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Le PDG d’AT reçoit le prix « Africa CEO Merit Leader of the Year 2023 »

ALGER - Le Président directeur général d'Algérie Télécom (AT), M. Adel Bentoumi, a été récompensé du prix "Africa CEO Merit Leader of the Year 2023", lors de la cérémonie "Award Review Telecom", qui s'est tenue jeudi dernier à Dubaï, dans le cadre du 17ème "Telecom Review Leaders' Summit", indique mardi l'entreprise publique dans un communiqué. "Cette prestigieuse récompense témoigne de la reconnaissance, de l'engagement et du leadership exceptionnels de M. Bentoumi dans le secteur des télécommunications en Algérie", souligne le communiqué. A cette occasion, M. Bentoumi a indiqué que "cette reconnaissance témoigne des efforts soutenus d'Algérie Télécom pour innover, offrir des services à valeur ajoutée et contribuer au développement du secteur des télécommunications en généralisant le déploiement de la fibre optique à domicile (FTTH) à travers l'ensemble du territoire national". "Je partage ce prix avec l'ensemble des employés qui ont rendu cela possible grâce à leur dévouement et engagement et nous sommes convaincus que notre engagement envers l'excellence continuera de nous guider, en nous concentrant sur les trois axes stratégiques du ministère de la  Poste et des Télécommunications: offrir une technologie de pointe aux Algériens, rendre cette technologie accessible grâce à des offres abordables et améliorer continuellement la qualité de service de la connectivité internet et des services offerts à nos clients", a-t-il ajouté. Le Telecom Review Leaders' Summit, l'un des événements les plus importants de l'industrie des TIC, réunit les principaux décideurs, acteurs et équipementiers du monde pour discuter des dernières tendances et enjeux qui façonnent le paysage des télécommunications dans le monde. Lors de cette 17ème édition, les participants ont eu l'occasion de débattre, deux jours durant, de sujets d'intérêt et d'actualité ayant un impact significatif sur le monde des technologies de l'information et de la communication.
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Aoun: faciliter les mesures d’inscription des nouveaux médicaments et leur contrôle dans les délais impartis

ORAN - Le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique Ali Aoun a insisté lundi à Oran sur la nécessité de faciliter les mesures d’enregistrement des nouveaux médicaments et leur contrôle, dans les délais impartis. Supervisant l’inauguration de l’annexe régionale de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques, dans la commune de Bir El-Djir, baptisée au nom du Moudjahid défunt Benyoucef Benkhedda, à l’occasion de la commémoration du 63e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, le ministre a mis l’accent sur "l’importance du respect des délais accordés aux investisseurs et producteurs de médicaments pour l’enregistrement des nouveaux médicaments et leur contrôle". Il a ajouté: "Il n'est pas acceptable de conserver un dossier plus d'un mois pour l'enregistrement et le contrôle des médicaments et aucune excuse ne peut être acceptée pour restreindre les services fournis par l'annexe régionale de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques aux investisseurs et producteurs de médicaments". En marge de l'inauguration de cette infrastructure, des conventions ont été signées entre l'Agence Nationale des produits Pharmaceutiques et les universités d'Oran 1, d'Alger 1 et de Tlemcen pour effectuer des stages de formation au profit des étudiants en pharmacie, biologie et chimie, ainsi que pour échanger des expériences et mener des recherches. A noter que l'annexe située à proximité de l’Etablissement hospitalier universitaire (EHU) 1er novembre 1954  comprend un bloc administratif, des laboratoires et d'autres services, tels que les services physico-chimiques, pharmaceutiques et microbiologiques.
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APN: la Commission de la santé auditionne l’inspecteur général de l’IGT

ALGER - La Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'Assemblée populaire nationale (APN) a auditionné, dimanche au siège de l'Assemblée, l'inspecteur général de l'Inspection générale du travail (IGT), M. Ammar Guemri, et ce dans le cadre de l'audition des responsables des établissements et des caisses nationales relevant du secteur du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, indique un communiqué de la Chambre basse du Parlement. Au début de la séance, le président de la Commission, Zouhir Nasri, a estimé que cette série de rencontres se veut "une opportunité en vue de s'enquérir de l'état et des perspectives des établissements et des organismes qui relèvent des compétences de la commission, et qui permet d'échanger les idées, de soulever les préoccupations et d'apporter des propositions, dans le but d'améliorer la performance générale au service de la patrie et du citoyen". Lors de son exposé, l'inspecteur général de l'IGT a présenté un aperçu sur les missions de l'Inspection générale, consistant essentiellement en la surveillance de l'application des dispositions législatives et réglementaires relatives aux relations de travail individuelles et collectives, aux conditions de travail, à la prévention sanitaire et à la sécurité des travailleurs, à la présentation des renseignements et des orientations aux travailleurs et leurs employeurs concernant leurs droits et obligations. Il s'agit aussi de la garantie des moyens adéquats à l'application des dispositions légales, réglementaires, contractuelles et aux décisions d'arbitrage, ainsi que de l'aide aux travailleurs et à leurs employeurs dans l'élaboration des contrats ou des conventions collectives du travail. L'inspection est chargée, selon le même responsable, de la procédure de conciliation dans le but de prévenir et régler les litiges collectifs, signaler et clarifier les textes législatifs et réglementaires relatifs au travail pour les travailleurs et leurs employeurs, informer les Collectivités locales des conditions de travail à l'intérieur des établissements relevant de leur compétence territoriale. A ce propos, il a précisé que l'inspection veille également au contrôle des déclarations des travailleurs auprès de l'organisme de la sécurité sociale, et ce dans le cadre de l'accompagnement des efforts que l'Etat fournit en matière de placement des travailleurs et de lutte contre l'économie parallèle et l'évasion fiscale. Dans ce contexte, M. Guemri a affirmé que l'Inspection dispose de l'autorité de contrôle et jouit de la compétence judiciaire pour exercer ses missions, relevant par la même occasion, que l'Inspection a effectué, durant l'année en cours, un nombre considérable de visites d'inspection et de contrôle sur le terrain au niveau national, notamment en matière de protection sanitaire et de sécurité au travail, de médecine du travail et de déclaration des travailleurs, ainsi que des équipements de protection individuelle et collective au travail. Après avoir écouté l'exposé de l'inspecteur général de l'IGT, les membres de la commission ont soulevé leurs préoccupations et propositions relatives notamment à la stratégie adoptée pour la déclaration des travailleurs non assurés, au cadre légal incitatif des inspecteurs du travail et de promotion des compétences avec la revalorisation des salaires pour faciliter l'accomplissement des missions, ainsi que l'encouragement de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) à résorber le chômage et le recrutement des personnes aux besoins spécifiques qui est garanti par la loi avec un taux d'au moins 1% des postes de travail. Les intervenants ont souligné la nécessité d'organiser le travail des inspections au niveau des wilayas et appelé à l'intensification du contrôle, à la révision de la loi 04-19 relative au placement des travailleurs et au contrôle de l'emploi, à la révision de la situation des travailleurs des sociétés de sous-traitance et de certaines entreprises économiques, en sus du renforcement du rôle de l'Inspection du travail dans la formation selon l'évolution numérique, conclut le  communiqué.
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Mondiaux (Vovinam/Kick Boxing): Baddari distingue les étudiants sacrés

ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a procédé, samedi, à la distinction de cinq (5) étudiants, sacrés lors du championnat mondial de Vovinam, qui a eu lieu dernièrement au Vietnam, et du championnat mondial de Kick Boxing, abrité par l'Italie. A cette occasion, les étudiants: Timtaoucine Adel, Khichen Mohamed, Halfaoui Narimane, Dehamchi Fairouz et Boussafsaf Farid, ayant décroché trois (3) médaille d'or, deux (2) médailles d'argent et deux autres de bronze, ont été distingués. Dans une déclaration à la presse, M. Baddari a indiqué que la cérémonie de distinction "est une occasion pour exprimer la fierté des réalisations de ces étudiants", estimant que cet exploit "prouve l'excellence de l'Algérie dans ces deux disciplines". Le ministre a rappelé, par ailleurs, le soutien et l'intérêt accordé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au sport universitaire qui se veut, a-t-il dit, "un réservoir de l'élite nationale". Il a, en outre, fait part du lancement, lundi prochain à Tamanrasset, d'un premier rassemblement national hivernal pour assurer "la cohésion et la solidarité entre les étudiants algériens venant de différentes régions du pays, et former une élite sportive universitaire qui prendra part aux compétitions nationales et internationales".
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Innovation et recherche scientifique: accord de partenariat entre le CNRST et le groupe Sonelgaz

ALGER - Un accord de partenariat a été signé, samedi à Alger, entre le Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST) et le groupe Sonelgaz, visant à soutenir et à financer les projets d'innovation et de recherche scientifique. La cérémonie de signature s'est déroulée au Centre international de conférences (CIC) "Abdelatif-Rahal" en marge de la rencontre nationale organisée par le CNRST sous le thème "Pour un nouveau paradigme de la recherche". L'accord de partenariat a été signé par la Directrice centrale de la recherche et des partenariats à Sonelgaz, Wassila Salhi et le Directeur d'études au Conseil, El-Hadi Benyoucef. Dans une déclaration à la presse, le président du CNRST, Mohamed Tahar Abadlia a affirmé que cet accord avait pour but de concrétiser les recommandations qui sanctionneront cette rencontre nationale. Pour sa part, le Président directeur-général (PDG) du groupe Sonelgaz, Mourad Adjal a indiqué que l'objectif était de définir les axes de coopération en matière de recherche scientifique, affirmant que Sonelgaz "sera toujours le principal soutien et sponsor de la recherche scientifique en Algérie". Lire aussi: Recherche scientifique: vers l'élaboration d'une stratégie globale répondant aux priorités nationales Dans le même contexte, il a rappelé "la conclusion d'accords avec nombre d'universités, notamment dans le domaine des énergies renouvelables", annonçant à ce propos le lancement de la fabrication de détecteurs de monoxyde de carbone par la Société algérienne des industries électriques et gazières (SAIEG), filiale du groupe, à compter du premier trimestre 2024. A son tour, Mme Salhi a affirmé que l'accord signé avec le CNRST représente une feuille de route pour une coopération mutuelle dans le but de parvenir à des solutions à toutes les préoccupations liées à l'innovation et à la technologie. A cet égard, elle a fait savoir que Sonelgaz avait reçu en 2023 vingt (20) startups pour présenter leurs projets innovants.
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Recherche scientifique: vers l’élaboration d’une stratégie globale répondant aux priorités nationales

ALGER - Le Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST) a organisé, samedi à Alger, une rencontre nationale sous le thème "Pour un nouveau paradigme de la recherche", dans le but de jeter les bases d'une stratégie nationale globale de recherche et d'innovation répondant aux priorités socioéconomiques nationales. Dans une allocution prononcée à cette occasion, tenue au Centre international de conférences (CIC) "Abdelatif-Rahal", le président du CNRST, Mohamed Tahar Abadlia a souligné que cette rencontre "revêt une importance unique et particulière" et qu'elle permettait au Conseil de "partager les résultats sanctionnant plus d'un an d'efforts et d'études analytiques en vue d'opérer un bond qualitatif dans la recherche scientifique et l'innovation". Mettant l'accent sur l'importance du rôle de la recherche scientifique dans le développement socioéconomique des pays industriels à travers l'amélioration de la qualité de vie des citoyens, il a affirmé que "l'Algérie, qui regorge d'énormes ressources et richesses naturelles, est en mesure de mettre en œuvre une politique et une stratégie idoine et efficace appuyée par la recherche scientifique et l'innovation pour réaliser un progrès technologique considérable, améliorant ainsi sa croissance économique". "L'édification d'un système économique national générateur de richesse requiert des recherches capables d'aboutir à des solutions innovantes qui, elles, génèrent un progrès socioéconomique", a-t-il soutenu. Pour ce faire, poursuit le président du CNRST, il suffit d'identifier les objectifs et les mécanismes à mettre en place pour la recherche scientifique en s'attelant à sa gestion, outre la mobilisation des chercheurs et de financement, l'exploitation à bon escient des infrastructures et des plateformes technologiques et le respect des délais de présentation des résultats et des réalisations. Dans le même contexte, M. Abadlia a estimé que la volonté des pouvoirs publics d'ériger la recherche scientifique en priorité nationale exige "d'investir dans une nouvelle vision basée sur la recherche et l'innovation". "Il s'agit pour ce faire de mobiliser des compétences nationales et étrangères, et des acteurs économiques des secteurs public et privé, tout en se positionnant dans un contexte mondial ouvert basé sur la coopération scientifique internationale", a-t-il ajouté. Le président du CNRST a expliqué que cette nouvelle vision nécessitait de "définir le rôle et les tâches de la recherche, ses objectifs et ses priorités, et de la gérer dans le cadre d'un nouveau écosystème basé sur l'innovation, de manière à pousser notre économie vers davantage de flexibilité, de compétitivité et de progrès social." Dans cette optique, le président du CNRST a souligné "la nécessité de la contribution des acteurs politiques, industriels et économiques à l'élaboration d'une stratégie globale, cohérente et consensuelle répondant aux priorités nationales", rappelant à cet égard la mission principale du conseil, qui est de fixer les orientations nécessaires à une politique nationale de recherche, en concertation avec la communauté scientifique et les partenaires du secteur social et économique, et de valoriser les résultats de la recherche en faveur de l'économie nationale". Cette rencontre nationale, qui a connu la présence de ministres et de hauts cadres de l'Etat, ainsi que des représentants de plusieurs secteurs et instances constitutionnelles, a vu l'organisation de conférences pour aborder les défis auxquels sont confrontés le système national de recherche et les programmes sectoriels nationaux, et de l'importance de l'innovation et de la gouvernance dans la mise en œuvre des politiques de recherche. Elle a également abordé l'amélioration du système de recherche existant et l'importance de travailler au développement de nouvelles approches pour un système efficace qui s'appuie davantage sur la recherche appliquée orientée vers l'innovation et la commercialisation des produits de la recherche comme facteur fondamental pour relancer une économie basée sur la connaissance.
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L’USTHB abrite une campagne de sensibilisation aux dangers des changements climatiques

ALGER - Une campagne de sensibilisation aux dangers des changements climatiques et aux voies et moyens de la lutte contre le phénomène, a été organisée lundi à l'Université des sciences et de la technologie (USTHB) Houari-Boumediene à Alger, parallèlement à la célébration de la Journée internationale des volontaires. Cette campagne de sensibilisation a été marquée par le lancement d'une vaste opération de reboisement, à travers la plantation de pas moins de 600 arbres de type Paulownia, une variété choisie pour son grand rôle dans la prévention du changement climatique et de la sécheresse, sachant qu'il est parmi les arbres les plus rapide en terme de croissance et d'absorbtion du CO2. A cette occasion, le recteur de l'université, M. Djamel Eddine Akretche, a affirmé que cette campagne, organisée en coordination avec l'Organisation algérienne de l'environnement et de la citoyenneté, s'inscrivait dans le cadre de la contribution aux efforts de l'Etat, en vue de préserver l'environnement et la diversité végétale, soulignant l'intérêt de l'université pour toutes les initiatives menées par les étudiants, en vue de contribuer à la lutte contre les changements climatiques. En marge de l'opération de reboisement, une communication a été donnée sur les effets des changements climatiques dans le monde durant l'année en cours, ainsi qu'une autre sur le rôle de la campagne de volontariat qui est l'une des valeurs importantes dont se distingue la société algérienne. Parallèlement aux campagnes de reboisement marquant la Journée internationale des volontaires, l'Organisation algérienne de l'environnement et de la citoyenneté a lancé une campagne de don de sang au niveau de l'université. Pour rappel, l'Organisation des nations unies (ONU) a institué en 1985, la journée du 5 décembre, en vue de la célébration de la Journée internationale des volontaires, et ce en hommage au volontariat et en soutien à son rôle dans le développement socio-économique.
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VIH Sida: la riposte nationale a permis des « progrès indéniables »

ALGER - La riposte nationale face au VIH Sida a permis de réaliser des "progrès indéniables" dans la lutte contre cette pathologie, a affirmé, lundi à Alger, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, réitérant l'engagement de l'Algérie à limiter la propagation du virus. "Grâce à la riposte nationale multisectorielle face au VIH Sida, notre pays a réalisé des progrès indéniables et demeure à épidémie peu active, avec une prévalence de 0,1%", a précisé le ministre, à l'ouverture d'une rencontre célébrant la Journée mondiale de lutte contre le VIH Sida. A ce titre, il a tenu à "réaffirmer l'engagement de l'Algérie à réunir tous les moyens possibles pour limiter la propagation de cette pathologie" et ce, dans le cadre du programme onusien visant son éradication à l'horizon 2030 et à travers le Plan national stratégique IST/VIH/Sida 2020-2024. "Cette volonté s'est traduite par la mobilisation totale du gouvernement et de l'ensemble des acteurs, notamment la société civile, pour assurer un accès universel et gratuit à toutes les prestations de soins, y compris le dépistage et le traitement", a ajouté M. Saihi. Le ministre de la Santé a, par ailleurs, déploré "les comportements à risque d'exposition au VIH" tels que le faible niveau d'utilisation des moyens de protection, la consommation de drogues injectables, les phénomènes de migration, lesquels, a-t-il souligné, "imposent le maintien de la vigilance", assurant faire de la prévention et de la lutte contre le Sida "une priorité". Dans ce contexte, il a rappelé que les objectifs de l'Algérie en matière de lutte contre le sida consistent en l'accélération de la riposte, notamment chez la population à risques, l'élimination de la transmission du VIH, de l'hépatite B et de la Syphilis de la mère à l'enfant ainsi que l'accompagnement des personnes atteintes par la société civile. A ce propos, le ministre a assuré que le PNS (2024-2028) s'inscrit dans "tous les engagements souscrits par l'Algérie et vise à optimiser la riposte nationale afin d'élargir l'accès aux soins et au traitement de qualité, dans un environnement favorable non stigmatisant et non discriminant et d'atténuer l'impact de l'épidémie". Lire aussi: SIDA: les efforts de l'Algérie dans la prise en charge des malades salués Le ministre a salué, par la même occasion, "l'engagement actif et l'implication de plus en plus grande" de la société civile dans "la prévention de proximité", ciblant les populations vulnérables et à haut risque d'exposition au VIH Sida. De son côté, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en Algérie, Alejandro Alvarez, a réaffirmé "l'engagement de l'Onusida-Algérie et de toute l'organisation onusienne à soutenir activement les initiatives significatives du ministère de la Santé visant à intensifier et à renforcer la réponse nationale face à l'évolution de l'épidémie". Lors de cette rencontre placée sous la thématique: "Leadership citoyen pour un monde sans Sida", un hommage posthume a été rendu aux Professeurs Youcef Mehdi, ex-président du Comité national de lutte contre le Sida et Azzedine Tadjeddine, ex-président de l'Association de prévention contre le Sida, ainsi qu'à l'ancien directeur de l'Onusida-Algérie, Adel Zeddam, pour leur "rôle actif" dans ce domaine. Pas moins de 39 millions de personnes vivent aujourd'hui avec le VIH Sida à travers le monde, dont 29,8 millions reçoivent un traitement "salvateur", alors que les décès ont reculé de 69 % depuis 2004, selon les données de l'Onusida. A la fin 2022, l'Algérie comptait 18.733 porteurs du VIH et 1157 cas durant le 1er semestre de l'année en cours.
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Cancer de la prostate: importance du dépistage précoce pour sauver des vies

ORAN - L’importance du dépistage précoce du cancer de la prostate réside dans le fait que le patient peut guérir de ce cancer s’il est découvert à temps, a indiqué Pr. Youcefi Mustapha Djamel, Chef du service d’urologie à l’Etablissement hospitalo-universitaire "1er novembre 1954" (EHU) d’Oran. Dans ce cadre, le même responsable a souligné que le dépistage précoce du cancer de la prostate peut sauver des vies, si le patient se présente à temps à l’établissement de soin, a précisé le spécialiste, soulignant qu’"il peut y avoir une guérison totale de ce cancer soit par la Chirurgie ou par Radiothérapie". "L’importance de ce genre de dépistage réside aussi dans le fait que le malade atteint du cancer de la prostate à ses débuts ne présente pas de symptômes particuliers et, de ce fait, le cancer ne peut être découvert que par un spécialiste", a-t-il ajouté. A cet effet, l’établissement a organisé, à la fin du mois de novembre dernier, une campagne de dépistage de deux jours, qui a suscité un intérêt particulier, ce qui témoigne, d’"une prise de conscience de la population à travers les différentes questions qui ont été posées sur place autour du sujet", selon Pr. Youcefi. "Nous avons organisé notre campagne de dépistage, les 29 et 30 novembre, dans le cadre du mois de ‘novembre bleu’ dédié à la sensibilisation et le dépistage du cancer de la Prostate et sur 200 personnes venues faire un dépistage, une vingtaine se sont avérées atteintes du cancer de la Prostate". Ces cas découverts ont tout de suite été pris en charge par l’établissement hospitalo-universitaire, a-t-il fait savoir, indiquant "l’importance de redoubler d’efforts en matière de dépistage".
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Appel à exploiter les recherches scientifiques pour développer l’économie nationale

ALGER - La nécessité d'exploiter les données et les recherches scientifiques et de rapprocher l'université du milieu économique, en particulier dans les domaines de l'innovation et de la technologie, dans le but de contribuer au développement de l'économie nationale, a été soulignée samedi à Alger. Lors de la cérémonie de lancement du troisième appel à projets de recherche nationaux, organisée au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sous la supervision du ministre du secteur, Kamel Baddari, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé, dans son intervention, que l'Algérie ambitionne de construire une politique énergétique efficace avec une orientation à la fois énergétique et économique, ce qui permettra de diversifier le mix énergétique, de garantir sa sécurité énergétique à moyen et long termes et de réaliser une transition énergétique progressive. Plusieurs programmes nationaux ont été lancés, représentant de "grandes opportunités" pour les projets de recherche et le développement des capacités nationales afin de renforcer l'innovation et de fournir de nouvelles solutions, en particulier dans les domaines de la sécurité énergétique et de dessalement de l'eau de mer, a indiqué le ministre. Il a annoncé que plus de 60 projets de recherche proposés par des institutions du secteur de l'énergie et des mines dont Sonatrach, Sonelgaz, l’Algerian Enegy Company (AEC), et Sonarem, ont été validés. M. Arkab a estimé que ces recherches permettront d'apporter des solutions aux défis énergétiques nationaux en explorant de nouvelles méthodes et approches pour améliorer les différentes chaînes de valeur. Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a mis en avant la contribution de son secteur dans l'enrichissement des programmes nationaux de recherche scientifique pour concrétiser les projets de recherche spécifiques aux axes prioritaires du Gouvernement, notamment la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, la sécurité hydrique et la santé des citoyens. A cet égard, M. Henni a salué l'inclusion de ces priorités dans les programmes nationaux de recherche, espérant que les projets issus de ces programmes seront une source de solutions techniques et de recherche en ce qui concerne l'augmentation de la production et du rendement, l'adaptation au changement climatique, l'économie de l'eau, la santé végétale et animale, et d'autres questions qui s'inscrivent dans les objectifs stratégiques du programme national de recherche. Le ministre a également mis l'accent sur la coordination des travaux entre les différents secteurs afin d'atteindre les objectifs fixés en trouvant les mécanismes appropriés pour permettre aux professionnels et aux clients de bénéficier des résultats des projets de recherche. Dans ce contexte, il a rappelé que le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, en  coordination avec le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a procédé à la création de 11 unités de recherche au niveau des instituts techniques de recherche et de développement sous tutelle, et ce en vertu d'arrêtés interministériels. Pour sa part, le ministre de l’Hydraulique,Taha Derbal, a déclaré que les secteurs de l'hydraulique et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ont signé un accord cadre visant à consolider leur travail conjoint et leur coopération dans le domaine de la recherche scientifique et technologique liée au service public de l'eau. M. Derbal a souligné l'importance de parvenir à des solutions alternatives pour approvisionner les citoyens en eau potable dans des situations difficiles imposées par les effets du changement climatique, expliquant que ces solutions doivent être "plus pérennes" afin d'atteindre la sécurité hydrique, "étant la plus importante des constantes de la souveraineté et de la sécurité nationales". Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques Ahmed Badani, a également mis en exergue le partenariat solide et la coordination continue entre son département et le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui permettent d'exploiter les données et les recherches scientifiques pour mieux connaître les ressources biologiques aquatiques destinées à la reproduction, découvrir de nouveaux moyens innovants pour augmenter la production halieutique, en sus d'instaurer une politique d'exploitation des produits de la pêche de manière durable et rationnelle. De son côté, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables Fazia Dahleb a mis en avant le rôle des équipes de recherche et de développement interministérielles pour atteindre les objectifs principaux du programme d'action du gouvernement dans le cadre de la réalisation des objectifs du développement durable. Elle a réaffirmé la disposition de son secteur à apporter sa contribution à travers ses établissements en proposant des projets dans le cadre des  programmes nationaux de recherche scientifique et de développement technologique, afin de renforcer et garantir un environnement sain et sûr. Dans ce contexte, Mme Dahleb a rappelé que son ministère, par le biais de ses établissements sous tutelle, telles que l'Agence nationale des déchets (AND), a proposé quatre projets liés à la sécurité alimentaire et énergétique. Il s'agit notamment de la production de biofertilisants à partir de déchets organiques, du développement de nouvelles techniques de traitement des lixiviats des déchets destinés à l'irrigation, du développement de cartes des potentiels de la bioénergie au niveau des centres d'enfouissement technique des déchets, ainsi que la réalisation d'une station de production de biogaz. De son côté, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a mis en avant les compétences dont dispose l'Université dans les domaines de l'innovation et de la technologie pour le développement de l'économie nationale. A cet égard, il a fait référence à la collaboration de son secteur avec le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour encourager l'esprit de l'entrepreneuriat au sein de l'Université et promouvoir la culture de la création de startups, tout en rapprochant l'Université du milieu économique par le biais de la recherche et du développement. Il a ajouté que de nombreuses entreprises mènent aujourd'hui des projets de recherche conjointement avec les universités, soulignant que ces projets ont bénéficié de plusieurs incitations dont des incitations fiscales importantes. Le ministre a indiqué par ailleurs que son secteur comptait introduire des incitations en faveur des enseignants et chercheurs activant dans le domaine de la recherche et du développement, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024.