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Introduire des médicaments innovants pour le traitement de l’hypertension pulmonaire

ALGER - Des pneumologues, des spécialistes en médecine interne et des associations de malades ont appelé, samedi à Alger, à l'introduction de médicaments innovants au protocole de traitement, pour améliorer la situation des patients souffrant d'hypertension pulmonaire. Les intervenants à une journée scientifique sur l'hypertension pulmonaire, ont indiqué que parmi 14 médicaments prescrits pour le traitement de cette pathologie, 3 seulement sont agréés en Algérie, appelant à renforcer la liste de médicaments utilisés pour le traitement de cette maladie. Dans ce contexte, Pr Rachida Yahiaoui, pneumophtisiologue au CHU de Beni Messous, a qualifié l'hypertension pulmonaire de "maladie rare qui nécessite une prise en charge complète par un traitement innovant", relevant l'existence de cas de cette maladie relatifs aux personnes atteintes de malformation cardiaque et d'autres liés à l'infection par le VIH/SIDA, ainsi que d'autres cas liés aux kyste hydatique. Dans son exposé, Pr Mercier Olaf, spécialiste en transplantation cardio-pulmonaire, a expliqué les différentes étapes d'une greffe pulmonaire au profit des personnes atteintes d'hypertension pulmonaire, précisant que cette opération nécessite l'intervention de plusieurs spécialités, outre un suivi scrupuleux du patient. Pour sa part, Dr Nabila Slimani, spécialiste en médecine interne à l'hôpital de Birtraria, a salué l'organisation de telles rencontres qui vont contribuer, a-t-elle dit, à la formation d'un réseau de spécialistes et d'associations de malades, en vue de faire connaitre cette pathologie rare, soulignant l'importance du diagnostique précoce pour éviter toute complication. Par la même occasion, la présidente de l'Association nationale de l'hypertension pulmonaire, Khadidja Benali, a exprimé sa satisfaction quant aux efforts des autorités publiques pour la prise en charge de cette maladie et de son inscription à la liste des maladies rares.
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Informations fallacieuses relayées sur des cas de Covid-19: démenti du ministère de la Santé

ALGER - Le ministère de la Santé a affirmé, samedi dans un communiqué, que la situation relative à la prévalence du Covid-19 était "tout à fait ordinaire", démentant toutes les informations relayées au sujet de l'apparition de prétendus cas "à très fort impact sur les citoyens" "Certains réseaux sociaux ont relayé des déclarations fallacieuses attribuées à un professeur de médecine à Alger, faisant état de l'apparition de cas de Covid-19, très contagieux et à très fort impact sur les citoyens, suscitant un sentiment d'inquiétude chez ces derniers", lit-on dans le communiqué. "Ces déclarations sont complètement infondées et n'ont pas été proférées par ce professeur, ni émané d'une quelconque instance habilitée à le faire", a souligné le ministère. Le ministère porte à la connaissance des citoyens que la situation est "tout à fait ordinaire" et "le taux d'incidence est de 1 à 2 cas d'atteinte par jour", appelant "à ne pas faire cas de ces déclarations et informations infondées, dont le seul but et de semer la panique parmi les citoyens".
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Poste: évolution significative des prestations et services depuis 2020

ALGER - Le secteur de la Poste en Algérie a connu une évolution significative durant les quatre dernières années avec une hausse des infrastructures et des services, selon un bilan rendu public samedi par le ministère de la Poste et des Télécommunications. En effet, le nombre de bureaux de poste fixe a atteint 4245 au début de l'année 2024 contre 3999 au début de 2020, soit une augmentation de 246 bureaux, précise la même source, ajoutant que le nombre de bureaux de poste mobile a plus que doublé atteignant les 89 début 2024 contre 39 début 2020. Concernant les guichets automatiques bancaires (GAB) d'Algérie Poste, leur nombre a également enregistré une évolution passant de 1400 à 1993 durant la même période, relève le ministère qui note que les espaces libre-service sont actuellement au nombre de 62 alors qu'ils n'existaient pas début 2020. Le ministère de la Poste et des Télécommunications a, par ailleurs, recensé 12,5 millions de détenteurs de la carte Edahabia début 2024, alors que ce nombre ne dépassait pas les 6 millions en 2020. Le nombre de transactions financières via la carte Edahabia a aussi progressé, passant de 5 à 66 millions durant la même période.
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La numérisation du secteur éducatif assurera une gestion « plus efficiente »

TIPASA - Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed a affirmé, mardi à Tipasa, que l’adoption "progressive" de la numérisation dans le secteur éducatif, assurera une gestion "plus efficiente" des opérations portées au programme du secteur. Le ministre qui intervenait à l'ouverture de la conférence nationale des directeurs de l'éducation, a souligné les "grandes avancées" réalisées par le ministère de l'Education nationale en matière de numérisation, estimant, que cette dernière "garantira transparence et équité, avec une possibilité d'un suivi plus efficace". M. Belaabed a annoncé, à ce titre, un renforcement programmé de l'espace numérique dédié aux parents d'élèves, à l'avenir, avec une application pour téléphones mobiles, visant à informer les parents, par SMS, sur la scolarité de leurs enfants, notamment en cas d’absences, ou sur le calendrier des examens, les convocations des parents, les résultats du dernier semestre, et autres avis et notifications relatives à d’éventuels accidents ou malaises, dont pourraient être victimes leurs enfants. "Cette initiative s'ajoutera à une série de programmes numériques assurés par le secteur, dont la numérisation de toutes les décisions des élèves concernés par l’examen d'évaluation des acquis, et de l’opération d’intégration des élèves, portée à 88% durant cette année scolaire", a-t-il fait savoir. A cela s’ajoute le système de paiement électronique des droits d'inscription aux examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM) et du baccalauréat, en plus de la numérisation des opérations de recrutement des enseignants d'anglais et d'éducation physique et du mouvement de transfert annuel des enseignants. Lire aussi: Les résultats du 1er trimestre de l'année scolaire en cours "très satisfaisants" Le ministre de l'Education nationale a, également, assuré la "poursuite des efforts" de son département ministériel en vue de réduire le poids du cartable dans le primaire, à travers, a-t-il dit, la "poursuite de la distribution des tablettes électroniques et le développement du système de téléchargement électronique des manuels scolaires dans tous les cycles éducatifs". "Nos services s’attellent, actuellement, au développement de deux projets. Le premier porte sur la bibliothèque numérique parlante, et le second sur le livre numérique interactif pour la matière de langue anglaise de 3e année primaire", a-t-il, par ailleurs, souligné, s’engageant à l’inscription d'autres projets similaires, à l'avenir. La numérisation a constitué l’un des thèmes principaux abordés à la conférence nationale des directeurs de l'éducation. Un thème qualifié d’"extrêmement important" par le ministre, au même titre que celui de l'évaluation des acquis des élèves. Les participants à cette rencontre vont également procéder à l’évaluation de l'actuelle rentrée scolaire, notamment concernant les résultats du premier trimestre, qualifiés, par M Belaabed, de "très satisfaisants" comparativement à ceux de la même période de l’année dernière, outre le nouveau programme d'évaluation des acquis des élèves. Des ateliers sur "la capacité d'assimilation des élèves et leur encadrement" et "la nouvelle organisation des services des directions de l'éducation à travers le pays" suite à la création d'une Direction générale des sports scolaires, en application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, issues du Conseil des ministres du 16 avril 2023, sont, également, portés au programme de la conférence nationale des directeurs de l'éducation.
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Les résultats du 1er trimestre de l’année scolaire en cours « très satisfaisants »

TIPASA - Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a affirmé, mardi à Tipasa, que les résultats scolaires des élèves des trois cycles éducatifs durant le premier trimestre de cette année scolaire 2023/2024, sont "très satisfaisants" grâce au "calme" et la "stabilité" qui ont caractérisé le déroulement des cours. Les résultats du premier trimestre ont été "positifs" et "satisfaisants" comparativement au même trimestre de l’année passée, a estimé le ministre dans son allocution d'ouverture de la conférence nationale des directeurs de l'éducation, à la salle des conférences de la wilaya de Tipasa. Il a expliqué cette performance par le "calme et la stabilité" ayant prévalu durant le déroulement des cours, grâce à "la mobilisation et l’engagement de tous les acteurs, entre cadres pédagogiques et administratifs, et partenaires sociaux, dont les syndicats et les associations de parents d’élèves". Le ministre a cité en exemple le "taux des moyennes élevées enregistrées dans les trois cycles éducatifs", tout en exprimant sa "satisfaction" à l’égard de l'enseignement de la langue anglaise dans le premier cycle. M. Belaabed a, par ailleurs, précisé que "l'amélioration" du niveau des élèves de première année moyenne est le résultat de "l'initiative de traitement pédagogique destinée à l’accompagnement des élèves de première année moyenne sujets à des difficultés, à la suite de l'examen d'évaluation des acquis du cycle primaire". Le ministre de l'Education nationale a appelé à "l’intensification des efforts et à un suivi rigoureux de la mise en œuvre du reste des opérations programmées au titre des vacances d'hiver, notamment le parachèvement des cours de soutien et de révision programmés dans les établissements éducatifs au profit des élevés des classes d'examens". Il a relevé un "engouement considérable" des élèves pour cette initiative "très appréciée" par les élèves et leurs parents. La conférence nationale, tenue à Tipasa, se veut une opportunité pour s’enquérir de la mise en œuvre des actions entreprises à la rentrée scolaire 2023/2024 et leur évaluation, "vu qu’elles constitueront une référence de base pour la prochaine rentrée 2024/2025", a souligné M. Belaabed. Il s’agira, également, a-t-il ajouté, d’assurer le suivi de la mise en œuvre des instructions adressées aux directions de l'éducation concernant les opérations pédagogiques et administratives de la fin du premier trimestre et de la clôture de l'année financière. Des exposés et des ateliers axés sur des thèmes d’une "extrême importance" figurent, également au programme de cette manifestation, selon le ministre qui a cité, entre autres thèmes prévus au débat, l’examen d’évaluation des acquis des élèves du cycle primaire et la numérisation du secteur, avant la clôture de la conférence par l’émission d’une série de recommandations et orientations. Avant l’ouverture de la conférence, le ministre de l'Education nationale a procédé, en compagnie du wali de Tipasa, à l'inauguration de trois établissements éducatifs, ainsi que la pose de la première pierre de réalisation d’un lycée au niveau de nouvelles cités d’habitations abritant des logements de type location-vente (AADL) à Bou Ismail et Tipasa.
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Boumerdes: le secteur de la santé renforcé par de nombreux projets les deux dernières années

BOUMERDES - Le secteur de la santé de la wilaya de Boumerdes a bénéficié, ces deux dernières années, de nombreux projets dont la mise en service attendue durant l'année 2024, est de nature à impulser le système local de la santé et à consacrer un saut qualitatif dans la prise en charge des malades, ont affirmé, dernièrement, des responsables locaux. "Quelque 14 projets du secteur de la santé ont bénéficié, en 2022 et 2023, d’une levée de gel financière, avec l’affectation à leur profit d’une enveloppe globale de plus de 12 milliards de DA", a indiqué, à l’APS, le directeur local de la santé, Hocine Zekiri. Il a estimé que la concrétisation de ces projets, dont une faculté de médecine, "est de nature à permettre une profonde réorganisation de la carte sanitaire de la wilaya, tout en facilitant l’inscription d’autres projets au profit du secteur, à l’avenir". Le responsable a cité parmi les projets, la réalisation d’un hôpital de 240 lits dans la ville de Boumerdes, dont le taux d'avancement est estimé à plus de 70%, avec une prévision de mise en service à la fin du premier semestre de l'année 2024. Une fois opérationnel, cet hôpital, considéré comme le plus grand de la wilaya, assurera 15 spécialités médicales, dont un service de radiothérapie d'une capacité de 20 lits, outre des services dédiés aux urgences médicales, à la neurochirurgie, aux chirurgies cardiaque, générale et orthognathique, à l'orthopédie, et à la médecine interne. En 2023, la wilaya de Boumerdes a également vu la relance de deux autres projets vitaux, à savoir, un hôpital de 120 lits spécialisé en médecine générale et psychiatrie à Boudouaou, dont le taux d’avancement est actuellement estimé à 90%, et un autre hôpital de 120 lits à Khemis El Khechna, actuellement en phase d’étude en vue du lancement de son chantier au début de cette nouvelle année. A cela s’ajoute le projet d'un hôpital de 60 lits à Baghlia, à l'Est de Boumerdes, actuellement au stade d’élaboration des études techniques y afférentes, outre un projet de centre mère et enfant d'une capacité d’accueil de 80 lits, dont le chantier a été relancé, en 2023, au chef-lieu de wilaya. Un projet similaire de 60 lits est, également, prévu à Bordj Menail, parallèlement à des opérations de réaménagement de 90 salles de soins à travers la wilaya. Le directeur de la santé a, aussi, fait cas du lancement, en 2023, des chantiers de cinq polycliniques à Boumerdes, Larbaâtache, Tidjelabine, Ouled Haddadj, et Bordj Menail, en plus de la mise en service de deux hôpitaux privés à Larbaâtache et Boumerdes. Un programme de réhabilitation d'un nombre de polycliniques a aussi bénéficié d’une levée de gel, à la même période, au même titre que l'acquisition de matériel médical pour l’équipement d’unités et centres médicaux, dont un scanner, du matériel d’hémodialyse, des fauteuils dentaires et du matériel de laboratoire, outre les travaux de réhabilitation des hôpitaux de Thenia, Bordj Menail et Dellys.   Des projets pour réduire la pression sur les structures médicales existantes   Selon le directeur de la santé de Boumerdes, la mise en service future de ces nouveaux projets est de nature à relever la capacité d'accueil du secteur, estimée actuellement près de 800 lits, pour la porter à près de 1.400 lits, soit une moyenne d'un lit pour 851 citoyens. Ce fait devrait contribuer, selon lui, à "une réduction significative" de la pression sur les structures médicales actuellement opérationnelles à travers la wilaya, dont notamment les trois établissements hospitaliers de Dellys, Thenia et Bordj Menail. Lire aussi: De nombreux projets pour la promotion du secteur de la santé à Boumerdes De nombreux praticiens du secteur n’ont pas manqué d’exprimer à l’APS leur "impatience" de voir ces projets se concrétiser, dans le but d’"assurer de meilleures prestations aux malades, d’une part, et d’autre part, soulager les malades en réduisant leurs déplacements". C’est notamment le cas du directeur de l'établissement hospitalier de Thenia, Hamza Yahi, qui s’est dit "en attente" de voir la mise en service de ces projets dans les plus brefs délais, au vu du besoin "pressant" des malades pour leurs prestations. Il a également exprimé sa "satisfaction" à l’égard de l’"intérêt" conféré au secteur local de la santé ces dernières années, à travers d’"innombrables projets d’importance". Pour le professeur Abdelmalek Ichtiouene de l'hôpital de Borj Menail, ces projets seront d’un "apport certain dans la facilitation de la tâche des médecins et auxiliaires du secteur, qui pourront exercer dans de meilleures conditions". A l'occasion, il a invité praticiens et malades à "valoriser et préserver ces acquis, car destinés à servir l’intérêt général". Outre les trois établissements hospitaliers opérationnels suscités, le secteur de la santé de Boumerdes compte 12 maternités d'une capacité d’accueil de 88 lits, 37 polycliniques, et 121 salles de soins, à raison d'une salle pour 7.601 citoyens. Il dispose, également, de 21 points d'urgences médicales, trois (3) urgences médico-chirurgicales, un centre de dépistage du SIDA et trois (3) unités de contrôle et de traitement des maladies respiratoires.
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Boumerdes: le secteur de la santé renforcé par de nombreux projets les deux dernières années

BOUMERDES - Le secteur de la santé de la wilaya de Boumerdes a bénéficié, ces deux dernières années, de nombreux projets dont la mise en service attendue durant l'année 2024, est de nature à impulser le système local de la santé et à consacrer un saut qualitatif dans la prise en charge des malades, ont affirmé, dernièrement, des responsables locaux. "Quelque 14 projets du secteur de la santé ont bénéficié, en 2022 et 2023, d’une levée de gel financière, avec l’affectation à leur profit d’une enveloppe globale de plus de 12 milliards de DA", a indiqué, à l’APS, le directeur local de la santé, Hocine Zekiri. Il a estimé que la concrétisation de ces projets, dont une faculté de médecine, "est de nature à permettre une profonde réorganisation de la carte sanitaire de la wilaya, tout en facilitant l’inscription d’autres projets au profit du secteur, à l’avenir". Le responsable a cité parmi les projets, la réalisation d’un hôpital de 240 lits dans la ville de Boumerdes, dont le taux d'avancement est estimé à plus de 70%, avec une prévision de mise en service à la fin du premier semestre de l'année 2024. Une fois opérationnel, cet hôpital, considéré comme le plus grand de la wilaya, assurera 15 spécialités médicales, dont un service de radiothérapie d'une capacité de 20 lits, outre des services dédiés aux urgences médicales, à la neurochirurgie, aux chirurgies cardiaque, générale et orthognathique, à l'orthopédie, et à la médecine interne. En 2023, la wilaya de Boumerdes a également vu la relance de deux autres projets vitaux, à savoir, un hôpital de 120 lits spécialisé en médecine générale et psychiatrie à Boudouaou, dont le taux d’avancement est actuellement estimé à 90%, et un autre hôpital de 120 lits à Khemis El Khechna, actuellement en phase d’étude en vue du lancement de son chantier au début de cette nouvelle année. A cela s’ajoute le projet d'un hôpital de 60 lits à Baghlia, à l'Est de Boumerdes, actuellement au stade d’élaboration des études techniques y afférentes, outre un projet de centre mère et enfant d'une capacité d’accueil de 80 lits, dont le chantier a été relancé, en 2023, au chef-lieu de wilaya. Un projet similaire de 60 lits est, également, prévu à Bordj Menail, parallèlement à des opérations de réaménagement de 90 salles de soins à travers la wilaya. Le directeur de la santé a, aussi, fait cas du lancement, en 2023, des chantiers de cinq polycliniques à Boumerdes, Larbaâtache, Tidjelabine, Ouled Haddadj, et Bordj Menail, en plus de la mise en service de deux hôpitaux privés à Larbaâtache et Boumerdes. Un programme de réhabilitation d'un nombre de polycliniques a aussi bénéficié d’une levée de gel, à la même période, au même titre que l'acquisition de matériel médical pour l’équipement d’unités et centres médicaux, dont un scanner, du matériel d’hémodialyse, des fauteuils dentaires et du matériel de laboratoire, outre les travaux de réhabilitation des hôpitaux de Thenia, Bordj Menail et Dellys.   Des projets pour réduire la pression sur les structures médicales existantes   Selon le directeur de la santé de Boumerdes, la mise en service future de ces nouveaux projets est de nature à relever la capacité d'accueil du secteur, estimée actuellement près de 800 lits, pour la porter à près de 1.400 lits, soit une moyenne d'un lit pour 851 citoyens. Ce fait devrait contribuer, selon lui, à "une réduction significative" de la pression sur les structures médicales actuellement opérationnelles à travers la wilaya, dont notamment les trois établissements hospitaliers de Dellys, Thenia et Bordj Menail. Lire aussi: De nombreux projets pour la promotion du secteur de la santé à Boumerdes De nombreux praticiens du secteur n’ont pas manqué d’exprimer à l’APS leur "impatience" de voir ces projets se concrétiser, dans le but d’"assurer de meilleures prestations aux malades, d’une part, et d’autre part, soulager les malades en réduisant leurs déplacements". C’est notamment le cas du directeur de l'établissement hospitalier de Thenia, Hamza Yahi, qui s’est dit "en attente" de voir la mise en service de ces projets dans les plus brefs délais, au vu du besoin "pressant" des malades pour leurs prestations. Il a également exprimé sa "satisfaction" à l’égard de l’"intérêt" conféré au secteur local de la santé ces dernières années, à travers d’"innombrables projets d’importance". Pour le professeur Abdelmalek Ichtiouene de l'hôpital de Borj Menail, ces projets seront d’un "apport certain dans la facilitation de la tâche des médecins et auxiliaires du secteur, qui pourront exercer dans de meilleures conditions". A l'occasion, il a invité praticiens et malades à "valoriser et préserver ces acquis, car destinés à servir l’intérêt général". Outre les trois établissements hospitaliers opérationnels suscités, le secteur de la santé de Boumerdes compte 12 maternités d'une capacité d’accueil de 88 lits, 37 polycliniques, et 121 salles de soins, à raison d'une salle pour 7.601 citoyens. Il dispose, également, de 21 points d'urgences médicales, trois (3) urgences médico-chirurgicales, un centre de dépistage du SIDA et trois (3) unités de contrôle et de traitement des maladies respiratoires.
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Numérisation: signature d’une convention entre « CNEP-Banque » et « Algérie poste »

ALGER - Une convention de partenariat a été signée, dimanche à Alger, entre la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP-Banque) et Algérie poste, dans le but de remplacer le livret du compte d'épargne classique par une carte d'épargne, dans le cadre de la numérisation des services financiers. La convention a été signée au siège du ministère des Finances par le Directeur général de la "CNEP-Banque", Samir Tamrabet, et le Directeur général d'Algérie Poste, Louaï Zidi, en présence des ministres des Finances, Laaziz Faid et de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki. La convention vise à définir les détails et les conditions "d'un partenariat stratégique" entre les deux institutions, dans le cadre de la mise en œuvre du mémorandum d'entente signé entre les deux parties le 28 décembre 2022 et couvrant plusieurs domaines de partenariat. La convention concerne essentiellement la mise en service de la carte d'épargne, en substitut du livret du compte d'épargne classique "CNEP-Banque", constitué au niveau des espaces d'Algérie Poste. La convention prévoit également la création d'un espace électronique (ecnep.poste.dz), au profit des clients de l'entreprise Algérie Poste ayant ouvert des comptes d'épargne "CNEP-Banque", outre la mise en service du système de notification par SMS en temps réel en leur faveur. L'entrée en service de ces nouveaux produits interviendra, à partir de février 2024, selon les explications fournies lors de la cérémonie de signature. La signature de cette convention s'inscrit dans le cadre des orientations des pouvoirs publics à l'effet de simplifier les services financiers et bancaires, a affirmé M. Faid, ajoutant qu'elle intervient également dans le cadre du "parachèvement du programme de numérisation du secteur financier et la modernisation des services bancaires en vue de réaliser l'inclusion financière". Dans le même sillage, le ministre a appelé les banques et les institutions financières à poursuivre le processus de modernisation et de numérisation du secteur financier en vue de garantir les meilleurs services aux citoyens dans le cadre de "la vision tracée par les pouvoirs publics", soulignant que "la numérisation est désormais réalité en Algérie". Pour M. Triki, la coopération entre "CNEP-Banque" et "Algérie Poste" avait porté ses fruits durant des décennies. A ce propos, il a souligné l'impératif d'actualiser cette coopération en se basant sur la numérisation prévue dans la nouvelle convention de partenariat". L'Algérie compte plus de 34 millions de comptes courants dont 22 millions comptes postaux courants, a fait savoir M. Triki, relevant que ce chiffre était élevé par rapport à la population. Pour sa part, le Directeur général de la "CNEP-Banque" a affirmé que cet accord visait principalement à faciliter l'utilisation des services, soulignant que la banque veille à fournir d'autres facilités permettant de simplifier les procédures d'ouverture de comptes. Tamrabet a, également, indiqué que sa banque œuvrait à l'activation de la procédure permettant le prélèvement mensuel automatique des comptes postaux des clients d'Algérie poste ayant bénéficié de prêts, sans se déplacer à la banque, soulignant que ce processus débutera progressivement à compter de janvier 2024. Le Directeur général d'Algérie poste a précisé que l'accord de partenariat signé aujourd'hui constitue une reconduction de l'accord existant depuis des décennies avec la CNEP-banque pour l'ouverture des livrets d'épargne au niveau des bureaux de poste, où le remplacement des livrets par des cartes garantira "la transparence et la sécurité des transactions". Il a, également, révélé que des travaux étaient en cours pour lancer une application électronique (qui s'ajoutera au site web) permettant au client de visualiser toutes les opérations liées au compte d'épargne.
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Saidal: inauguration du 1er centre de bioéquivalence en Algérie

ALGER - Le groupe pharmaceutique public Saidal a inauguré, dimanche à Alger, le premier centre de bioéquivalence en Algérie, dénommé "Equival Biocenter", qui aura pour mission de réaliser des études permettant de prouver l'efficacité et la sécurité des médicaments génériques. Ce centre proposera ses services aux laboratoires pharmaceutiques nationaux et internationaux qui souhaitent réaliser des études afin de prouver que leurs médicaments génériques sont équivalents aux médicaments de référence en terme d'efficacité et de sécurité et permettre ainsi leur interchangeabilité avec les médicaments de référence. Il mettra ses services également au profit des autorités administratives chargées de l'enregistrement des produits pharmaceutiques, des sociétés de prestation de service dans le domaine des essais cliniques, des institutions de recherche dans le cadre de projets de recherches biomédicales ou encore des praticiens médicaux dans le cadre de la recherche clinique. Equival Biocenter bénéficiera, pour cela, de l'expertise de quatre experts indiens ayant à leur actif plus de 900 études de bioéquivalence, et ce afin d'assurer le transfert technologique nécessaire au bon fonctionnement du centre, a-t-on expliqué lors de la cérémonie d'inauguration tenue, en présence du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. Le centre, qui est un investissement de Saidal d'un montant de 267 millions de dinars (sans le bâti), dispose déjà d'une banque de données de 500 volontaires sains prêts à participer aux essais cliniques. A cette occasion, M. Aoun a affirmé que "ce nouveau centre va permettre de renforcer le contrôle des produits pharmaceutiques en Algérie, pour garantir la qualité des médicaments fabriqués localement ou importés de l'étranger". S'adressant aux responsables de ce centre, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de maîtriser la durée de réalisation des études qu'ils seront chargés de réaliser, tout en les appelant à travailler en étroite collaboration avec l'Agence nationale des produits pharmaceutique (ANPP) pour l'enregistrement des médicaments.   Le centre pourrait réaliser 200 millions DA de bénéfices en 2024   M. Aoun a évoqué la possibilité que son département "propose un soutien" aux opérateurs désireux de réaliser une étude au niveau d'Equival Biocenter, afin d'"attirer les opérateurs vers le centre de Saidal". Selon le ministre, Equival Biocenter devrait dégager en 2024 "autour de 200 millions de dinars de bénéfices si tout fonctionne bien au niveau de ce centre", ce qui reflète "l'importance de ce centre qui permettra à Saidal d'avoir des ressources complémentaires à ses ventes". De son côté, le PDG de Saidal, Ouacim Kouidri, a fait savoir que ce centre est en mesure de réaliser 35 études de bioéquivalence au cours de la première année, 50 études au cours de la deuxième année et jusqu'à 100 études à partir de la troisième année, après avoir réalisé une extension. Le PDG a évoqué aussi l'intérêt d'un opérateur tunisien pour la réalisation d'études de bioéquivalence au niveau d'Equival Biocenter, tout en soulignant que le centre qui lancera sa première étude dans les prochains jours, "représente un apport considérable à l'industrie pharmaceutique en Algérie, en garantissant la qualité et l'efficacité des médicaments, et contribuant au renforcement du leadership de l'Algérie sur les plans continental et mondial". "La bioéquivalence représente un facteur clé qui confère aux médicaments produits localement une valeur ajoutée à l'international et ouvre des horizons prometteurs pour les partenariats, l'innovation et l'exportation, ce qui aura un impact positif sur l'économie nationale", a-t-il soutenu. Concernant le prix d'une étude de bioéquivalence au niveau d'Equival Biocenter, le directeur du centre, Mourad Touati, a indiqué qu'il se situerait entre 70.000 et 80.000 dollars, alors que l'étude est facturée jusqu'à 250.000 dollars dans certains pays, expliquant que le prix affiché par le centre algérien devrait baisser dès que le nombre d'études augmentera.
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Algérie

Saidal: hausse de 35% du chiffre d’affaire en 2023

ALGER - Le chiffres d'affaires du groupe pharmaceutique public, Saidal, devrait s’établir autour de 19,5 milliards de dinars (DA) en 2023, contre 14,6 milliards de dinars en 2022, soit une progression de 35%, a indiqué, mercredi à Alger, son P-dg, Ouacim Kouidri. Il s'exprimait lors d'une réunion de travail, présidée par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, consacrée à la présentation du bilan du groupe pour les exercices 2022 et 2023, ainsi que les perspectives de son développement en 2024. En termes de volumes de production, le groupe a produit pas moins de 130 millions d’unités de vente en 2023, contre près de 107 millions d’unités en 2022, explique son P-dg, ajoutant que le nombre de médicaments produits a atteint 160 produits, "dont 80 qui étaient en rupture". Ce nombre passera à environ 300 produits en 2024, avec pas moins de 30 nouveaux médicaments dédiés aux maladies cardiovasculaires, portant leur nombre à 37 produits fabriqués localement, a-t-il affirmé. S'agissant des perspectives de 2024, M. Kouidri a fait savoir que Saidal prévoit le lancement de la production des matières premières entrant, notamment, dans la production d’insuline, d’antibiotiques et de médicaments d’oncologie. Il a, dans ce sens, annoncé que l'unité de Saidal de Médéa entamera la production des matières premières destinées aux antibiotiques à partir de juin 2024, rappelant que la capacité de production de cette unité en antibiotiques s’élève à une valeur de 850 millions de dollars, alors que les besoins du marché algérien ne dépassent pas les 250 millions de dollars, ce qui offre à Saidal, selon lui, "la possibilité d’exporter 75% de sa production". Pour ce qui est de la production de cristaux d’insuline (matière première), elle se fera au niveau de l’unité de Saidal à Batna avec un partenaire chinois, leader dans le domaine, ajoute M. Kouidri, affirmant que Saidal fabriquera à Constantine, d’ici à juin 2024, toute la gamme d’insuline, notamment les stylos. L'année 2024 sera également couronnée par la production, à Constantine, des médicaments d’oncologie en Full process, a annoncé M. Kouidri ajoutant qu'une partie de ce type de médicaments seront produits, d’ici là, en conditionnement secondaire et devraient être mis sur le marché au cours du 1 er trimestre 2024. Intervenant à l'occasion, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a estimé que les résultats réalisés par Saidal en 2023 "devraient permettre de réaliser des bénéfices qui profiteront au groupe, notamment pour le prochain exercice". Lire aussi: Médicaments: le modèle économique de Saïdal permettra de réduire la facture d’importation en 2026 Soulignant que Saidal devra être la locomotive de l’industrie pharmaceutique en Algérie, M. Aoun a exhorté, dans ce sens, les responsables du groupe à multiplier les efforts pour "transformer cet espoir en réalité". Rappelant les capacités de production et le capital humain dont dispose Saidal, qui lui "permettent de relever le défi", le ministre a instruit les responsables de concentrer les efforts sur la production de médicaments destinés aux maladies chroniques, en diversifiant l'offre, notamment, la production de l’insuline sous toutes ses formes afin de réduire ses importations. M. Aoun a également appelé à accélérer le projet de production des médicaments d’oncologie en full process en 2024, permettant à Saidal d'avoir une offre "complète" de produits fabriqués localement. A signaler que cette réunion de travail s'est déroulée au siège de la direction générale de Saidal en présence des cadres du ministère, du directeur général de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), ainsi que des cadres de Saidal.