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Saidal: inauguration du 1er centre de bioéquivalence en Algérie

ALGER - Le groupe pharmaceutique public Saidal a inauguré, dimanche à Alger, le premier centre de bioéquivalence en Algérie, dénommé "Equival Biocenter", qui aura pour mission de réaliser des études permettant de prouver l'efficacité et la sécurité des médicaments génériques. Ce centre proposera ses services aux laboratoires pharmaceutiques nationaux et internationaux qui souhaitent réaliser des études afin de prouver que leurs médicaments génériques sont équivalents aux médicaments de référence en terme d'efficacité et de sécurité et permettre ainsi leur interchangeabilité avec les médicaments de référence. Il mettra ses services également au profit des autorités administratives chargées de l'enregistrement des produits pharmaceutiques, des sociétés de prestation de service dans le domaine des essais cliniques, des institutions de recherche dans le cadre de projets de recherches biomédicales ou encore des praticiens médicaux dans le cadre de la recherche clinique. Equival Biocenter bénéficiera, pour cela, de l'expertise de quatre experts indiens ayant à leur actif plus de 900 études de bioéquivalence, et ce afin d'assurer le transfert technologique nécessaire au bon fonctionnement du centre, a-t-on expliqué lors de la cérémonie d'inauguration tenue, en présence du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. Le centre, qui est un investissement de Saidal d'un montant de 267 millions de dinars (sans le bâti), dispose déjà d'une banque de données de 500 volontaires sains prêts à participer aux essais cliniques. A cette occasion, M. Aoun a affirmé que "ce nouveau centre va permettre de renforcer le contrôle des produits pharmaceutiques en Algérie, pour garantir la qualité des médicaments fabriqués localement ou importés de l'étranger". S'adressant aux responsables de ce centre, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de maîtriser la durée de réalisation des études qu'ils seront chargés de réaliser, tout en les appelant à travailler en étroite collaboration avec l'Agence nationale des produits pharmaceutique (ANPP) pour l'enregistrement des médicaments.   Le centre pourrait réaliser 200 millions DA de bénéfices en 2024   M. Aoun a évoqué la possibilité que son département "propose un soutien" aux opérateurs désireux de réaliser une étude au niveau d'Equival Biocenter, afin d'"attirer les opérateurs vers le centre de Saidal". Selon le ministre, Equival Biocenter devrait dégager en 2024 "autour de 200 millions de dinars de bénéfices si tout fonctionne bien au niveau de ce centre", ce qui reflète "l'importance de ce centre qui permettra à Saidal d'avoir des ressources complémentaires à ses ventes". De son côté, le PDG de Saidal, Ouacim Kouidri, a fait savoir que ce centre est en mesure de réaliser 35 études de bioéquivalence au cours de la première année, 50 études au cours de la deuxième année et jusqu'à 100 études à partir de la troisième année, après avoir réalisé une extension. Le PDG a évoqué aussi l'intérêt d'un opérateur tunisien pour la réalisation d'études de bioéquivalence au niveau d'Equival Biocenter, tout en soulignant que le centre qui lancera sa première étude dans les prochains jours, "représente un apport considérable à l'industrie pharmaceutique en Algérie, en garantissant la qualité et l'efficacité des médicaments, et contribuant au renforcement du leadership de l'Algérie sur les plans continental et mondial". "La bioéquivalence représente un facteur clé qui confère aux médicaments produits localement une valeur ajoutée à l'international et ouvre des horizons prometteurs pour les partenariats, l'innovation et l'exportation, ce qui aura un impact positif sur l'économie nationale", a-t-il soutenu. Concernant le prix d'une étude de bioéquivalence au niveau d'Equival Biocenter, le directeur du centre, Mourad Touati, a indiqué qu'il se situerait entre 70.000 et 80.000 dollars, alors que l'étude est facturée jusqu'à 250.000 dollars dans certains pays, expliquant que le prix affiché par le centre algérien devrait baisser dès que le nombre d'études augmentera.
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Saidal: hausse de 35% du chiffre d’affaire en 2023

ALGER - Le chiffres d'affaires du groupe pharmaceutique public, Saidal, devrait s’établir autour de 19,5 milliards de dinars (DA) en 2023, contre 14,6 milliards de dinars en 2022, soit une progression de 35%, a indiqué, mercredi à Alger, son P-dg, Ouacim Kouidri. Il s'exprimait lors d'une réunion de travail, présidée par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, consacrée à la présentation du bilan du groupe pour les exercices 2022 et 2023, ainsi que les perspectives de son développement en 2024. En termes de volumes de production, le groupe a produit pas moins de 130 millions d’unités de vente en 2023, contre près de 107 millions d’unités en 2022, explique son P-dg, ajoutant que le nombre de médicaments produits a atteint 160 produits, "dont 80 qui étaient en rupture". Ce nombre passera à environ 300 produits en 2024, avec pas moins de 30 nouveaux médicaments dédiés aux maladies cardiovasculaires, portant leur nombre à 37 produits fabriqués localement, a-t-il affirmé. S'agissant des perspectives de 2024, M. Kouidri a fait savoir que Saidal prévoit le lancement de la production des matières premières entrant, notamment, dans la production d’insuline, d’antibiotiques et de médicaments d’oncologie. Il a, dans ce sens, annoncé que l'unité de Saidal de Médéa entamera la production des matières premières destinées aux antibiotiques à partir de juin 2024, rappelant que la capacité de production de cette unité en antibiotiques s’élève à une valeur de 850 millions de dollars, alors que les besoins du marché algérien ne dépassent pas les 250 millions de dollars, ce qui offre à Saidal, selon lui, "la possibilité d’exporter 75% de sa production". Pour ce qui est de la production de cristaux d’insuline (matière première), elle se fera au niveau de l’unité de Saidal à Batna avec un partenaire chinois, leader dans le domaine, ajoute M. Kouidri, affirmant que Saidal fabriquera à Constantine, d’ici à juin 2024, toute la gamme d’insuline, notamment les stylos. L'année 2024 sera également couronnée par la production, à Constantine, des médicaments d’oncologie en Full process, a annoncé M. Kouidri ajoutant qu'une partie de ce type de médicaments seront produits, d’ici là, en conditionnement secondaire et devraient être mis sur le marché au cours du 1 er trimestre 2024. Intervenant à l'occasion, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a estimé que les résultats réalisés par Saidal en 2023 "devraient permettre de réaliser des bénéfices qui profiteront au groupe, notamment pour le prochain exercice". Lire aussi: Médicaments: le modèle économique de Saïdal permettra de réduire la facture d’importation en 2026 Soulignant que Saidal devra être la locomotive de l’industrie pharmaceutique en Algérie, M. Aoun a exhorté, dans ce sens, les responsables du groupe à multiplier les efforts pour "transformer cet espoir en réalité". Rappelant les capacités de production et le capital humain dont dispose Saidal, qui lui "permettent de relever le défi", le ministre a instruit les responsables de concentrer les efforts sur la production de médicaments destinés aux maladies chroniques, en diversifiant l'offre, notamment, la production de l’insuline sous toutes ses formes afin de réduire ses importations. M. Aoun a également appelé à accélérer le projet de production des médicaments d’oncologie en full process en 2024, permettant à Saidal d'avoir une offre "complète" de produits fabriqués localement. A signaler que cette réunion de travail s'est déroulée au siège de la direction générale de Saidal en présence des cadres du ministère, du directeur général de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), ainsi que des cadres de Saidal.
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2023, année de l’accélération du processus de numérisation dans tous les secteurs

ALGER - L'année 2023 a connu une accélération du processus de numérisation, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a placé au sommet des priorités de l'édification de l'Algérie nouvelle, en tant que mécanisme garantissant l'intégrité et la transparence et consacrant la gouvernance électronique, qui permettra d'atteindre la sécurité cybernétique et la souveraineté numérique. Pour accélérer le processus de transformation numérique, l'Etat consent des efforts colossaux, a affirmé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans un discours à la Nation, prononcé lundi devant les deux chambres du Parlement, assurant que "la fin du premier semestre de 2024 verra le parachèvement du projet de numérisation", ce qui permettra de disposer de chiffres exacts et réels pour la réalisation du développement sur des bases scientifiques. Soulignant à maintes occasions le rôle de la numérisation comme "mécanisme de lutte contre la bureaucratie et la corruption", le président de la République a pris plusieurs décisions pour accélérer la transformation numérique, enjoignant au Gouvernement d'entamer sans délai l'accélération du processus de numérisation dans tous les secteurs, notamment le Domaine national, les Impôts, les Douanes et le Budget, et de créer une plateforme numérique actualisée "fournissant des données et des indicateurs précis permettant d'aiguiller les décisions et de lutter contre la bureaucratie". Concernant la stratégie nationale en matière numérique, le président de la République a affirmé, lors du Séminaire national sur "la stratégie nationale de cybersécurité", en juin dernier, que "les exigences de la sécurité nationale impliquent le développement d'une stratégie nationale intégrée dans le domaine numérique". "L'identification des menaces cybernétiques et la mise en place de mécanismes de contrôle et de détection efficaces et d'une stratégie de gestion des risques constituent aujourd'hui les principales exigences prospectives pour assurer l'entière sécurité requise pour les infrastructures vitales de façon sûre et permanente, et ce, dans le cadre du dispositif de prise en charge de la sécurité nationale, dans ses dimensions politique, militaire, économique, sociétale, voire technologique", a-t-il soutenu. "La numérisation n'est pas une opération purement technique, mais une conviction ancrée, qui se place au sommet des priorités de l'édification de l'Algérie nouvelle", a assuré le président de la République. Dans le but de faire aboutir ces efforts, le président de la République a décidé de créer le Haut-commissariat à la numérisation, qui est chargé d'assurer le suivi et la mise en œuvre de la stratégie nationale de la numérisation, de veiller à la concordance des plans des secteurs concernés dans le domaine de la numérisation avec la stratégie nationale de la numérisation, d'évaluer les réalisations de chaque secteur en proposant les correctifs nécessaires et de définir les projets prioritaires et les investissements stratégiques ainsi que les modalités de mobilisation du capital humain et des financements y afférents. Lire aussi: Transformation numérique: l’Algérie réalise de grands progrès Il est aussi appelé à proposer les instruments juridiques et réglementaires pour assurer la performance et l'amélioration continue des axes de la transformation numérique. Le Haut-Commissariat à la numérisation s'attelle actuellement à l'élaboration de la stratégie nationale de la transformation numérique pour réaliser la souveraineté numérique. Cette stratégie sera renforcée par une loi relative à la numérisation, qui devrait intervenir au cours du 1er trimestre de 2024, selon la Haut-commissaire à la numérisation, Meriem Benmouloud. Elle a précisé que "la numérisation vise à mettre en place un nouveau modèle de gestion des administrations, des organismes et des établissements publics et économiques, en passant d'une gestion classique fondée sur le papier à une gouvernance numérique reposant avant tout sur la généralisation des technologies numériques modernes, en vue de renforcer les principes de transparence, de consolider la relation entre l'administration et le citoyen et de faciliter les transactions et les démarches administratives, tout en assurant des services publics de qualité, sûrs, rapides et à moindre coût".   Saut qualitatif en matière de numérisation dans plusieurs secteurs   Plusieurs secteurs ont connu un saut qualitatif en matière de numérisation, notamment le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a créé 51 plateformes proposant 54 services numériques (pédagogie, prestations et recherche), et compte porter leur nombre à 54 plateformes numériques dans le cadre de la stratégie "zéro papier". De son côté, le ministère de la Justice a numérisé plusieurs opérations, dont le retrait de plusieurs documents, les procès par visioconférence et le service du guichet national électronique, qui permet aux justiciables, à leurs avocats et mandants de consulter à distance l'état d'avancement de leurs affaires. Le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire a, quant à lui, œuvré pour la modernisation et l'amélioration de la qualité du service public, à travers la dématérialisation de toutes les prestations des services de l'état civil, notamment l'établissement de documents biométriques (passeport, carte nationale d'identité et permis de conduire). De plus, tous les sièges de wilayas, daïras et communes ont été reliés, par fibre optique, au ministère de tutelle, dans le cadre de ces efforts. La transformation numérique dans le secteur de la Santé a, elle aussi, beaucoup progressé, favorisant une gestion efficace et une prise en charge optimale des patients, à travers l'organisation des rendez-vous médicaux en ligne entre les établissements hospitaliers. Ce processus a également touché d'autres secteurs, à l'instar de l'Education, avec la numérisation des examens nationaux, des concours de recrutement, des examens professionnels, de la gestion administrative et des décisions liées à la scolarité. L'investissement dans le numérique s'est aussi vu accorder un intérêt particulier dans plusieurs autres secteurs, dont celui du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, qui a lancé de nombreuses plateformes visant à réduire les délais de prise en charge des préoccupations et à éviter aux citoyens les déplacements vers ses structures. Les services du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit ont, eux aussi, lancé plusieurs plateformes électroniques dédiées à l'histoire nationale. Par ailleurs, le ministère de l'Habitat a été le premier département ministériel à avoir numérisé l'enregistrement, le traitement et le suivi des demandes des citoyens.
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Financement des start-up: une plateforme numérique dédiée aux conseillers en investissement participatif

ALGER - Le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a annoncé, samedi à Alger, le lancement d'une plateforme numérique dédiée aux demandes d'agrément de conseiller en investissement participatif, afin de faciliter le financement des porteurs de projets et des start-up en mettant à disposition davantage de bailleurs de fonds. M. Oualid s'exprimait lors du premier forum annuel de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB), organisé au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif Rahal, et consacré au lancement officiel du financement participatif comme mécanisme innovant pour les start-up, ainsi que le marché des valeurs mobilières pour 2022, en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid, du ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, du gouverneur de la Banque d'Algérie, Salah Eddine Taleb, des directeurs généraux des banques publiques, des compagnies d'assurance et des institutions financières, et du directeur général de la Bourse d'Alger, Yazid Benmouhoub. Après avoir expliqué que l'idée de la plateforme de conseiller en investissement participatif (crowdfunding.dz) visait à gérer des plateformes de conseil en investissement participatif en ligne et à investir des fonds du grand public dans des projets d'investissement, le ministre a souligné qu'elle permettra au niveau local de "mettre à disposition davantage de bailleurs de fonds, ce qui facilitera ainsi l'obtention de financements pour les projets". Ce type de financement a fait ses preuves dans des activités économiques, culturelles et non lucratives, a-t-il soutenu, affirmant qu'il existait "une culture bien ancrée du financement participatif en Algérie, à l'instar de la ‘touiza’". M. Oualid a indiqué que son département ministériel recensait un grand nombre de plateformes de financement participatif en Algérie, dont l'activité sera encadrée après la promulgation du règlement de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de bourse (règlement 23-01) fixant les conditions d'agrément et d'exercice et de contrôle des conseillers en investissement participatif (CIP). Le premier responsable du secteur a souligné, dans ce sens, que le ministère comptait associer le secteur privé au financement des start-up afin de diversifier les sources de financement, d'autant que l'Etat a accordé plusieurs avantages aux opérateurs économiques, à travers des facilitations fiscales. M. Oualid a affirmé que les start-up disposaient actuellement de plusieurs opportunités de financement, en plus des crédits bancaires. Le financement participatif est un moyen de collecte de fonds en ligne auprès d'un groupe important d'individus via une plateforme numérique regroupant investisseurs et porteurs de projets. Les participants à cette rencontre ont mis en avant l'importance du financement participatif dans la garantie de ressources financières supplémentaires pour soutenir les initiatives entrepreneuriales, soulignant l'appui important qu'il apportera à l'économie algérienne. Intervenant à l'occasion, l'enseignant chercheur à l'université de Malaya (Malaisie), Dr. Salah Eddine Youcef Aziz, a présenté le cadre organisationnel et l'expérience de la Malaisie dans le financement participatif, soulignant que le chiffre mondial des transactions liées à ce mode de financement était passé de 1,5 milliard de dollars en 2011 à 140 milliards de dollars en 2022. Et d'ajouter que l'industrie du financement participatif connaît une croissance de 210%, avec en tête la Chine avec 60-100 milliards de dollars de part de marché, précisant que les plateformes de financement participatif conformes aux règles de la charia musulmane étaient "en nette progression". Il s'agit des projets communément appelés "projets éthiques", a-t-il fait savoir. De son côté, le directeur du développement et de la surveillance du marché auprès de la COSOB, Kamel Taleb, a affirmé que le financement participatif était un moyen pour renforcer l'inclusion financière de manière générale, arguant que cette formule innovante gagnait de plus en plus de terrain à l'échelle mondiale. Le financement participatif (crowdfunding), utilisé exclusivement via les plateformes numériques destinées à connecter les porteurs de projets aux investisseurs, est de nature à encourager l'innovation et promouvoir, voire booster le développement économique, a-t-il poursuivi, ajoutant que l'activité des conseillers en financement participatif était ouverte aux entreprises commerciales, ainsi qu'aux courtiers en bourse et aux entreprises de gestion des fonds d'investissement. M. Taleb a précisé que la valeur maximale des financements destinés aux start-up au niveau des plateformes de financement participatif était de 20 millions de dinars sur 12 mois, ajoutant que la COSOB veillait à contrôler l'activité de ces conseillers qui gèrent les plateformes mettant en relation les startuppers et les investisseurs. La première séance des travaux du forum était consacrée à la présentation du cadre juridique et des perspectives de l'investissement participatif en Algérie. Les participants ont abordé le processus d'octroi de l'agrément et les conditions d'exercice de l'activité de Conseiller en investissement participatif (CIP) et aperçu général sur l'évolution de l'écosystème des start-up en Algérie a été donné. Lors de la deuxième séance, les participants ont mis en avant l'importance du financement participatif comme solution appropriée pour le financement des start-up et des petites et des moyennes entreprises, tout en présentant les facteurs de succès du financement participatif en Algérie et le rôle des incubateurs dans l'accompagnement des start-up. La troisième séance était axée sur les techniques numériques au service de l'inclusion financière et leur impact sur l'accès aux services financiers, outre les perspectives futures de la numérisation et de la technologie financière en Algérie. A l'issue de cette rencontre annuelle, la COSOB a signé des contrats de parrainage avec l'entreprise Guiddini, organisatrice du Sommet de la Fintech et du E-commerce, et l'entreprise Galacticom, organisatrice de la Foire algérienne de l'entrepreneuriat, de la formation et de l'économie numérique.
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Jumelage algéro-turc: des consultations médicales gratuites pour près de 2.000 personnes

CONSTANTINE - Pas moins de 2.000 consultations médicales gratuites ont été effectuées à Constantine par des médecins spécialistes algériens et turcs au profit de citoyens venus de plusieurs localités du pays dans le cadre d’un jumelage entre les deux pays, apprend-on samedi des organisateurs. Près de 2.000 personnes ont bénéficié jeudi et vendredi de ces consultations dans diverses spécialités dispensées gratuitement par des médecins d’Algérie et de Turquie au niveau de la clinique "Nefes" à la cité Boudjenana de la ville de Constantine, a indiqué dans une conférence de presse Farès Tegmounet, directeur de la société Nefes spécialisée dans le transport de malades vers la Turquie, initiatrice de la seconde édition de cet évènement. Cet évènement a constitué une opportunité pour des malades d’effectuer des consultations dans les domaines de transplantation des organes (foie et rein), la chirurgie plastique et réparatrice, la chirurgie orthopédique, la chirurgie ophtalmologique, la neurochirurgie, l’oncologie et la cardiologie, selon la même source. Ce jumelage favorise l’échange d’expériences dans ces domaines médicaux entre les deux pays et la découverte des nouvelles techniques de traitement des maladies graves. Une conférence scientifique a été animée par des médecins des deux pays pour faire le point sur les plus importants cas diagnostiqués durant cette manifestation et présenter les nouvelles techniques de chirurgie utilisées pour les greffes, en orthopédie, en neurologie, pour la correction des malformations congénitales et pour la transplantation de moelle osseuse.
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Des bureaux d’étude, de consultation et de recherche bientôt créés au sein des universités

MASCARA - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Kamel Baddari a annoncé, jeudi soir à Mascara, que son département prendra la semaine prochaine une décision pour la création de bureaux d’étude, de consultation, de recherche et développement aux universités, ainsi que des laboratoires et centres de recherche. Intervenant lors de la supervision, en compagnie du ministre de l’Economie de la Connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, d'une cérémonie en l’honneur d'étudiants de l’université Mustapha Stambouli de Mascara dans divers domaines, M. Baddari a indiqué que son ministère prendra, la semaine prochaine, une décision portant création de bureaux d’étude et de consulting, de recherche et développement au niveau de 115 établissements universitaires, ainsi que 1.700 laboratoires de recherche et 19 centres de recherche dans le pays. Il a ajouté que ces bureaux prendront en compte tous les besoins et problèmes du secteur économique et social, ainsi que des instances administratives, afin de les traiter et d'y apporter des solutions appropriées, notant que ces structures proposeront des solutions et des mécanismes appropriés, en plus de valoriser les recherches appliquées, les études scientifiques, les brevets d’invention et divers produits de recherche à valeur ajoutée. Le ministre a indiqué que la création de ces bureaux s'inscrit dans le cadre de la nouvelle vision de l'université en tant qu'institution sociale qui prend en compte les besoins de la société et de l'environnement économique et social, et y apporte des solutions efficaces. Par ailleurs, M. Baddari a fait savoir que l'Université "Mustapha Stambouli" de Mascara a réalisé, en un an, le dépôt de 35 brevets d’invention et la soutenance de 157 thèses et mémoires de fin d'études dans le cadre de la création de startups, outre la création de 16 projets innovants et 4 startups. Pour sa part, le ministre de l’Economie de la Connaissance, des Startups et des Micro-entreprises a annoncé, lors de cette cérémonie, le lancement, janvier prochain, de "l'auto-entrepreneur, qui permettra à un grand nombre de jeunes actifs et disposant de revenus, grâce à Internet et de nombreux services, de s'engager dans la vie économique", ajoutant que cette initiative vise à encourager l'entrepreneuriat et l'innovation. Il a, en outre, souligné que "des centres sont actuellement en cours de création au niveau universitaire national pour soutenir et développer l'entrepreneuriat, notamment l'Université de Mascara, qui a été renforcée par ce centre, qui formera les étudiants dans le domaine de l'entrepreneuriat afin qu'ils disposent des compétences nécessaires pour diriger une entreprise économique". Oualid a également appelé les employeurs à investir dans les startups afin de bénéficier d'avantages fiscaux importants, en se rapprochant de l'université. Il a aussi annoncé qu'une journée d'information sera organisée, début janvier prochain, à l'Université de Mascara, pour présenter aux étudiants les missions du Fonds national de Financement des startups. La visite des deux ministres a permis d’honorer les étudiants lauréats aux concours de l’intelligence artificielle, de la langue anglaise et des vainqueurs des différentes compétitions sportives universitaires, en plus d’avoir présidé la cérémonie de remise des autorisations d’exploitation définitives aux gérants de projets d’investissement. Les deux ministres ont visité la station expérimentale relevant de l’université de Mascara, en inspectant des modèles réussis dans le domaine des projets innovants liés au secteur agricole, outre l’inauguration du siège des services innovants de la recherche et technologies de cette université.
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Environnement: un nouveau plan d’action pour l’amélioration de la gestion des déchets

ALGER - La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb a annoncé, jeudi à Alger, l'élaboration d'un nouveau plan d'action visant à améliorer la gestion des déchets, notamment à travers l'augmentation des taux de récupération et de valorisation. Mme Dahleb a précisé, lors d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales, présidée par M. Mohamed Réda Oussahla, vice-président du Conseil, que son département ministériel "préside actuellement une commission ministérielle mixte pour l'élaboration d'un plan d'action dédié au recyclage et à la valorisation des déchets, qui s'inscrit en droite ligne avec la concrétisation des engagements et des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatifs à la diversification des ressources de l'économie nationale, l'accompagnement des jeunes dans la création des PME et la création de postes d'emploi, en sus de la préservation de l'environnement". Répondant à la question du membre du Conseil de la nation, M. Fouad Sabouta (FLN), sur la gestion des déchets, la ministre a indiqué que le plan a été élaboré et attend sa présentation à la réunion du Gouvernement pour débat et adoption. Mme Dahleb a relevé dans ce contexte que son secteur avait adopté, dans le cadre du nouveau modèle de développement, une orientation économique basée sur le recyclage de tous types de déchets récupérables et valorisables, et ce, à travers l'adoption de la stratégie nationale de gestion intégrée des déchets jusqu'à l'horizon 2035 (SNGID35). Cette stratégie se base essentiellement sur la réduction de la production de déchets à la source, outre le fait de donner la priorité au tri sélectif en vue de recycler 30% des déchets ménagers et 30% des déchets spéciaux, 50% des déchets inertes à l'horizon 2035, et l'application du principe "pollueur-payeur" et la responsabilité élargie pour les producteurs, ainsi que l'encouragement du partenariat public/privé. La ministre a évoqué le projet de loi modifiant la loi 01-19 du 12 décembre 2001, relative à la gestion des déchets, qui est actuellement au niveau du Secrétariat général du Gouvernement, visant à assurer une transition efficace vers l'économie circulaire. Ce projet de loi porte sur la modification de certaines dispositions, notamment en ce qui a trait à la révision des méthodes de traitement, à l'enrichissement du volet lié à la valorisation des déchets, notamment les déchets organiques, à l'introduction de restrictions sur l'utilisation des plastiques à usage unique, à la révision des sanctions encourues pour qu'elles soient plus dissuasives, et au renforcement du contrôle. Il s'agit, également, de consacrer "le principe de responsabilité en tant que mécanisme de la politique environnementale visant à éviter les effets néfastes des déchets, en impliquant les producteurs dans la gestion des déchets, en particulier ceux issus des emballages. A une question du membre Mohamed Roumani (Mouvement El Bina) sur les mesures de préservation de la santé des citoyens et de l'environnement face aux effets de l'exploitation de certaines carrières dans la wilaya de Timimoun, la ministre a indiqué que les sorties sur le terrain de la commission de contrôle au niveau de la wilaya ont conduit à l'identification de sept carrières opérant sans licences d'exploitation, des mises en demeure ayant été adressées aux entreprises contrevenantes. Elle a également souligné que "le nouveau projet de loi sur les mines, actuellement en cours d'examen au niveau du gouvernement, impose aux exploitants le respect des engagements liés à la réduction de la pollution sous peine de sanctions sévères".
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EHU d’Oran: importance de la biochimie dans le dépistage précoce du cancer

ORAN - La cheffe du service de biochimie de l’Etablissement hospitalier universitaire (EHU) "1er novembre 1954" d’Oran, Pr Ouslim Saadi Soulaf, a mis l’accent jeudi sur l’importance de cette spécialité dans le dépistage précoce des différents types de cancers. Dans une déclaration à la presse en marge de la 2ème Journée nationale de biochimie organisée par l’EHU "1er novembre 1954" d’Oran en faveur des spécialistes, Pr Saadi Ouslim Soulaf a affirmé que la biochimie, utilisée au niveau mondial, est "très importante dans le dépistage des maladies, dont les différents types de cancers". Elle a ajouté qu’en dépit de cela, cette spécialité "n’est pas suffisamment connue chez la plupart des praticiens et même des oncologues, ce qui nous oblige à mettre la lumière sur ce domaine, le faire connaitre comme objectif fondamental de cette manifestation scientifique". La spécialiste a souligné que le rôle de la biochimie est d'approfondir le diagnostic de la maladie, afin d'offrir une meilleure prise en charge et œuvrer à un dépistage précoce, efficace et bien orienté, dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour rapprocher la santé du citoyen. Elle a, en outre, relevé l'importance de la biochimie dans le dépistage précoce du cancer, car, elle offre de plus grandes chances de guérison, notant que l’organisation de deux journées de dépistage précoce du cancer de la prostate ont été organisées, fin novembre dernier, et que le service de biochimie a réalisé des analyses antigéniques spécifiques (PSA) sur plus de 200 personnes qui se sont présentées pour un dépistage précoce, sachant que 10 % de ces cas se sont révélés positifs pour le cancer de la prostate (20 cas). Le service effectue également le "récidif clinotypique" et des marqueurs tumoraux de différents types de cancers pour son suivi, selon la spécialiste, qui a ajouté que "nous pouvons, à travers ces tests, confirmer la guérison du malade et qu’il ne compte plus de cellules cancéreuses, en plus de déterminer la résistance de la maladie à différents traitements". Au cours de cette rencontre, plusieurs interventions ont été animées, notamment sur la génotypique, les cancers des voies biliaires, de l’appareil reproducteur et les leucémies, entre autres.
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Blida: la famille est « importante » pour la santé des personnes âgées

BLIDA - Des psychiatres se sont accordés jeudi à Blida, sur l’importance du soutien familial dans la préservation de la santé mentale des personnes âgées et leur protection contre différentes maladies pouvant affecter leur vie en général. Les participants au 2e séminaire national sur la santé mentale, dédié à la prise en charge et l'accompagnement des personnes âgées, ont affirmé que la préservation de la santé mentale de ces dernières "dépend en grande" partie de la prise en charge psychologique et affective assurée par leurs familles. "A partir de 65 ans, les personnes âgées sont sujettes à des troubles psychologiques pouvant affecter leur santé mentale en cas d'isolement social ou de solitude, de nature à les mener à la dépression", a estimé, le Pr.Khadidja Besseddik, médecin chef au service psychiatrie pour adultes au CHU Frantz Fanon. Elle a notamment souligné l’importance "d’impliquer les personnes âgées dans les différentes activités familiales et de les faire participer aux événements familiaux", mettant en garde contre les conséquences de leur "marginalisation" qui pourraient, selon eux, "créer un sentiment d'infériorité pouvant pousser certains d'entre eux à penser au suicide". Pour sa part, le Pr. Ouramdane Toudert du CHU de Tizi-Ouzou, a abordé les plus importantes maladies mentales affectant les personnes âgées, dont l'Alzheimer, la démence et les troubles du comportement, assurant le rôle primordial du soutien familial, notamment les enfants, dans l'équilibre mental des personnes âgées et le renforcement, chez eux, du sentiment d'appartenance. A son tour, le chef du service psychiatrie légale au CHU Frantz Fanon, Pr. Mohamed Lamine Bencherif, a abordé, dans son intervention, les procédures légales prescrites par le législateur algérien en matière de protection des personnes âgées, ainsi que les efforts de l'Etat pour leur prise en charge, à travers, entre autres, le relèvement du nombre des centres dédiés à cette catégorie sociale. Organisée par l’Etablissement hospitalier spécialisé en psychiatrie du CHU Frantz Fanon, la rencontre a été marquée par la présentation de plusieurs communications sur des thèmes liés à la santé mentale et physique des personnes âgées.
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Algérie

Hôpital d’Ouargla: Sonatrach finance le projet d’équipement du service des grands brûlés

ALGER - Le groupe Sonatrach a signé, jeudi à Alger, une convention de financement avec le ministère de la Santé, au profit du service des grands brûlés de l'Etablissement public hospitalier (EPH) "Mohamed Boudiaf" de la wilaya d’Ouargla. Le document a été paraphé par le secrétaire général de Sonatrach, Abdelkader Zerrouki et le directeur général des services de santé au ministère, Lyes Rahal, en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, et du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi. Cette convention de financement, à laquelle contribuent également les filiales du groupe Sonatrach, a pour objet d'équiper en matériel médical et fournitures le service des grands brûlés de l'EPH de Ouargla. Lors de la cérémonie de signature, M. Arkab a estimé que cet accord traduit l'engagement fort du groupe Sonatrach et ses filiales à contribuer aux efforts de l'Etat visant à améliorer la qualité de service public en matière de prise en charge sanitaire. Le ministre a souligné que Sonatrach affirme à travers cette initiative son implication dans l'action de proximité sociale, étant considérée comme une institution citoyenne ayant une empreinte réelle dans les projets de développement local, notamment au niveau des zones isolées du pays. De son côté, le ministre de la Santé a mis en avant le travail de Sonatrach contribuant à l'amélioration du service public et sa mise à proximité du citoyen. M. Saihi a rappelé que la création de pôles sanitaires dédiés aux grands brûlés est intervenue suite aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Cela s'est traduit par l'inauguration d'un hôpital des grands brûlés le 5 juillet dernier à Alger et un autre d'une capacité de 120 lits dans la wilaya d'Oran. Le ministre a annoncé le lancement prochain d'un hôpital des grands brûlés de 120 lits dans la wilaya de Skikda, en plus d'un autre hôpital dans le Sud du pays, afin de couvrir l'ensemble du territoire national dans ce domaine. De son côté, le PDG de Sonatrach, a indiqué que cette opération devrait permettre aux malades d'éviter de longs déplacements qui pourraient avoir des conséquences négatives sur leur état de santé.