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Une nouvelle plateforme de communication avec le secteur socioéconomique

ALGER - Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé le lancement de la plateforme "Bahth" qui se veut un lien de communication entre le domaine de la recherche scientifique et le secteur socio-économique, a indiqué samedi un communiqué du ministère. Cette opération s'inscrit "dans le cadre de la poursuite du processus de numérisation du secteur. Il s'agit d'un mécanisme d'échange, de coopération et de coordination entre la communauté de la recherche scientifique et les opérateurs économiques pour des contributions via un compte dédié à chaque prestataire de service au sein des entités de recherche", ajoute la même source. Elle permet également l'"exploitation des équipements scientifique lourds, la présentation d'expertises ou des problématiques et des préoccupations par des partenaires sociaux et économiques". Le lancement de cette plateforme vise à combler le fossé entre la recherche scientifique et l'application scientifique, et à booster l'innovation dans les secteurs académique économique et technologique. En outre, elle permettra de mettre en relation les acteurs du secteur industriel d'une part, et de fournir une base de données des expertises et des compétences dans divers domaines, étant une interface d'affichage des projets de recherche et des propositions afin de drainer financement et soutien des investisseurs d'autre part", précise le communiqué.
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Ouverture à Alger de la 18e édition du SIPHAL

ALGER - La 18ème édition du Salon international de la pharmacie en Algérie (Siphal 2024) a été ouverte mercredi au Palais des expositions d'Alger, avec la participation de plus de 170 exposants, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué. Cette manifestation qui offre une plateforme d'exposition sur une superficie de 15.000 m2, réunit des représentants d'institutions publiques, des leaders de l'industrie pharmaceutique ainsi que des organisations professionnelles du secteur de la pharmacie et de la santé. Placé sous le patronage du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique et le ministre de la Santé, le salon qui devra se poursuivre jusqu'au 17 février courant, se focalise sur le thème des "enjeux de l'internationalisation de l'industrie pharmaceutique algérienne", précise la même source. L'objectif de ce salon est de faciliter les échanges et le partage d'expériences sur les questions liées à l'internationalisation de l'industrie pharmaceutique algérienne. "Cette internationalisation englobe non seulement l'exportation des produits pharmaceutiques algériens, mais également la promotion de collaborations avec des acteurs internationaux, l'accès à de nouveaux marchés et l'adoption des meilleures pratiques mondiales", explique la même source. Lors de la cérémonie d'ouverture du salon, le directeur du Siphal, Yacine Louber, a souligné l'importance de cet événement en tant que "salon citoyen", visant à prolonger les efforts déployés par les autorités compétentes, tant pour promouvoir le modèle singulier algérien à l'échelle régionale et continentale que pour soutenir les initiatives d'exportation des opérateurs locaux vers de nouveaux marchés. Les organisateurs indiquent également qu'au cours des quatre jours du programme, des thèmes "cruciaux" seront abordés en vue "d'offrir une compréhension approfondie des enjeux actuels et des opportunités émergentes dans le secteur de l'industrie pharmaceutique en Algérie". Ainsi, l'état des exportations pharmaceutiques sera examiné, accompagné d'une évaluation des situations actuelles et des recommandations stratégiques, est-il souligné. Aussi, la pharmacovigilance en Algérie sera l'un des points centraux pour "souligner l'importance de la surveillance des médicaments afin d'assurer la sécurité des patients", poursuit la même source. Les experts nationaux et internationaux exploreront également des questions en lien avec "le rôle essentiel de la CNAS en tant qu'acteur incontournable dans la prise en charge sociale des citoyens, les études en bioéquivalence, l'intérêt et les contraintes de l'internalisation des activités de recherche et développement, ainsi que la stratégie d'internationalisation du marché des dispositifs médicaux en Algérie", selon le communiqué.
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EnR: l’intérêt d’intégrer l’innovation dans le développement du secteur souligné

ALGER - L'intérêt d'intégrer de l'innovation technologique dans les projets liés à la transition énergétique pour le développement du secteur en Algérie a été souligné, lors d'une Journée d'étude organisée mardi à Alger. Les experts intervenant au cours de cette Journée intitulée: "Promouvoir la durabilité du secteur de l'énergie en Algérie grâce à l'innovation et à la technologie", ont relevé le potentiel structurel d'innovation en Algérie à saisir en matière de transition énergétique, en associant les porteurs d'idées et les startups ainsi que la coopération internationale dans le domaine. Ainsi, le PDG de l'Entreprise nationale de forage (Enafor), Mohamed Bennezzar, a affirmé que son entreprise, filiale de Sonatrach, met en œuvre un programme "ambitieux" d'appui sur l'innovation pour réduire le recours aux énergies fossiles dans le processus de forage. "Nous étudions avec nos fournisseurs la mise en place de groupes électrogènes hybrides au niveau de nos sites d'activité ou à base de gaz liquéfié, tout en automatisant l'ensemble de nos équipements", a-t-il indiqué, ajoutant que cette initiative visait à réduire la consommation de gasoil et donc l'émission de CO2. De plus, a-t-il dit, au niveau des bases de vie de l'entreprise autour des zones de forage, l'éclairage LED est généralisé et l'installation de chauffe-eaux solaires est multipliée. De son côté, le business développer à Holcim El Djazaïr, Lyes Bahloul, a jugé "nécessaire" de s'orienter vers un mix énergétique "fossile-renouvelable" pour réussir une transition graduelle. Dans ce cadre, M. Bahloul a fait savoir que l'entreprise qu'il représente a installé un système photovoltaïque au niveau d'une unité de fabrication de papier dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, prochainement mise en service. "L'usine sera alimentée en électricité solaire le jour et à partir du réseau conventionnel la nuit", a-t-il annoncé. Pour sa part, le directeur général adjoint de l'Entreprise nationale de grands travaux pétroliers (ENGTP), filiale de Sonatrach, Fateh Eddine Mouaci, a indiqué que 10% du budget de chaque filiale du groupe public est réservé à la collaboration avec les startups. Par ailleurs, d'autres acteurs du secteur, comme l'expert en énergies renouvelables (EnR), Mourad Louadah, ont évoqué la nécessité de retranscrire sur le terrain la volonté de l'Etat de développer la technologie liée à la transition énergétique. Selon lui, cela doit passer par des actions visant à faire face aux problématiques contraignantes pour les projets de développement des EnR en Algérie. Il a ainsi plaidé en faveur d'un plus grand accompagnement des entreprises du secteur afin de créer un écosystème à même de développer un tissu économique adéquat.
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Conférence-débat sur la prévention de l’obésité chez l’enfant mercredi à Alger

ALGER - Une conférence-débat sur la prévention de l'obésité chez l'enfant sera organisée mercredi à Alger, sous le thème: "L'obésité et l'enfant, agissons dès aujourd'hui pour un avenir plus sain", indique, mardi, un communiqué de l'Institut national de santé publique (INSP). Organisée par l'INSP, cette rencontre traitera de l'obésité qui "constitue un défi de santé publique majeur et une réalité préoccupante auxquels l'Algérie fait face", précise le communiqué, soulignant que "les chiffres alarmants révèlent une augmentation inquiétante de ce phénomène aussi bien les chez les enfants d'âge scolaire que les adultes". "Maladie complexe, l'obésité est encore entourée d'un grand nombre d'idées reçues", fait observer la même source, relevant que dans le but de "créer un espace d'échange avec le public et les professionnels de santé, des soignants impliqués dans la prise en charge des enfants en situation d'obésité, seront présents à cette conférence-débat pour répondre aux questions". Des ateliers et des rencontres sur le même thème sont également "proposés" à cette occasion, ajoute le communiqué, relevant que "les personnes intéressées par la participation à distance peuvent le faire en visioconférence en contactant la direction générale de l'INSP".
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Importance d’impliquer le scientifique pour relever le défi de la sécurité alimentaire

TIZI-OUZOU - L’importance de la recherche scientifique et son apport à la stratégie nationale visant le renforcement de la sécurité alimentaire a été soulignée lundi à Tizi-Ouzou par les participants à un colloque national sur le sujet. Abrité par la faculté de droit et des sciences politiques de l’université Mouloud Mammeri, ce colloque intitulé "Le renforcement de la sécurité alimentaire dans la législation algérienne", ayant regroupé des spécialistes en droit, des économistes, mais aussi des représentants des secteurs de l’agriculture et du commerce, a été l’occasion de mettre en avant l’apport de l’université et des chercheurs en la matière. C’est ce qu’a affirmé le recteur de l’université de Tizi-Ouzou, Ahmed Bouda, à l’ouverture de la rencontre. Rappelant que la sécurité alimentaire est l’un des axes "prioritaires" fixés par les hautes autorités du pays, avec la sécurité énergétique, la santé et le numérique, il a souligné que l’université à un rôle "majeur" à jouer dans cette démarche. "Pour réussir ces défis, l’université doit jouer un rôle majeur", a-t-il dit, expliquant que c’est le scientifique qui peut apporter des solutions pour avoir une agriculture performante en faisant appel à des techniques innovantes, effectuer des études de sol pour définir le type de culture qui s’y adaptent, proposer des solutions pour réaliser les meilleurs rendements possibles, entre autres. La sécurité alimentaire "ne se limite pas à la réduction de la facture des importations, mais va au-delà de cette préoccupation puisqu’elle est d’abord une question de souveraineté nationale", selon le recteur, qui a rappelé l’importance de la sécurité et de l’autosuffisance alimentaire face aux crises mondiales, comme fût le cas de la crise sanitaire de la pandémie de la Covid-19 ayant affecté le commerce et la production mondiale, et les conflits et les changements climatiques. L’économiste, Pr. Brahim Guendouzi, qui a présenté une communication sur "Le nouveau positionnement stratégique de l’Algérie sur la question alimentaire", a souligné que la baisse de la facture d'importation, "passe nécessairement par une augmentation de la production nationale". L’atteinte de cet objectif, a-t-il ajouté implique un important effort d’investissement dans le secteur agricole ainsi que l’extension de la surface agricole utile, l’amélioration des rendements et de la qualité des semences, ainsi que l’augmentation des superficies irriguées et le recours à la recherche scientifique. A noter que 75 communications sont au menu de ce colloque marqué par une forte participation des universités algériennes des quatre coins du pays.
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AP-SAA: contrat de paiement des indemnités d’assurances dans les établissements postaux

ALGER - Algérie Poste (AP) et la Société nationale d'assurances (SAA) ont signé, dimanche à Alger, un contrat de prestation de paiement des indemnités d'assurances au niveau des établissements postaux, indique un communiqué d'AP. Le contrat a été signé par le directeur général d'Algérie Poste, Louaï Zidi, et le président directeur général de la SAA, Youcef Benmicia, lors d'une cérémonie qui s'est tenue au siège de la direction générale de la SAA. Ce contrat porte sur la prestation de paiement des indemnités d'assurances aux bénéficiaires non détenteurs de CCP (Compte Courant Postal) au niveau des bureaux de poste à travers le territoire national, précise la même source, ajoutant que cette collaboration entre AP et la SAA "vise à faciliter et sécuriser les paiements des indemnités d'assurances, offrant ainsi un service plus accessible et efficace aux assurés". "En vertu de cet accord, les bénéficiaires d'indemnités d'assurances, même s'ils ne détiennent pas de CCP, pourront désormais recevoir leurs paiements directement dans les bureaux de poste, offrant ainsi une solution pratique et efficiente", ajoute le communiqué. A cette occasion, M. Zidi a exprimé "sa satisfaction quant à cette collaboration", soulignant l'engagement d'Algérie Poste à "continuer à offrir des services innovants et accessibles à tous les citoyens". De son côté, M. Benmicia a salué cette initiative "qui renforce davantage la relation entre les deux entités et contribue à améliorer l'expérience des clients en matière d'assurance".
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CHU Béni-Messous: portes ouvertes de sensibilisation sur le diabète et le jeûne

ALGER - Le CHU Issad Hassani de Béni-Messous (Alger) organise, dimanche et lundi, des portes ouvertes sur "le diabète et le ramadhan" afin de sensibiliser les patients sur la nécessité d'une éducation thérapeutique durant le mois du jeûne. Organisé par le service Endocrinologie et Diabétologie du CHU, l'évènement vise à "sensibiliser les diabétiques sur la nécessité d'une éducation thérapeutique à même de leur assurer un équilibre glycémique optimal durant le ramadhan", a expliqué, Dr Numidia Nabti, Maitre-assistante audit service et membre du Comité d'organisation. Elle a ajouté que cette action, destinée au large public, permet au personnel médical mobilisé, d'"accompagner les personnes atteintes de cette pathologie et en mesure de jeûner, en leur prodiguant les orientations et conseils adaptés à leur état de santé". Il s'agit pour eux, a-t-elle indiqué, de la nécessité de "consulter leurs médecins traitants avant, durant et après le mois de ramadhan afin d'évaluer leur score de risque international (IDF), tout en les incitant à l'autosurveillance de leur glycémie". Durant cet évènement, le 3 ème du genre organisé par ce service, des endocrinologues, diabétologues et un nutritionniste se proposent d'assister les diabétiques dans leur quête pour un mois de jeûne sans risques sur leur santé, a-t-elle poursuivi. Outre la sensibilisation, ces portes ouvertes ont aussi pour objectif d'encourager les visiteurs non diabétiques à se faire dépister pour s'assurer s'ils sont ou pas de potentiels porteurs de la maladie.
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Signature d’une convention-cadre en matière de formation et de sensibilisation environnementale

ALGER - Une convention-cadre a été signée, samedi à Alger, entre le Conservatoire national des formations à l'environnement (CNFE) et l'Etablissement public de wilaya chargé de la gestion et de la promotion d'Oued El Harrach aménagé (ECOLOH), en vue de coordonner les efforts environnementaux, notamment en matière de formation et de sensibilisation, et ce, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des zones humides (2 février). Cette convention a été signée au niveau du parc de la Prise d'eau d'Oued El Harrach par la directrice du CNFE, Malika Bouali, et le directeur de l'établissement ECOLOH, Mohamed Adlene Louahab, en présence du wali délégué de la circonscription administrative d'El Harrach, Abd El-Ouahab Zini, des présidents des assemblées communales et des responsables d'associations activant dans le domaine de l'environnement. Selon les explications fournies, cette convention permettra de former les cadres de l'Etablissement public de wilaya chargé de la gestion et de la promotion d'Oued El Harrach aménagé, tout en mettant les installations d'Oued El Harrach à la disposition du Conservatoire national des formations à l'environnement pour ses actions de sensibilisation environnementale en direction des citoyens. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Louahab a souligné l'importance d'Oued El Harrach, qui fait partie des 2.375 zones humides que compte l'Algérie, mettant en avant les missions de son établissement pour ériger ce site en pôle d'écotourisme, notamment le gestion et l'entretien des espaces aménagés, la préservation de la biodiversité et l'organisation d'activités de divertissement et de loisirs. Et d'annoncer que son établissement "compte entamer les démarches visant à classer l'Oued comme site Ramsar (zone humide d'importance internationale), par le biais de la Direction des forêts". Dans une déclaration à l'APS, la chargée de l'information au niveau de la circonscription des forêts de Birkhadem, Hayet Dib, a souligné la nécessité de protéger les zones humides, vu leur importance pour la préservation de la biodiversité, précisant que la wilaya d'Alger comptait 23 zones humides, dont la réserve naturelle du Lac de Reghaïa, classée depuis 2004 dans le cadre de la Convention de Ramsar. Et de rappeler que, dans le cadre du programme de reboisement et de sensibilisation à la culture environnementale, lancé en 2023 à l'occasion de la Journée nationale de l'arbre (25 octobre), plus de 25.000 arbrisseaux avaient été plantés à ce jour. La célébration de la Journée mondiale des zones humides marque l'anniversaire de la signature de la Convention sur les zones humides, à Ramsar (Iran) en 1971. L'Algérie, qui a ratifié la Convention en 1982, compte 50 sites Ramsar des zones humides d'importance internationale. Placée sous le thème "Zones humides et bien-être humain", la Journée mondiale des zones humides célèbre, cette année, la relation que les humains ont entretenue avec les zones humides à travers le temps et met en exergue le rôle vital de ces zones pour l'homme et la nature et leur impérative préservation, notamment au regard de leur contribution au développement durable sur les plans environnemental et socio-économique
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L’Algérie a réalisé de grandes avancées dans la promotion de l’industrie pharmaceutique

DJELFA - Les participants à une rencontre nationale, organisée samedi à Djelfa, sur "La pharmacie de ville et son rôle dans la promotion de l'industrie pharmaceutique nationale", ont affirmé que l'Algérie a réalisé de grandes avancées en matière de promotion de la production pharmaceutique locale. Les intervenants à cette rencontre, organisée par le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO), ont mis l’accent sur le" saut qualitatif réalisé par l'industrie pharmaceutique nationale, qui a prouvé son efficience durant la période de propagation de la pandémie de Covid-19, par l’exploitation quasi-exclusive du médicament produit localement". C’est notamment le cas du représentant du ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Allouache Bachir qui a estimé que les "acquis réalisés par l'Algérie dans l'industrie pharmaceutique sont traduits sur le terrain par une production nationale multiple". Il existe de nombreux projets de production de médicaments à "haute valeur ajoutée" en perspective, a-t-il ajouté, notant que la stratégie nationale du secteur "ne s’est pas limitée à la production de médicaments génériques classiques, mais a plutôt œuvré au développement des biothérapies, en produisant les médicaments dits bio similaires". A son tour, le président du SNAPO, Karim Marghemi a souligné les "avancées significatives réalisées par l’industrie pharmaceutique nationale dans la consécration de la sécurité pharmaceutique et la promotion du produit local", assurant que l’Algérie "assure désormais 70% de ses besoins, en la matière, avec une orientation vers l'exportation, mais aussi le développement de traitements de pointe pour les malades du cancer, notamment". Il a ajouté que "le défi pour l’Algérie consiste, également, à faire face aux campagnes diffamatrices visent à porter atteinte à l'industrie pharmaceutique nationale, caractérisée par sa qualité et sa conformité aux normes internationales, outre le contrôle permanant de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), et le suivi du Centre de veille". M. Marghemi a, néanmoins, appelé à "davantage d’efforts pour préserver les acquis réalisés par l’industrie pharmaceutique dans notre pays". Les intervenants à cette rencontre nationale, organisée sous le signe "Acquis-Défis - Perspectives", se sont particulièrement accordés sur l'importance de la pharmacie de ville (pharmacie d’officine) dans la promotion de l'industrie pharmaceutique nationale et des médicaments génériques, notamment.
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La qualité des médicaments localement fabriqués à l’origine d’une « campagne acharnée » orchestrée par des laboratoires étrangers

ALGER - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a affirmé, jeudi à Alger, que les médicaments fabriqués en Algérie, notamment les génériques, étaient de très haute qualité, d'où cette "campagne acharnée orchestrée par certains laboratoires étrangers". "Nous faisons face à une campagne acharnée orchestrée par certains laboratoires étrangers ciblant les médicaments localement fabriqués, notamment au vu du taux de couverture recrudescent des besoins du marché local des médicaments qui est de 72%", a fait savoir M. Aoun lors d'une plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, plaidant pour une "la conjugaison de tous les efforts pour contrer cette campagne et permettre au secteur de la production pharmaceutique en Algérie de poursuivre son développement et ses progrès". Et d'ajouter: "le secteur de la production pharmaceutique s'emploie actuellement à garantir des médicaments de qualité à un prix réduit pour préserver le pouvoir d'achat", affirmant que "tous les médicaments fabriqués en Algérie, notamment les génériques, sont des médicaments de très haute qualité à des prix raisonnables, ce qui justifie le recours de certains laboratoires étrangers à lancer une campagne acharnée contre ces produits". Cette campagne, "qui a été lancée il y a deux mois", a également été nourrie par l'affluence des citoyens sur les médicaments produits localement, entrainant ainsi "l'augmentation du chiffre d'affaire des laboratoires locaux contre une baisse de celui des laboratoires étrangers". Répondant à la question du membre du Conseil de la nation, Tahar Ghazil (Front El-Moustakbal) relative "aux mesures prises par le ministère en ce qui concerne la qualité des médicaments fabriqués localement", M. Aoun a expliqué que la commercialisation de tout médicament en Algérie se faisait "après son enregistrement par l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), étant l'organisme légalement habilité à effectuer le contrôle et l'expertise des médicaments et des produits pharmaceutiques avant leur approbation". Le ministre a souligné, dans ce sens, que la production de médicaments ne pouvait être assurée que par des établissements pharmaceutiques agréés par les services du ministère, conformément aux bonnes pratiques de fabrication et aux normes internationales en vigueur. M. Aoun a rappelé que l'enregistrement de tout médicament auprès de l'ANPP passe par plusieurs étapes, dont l'évaluation des différents éléments du dossier pharmaceutique, partant des matières premières jusqu'au produit final, ainsi que l'approbation par le laboratoire de contrôle de la qualité relevant de l'établissement pharmaceutique fabricant. Les étapes d'enregistrement du médicament comprennent également le contrôle de la qualité du produit final sur le site de l'établissement pharmaceutique avec l'élaboration d'un certificat de conformité avant que le comité d'enregistrement des produits pharmaceutiques ne donne son avis sur le dossier d'enregistrement, et enfin l'élaboration de la décision d'enregistrement. "L'Algérie est l'un des pays qui exercent un contrôle strict sur la qualité des médicaments fabriqués localement", en témoignent les procédures et les étapes suivies, a-t-il soutenu. Par conséquent, "il n'est en aucun cas permis de commercialiser des médicaments qui ne répondent pas aux exigences de qualité, d'efficacité et de sécurité", a-t-il ajouté. En ce qui concerne la contrebande de certains médicaments vers certains pays voisins, le ministre a expliqué que "ce phénomène existait depuis un an, mais actuellement, il existe des accords entre l'Algérie et ces pays permettant d'offrir certains médicaments en tant que dons, notamment au Niger".