d’invention et la soutenance de 157 thèses et mémoires de fin d'études dans le cadre de la création de startups, outre la création de 16 projets innovants et 4 startups. Pour sa part, le ministre de l’Economie de la Connaissance, des Startups et des Micro-entreprises a annoncé, lors de cette cérémonie, le lancement, janvier prochain, de "l'auto-entrepreneur, qui permettra à un grand nombre de jeunes actifs et disposant de revenus, grâce à Internet et de nombreux services, de s'engager dans la vie économique", ajoutant que cette initiative vise à encourager l'entrepreneuriat et l'innovation. Il a, en outre, souligné que "des centres sont actuellement en cours de création au niveau universitaire national pour soutenir et développer l'entrepreneuriat, notamment l'Université de Mascara, qui a été renforcée par ce centre, qui formera les étudiants dans le domaine de l'entrepreneuriat afin qu'ils disposent des compétences nécessaires pour diriger une entreprise économique". Oualid a également appelé les employeurs à investir dans les startups afin de bénéficier d'avantages fiscaux importants, en se rapprochant de l'université. Il a aussi annoncé qu'une journée d'information sera organisée, début janvier prochain, à l'Université de Mascara, pour présenter aux étudiants les missions du Fonds national de Financement des startups. La visite des deux ministres a permis d’honorer les étudiants lauréats aux concours de l’intelligence artificielle, de la langue anglaise et des vainqueurs des différentes compétitions sportives universitaires, en plus d’avoir présidé la cérémonie de remise des autorisations d’exploitation définitives aux gérants de projets d’investissement. Les deux ministres ont visité la station expérimentale relevant de l’université de Mascara, en inspectant des modèles réussis dans le domaine des projets innovants liés au secteur agricole, outre l’inauguration du siège des services innovants de la recherche et technologies de cette université.
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Environnement: un nouveau plan d’action pour l’amélioration de la gestion des déchets

ALGER - La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb a annoncé, jeudi à Alger, l'élaboration d'un nouveau plan d'action visant à améliorer la gestion des déchets, notamment à travers l'augmentation des taux de récupération et de valorisation. Mme Dahleb a précisé, lors d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales, présidée par M. Mohamed Réda Oussahla, vice-président du Conseil, que son département ministériel "préside actuellement une commission ministérielle mixte pour l'élaboration d'un plan d'action dédié au recyclage et à la valorisation des déchets, qui s'inscrit en droite ligne avec la concrétisation des engagements et des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatifs à la diversification des ressources de l'économie nationale, l'accompagnement des jeunes dans la création des PME et la création de postes d'emploi, en sus de la préservation de l'environnement". Répondant à la question du membre du Conseil de la nation, M. Fouad Sabouta (FLN), sur la gestion des déchets, la ministre a indiqué que le plan a été élaboré et attend sa présentation à la réunion du Gouvernement pour débat et adoption. Mme Dahleb a relevé dans ce contexte que son secteur avait adopté, dans le cadre du nouveau modèle de développement, une orientation économique basée sur le recyclage de tous types de déchets récupérables et valorisables, et ce, à travers l'adoption de la stratégie nationale de gestion intégrée des déchets jusqu'à l'horizon 2035 (SNGID35). Cette stratégie se base essentiellement sur la réduction de la production de déchets à la source, outre le fait de donner la priorité au tri sélectif en vue de recycler 30% des déchets ménagers et 30% des déchets spéciaux, 50% des déchets inertes à l'horizon 2035, et l'application du principe "pollueur-payeur" et la responsabilité élargie pour les producteurs, ainsi que l'encouragement du partenariat public/privé. La ministre a évoqué le projet de loi modifiant la loi 01-19 du 12 décembre 2001, relative à la gestion des déchets, qui est actuellement au niveau du Secrétariat général du Gouvernement, visant à assurer une transition efficace vers l'économie circulaire. Ce projet de loi porte sur la modification de certaines dispositions, notamment en ce qui a trait à la révision des méthodes de traitement, à l'enrichissement du volet lié à la valorisation des déchets, notamment les déchets organiques, à l'introduction de restrictions sur l'utilisation des plastiques à usage unique, à la révision des sanctions encourues pour qu'elles soient plus dissuasives, et au renforcement du contrôle. Il s'agit, également, de consacrer "le principe de responsabilité en tant que mécanisme de la politique environnementale visant à éviter les effets néfastes des déchets, en impliquant les producteurs dans la gestion des déchets, en particulier ceux issus des emballages. A une question du membre Mohamed Roumani (Mouvement El Bina) sur les mesures de préservation de la santé des citoyens et de l'environnement face aux effets de l'exploitation de certaines carrières dans la wilaya de Timimoun, la ministre a indiqué que les sorties sur le terrain de la commission de contrôle au niveau de la wilaya ont conduit à l'identification de sept carrières opérant sans licences d'exploitation, des mises en demeure ayant été adressées aux entreprises contrevenantes. Elle a également souligné que "le nouveau projet de loi sur les mines, actuellement en cours d'examen au niveau du gouvernement, impose aux exploitants le respect des engagements liés à la réduction de la pollution sous peine de sanctions sévères".
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EHU d’Oran: importance de la biochimie dans le dépistage précoce du cancer

ORAN - La cheffe du service de biochimie de l’Etablissement hospitalier universitaire (EHU) "1er novembre 1954" d’Oran, Pr Ouslim Saadi Soulaf, a mis l’accent jeudi sur l’importance de cette spécialité dans le dépistage précoce des différents types de cancers. Dans une déclaration à la presse en marge de la 2ème Journée nationale de biochimie organisée par l’EHU "1er novembre 1954" d’Oran en faveur des spécialistes, Pr Saadi Ouslim Soulaf a affirmé que la biochimie, utilisée au niveau mondial, est "très importante dans le dépistage des maladies, dont les différents types de cancers". Elle a ajouté qu’en dépit de cela, cette spécialité "n’est pas suffisamment connue chez la plupart des praticiens et même des oncologues, ce qui nous oblige à mettre la lumière sur ce domaine, le faire connaitre comme objectif fondamental de cette manifestation scientifique". La spécialiste a souligné que le rôle de la biochimie est d'approfondir le diagnostic de la maladie, afin d'offrir une meilleure prise en charge et œuvrer à un dépistage précoce, efficace et bien orienté, dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour rapprocher la santé du citoyen. Elle a, en outre, relevé l'importance de la biochimie dans le dépistage précoce du cancer, car, elle offre de plus grandes chances de guérison, notant que l’organisation de deux journées de dépistage précoce du cancer de la prostate ont été organisées, fin novembre dernier, et que le service de biochimie a réalisé des analyses antigéniques spécifiques (PSA) sur plus de 200 personnes qui se sont présentées pour un dépistage précoce, sachant que 10 % de ces cas se sont révélés positifs pour le cancer de la prostate (20 cas). Le service effectue également le "récidif clinotypique" et des marqueurs tumoraux de différents types de cancers pour son suivi, selon la spécialiste, qui a ajouté que "nous pouvons, à travers ces tests, confirmer la guérison du malade et qu’il ne compte plus de cellules cancéreuses, en plus de déterminer la résistance de la maladie à différents traitements". Au cours de cette rencontre, plusieurs interventions ont été animées, notamment sur la génotypique, les cancers des voies biliaires, de l’appareil reproducteur et les leucémies, entre autres.
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Blida: la famille est « importante » pour la santé des personnes âgées

BLIDA - Des psychiatres se sont accordés jeudi à Blida, sur l’importance du soutien familial dans la préservation de la santé mentale des personnes âgées et leur protection contre différentes maladies pouvant affecter leur vie en général. Les participants au 2e séminaire national sur la santé mentale, dédié à la prise en charge et l'accompagnement des personnes âgées, ont affirmé que la préservation de la santé mentale de ces dernières "dépend en grande" partie de la prise en charge psychologique et affective assurée par leurs familles. "A partir de 65 ans, les personnes âgées sont sujettes à des troubles psychologiques pouvant affecter leur santé mentale en cas d'isolement social ou de solitude, de nature à les mener à la dépression", a estimé, le Pr.Khadidja Besseddik, médecin chef au service psychiatrie pour adultes au CHU Frantz Fanon. Elle a notamment souligné l’importance "d’impliquer les personnes âgées dans les différentes activités familiales et de les faire participer aux événements familiaux", mettant en garde contre les conséquences de leur "marginalisation" qui pourraient, selon eux, "créer un sentiment d'infériorité pouvant pousser certains d'entre eux à penser au suicide". Pour sa part, le Pr. Ouramdane Toudert du CHU de Tizi-Ouzou, a abordé les plus importantes maladies mentales affectant les personnes âgées, dont l'Alzheimer, la démence et les troubles du comportement, assurant le rôle primordial du soutien familial, notamment les enfants, dans l'équilibre mental des personnes âgées et le renforcement, chez eux, du sentiment d'appartenance. A son tour, le chef du service psychiatrie légale au CHU Frantz Fanon, Pr. Mohamed Lamine Bencherif, a abordé, dans son intervention, les procédures légales prescrites par le législateur algérien en matière de protection des personnes âgées, ainsi que les efforts de l'Etat pour leur prise en charge, à travers, entre autres, le relèvement du nombre des centres dédiés à cette catégorie sociale. Organisée par l’Etablissement hospitalier spécialisé en psychiatrie du CHU Frantz Fanon, la rencontre a été marquée par la présentation de plusieurs communications sur des thèmes liés à la santé mentale et physique des personnes âgées.
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Hôpital d’Ouargla: Sonatrach finance le projet d’équipement du service des grands brûlés

ALGER - Le groupe Sonatrach a signé, jeudi à Alger, une convention de financement avec le ministère de la Santé, au profit du service des grands brûlés de l'Etablissement public hospitalier (EPH) "Mohamed Boudiaf" de la wilaya d’Ouargla. Le document a été paraphé par le secrétaire général de Sonatrach, Abdelkader Zerrouki et le directeur général des services de santé au ministère, Lyes Rahal, en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, et du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi. Cette convention de financement, à laquelle contribuent également les filiales du groupe Sonatrach, a pour objet d'équiper en matériel médical et fournitures le service des grands brûlés de l'EPH de Ouargla. Lors de la cérémonie de signature, M. Arkab a estimé que cet accord traduit l'engagement fort du groupe Sonatrach et ses filiales à contribuer aux efforts de l'Etat visant à améliorer la qualité de service public en matière de prise en charge sanitaire. Le ministre a souligné que Sonatrach affirme à travers cette initiative son implication dans l'action de proximité sociale, étant considérée comme une institution citoyenne ayant une empreinte réelle dans les projets de développement local, notamment au niveau des zones isolées du pays. De son côté, le ministre de la Santé a mis en avant le travail de Sonatrach contribuant à l'amélioration du service public et sa mise à proximité du citoyen. M. Saihi a rappelé que la création de pôles sanitaires dédiés aux grands brûlés est intervenue suite aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Cela s'est traduit par l'inauguration d'un hôpital des grands brûlés le 5 juillet dernier à Alger et un autre d'une capacité de 120 lits dans la wilaya d'Oran. Le ministre a annoncé le lancement prochain d'un hôpital des grands brûlés de 120 lits dans la wilaya de Skikda, en plus d'un autre hôpital dans le Sud du pays, afin de couvrir l'ensemble du territoire national dans ce domaine. De son côté, le PDG de Sonatrach, a indiqué que cette opération devrait permettre aux malades d'éviter de longs déplacements qui pourraient avoir des conséquences négatives sur leur état de santé.
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Alger: un forum scientifique sur la cybersécurité

ALGER - Les participants à un forum scientifique sur la "cybersécurité", organisé mercredi à Alger par l'Institut supérieur des sciences (HIS) ont mis en avant l'importance de la formation des différentes catégories en matière de lutte contre les cyberattaques. A cette occasion, M. Hamid Ghnaoui, expert en réseaux informatiques et sécurité au Canada a indiqué dans son exposé que "les risques cybernétiques sont devenus un phénomène courant dans le monde du digital, en s'étendant aux pays, d'où la nécessité d'une approche sérieuse pour faire face à cette cyberguerre à tous les niveaux". L'intervenant a indiqué que les menaces cybernétiques ciblaient désormais tout un chacun et il est indispensable de sensibiliser les citoyens aux moyens de protection contre ces risques. Pour se prémunir contre les menaces cybernétiques, l'expert a recommandé la mise en place de mécanismes, la formation des personnes et le soutien à la législation à travers l'accompagnement des établissements dans les opérations de formation en vue de réduire au maximum les risques contre les citoyens. A ce propos, l'expert a affirmé que l'Algérie disposait des moyens humains et matériels à même d'instaurer la sécurité dans ce domaine, exprimant "la disposition des membres de la communauté établie à l'étranger de mettre à profit leur expérience en la matière". Pour sa part, le directeur du HIS, Abdelkader Mazouz a indiqué que "l'Ecole s'emploie à contribuer à la généralisation de la sensibilisation numérique, et compte adopter les certifications Cisco et former les formateurs en la matière à l'effet de renforcer le domaine de la technique des informations et des réseaux".
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Mortalité infantile: la vaccination a permis une « baisse significative » des cas

ALGER - La mortalité infantile a connu une "baisse significative" en Algérie, grâce à la vaccination, a affirmé, mercredi à Alger, Dr Hachemi Maouche, président de la Société algérienne de pédiatrie (SAP), citant notamment l'éradication de la Poliomyélite.   Dans une déclaration en marge du 42ème Congrès national de la SAP, Dr Maouche a indiqué que "le taux de mortalité infantile en Algérie a baissé de manière significative grâce au programme national de vaccination qui a permis à nos enfants de vivre plus longtemps". Il a rappelé, à ce propos, le défi relevé par l'Algérie en matière de lutte contre la Poliomyélite, qui est passée à 0 cas, conformément aux objectifs de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). L'Algérie a également réussi à faire "baisser de manière considérable" le nombre des cas de rougeole et de variole, a-t-il fait savoir, faisant part aussi de l'acquisition, depuis deux ans, des vaccins anti-haemophilus et anti-pneumococique, destinés à "réduire le nombre des méningites et des pneumonies mortelles liées au pneumocoque chez l'enfant". Le Dr Maouche, également Chef de service de Pédiatrie de l'hôpital d'enfants d'El-Harrach, a fait observer que grâce à l'introduction de ces vaccins, il a été "concrètement constaté un recul des cas d'hospitalisation pour pneumonie infantile  en Algérie". Le président de la SAP a souligné, par ailleurs, la particularité de cette édition, en ce qu'elle est, dans le même temps, la 1ère édition des Sociétés algériennes des Spécialités pédiatriques, à savoir l'oncologie pédiatrique, la néonatologie, les maladies allergiques et immunologie de l'enfant, l'endocrinologie et la diabétologie infantiles. Outre la mortalité néonatale et infantile, nombre de thématiques seront débattues durant cette rencontre scientifique de trois jours, telles que la puberté précoce, les tumeurs cérébrales chez l'enfant, le pédiatre et la maternité, la pédiatrie ambulatoire.
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Le PDG d’AT reçoit le prix « Africa CEO Merit Leader of the Year 2023 »

ALGER - Le Président directeur général d'Algérie Télécom (AT), M. Adel Bentoumi, a été récompensé du prix "Africa CEO Merit Leader of the Year 2023", lors de la cérémonie "Award Review Telecom", qui s'est tenue jeudi dernier à Dubaï, dans le cadre du 17ème "Telecom Review Leaders' Summit", indique mardi l'entreprise publique dans un communiqué. "Cette prestigieuse récompense témoigne de la reconnaissance, de l'engagement et du leadership exceptionnels de M. Bentoumi dans le secteur des télécommunications en Algérie", souligne le communiqué. A cette occasion, M. Bentoumi a indiqué que "cette reconnaissance témoigne des efforts soutenus d'Algérie Télécom pour innover, offrir des services à valeur ajoutée et contribuer au développement du secteur des télécommunications en généralisant le déploiement de la fibre optique à domicile (FTTH) à travers l'ensemble du territoire national". "Je partage ce prix avec l'ensemble des employés qui ont rendu cela possible grâce à leur dévouement et engagement et nous sommes convaincus que notre engagement envers l'excellence continuera de nous guider, en nous concentrant sur les trois axes stratégiques du ministère de la  Poste et des Télécommunications: offrir une technologie de pointe aux Algériens, rendre cette technologie accessible grâce à des offres abordables et améliorer continuellement la qualité de service de la connectivité internet et des services offerts à nos clients", a-t-il ajouté. Le Telecom Review Leaders' Summit, l'un des événements les plus importants de l'industrie des TIC, réunit les principaux décideurs, acteurs et équipementiers du monde pour discuter des dernières tendances et enjeux qui façonnent le paysage des télécommunications dans le monde. Lors de cette 17ème édition, les participants ont eu l'occasion de débattre, deux jours durant, de sujets d'intérêt et d'actualité ayant un impact significatif sur le monde des technologies de l'information et de la communication.
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Aoun: faciliter les mesures d’inscription des nouveaux médicaments et leur contrôle dans les délais impartis

ORAN - Le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique Ali Aoun a insisté lundi à Oran sur la nécessité de faciliter les mesures d’enregistrement des nouveaux médicaments et leur contrôle, dans les délais impartis. Supervisant l’inauguration de l’annexe régionale de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques, dans la commune de Bir El-Djir, baptisée au nom du Moudjahid défunt Benyoucef Benkhedda, à l’occasion de la commémoration du 63e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, le ministre a mis l’accent sur "l’importance du respect des délais accordés aux investisseurs et producteurs de médicaments pour l’enregistrement des nouveaux médicaments et leur contrôle". Il a ajouté: "Il n'est pas acceptable de conserver un dossier plus d'un mois pour l'enregistrement et le contrôle des médicaments et aucune excuse ne peut être acceptée pour restreindre les services fournis par l'annexe régionale de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques aux investisseurs et producteurs de médicaments". En marge de l'inauguration de cette infrastructure, des conventions ont été signées entre l'Agence Nationale des produits Pharmaceutiques et les universités d'Oran 1, d'Alger 1 et de Tlemcen pour effectuer des stages de formation au profit des étudiants en pharmacie, biologie et chimie, ainsi que pour échanger des expériences et mener des recherches. A noter que l'annexe située à proximité de l’Etablissement hospitalier universitaire (EHU) 1er novembre 1954  comprend un bloc administratif, des laboratoires et d'autres services, tels que les services physico-chimiques, pharmaceutiques et microbiologiques.
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APN: la Commission de la santé auditionne l’inspecteur général de l’IGT

ALGER - La Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'Assemblée populaire nationale (APN) a auditionné, dimanche au siège de l'Assemblée, l'inspecteur général de l'Inspection générale du travail (IGT), M. Ammar Guemri, et ce dans le cadre de l'audition des responsables des établissements et des caisses nationales relevant du secteur du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, indique un communiqué de la Chambre basse du Parlement. Au début de la séance, le président de la Commission, Zouhir Nasri, a estimé que cette série de rencontres se veut "une opportunité en vue de s'enquérir de l'état et des perspectives des établissements et des organismes qui relèvent des compétences de la commission, et qui permet d'échanger les idées, de soulever les préoccupations et d'apporter des propositions, dans le but d'améliorer la performance générale au service de la patrie et du citoyen". Lors de son exposé, l'inspecteur général de l'IGT a présenté un aperçu sur les missions de l'Inspection générale, consistant essentiellement en la surveillance de l'application des dispositions législatives et réglementaires relatives aux relations de travail individuelles et collectives, aux conditions de travail, à la prévention sanitaire et à la sécurité des travailleurs, à la présentation des renseignements et des orientations aux travailleurs et leurs employeurs concernant leurs droits et obligations. Il s'agit aussi de la garantie des moyens adéquats à l'application des dispositions légales, réglementaires, contractuelles et aux décisions d'arbitrage, ainsi que de l'aide aux travailleurs et à leurs employeurs dans l'élaboration des contrats ou des conventions collectives du travail. L'inspection est chargée, selon le même responsable, de la procédure de conciliation dans le but de prévenir et régler les litiges collectifs, signaler et clarifier les textes législatifs et réglementaires relatifs au travail pour les travailleurs et leurs employeurs, informer les Collectivités locales des conditions de travail à l'intérieur des établissements relevant de leur compétence territoriale. A ce propos, il a précisé que l'inspection veille également au contrôle des déclarations des travailleurs auprès de l'organisme de la sécurité sociale, et ce dans le cadre de l'accompagnement des efforts que l'Etat fournit en matière de placement des travailleurs et de lutte contre l'économie parallèle et l'évasion fiscale. Dans ce contexte, M. Guemri a affirmé que l'Inspection dispose de l'autorité de contrôle et jouit de la compétence judiciaire pour exercer ses missions, relevant par la même occasion, que l'Inspection a effectué, durant l'année en cours, un nombre considérable de visites d'inspection et de contrôle sur le terrain au niveau national, notamment en matière de protection sanitaire et de sécurité au travail, de médecine du travail et de déclaration des travailleurs, ainsi que des équipements de protection individuelle et collective au travail. Après avoir écouté l'exposé de l'inspecteur général de l'IGT, les membres de la commission ont soulevé leurs préoccupations et propositions relatives notamment à la stratégie adoptée pour la déclaration des travailleurs non assurés, au cadre légal incitatif des inspecteurs du travail et de promotion des compétences avec la revalorisation des salaires pour faciliter l'accomplissement des missions, ainsi que l'encouragement de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) à résorber le chômage et le recrutement des personnes aux besoins spécifiques qui est garanti par la loi avec un taux d'au moins 1% des postes de travail. Les intervenants ont souligné la nécessité d'organiser le travail des inspections au niveau des wilayas et appelé à l'intensification du contrôle, à la révision de la loi 04-19 relative au placement des travailleurs et au contrôle de l'emploi, à la révision de la situation des travailleurs des sociétés de sous-traitance et de certaines entreprises économiques, en sus du renforcement du rôle de l'Inspection du travail dans la formation selon l'évolution numérique, conclut le  communiqué.