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La numérisation du secteur éducatif assurera une gestion « plus efficiente »

TIPASA - Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed a affirmé, mardi à Tipasa, que l’adoption "progressive" de la numérisation dans le secteur éducatif, assurera une gestion "plus efficiente" des opérations portées au programme du secteur. Le ministre qui intervenait à l'ouverture de la conférence nationale des directeurs de l'éducation, a souligné les "grandes avancées" réalisées par le ministère de l'Education nationale en matière de numérisation, estimant, que cette dernière "garantira transparence et équité, avec une possibilité d'un suivi plus efficace". M. Belaabed a annoncé, à ce titre, un renforcement programmé de l'espace numérique dédié aux parents d'élèves, à l'avenir, avec une application pour téléphones mobiles, visant à informer les parents, par SMS, sur la scolarité de leurs enfants, notamment en cas d’absences, ou sur le calendrier des examens, les convocations des parents, les résultats du dernier semestre, et autres avis et notifications relatives à d’éventuels accidents ou malaises, dont pourraient être victimes leurs enfants. "Cette initiative s'ajoutera à une série de programmes numériques assurés par le secteur, dont la numérisation de toutes les décisions des élèves concernés par l’examen d'évaluation des acquis, et de l’opération d’intégration des élèves, portée à 88% durant cette année scolaire", a-t-il fait savoir. A cela s’ajoute le système de paiement électronique des droits d'inscription aux examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM) et du baccalauréat, en plus de la numérisation des opérations de recrutement des enseignants d'anglais et d'éducation physique et du mouvement de transfert annuel des enseignants. Lire aussi: Les résultats du 1er trimestre de l'année scolaire en cours "très satisfaisants" Le ministre de l'Education nationale a, également, assuré la "poursuite des efforts" de son département ministériel en vue de réduire le poids du cartable dans le primaire, à travers, a-t-il dit, la "poursuite de la distribution des tablettes électroniques et le développement du système de téléchargement électronique des manuels scolaires dans tous les cycles éducatifs". "Nos services s’attellent, actuellement, au développement de deux projets. Le premier porte sur la bibliothèque numérique parlante, et le second sur le livre numérique interactif pour la matière de langue anglaise de 3e année primaire", a-t-il, par ailleurs, souligné, s’engageant à l’inscription d'autres projets similaires, à l'avenir. La numérisation a constitué l’un des thèmes principaux abordés à la conférence nationale des directeurs de l'éducation. Un thème qualifié d’"extrêmement important" par le ministre, au même titre que celui de l'évaluation des acquis des élèves. Les participants à cette rencontre vont également procéder à l’évaluation de l'actuelle rentrée scolaire, notamment concernant les résultats du premier trimestre, qualifiés, par M Belaabed, de "très satisfaisants" comparativement à ceux de la même période de l’année dernière, outre le nouveau programme d'évaluation des acquis des élèves. Des ateliers sur "la capacité d'assimilation des élèves et leur encadrement" et "la nouvelle organisation des services des directions de l'éducation à travers le pays" suite à la création d'une Direction générale des sports scolaires, en application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, issues du Conseil des ministres du 16 avril 2023, sont, également, portés au programme de la conférence nationale des directeurs de l'éducation.
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Les résultats du 1er trimestre de l’année scolaire en cours « très satisfaisants »

TIPASA - Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a affirmé, mardi à Tipasa, que les résultats scolaires des élèves des trois cycles éducatifs durant le premier trimestre de cette année scolaire 2023/2024, sont "très satisfaisants" grâce au "calme" et la "stabilité" qui ont caractérisé le déroulement des cours. Les résultats du premier trimestre ont été "positifs" et "satisfaisants" comparativement au même trimestre de l’année passée, a estimé le ministre dans son allocution d'ouverture de la conférence nationale des directeurs de l'éducation, à la salle des conférences de la wilaya de Tipasa. Il a expliqué cette performance par le "calme et la stabilité" ayant prévalu durant le déroulement des cours, grâce à "la mobilisation et l’engagement de tous les acteurs, entre cadres pédagogiques et administratifs, et partenaires sociaux, dont les syndicats et les associations de parents d’élèves". Le ministre a cité en exemple le "taux des moyennes élevées enregistrées dans les trois cycles éducatifs", tout en exprimant sa "satisfaction" à l’égard de l'enseignement de la langue anglaise dans le premier cycle. M. Belaabed a, par ailleurs, précisé que "l'amélioration" du niveau des élèves de première année moyenne est le résultat de "l'initiative de traitement pédagogique destinée à l’accompagnement des élèves de première année moyenne sujets à des difficultés, à la suite de l'examen d'évaluation des acquis du cycle primaire". Le ministre de l'Education nationale a appelé à "l’intensification des efforts et à un suivi rigoureux de la mise en œuvre du reste des opérations programmées au titre des vacances d'hiver, notamment le parachèvement des cours de soutien et de révision programmés dans les établissements éducatifs au profit des élevés des classes d'examens". Il a relevé un "engouement considérable" des élèves pour cette initiative "très appréciée" par les élèves et leurs parents. La conférence nationale, tenue à Tipasa, se veut une opportunité pour s’enquérir de la mise en œuvre des actions entreprises à la rentrée scolaire 2023/2024 et leur évaluation, "vu qu’elles constitueront une référence de base pour la prochaine rentrée 2024/2025", a souligné M. Belaabed. Il s’agira, également, a-t-il ajouté, d’assurer le suivi de la mise en œuvre des instructions adressées aux directions de l'éducation concernant les opérations pédagogiques et administratives de la fin du premier trimestre et de la clôture de l'année financière. Des exposés et des ateliers axés sur des thèmes d’une "extrême importance" figurent, également au programme de cette manifestation, selon le ministre qui a cité, entre autres thèmes prévus au débat, l’examen d’évaluation des acquis des élèves du cycle primaire et la numérisation du secteur, avant la clôture de la conférence par l’émission d’une série de recommandations et orientations. Avant l’ouverture de la conférence, le ministre de l'Education nationale a procédé, en compagnie du wali de Tipasa, à l'inauguration de trois établissements éducatifs, ainsi que la pose de la première pierre de réalisation d’un lycée au niveau de nouvelles cités d’habitations abritant des logements de type location-vente (AADL) à Bou Ismail et Tipasa.
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Boumerdes: le secteur de la santé renforcé par de nombreux projets les deux dernières années

BOUMERDES - Le secteur de la santé de la wilaya de Boumerdes a bénéficié, ces deux dernières années, de nombreux projets dont la mise en service attendue durant l'année 2024, est de nature à impulser le système local de la santé et à consacrer un saut qualitatif dans la prise en charge des malades, ont affirmé, dernièrement, des responsables locaux. "Quelque 14 projets du secteur de la santé ont bénéficié, en 2022 et 2023, d’une levée de gel financière, avec l’affectation à leur profit d’une enveloppe globale de plus de 12 milliards de DA", a indiqué, à l’APS, le directeur local de la santé, Hocine Zekiri. Il a estimé que la concrétisation de ces projets, dont une faculté de médecine, "est de nature à permettre une profonde réorganisation de la carte sanitaire de la wilaya, tout en facilitant l’inscription d’autres projets au profit du secteur, à l’avenir". Le responsable a cité parmi les projets, la réalisation d’un hôpital de 240 lits dans la ville de Boumerdes, dont le taux d'avancement est estimé à plus de 70%, avec une prévision de mise en service à la fin du premier semestre de l'année 2024. Une fois opérationnel, cet hôpital, considéré comme le plus grand de la wilaya, assurera 15 spécialités médicales, dont un service de radiothérapie d'une capacité de 20 lits, outre des services dédiés aux urgences médicales, à la neurochirurgie, aux chirurgies cardiaque, générale et orthognathique, à l'orthopédie, et à la médecine interne. En 2023, la wilaya de Boumerdes a également vu la relance de deux autres projets vitaux, à savoir, un hôpital de 120 lits spécialisé en médecine générale et psychiatrie à Boudouaou, dont le taux d’avancement est actuellement estimé à 90%, et un autre hôpital de 120 lits à Khemis El Khechna, actuellement en phase d’étude en vue du lancement de son chantier au début de cette nouvelle année. A cela s’ajoute le projet d'un hôpital de 60 lits à Baghlia, à l'Est de Boumerdes, actuellement au stade d’élaboration des études techniques y afférentes, outre un projet de centre mère et enfant d'une capacité d’accueil de 80 lits, dont le chantier a été relancé, en 2023, au chef-lieu de wilaya. Un projet similaire de 60 lits est, également, prévu à Bordj Menail, parallèlement à des opérations de réaménagement de 90 salles de soins à travers la wilaya. Le directeur de la santé a, aussi, fait cas du lancement, en 2023, des chantiers de cinq polycliniques à Boumerdes, Larbaâtache, Tidjelabine, Ouled Haddadj, et Bordj Menail, en plus de la mise en service de deux hôpitaux privés à Larbaâtache et Boumerdes. Un programme de réhabilitation d'un nombre de polycliniques a aussi bénéficié d’une levée de gel, à la même période, au même titre que l'acquisition de matériel médical pour l’équipement d’unités et centres médicaux, dont un scanner, du matériel d’hémodialyse, des fauteuils dentaires et du matériel de laboratoire, outre les travaux de réhabilitation des hôpitaux de Thenia, Bordj Menail et Dellys.   Des projets pour réduire la pression sur les structures médicales existantes   Selon le directeur de la santé de Boumerdes, la mise en service future de ces nouveaux projets est de nature à relever la capacité d'accueil du secteur, estimée actuellement près de 800 lits, pour la porter à près de 1.400 lits, soit une moyenne d'un lit pour 851 citoyens. Ce fait devrait contribuer, selon lui, à "une réduction significative" de la pression sur les structures médicales actuellement opérationnelles à travers la wilaya, dont notamment les trois établissements hospitaliers de Dellys, Thenia et Bordj Menail. Lire aussi: De nombreux projets pour la promotion du secteur de la santé à Boumerdes De nombreux praticiens du secteur n’ont pas manqué d’exprimer à l’APS leur "impatience" de voir ces projets se concrétiser, dans le but d’"assurer de meilleures prestations aux malades, d’une part, et d’autre part, soulager les malades en réduisant leurs déplacements". C’est notamment le cas du directeur de l'établissement hospitalier de Thenia, Hamza Yahi, qui s’est dit "en attente" de voir la mise en service de ces projets dans les plus brefs délais, au vu du besoin "pressant" des malades pour leurs prestations. Il a également exprimé sa "satisfaction" à l’égard de l’"intérêt" conféré au secteur local de la santé ces dernières années, à travers d’"innombrables projets d’importance". Pour le professeur Abdelmalek Ichtiouene de l'hôpital de Borj Menail, ces projets seront d’un "apport certain dans la facilitation de la tâche des médecins et auxiliaires du secteur, qui pourront exercer dans de meilleures conditions". A l'occasion, il a invité praticiens et malades à "valoriser et préserver ces acquis, car destinés à servir l’intérêt général". Outre les trois établissements hospitaliers opérationnels suscités, le secteur de la santé de Boumerdes compte 12 maternités d'une capacité d’accueil de 88 lits, 37 polycliniques, et 121 salles de soins, à raison d'une salle pour 7.601 citoyens. Il dispose, également, de 21 points d'urgences médicales, trois (3) urgences médico-chirurgicales, un centre de dépistage du SIDA et trois (3) unités de contrôle et de traitement des maladies respiratoires.
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Boumerdes: le secteur de la santé renforcé par de nombreux projets les deux dernières années

BOUMERDES - Le secteur de la santé de la wilaya de Boumerdes a bénéficié, ces deux dernières années, de nombreux projets dont la mise en service attendue durant l'année 2024, est de nature à impulser le système local de la santé et à consacrer un saut qualitatif dans la prise en charge des malades, ont affirmé, dernièrement, des responsables locaux. "Quelque 14 projets du secteur de la santé ont bénéficié, en 2022 et 2023, d’une levée de gel financière, avec l’affectation à leur profit d’une enveloppe globale de plus de 12 milliards de DA", a indiqué, à l’APS, le directeur local de la santé, Hocine Zekiri. Il a estimé que la concrétisation de ces projets, dont une faculté de médecine, "est de nature à permettre une profonde réorganisation de la carte sanitaire de la wilaya, tout en facilitant l’inscription d’autres projets au profit du secteur, à l’avenir". Le responsable a cité parmi les projets, la réalisation d’un hôpital de 240 lits dans la ville de Boumerdes, dont le taux d'avancement est estimé à plus de 70%, avec une prévision de mise en service à la fin du premier semestre de l'année 2024. Une fois opérationnel, cet hôpital, considéré comme le plus grand de la wilaya, assurera 15 spécialités médicales, dont un service de radiothérapie d'une capacité de 20 lits, outre des services dédiés aux urgences médicales, à la neurochirurgie, aux chirurgies cardiaque, générale et orthognathique, à l'orthopédie, et à la médecine interne. En 2023, la wilaya de Boumerdes a également vu la relance de deux autres projets vitaux, à savoir, un hôpital de 120 lits spécialisé en médecine générale et psychiatrie à Boudouaou, dont le taux d’avancement est actuellement estimé à 90%, et un autre hôpital de 120 lits à Khemis El Khechna, actuellement en phase d’étude en vue du lancement de son chantier au début de cette nouvelle année. A cela s’ajoute le projet d'un hôpital de 60 lits à Baghlia, à l'Est de Boumerdes, actuellement au stade d’élaboration des études techniques y afférentes, outre un projet de centre mère et enfant d'une capacité d’accueil de 80 lits, dont le chantier a été relancé, en 2023, au chef-lieu de wilaya. Un projet similaire de 60 lits est, également, prévu à Bordj Menail, parallèlement à des opérations de réaménagement de 90 salles de soins à travers la wilaya. Le directeur de la santé a, aussi, fait cas du lancement, en 2023, des chantiers de cinq polycliniques à Boumerdes, Larbaâtache, Tidjelabine, Ouled Haddadj, et Bordj Menail, en plus de la mise en service de deux hôpitaux privés à Larbaâtache et Boumerdes. Un programme de réhabilitation d'un nombre de polycliniques a aussi bénéficié d’une levée de gel, à la même période, au même titre que l'acquisition de matériel médical pour l’équipement d’unités et centres médicaux, dont un scanner, du matériel d’hémodialyse, des fauteuils dentaires et du matériel de laboratoire, outre les travaux de réhabilitation des hôpitaux de Thenia, Bordj Menail et Dellys.   Des projets pour réduire la pression sur les structures médicales existantes   Selon le directeur de la santé de Boumerdes, la mise en service future de ces nouveaux projets est de nature à relever la capacité d'accueil du secteur, estimée actuellement près de 800 lits, pour la porter à près de 1.400 lits, soit une moyenne d'un lit pour 851 citoyens. Ce fait devrait contribuer, selon lui, à "une réduction significative" de la pression sur les structures médicales actuellement opérationnelles à travers la wilaya, dont notamment les trois établissements hospitaliers de Dellys, Thenia et Bordj Menail. Lire aussi: De nombreux projets pour la promotion du secteur de la santé à Boumerdes De nombreux praticiens du secteur n’ont pas manqué d’exprimer à l’APS leur "impatience" de voir ces projets se concrétiser, dans le but d’"assurer de meilleures prestations aux malades, d’une part, et d’autre part, soulager les malades en réduisant leurs déplacements". C’est notamment le cas du directeur de l'établissement hospitalier de Thenia, Hamza Yahi, qui s’est dit "en attente" de voir la mise en service de ces projets dans les plus brefs délais, au vu du besoin "pressant" des malades pour leurs prestations. Il a également exprimé sa "satisfaction" à l’égard de l’"intérêt" conféré au secteur local de la santé ces dernières années, à travers d’"innombrables projets d’importance". Pour le professeur Abdelmalek Ichtiouene de l'hôpital de Borj Menail, ces projets seront d’un "apport certain dans la facilitation de la tâche des médecins et auxiliaires du secteur, qui pourront exercer dans de meilleures conditions". A l'occasion, il a invité praticiens et malades à "valoriser et préserver ces acquis, car destinés à servir l’intérêt général". Outre les trois établissements hospitaliers opérationnels suscités, le secteur de la santé de Boumerdes compte 12 maternités d'une capacité d’accueil de 88 lits, 37 polycliniques, et 121 salles de soins, à raison d'une salle pour 7.601 citoyens. Il dispose, également, de 21 points d'urgences médicales, trois (3) urgences médico-chirurgicales, un centre de dépistage du SIDA et trois (3) unités de contrôle et de traitement des maladies respiratoires.
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Numérisation: signature d’une convention entre « CNEP-Banque » et « Algérie poste »

ALGER - Une convention de partenariat a été signée, dimanche à Alger, entre la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP-Banque) et Algérie poste, dans le but de remplacer le livret du compte d'épargne classique par une carte d'épargne, dans le cadre de la numérisation des services financiers. La convention a été signée au siège du ministère des Finances par le Directeur général de la "CNEP-Banque", Samir Tamrabet, et le Directeur général d'Algérie Poste, Louaï Zidi, en présence des ministres des Finances, Laaziz Faid et de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki. La convention vise à définir les détails et les conditions "d'un partenariat stratégique" entre les deux institutions, dans le cadre de la mise en œuvre du mémorandum d'entente signé entre les deux parties le 28 décembre 2022 et couvrant plusieurs domaines de partenariat. La convention concerne essentiellement la mise en service de la carte d'épargne, en substitut du livret du compte d'épargne classique "CNEP-Banque", constitué au niveau des espaces d'Algérie Poste. La convention prévoit également la création d'un espace électronique (ecnep.poste.dz), au profit des clients de l'entreprise Algérie Poste ayant ouvert des comptes d'épargne "CNEP-Banque", outre la mise en service du système de notification par SMS en temps réel en leur faveur. L'entrée en service de ces nouveaux produits interviendra, à partir de février 2024, selon les explications fournies lors de la cérémonie de signature. La signature de cette convention s'inscrit dans le cadre des orientations des pouvoirs publics à l'effet de simplifier les services financiers et bancaires, a affirmé M. Faid, ajoutant qu'elle intervient également dans le cadre du "parachèvement du programme de numérisation du secteur financier et la modernisation des services bancaires en vue de réaliser l'inclusion financière". Dans le même sillage, le ministre a appelé les banques et les institutions financières à poursuivre le processus de modernisation et de numérisation du secteur financier en vue de garantir les meilleurs services aux citoyens dans le cadre de "la vision tracée par les pouvoirs publics", soulignant que "la numérisation est désormais réalité en Algérie". Pour M. Triki, la coopération entre "CNEP-Banque" et "Algérie Poste" avait porté ses fruits durant des décennies. A ce propos, il a souligné l'impératif d'actualiser cette coopération en se basant sur la numérisation prévue dans la nouvelle convention de partenariat". L'Algérie compte plus de 34 millions de comptes courants dont 22 millions comptes postaux courants, a fait savoir M. Triki, relevant que ce chiffre était élevé par rapport à la population. Pour sa part, le Directeur général de la "CNEP-Banque" a affirmé que cet accord visait principalement à faciliter l'utilisation des services, soulignant que la banque veille à fournir d'autres facilités permettant de simplifier les procédures d'ouverture de comptes. Tamrabet a, également, indiqué que sa banque œuvrait à l'activation de la procédure permettant le prélèvement mensuel automatique des comptes postaux des clients d'Algérie poste ayant bénéficié de prêts, sans se déplacer à la banque, soulignant que ce processus débutera progressivement à compter de janvier 2024. Le Directeur général d'Algérie poste a précisé que l'accord de partenariat signé aujourd'hui constitue une reconduction de l'accord existant depuis des décennies avec la CNEP-banque pour l'ouverture des livrets d'épargne au niveau des bureaux de poste, où le remplacement des livrets par des cartes garantira "la transparence et la sécurité des transactions". Il a, également, révélé que des travaux étaient en cours pour lancer une application électronique (qui s'ajoutera au site web) permettant au client de visualiser toutes les opérations liées au compte d'épargne.
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Saidal: inauguration du 1er centre de bioéquivalence en Algérie

ALGER - Le groupe pharmaceutique public Saidal a inauguré, dimanche à Alger, le premier centre de bioéquivalence en Algérie, dénommé "Equival Biocenter", qui aura pour mission de réaliser des études permettant de prouver l'efficacité et la sécurité des médicaments génériques. Ce centre proposera ses services aux laboratoires pharmaceutiques nationaux et internationaux qui souhaitent réaliser des études afin de prouver que leurs médicaments génériques sont équivalents aux médicaments de référence en terme d'efficacité et de sécurité et permettre ainsi leur interchangeabilité avec les médicaments de référence. Il mettra ses services également au profit des autorités administratives chargées de l'enregistrement des produits pharmaceutiques, des sociétés de prestation de service dans le domaine des essais cliniques, des institutions de recherche dans le cadre de projets de recherches biomédicales ou encore des praticiens médicaux dans le cadre de la recherche clinique. Equival Biocenter bénéficiera, pour cela, de l'expertise de quatre experts indiens ayant à leur actif plus de 900 études de bioéquivalence, et ce afin d'assurer le transfert technologique nécessaire au bon fonctionnement du centre, a-t-on expliqué lors de la cérémonie d'inauguration tenue, en présence du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. Le centre, qui est un investissement de Saidal d'un montant de 267 millions de dinars (sans le bâti), dispose déjà d'une banque de données de 500 volontaires sains prêts à participer aux essais cliniques. A cette occasion, M. Aoun a affirmé que "ce nouveau centre va permettre de renforcer le contrôle des produits pharmaceutiques en Algérie, pour garantir la qualité des médicaments fabriqués localement ou importés de l'étranger". S'adressant aux responsables de ce centre, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de maîtriser la durée de réalisation des études qu'ils seront chargés de réaliser, tout en les appelant à travailler en étroite collaboration avec l'Agence nationale des produits pharmaceutique (ANPP) pour l'enregistrement des médicaments.   Le centre pourrait réaliser 200 millions DA de bénéfices en 2024   M. Aoun a évoqué la possibilité que son département "propose un soutien" aux opérateurs désireux de réaliser une étude au niveau d'Equival Biocenter, afin d'"attirer les opérateurs vers le centre de Saidal". Selon le ministre, Equival Biocenter devrait dégager en 2024 "autour de 200 millions de dinars de bénéfices si tout fonctionne bien au niveau de ce centre", ce qui reflète "l'importance de ce centre qui permettra à Saidal d'avoir des ressources complémentaires à ses ventes". De son côté, le PDG de Saidal, Ouacim Kouidri, a fait savoir que ce centre est en mesure de réaliser 35 études de bioéquivalence au cours de la première année, 50 études au cours de la deuxième année et jusqu'à 100 études à partir de la troisième année, après avoir réalisé une extension. Le PDG a évoqué aussi l'intérêt d'un opérateur tunisien pour la réalisation d'études de bioéquivalence au niveau d'Equival Biocenter, tout en soulignant que le centre qui lancera sa première étude dans les prochains jours, "représente un apport considérable à l'industrie pharmaceutique en Algérie, en garantissant la qualité et l'efficacité des médicaments, et contribuant au renforcement du leadership de l'Algérie sur les plans continental et mondial". "La bioéquivalence représente un facteur clé qui confère aux médicaments produits localement une valeur ajoutée à l'international et ouvre des horizons prometteurs pour les partenariats, l'innovation et l'exportation, ce qui aura un impact positif sur l'économie nationale", a-t-il soutenu. Concernant le prix d'une étude de bioéquivalence au niveau d'Equival Biocenter, le directeur du centre, Mourad Touati, a indiqué qu'il se situerait entre 70.000 et 80.000 dollars, alors que l'étude est facturée jusqu'à 250.000 dollars dans certains pays, expliquant que le prix affiché par le centre algérien devrait baisser dès que le nombre d'études augmentera.
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Saidal: hausse de 35% du chiffre d’affaire en 2023

ALGER - Le chiffres d'affaires du groupe pharmaceutique public, Saidal, devrait s’établir autour de 19,5 milliards de dinars (DA) en 2023, contre 14,6 milliards de dinars en 2022, soit une progression de 35%, a indiqué, mercredi à Alger, son P-dg, Ouacim Kouidri. Il s'exprimait lors d'une réunion de travail, présidée par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, consacrée à la présentation du bilan du groupe pour les exercices 2022 et 2023, ainsi que les perspectives de son développement en 2024. En termes de volumes de production, le groupe a produit pas moins de 130 millions d’unités de vente en 2023, contre près de 107 millions d’unités en 2022, explique son P-dg, ajoutant que le nombre de médicaments produits a atteint 160 produits, "dont 80 qui étaient en rupture". Ce nombre passera à environ 300 produits en 2024, avec pas moins de 30 nouveaux médicaments dédiés aux maladies cardiovasculaires, portant leur nombre à 37 produits fabriqués localement, a-t-il affirmé. S'agissant des perspectives de 2024, M. Kouidri a fait savoir que Saidal prévoit le lancement de la production des matières premières entrant, notamment, dans la production d’insuline, d’antibiotiques et de médicaments d’oncologie. Il a, dans ce sens, annoncé que l'unité de Saidal de Médéa entamera la production des matières premières destinées aux antibiotiques à partir de juin 2024, rappelant que la capacité de production de cette unité en antibiotiques s’élève à une valeur de 850 millions de dollars, alors que les besoins du marché algérien ne dépassent pas les 250 millions de dollars, ce qui offre à Saidal, selon lui, "la possibilité d’exporter 75% de sa production". Pour ce qui est de la production de cristaux d’insuline (matière première), elle se fera au niveau de l’unité de Saidal à Batna avec un partenaire chinois, leader dans le domaine, ajoute M. Kouidri, affirmant que Saidal fabriquera à Constantine, d’ici à juin 2024, toute la gamme d’insuline, notamment les stylos. L'année 2024 sera également couronnée par la production, à Constantine, des médicaments d’oncologie en Full process, a annoncé M. Kouidri ajoutant qu'une partie de ce type de médicaments seront produits, d’ici là, en conditionnement secondaire et devraient être mis sur le marché au cours du 1 er trimestre 2024. Intervenant à l'occasion, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a estimé que les résultats réalisés par Saidal en 2023 "devraient permettre de réaliser des bénéfices qui profiteront au groupe, notamment pour le prochain exercice". Lire aussi: Médicaments: le modèle économique de Saïdal permettra de réduire la facture d’importation en 2026 Soulignant que Saidal devra être la locomotive de l’industrie pharmaceutique en Algérie, M. Aoun a exhorté, dans ce sens, les responsables du groupe à multiplier les efforts pour "transformer cet espoir en réalité". Rappelant les capacités de production et le capital humain dont dispose Saidal, qui lui "permettent de relever le défi", le ministre a instruit les responsables de concentrer les efforts sur la production de médicaments destinés aux maladies chroniques, en diversifiant l'offre, notamment, la production de l’insuline sous toutes ses formes afin de réduire ses importations. M. Aoun a également appelé à accélérer le projet de production des médicaments d’oncologie en full process en 2024, permettant à Saidal d'avoir une offre "complète" de produits fabriqués localement. A signaler que cette réunion de travail s'est déroulée au siège de la direction générale de Saidal en présence des cadres du ministère, du directeur général de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), ainsi que des cadres de Saidal.
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2023, année de l’accélération du processus de numérisation dans tous les secteurs

ALGER - L'année 2023 a connu une accélération du processus de numérisation, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a placé au sommet des priorités de l'édification de l'Algérie nouvelle, en tant que mécanisme garantissant l'intégrité et la transparence et consacrant la gouvernance électronique, qui permettra d'atteindre la sécurité cybernétique et la souveraineté numérique. Pour accélérer le processus de transformation numérique, l'Etat consent des efforts colossaux, a affirmé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans un discours à la Nation, prononcé lundi devant les deux chambres du Parlement, assurant que "la fin du premier semestre de 2024 verra le parachèvement du projet de numérisation", ce qui permettra de disposer de chiffres exacts et réels pour la réalisation du développement sur des bases scientifiques. Soulignant à maintes occasions le rôle de la numérisation comme "mécanisme de lutte contre la bureaucratie et la corruption", le président de la République a pris plusieurs décisions pour accélérer la transformation numérique, enjoignant au Gouvernement d'entamer sans délai l'accélération du processus de numérisation dans tous les secteurs, notamment le Domaine national, les Impôts, les Douanes et le Budget, et de créer une plateforme numérique actualisée "fournissant des données et des indicateurs précis permettant d'aiguiller les décisions et de lutter contre la bureaucratie". Concernant la stratégie nationale en matière numérique, le président de la République a affirmé, lors du Séminaire national sur "la stratégie nationale de cybersécurité", en juin dernier, que "les exigences de la sécurité nationale impliquent le développement d'une stratégie nationale intégrée dans le domaine numérique". "L'identification des menaces cybernétiques et la mise en place de mécanismes de contrôle et de détection efficaces et d'une stratégie de gestion des risques constituent aujourd'hui les principales exigences prospectives pour assurer l'entière sécurité requise pour les infrastructures vitales de façon sûre et permanente, et ce, dans le cadre du dispositif de prise en charge de la sécurité nationale, dans ses dimensions politique, militaire, économique, sociétale, voire technologique", a-t-il soutenu. "La numérisation n'est pas une opération purement technique, mais une conviction ancrée, qui se place au sommet des priorités de l'édification de l'Algérie nouvelle", a assuré le président de la République. Dans le but de faire aboutir ces efforts, le président de la République a décidé de créer le Haut-commissariat à la numérisation, qui est chargé d'assurer le suivi et la mise en œuvre de la stratégie nationale de la numérisation, de veiller à la concordance des plans des secteurs concernés dans le domaine de la numérisation avec la stratégie nationale de la numérisation, d'évaluer les réalisations de chaque secteur en proposant les correctifs nécessaires et de définir les projets prioritaires et les investissements stratégiques ainsi que les modalités de mobilisation du capital humain et des financements y afférents. Lire aussi: Transformation numérique: l’Algérie réalise de grands progrès Il est aussi appelé à proposer les instruments juridiques et réglementaires pour assurer la performance et l'amélioration continue des axes de la transformation numérique. Le Haut-Commissariat à la numérisation s'attelle actuellement à l'élaboration de la stratégie nationale de la transformation numérique pour réaliser la souveraineté numérique. Cette stratégie sera renforcée par une loi relative à la numérisation, qui devrait intervenir au cours du 1er trimestre de 2024, selon la Haut-commissaire à la numérisation, Meriem Benmouloud. Elle a précisé que "la numérisation vise à mettre en place un nouveau modèle de gestion des administrations, des organismes et des établissements publics et économiques, en passant d'une gestion classique fondée sur le papier à une gouvernance numérique reposant avant tout sur la généralisation des technologies numériques modernes, en vue de renforcer les principes de transparence, de consolider la relation entre l'administration et le citoyen et de faciliter les transactions et les démarches administratives, tout en assurant des services publics de qualité, sûrs, rapides et à moindre coût".   Saut qualitatif en matière de numérisation dans plusieurs secteurs   Plusieurs secteurs ont connu un saut qualitatif en matière de numérisation, notamment le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a créé 51 plateformes proposant 54 services numériques (pédagogie, prestations et recherche), et compte porter leur nombre à 54 plateformes numériques dans le cadre de la stratégie "zéro papier". De son côté, le ministère de la Justice a numérisé plusieurs opérations, dont le retrait de plusieurs documents, les procès par visioconférence et le service du guichet national électronique, qui permet aux justiciables, à leurs avocats et mandants de consulter à distance l'état d'avancement de leurs affaires. Le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire a, quant à lui, œuvré pour la modernisation et l'amélioration de la qualité du service public, à travers la dématérialisation de toutes les prestations des services de l'état civil, notamment l'établissement de documents biométriques (passeport, carte nationale d'identité et permis de conduire). De plus, tous les sièges de wilayas, daïras et communes ont été reliés, par fibre optique, au ministère de tutelle, dans le cadre de ces efforts. La transformation numérique dans le secteur de la Santé a, elle aussi, beaucoup progressé, favorisant une gestion efficace et une prise en charge optimale des patients, à travers l'organisation des rendez-vous médicaux en ligne entre les établissements hospitaliers. Ce processus a également touché d'autres secteurs, à l'instar de l'Education, avec la numérisation des examens nationaux, des concours de recrutement, des examens professionnels, de la gestion administrative et des décisions liées à la scolarité. L'investissement dans le numérique s'est aussi vu accorder un intérêt particulier dans plusieurs autres secteurs, dont celui du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, qui a lancé de nombreuses plateformes visant à réduire les délais de prise en charge des préoccupations et à éviter aux citoyens les déplacements vers ses structures. Les services du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit ont, eux aussi, lancé plusieurs plateformes électroniques dédiées à l'histoire nationale. Par ailleurs, le ministère de l'Habitat a été le premier département ministériel à avoir numérisé l'enregistrement, le traitement et le suivi des demandes des citoyens.
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Financement des start-up: une plateforme numérique dédiée aux conseillers en investissement participatif

ALGER - Le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a annoncé, samedi à Alger, le lancement d'une plateforme numérique dédiée aux demandes d'agrément de conseiller en investissement participatif, afin de faciliter le financement des porteurs de projets et des start-up en mettant à disposition davantage de bailleurs de fonds. M. Oualid s'exprimait lors du premier forum annuel de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB), organisé au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif Rahal, et consacré au lancement officiel du financement participatif comme mécanisme innovant pour les start-up, ainsi que le marché des valeurs mobilières pour 2022, en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid, du ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, du gouverneur de la Banque d'Algérie, Salah Eddine Taleb, des directeurs généraux des banques publiques, des compagnies d'assurance et des institutions financières, et du directeur général de la Bourse d'Alger, Yazid Benmouhoub. Après avoir expliqué que l'idée de la plateforme de conseiller en investissement participatif (crowdfunding.dz) visait à gérer des plateformes de conseil en investissement participatif en ligne et à investir des fonds du grand public dans des projets d'investissement, le ministre a souligné qu'elle permettra au niveau local de "mettre à disposition davantage de bailleurs de fonds, ce qui facilitera ainsi l'obtention de financements pour les projets". Ce type de financement a fait ses preuves dans des activités économiques, culturelles et non lucratives, a-t-il soutenu, affirmant qu'il existait "une culture bien ancrée du financement participatif en Algérie, à l'instar de la ‘touiza’". M. Oualid a indiqué que son département ministériel recensait un grand nombre de plateformes de financement participatif en Algérie, dont l'activité sera encadrée après la promulgation du règlement de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de bourse (règlement 23-01) fixant les conditions d'agrément et d'exercice et de contrôle des conseillers en investissement participatif (CIP). Le premier responsable du secteur a souligné, dans ce sens, que le ministère comptait associer le secteur privé au financement des start-up afin de diversifier les sources de financement, d'autant que l'Etat a accordé plusieurs avantages aux opérateurs économiques, à travers des facilitations fiscales. M. Oualid a affirmé que les start-up disposaient actuellement de plusieurs opportunités de financement, en plus des crédits bancaires. Le financement participatif est un moyen de collecte de fonds en ligne auprès d'un groupe important d'individus via une plateforme numérique regroupant investisseurs et porteurs de projets. Les participants à cette rencontre ont mis en avant l'importance du financement participatif dans la garantie de ressources financières supplémentaires pour soutenir les initiatives entrepreneuriales, soulignant l'appui important qu'il apportera à l'économie algérienne. Intervenant à l'occasion, l'enseignant chercheur à l'université de Malaya (Malaisie), Dr. Salah Eddine Youcef Aziz, a présenté le cadre organisationnel et l'expérience de la Malaisie dans le financement participatif, soulignant que le chiffre mondial des transactions liées à ce mode de financement était passé de 1,5 milliard de dollars en 2011 à 140 milliards de dollars en 2022. Et d'ajouter que l'industrie du financement participatif connaît une croissance de 210%, avec en tête la Chine avec 60-100 milliards de dollars de part de marché, précisant que les plateformes de financement participatif conformes aux règles de la charia musulmane étaient "en nette progression". Il s'agit des projets communément appelés "projets éthiques", a-t-il fait savoir. De son côté, le directeur du développement et de la surveillance du marché auprès de la COSOB, Kamel Taleb, a affirmé que le financement participatif était un moyen pour renforcer l'inclusion financière de manière générale, arguant que cette formule innovante gagnait de plus en plus de terrain à l'échelle mondiale. Le financement participatif (crowdfunding), utilisé exclusivement via les plateformes numériques destinées à connecter les porteurs de projets aux investisseurs, est de nature à encourager l'innovation et promouvoir, voire booster le développement économique, a-t-il poursuivi, ajoutant que l'activité des conseillers en financement participatif était ouverte aux entreprises commerciales, ainsi qu'aux courtiers en bourse et aux entreprises de gestion des fonds d'investissement. M. Taleb a précisé que la valeur maximale des financements destinés aux start-up au niveau des plateformes de financement participatif était de 20 millions de dinars sur 12 mois, ajoutant que la COSOB veillait à contrôler l'activité de ces conseillers qui gèrent les plateformes mettant en relation les startuppers et les investisseurs. La première séance des travaux du forum était consacrée à la présentation du cadre juridique et des perspectives de l'investissement participatif en Algérie. Les participants ont abordé le processus d'octroi de l'agrément et les conditions d'exercice de l'activité de Conseiller en investissement participatif (CIP) et aperçu général sur l'évolution de l'écosystème des start-up en Algérie a été donné. Lors de la deuxième séance, les participants ont mis en avant l'importance du financement participatif comme solution appropriée pour le financement des start-up et des petites et des moyennes entreprises, tout en présentant les facteurs de succès du financement participatif en Algérie et le rôle des incubateurs dans l'accompagnement des start-up. La troisième séance était axée sur les techniques numériques au service de l'inclusion financière et leur impact sur l'accès aux services financiers, outre les perspectives futures de la numérisation et de la technologie financière en Algérie. A l'issue de cette rencontre annuelle, la COSOB a signé des contrats de parrainage avec l'entreprise Guiddini, organisatrice du Sommet de la Fintech et du E-commerce, et l'entreprise Galacticom, organisatrice de la Foire algérienne de l'entrepreneuriat, de la formation et de l'économie numérique.
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Jumelage algéro-turc: des consultations médicales gratuites pour près de 2.000 personnes

CONSTANTINE - Pas moins de 2.000 consultations médicales gratuites ont été effectuées à Constantine par des médecins spécialistes algériens et turcs au profit de citoyens venus de plusieurs localités du pays dans le cadre d’un jumelage entre les deux pays, apprend-on samedi des organisateurs. Près de 2.000 personnes ont bénéficié jeudi et vendredi de ces consultations dans diverses spécialités dispensées gratuitement par des médecins d’Algérie et de Turquie au niveau de la clinique "Nefes" à la cité Boudjenana de la ville de Constantine, a indiqué dans une conférence de presse Farès Tegmounet, directeur de la société Nefes spécialisée dans le transport de malades vers la Turquie, initiatrice de la seconde édition de cet évènement. Cet évènement a constitué une opportunité pour des malades d’effectuer des consultations dans les domaines de transplantation des organes (foie et rein), la chirurgie plastique et réparatrice, la chirurgie orthopédique, la chirurgie ophtalmologique, la neurochirurgie, l’oncologie et la cardiologie, selon la même source. Ce jumelage favorise l’échange d’expériences dans ces domaines médicaux entre les deux pays et la découverte des nouvelles techniques de traitement des maladies graves. Une conférence scientifique a été animée par des médecins des deux pays pour faire le point sur les plus importants cas diagnostiqués durant cette manifestation et présenter les nouvelles techniques de chirurgie utilisées pour les greffes, en orthopédie, en neurologie, pour la correction des malformations congénitales et pour la transplantation de moelle osseuse.