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EnR: l’intérêt d’intégrer l’innovation dans le développement du secteur souligné

ALGER - L'intérêt d'intégrer de l'innovation technologique dans les projets liés à la transition énergétique pour le développement du secteur en Algérie a été souligné, lors d'une Journée d'étude organisée mardi à Alger. Les experts intervenant au cours de cette Journée intitulée: "Promouvoir la durabilité du secteur de l'énergie en Algérie grâce à l'innovation et à la technologie", ont relevé le potentiel structurel d'innovation en Algérie à saisir en matière de transition énergétique, en associant les porteurs d'idées et les startups ainsi que la coopération internationale dans le domaine. Ainsi, le PDG de l'Entreprise nationale de forage (Enafor), Mohamed Bennezzar, a affirmé que son entreprise, filiale de Sonatrach, met en œuvre un programme "ambitieux" d'appui sur l'innovation pour réduire le recours aux énergies fossiles dans le processus de forage. "Nous étudions avec nos fournisseurs la mise en place de groupes électrogènes hybrides au niveau de nos sites d'activité ou à base de gaz liquéfié, tout en automatisant l'ensemble de nos équipements", a-t-il indiqué, ajoutant que cette initiative visait à réduire la consommation de gasoil et donc l'émission de CO2. De plus, a-t-il dit, au niveau des bases de vie de l'entreprise autour des zones de forage, l'éclairage LED est généralisé et l'installation de chauffe-eaux solaires est multipliée. De son côté, le business développer à Holcim El Djazaïr, Lyes Bahloul, a jugé "nécessaire" de s'orienter vers un mix énergétique "fossile-renouvelable" pour réussir une transition graduelle. Dans ce cadre, M. Bahloul a fait savoir que l'entreprise qu'il représente a installé un système photovoltaïque au niveau d'une unité de fabrication de papier dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, prochainement mise en service. "L'usine sera alimentée en électricité solaire le jour et à partir du réseau conventionnel la nuit", a-t-il annoncé. Pour sa part, le directeur général adjoint de l'Entreprise nationale de grands travaux pétroliers (ENGTP), filiale de Sonatrach, Fateh Eddine Mouaci, a indiqué que 10% du budget de chaque filiale du groupe public est réservé à la collaboration avec les startups. Par ailleurs, d'autres acteurs du secteur, comme l'expert en énergies renouvelables (EnR), Mourad Louadah, ont évoqué la nécessité de retranscrire sur le terrain la volonté de l'Etat de développer la technologie liée à la transition énergétique. Selon lui, cela doit passer par des actions visant à faire face aux problématiques contraignantes pour les projets de développement des EnR en Algérie. Il a ainsi plaidé en faveur d'un plus grand accompagnement des entreprises du secteur afin de créer un écosystème à même de développer un tissu économique adéquat.
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Conférence-débat sur la prévention de l’obésité chez l’enfant mercredi à Alger

ALGER - Une conférence-débat sur la prévention de l'obésité chez l'enfant sera organisée mercredi à Alger, sous le thème: "L'obésité et l'enfant, agissons dès aujourd'hui pour un avenir plus sain", indique, mardi, un communiqué de l'Institut national de santé publique (INSP). Organisée par l'INSP, cette rencontre traitera de l'obésité qui "constitue un défi de santé publique majeur et une réalité préoccupante auxquels l'Algérie fait face", précise le communiqué, soulignant que "les chiffres alarmants révèlent une augmentation inquiétante de ce phénomène aussi bien les chez les enfants d'âge scolaire que les adultes". "Maladie complexe, l'obésité est encore entourée d'un grand nombre d'idées reçues", fait observer la même source, relevant que dans le but de "créer un espace d'échange avec le public et les professionnels de santé, des soignants impliqués dans la prise en charge des enfants en situation d'obésité, seront présents à cette conférence-débat pour répondre aux questions". Des ateliers et des rencontres sur le même thème sont également "proposés" à cette occasion, ajoute le communiqué, relevant que "les personnes intéressées par la participation à distance peuvent le faire en visioconférence en contactant la direction générale de l'INSP".
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Importance d’impliquer le scientifique pour relever le défi de la sécurité alimentaire

TIZI-OUZOU - L’importance de la recherche scientifique et son apport à la stratégie nationale visant le renforcement de la sécurité alimentaire a été soulignée lundi à Tizi-Ouzou par les participants à un colloque national sur le sujet. Abrité par la faculté de droit et des sciences politiques de l’université Mouloud Mammeri, ce colloque intitulé "Le renforcement de la sécurité alimentaire dans la législation algérienne", ayant regroupé des spécialistes en droit, des économistes, mais aussi des représentants des secteurs de l’agriculture et du commerce, a été l’occasion de mettre en avant l’apport de l’université et des chercheurs en la matière. C’est ce qu’a affirmé le recteur de l’université de Tizi-Ouzou, Ahmed Bouda, à l’ouverture de la rencontre. Rappelant que la sécurité alimentaire est l’un des axes "prioritaires" fixés par les hautes autorités du pays, avec la sécurité énergétique, la santé et le numérique, il a souligné que l’université à un rôle "majeur" à jouer dans cette démarche. "Pour réussir ces défis, l’université doit jouer un rôle majeur", a-t-il dit, expliquant que c’est le scientifique qui peut apporter des solutions pour avoir une agriculture performante en faisant appel à des techniques innovantes, effectuer des études de sol pour définir le type de culture qui s’y adaptent, proposer des solutions pour réaliser les meilleurs rendements possibles, entre autres. La sécurité alimentaire "ne se limite pas à la réduction de la facture des importations, mais va au-delà de cette préoccupation puisqu’elle est d’abord une question de souveraineté nationale", selon le recteur, qui a rappelé l’importance de la sécurité et de l’autosuffisance alimentaire face aux crises mondiales, comme fût le cas de la crise sanitaire de la pandémie de la Covid-19 ayant affecté le commerce et la production mondiale, et les conflits et les changements climatiques. L’économiste, Pr. Brahim Guendouzi, qui a présenté une communication sur "Le nouveau positionnement stratégique de l’Algérie sur la question alimentaire", a souligné que la baisse de la facture d'importation, "passe nécessairement par une augmentation de la production nationale". L’atteinte de cet objectif, a-t-il ajouté implique un important effort d’investissement dans le secteur agricole ainsi que l’extension de la surface agricole utile, l’amélioration des rendements et de la qualité des semences, ainsi que l’augmentation des superficies irriguées et le recours à la recherche scientifique. A noter que 75 communications sont au menu de ce colloque marqué par une forte participation des universités algériennes des quatre coins du pays.
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AP-SAA: contrat de paiement des indemnités d’assurances dans les établissements postaux

ALGER - Algérie Poste (AP) et la Société nationale d'assurances (SAA) ont signé, dimanche à Alger, un contrat de prestation de paiement des indemnités d'assurances au niveau des établissements postaux, indique un communiqué d'AP. Le contrat a été signé par le directeur général d'Algérie Poste, Louaï Zidi, et le président directeur général de la SAA, Youcef Benmicia, lors d'une cérémonie qui s'est tenue au siège de la direction générale de la SAA. Ce contrat porte sur la prestation de paiement des indemnités d'assurances aux bénéficiaires non détenteurs de CCP (Compte Courant Postal) au niveau des bureaux de poste à travers le territoire national, précise la même source, ajoutant que cette collaboration entre AP et la SAA "vise à faciliter et sécuriser les paiements des indemnités d'assurances, offrant ainsi un service plus accessible et efficace aux assurés". "En vertu de cet accord, les bénéficiaires d'indemnités d'assurances, même s'ils ne détiennent pas de CCP, pourront désormais recevoir leurs paiements directement dans les bureaux de poste, offrant ainsi une solution pratique et efficiente", ajoute le communiqué. A cette occasion, M. Zidi a exprimé "sa satisfaction quant à cette collaboration", soulignant l'engagement d'Algérie Poste à "continuer à offrir des services innovants et accessibles à tous les citoyens". De son côté, M. Benmicia a salué cette initiative "qui renforce davantage la relation entre les deux entités et contribue à améliorer l'expérience des clients en matière d'assurance".
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CHU Béni-Messous: portes ouvertes de sensibilisation sur le diabète et le jeûne

ALGER - Le CHU Issad Hassani de Béni-Messous (Alger) organise, dimanche et lundi, des portes ouvertes sur "le diabète et le ramadhan" afin de sensibiliser les patients sur la nécessité d'une éducation thérapeutique durant le mois du jeûne. Organisé par le service Endocrinologie et Diabétologie du CHU, l'évènement vise à "sensibiliser les diabétiques sur la nécessité d'une éducation thérapeutique à même de leur assurer un équilibre glycémique optimal durant le ramadhan", a expliqué, Dr Numidia Nabti, Maitre-assistante audit service et membre du Comité d'organisation. Elle a ajouté que cette action, destinée au large public, permet au personnel médical mobilisé, d'"accompagner les personnes atteintes de cette pathologie et en mesure de jeûner, en leur prodiguant les orientations et conseils adaptés à leur état de santé". Il s'agit pour eux, a-t-elle indiqué, de la nécessité de "consulter leurs médecins traitants avant, durant et après le mois de ramadhan afin d'évaluer leur score de risque international (IDF), tout en les incitant à l'autosurveillance de leur glycémie". Durant cet évènement, le 3 ème du genre organisé par ce service, des endocrinologues, diabétologues et un nutritionniste se proposent d'assister les diabétiques dans leur quête pour un mois de jeûne sans risques sur leur santé, a-t-elle poursuivi. Outre la sensibilisation, ces portes ouvertes ont aussi pour objectif d'encourager les visiteurs non diabétiques à se faire dépister pour s'assurer s'ils sont ou pas de potentiels porteurs de la maladie.
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Signature d’une convention-cadre en matière de formation et de sensibilisation environnementale

ALGER - Une convention-cadre a été signée, samedi à Alger, entre le Conservatoire national des formations à l'environnement (CNFE) et l'Etablissement public de wilaya chargé de la gestion et de la promotion d'Oued El Harrach aménagé (ECOLOH), en vue de coordonner les efforts environnementaux, notamment en matière de formation et de sensibilisation, et ce, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des zones humides (2 février). Cette convention a été signée au niveau du parc de la Prise d'eau d'Oued El Harrach par la directrice du CNFE, Malika Bouali, et le directeur de l'établissement ECOLOH, Mohamed Adlene Louahab, en présence du wali délégué de la circonscription administrative d'El Harrach, Abd El-Ouahab Zini, des présidents des assemblées communales et des responsables d'associations activant dans le domaine de l'environnement. Selon les explications fournies, cette convention permettra de former les cadres de l'Etablissement public de wilaya chargé de la gestion et de la promotion d'Oued El Harrach aménagé, tout en mettant les installations d'Oued El Harrach à la disposition du Conservatoire national des formations à l'environnement pour ses actions de sensibilisation environnementale en direction des citoyens. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Louahab a souligné l'importance d'Oued El Harrach, qui fait partie des 2.375 zones humides que compte l'Algérie, mettant en avant les missions de son établissement pour ériger ce site en pôle d'écotourisme, notamment le gestion et l'entretien des espaces aménagés, la préservation de la biodiversité et l'organisation d'activités de divertissement et de loisirs. Et d'annoncer que son établissement "compte entamer les démarches visant à classer l'Oued comme site Ramsar (zone humide d'importance internationale), par le biais de la Direction des forêts". Dans une déclaration à l'APS, la chargée de l'information au niveau de la circonscription des forêts de Birkhadem, Hayet Dib, a souligné la nécessité de protéger les zones humides, vu leur importance pour la préservation de la biodiversité, précisant que la wilaya d'Alger comptait 23 zones humides, dont la réserve naturelle du Lac de Reghaïa, classée depuis 2004 dans le cadre de la Convention de Ramsar. Et de rappeler que, dans le cadre du programme de reboisement et de sensibilisation à la culture environnementale, lancé en 2023 à l'occasion de la Journée nationale de l'arbre (25 octobre), plus de 25.000 arbrisseaux avaient été plantés à ce jour. La célébration de la Journée mondiale des zones humides marque l'anniversaire de la signature de la Convention sur les zones humides, à Ramsar (Iran) en 1971. L'Algérie, qui a ratifié la Convention en 1982, compte 50 sites Ramsar des zones humides d'importance internationale. Placée sous le thème "Zones humides et bien-être humain", la Journée mondiale des zones humides célèbre, cette année, la relation que les humains ont entretenue avec les zones humides à travers le temps et met en exergue le rôle vital de ces zones pour l'homme et la nature et leur impérative préservation, notamment au regard de leur contribution au développement durable sur les plans environnemental et socio-économique
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L’Algérie a réalisé de grandes avancées dans la promotion de l’industrie pharmaceutique

DJELFA - Les participants à une rencontre nationale, organisée samedi à Djelfa, sur "La pharmacie de ville et son rôle dans la promotion de l'industrie pharmaceutique nationale", ont affirmé que l'Algérie a réalisé de grandes avancées en matière de promotion de la production pharmaceutique locale. Les intervenants à cette rencontre, organisée par le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO), ont mis l’accent sur le" saut qualitatif réalisé par l'industrie pharmaceutique nationale, qui a prouvé son efficience durant la période de propagation de la pandémie de Covid-19, par l’exploitation quasi-exclusive du médicament produit localement". C’est notamment le cas du représentant du ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Allouache Bachir qui a estimé que les "acquis réalisés par l'Algérie dans l'industrie pharmaceutique sont traduits sur le terrain par une production nationale multiple". Il existe de nombreux projets de production de médicaments à "haute valeur ajoutée" en perspective, a-t-il ajouté, notant que la stratégie nationale du secteur "ne s’est pas limitée à la production de médicaments génériques classiques, mais a plutôt œuvré au développement des biothérapies, en produisant les médicaments dits bio similaires". A son tour, le président du SNAPO, Karim Marghemi a souligné les "avancées significatives réalisées par l’industrie pharmaceutique nationale dans la consécration de la sécurité pharmaceutique et la promotion du produit local", assurant que l’Algérie "assure désormais 70% de ses besoins, en la matière, avec une orientation vers l'exportation, mais aussi le développement de traitements de pointe pour les malades du cancer, notamment". Il a ajouté que "le défi pour l’Algérie consiste, également, à faire face aux campagnes diffamatrices visent à porter atteinte à l'industrie pharmaceutique nationale, caractérisée par sa qualité et sa conformité aux normes internationales, outre le contrôle permanant de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), et le suivi du Centre de veille". M. Marghemi a, néanmoins, appelé à "davantage d’efforts pour préserver les acquis réalisés par l’industrie pharmaceutique dans notre pays". Les intervenants à cette rencontre nationale, organisée sous le signe "Acquis-Défis - Perspectives", se sont particulièrement accordés sur l'importance de la pharmacie de ville (pharmacie d’officine) dans la promotion de l'industrie pharmaceutique nationale et des médicaments génériques, notamment.
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La qualité des médicaments localement fabriqués à l’origine d’une « campagne acharnée » orchestrée par des laboratoires étrangers

ALGER - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a affirmé, jeudi à Alger, que les médicaments fabriqués en Algérie, notamment les génériques, étaient de très haute qualité, d'où cette "campagne acharnée orchestrée par certains laboratoires étrangers". "Nous faisons face à une campagne acharnée orchestrée par certains laboratoires étrangers ciblant les médicaments localement fabriqués, notamment au vu du taux de couverture recrudescent des besoins du marché local des médicaments qui est de 72%", a fait savoir M. Aoun lors d'une plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, plaidant pour une "la conjugaison de tous les efforts pour contrer cette campagne et permettre au secteur de la production pharmaceutique en Algérie de poursuivre son développement et ses progrès". Et d'ajouter: "le secteur de la production pharmaceutique s'emploie actuellement à garantir des médicaments de qualité à un prix réduit pour préserver le pouvoir d'achat", affirmant que "tous les médicaments fabriqués en Algérie, notamment les génériques, sont des médicaments de très haute qualité à des prix raisonnables, ce qui justifie le recours de certains laboratoires étrangers à lancer une campagne acharnée contre ces produits". Cette campagne, "qui a été lancée il y a deux mois", a également été nourrie par l'affluence des citoyens sur les médicaments produits localement, entrainant ainsi "l'augmentation du chiffre d'affaire des laboratoires locaux contre une baisse de celui des laboratoires étrangers". Répondant à la question du membre du Conseil de la nation, Tahar Ghazil (Front El-Moustakbal) relative "aux mesures prises par le ministère en ce qui concerne la qualité des médicaments fabriqués localement", M. Aoun a expliqué que la commercialisation de tout médicament en Algérie se faisait "après son enregistrement par l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), étant l'organisme légalement habilité à effectuer le contrôle et l'expertise des médicaments et des produits pharmaceutiques avant leur approbation". Le ministre a souligné, dans ce sens, que la production de médicaments ne pouvait être assurée que par des établissements pharmaceutiques agréés par les services du ministère, conformément aux bonnes pratiques de fabrication et aux normes internationales en vigueur. M. Aoun a rappelé que l'enregistrement de tout médicament auprès de l'ANPP passe par plusieurs étapes, dont l'évaluation des différents éléments du dossier pharmaceutique, partant des matières premières jusqu'au produit final, ainsi que l'approbation par le laboratoire de contrôle de la qualité relevant de l'établissement pharmaceutique fabricant. Les étapes d'enregistrement du médicament comprennent également le contrôle de la qualité du produit final sur le site de l'établissement pharmaceutique avec l'élaboration d'un certificat de conformité avant que le comité d'enregistrement des produits pharmaceutiques ne donne son avis sur le dossier d'enregistrement, et enfin l'élaboration de la décision d'enregistrement. "L'Algérie est l'un des pays qui exercent un contrôle strict sur la qualité des médicaments fabriqués localement", en témoignent les procédures et les étapes suivies, a-t-il soutenu. Par conséquent, "il n'est en aucun cas permis de commercialiser des médicaments qui ne répondent pas aux exigences de qualité, d'efficacité et de sécurité", a-t-il ajouté. En ce qui concerne la contrebande de certains médicaments vers certains pays voisins, le ministre a expliqué que "ce phénomène existait depuis un an, mais actuellement, il existe des accords entre l'Algérie et ces pays permettant d'offrir certains médicaments en tant que dons, notamment au Niger".
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EHU d’Oran: une 1e expérience d’autogreffe de cellules souches pour traiter la sclérose en plaque

ORAN - Le service de neurologie et d’hématologie de l’Etablissement hospitalier universitaire "1er novembre 1954" d’Oran a lancé, récemment, une nouvelle technique pour la prise en charge de la sclérose en plaque, consistant à effectuer une autogreffe de cellules souches, a-t-on appris auprès de cet établissement de santé. "Nous avons effectué une première opération d’autogreffe de cellules souches pour traiter la sclérose en plaque, il y a quelque temps", a fait savoir le Dr Bentabak Dalila, cheffe de l’Unité des maladies inflammatoires au service de neurologie de l’EHUO, dans une déclaration à la presse, en marge des travaux de la première journée sur la sclérose en plaque et les maladies apparentées, organisée, mercredi , par le même établissements hospitalier. Il s’agit d’une autogreffe de cellules souches, prélevées de la moelle osseuse, dans le système nerveux, a précisé le Dr Bentabak, ajoutant que l’équipe médicale attend les résultats de cette opération, effectuée sur un sujet jeune âgé de 25 ans. Les cellules souches contribuent à la régénération cellulaire du système nerveux, ce qui est en mesure d’atténuer les symptômes de cette maladie neuro-dégénérative, qui peut entrainer le handicap, a-t-elle encore expliqué. L’Algérie est une zone de moyenne prévalence, avec 26 à 50 malades sur 100.000 habitants, a déclaré la même spécialiste, soulignant qu’il s’agit d’une maladie qui touche les jeunes, entre 20 et 30 ans. L’EHU d’Oran prend en charge quelque 900 patients, depuis le lancement de la prise en charge de cette maladie, en 2014, a indiqué Dr Bentabak. Pour sa part, le Pr Djaoued Bouchnak, Professeur en neurologie et chef de service de la même spécialité au niveau du CHU de Tlemcen, a révélé que le nombre des nouveaux cas de la sclérose en plaque connait une augmentation conséquente, depuis quelques années, appelant à l’amélioration de la prise en charge, notamment en ce qui concerne la disponibilité de davantage de molécules nécessaires au traitement. "La société civile a un rôle important à jouer pour le soutien de cette catégorie de malades, jeunes pour la plupart, qui se retrouvent seuls face à la maladie et le handicap, et tous les problèmes que cette situation peut engendrer", a-t-il ajouté.
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Internet: l’Algérie porte sa capacité de bande passante internationale à 9,8 Tbit/s

TAMANRASSET - Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, a annoncé lundi la finalisation d'une nouvelle opération d'augmentation de la capacité de la bande passante internationale pour atteindre 9,8 Tbit/s. La capacité de la bande passante internationale en Algérie, désormais augmentée à 9.8 Tbit/s, était de 7,8 Tbit/s en 2022, de 2,8 Tbit/s en 2021 et de 1,5 Tbit/s en début 2020, a-t-il révélé, lors de l'ouverture à Tamanrasset d'un 1er Forum sur les enjeux de la jeunesse et la société civile dans la transition numérique. Cette opération qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des capacités nationales en la matière, est à même d'assurer "davantage de flexibilité eu égard à l'importance stratégique que revêt la bande passante internationale par rapport à la sécurisation et à la durabilité du service Internet", a-t-il expliqué. Grâce à cette nouvelle augmentation "toutes les conditions seront réunies pour poursuivre la mise en œuvre du programme de modernisation et de développement des infrastructures de télécommunications, en vue notamment d'anticiper la demande croissante sur Internet et d'assurer, ainsi, de très hauts débits, en application des instructions du président de la République", a assuré le ministre. Il a, en outre, mis en avant l’importance de réaliser une infrastructure de base des technologies de l’information et de la communication capable d’appuyer le développement économique. Il appartient d’ériger une infrastructure de base des technologies de l’information et de la communication pour appuyer le développement économique, dans le cadre de la stratégie du secteur mise au point pour la concrétisation des engagements du président la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour l’amélioration du service public", a souligné le ministre à l'ouverture de cette rencontre, en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad. Mettant en avant l’importance que revêt la transition numérique dans le secteur, M. Bibi Triki a appelé à mettre en œuvre les initiatives allant dans le sens de la consolidation de la société de l’information et à structurer les activités sectorielles par le soutien de la dynamique dans le paysage des technologies de l’information et de la communication et de faire du secteur un des leviers de la croissance économique. Le secteur s’emploie à raccorder, à la fin de l’année courante, et dans le cadre de l’amélioration du service public, un total de six (6) millions foyers au réseau internet, dont 5,5 millions ont été connectés, a fait savoir le ministre. Il a relevé que la stratégie du secteur porte sur le raccordement à la fibre optique qui a permis jusqu’ici la liaison de plus d’un million d’abonnés au réseau, avant d’ajouter que le secteur qui envisage de mettre en œuvre de nouvelles technologies à même de répondre aux attentes des citoyens, entreprises et start-up, a recensé, à fin juillet 2023, plus de 45 millions d’utilisateurs d’Internet par la voie du téléphone mobile. Le ministre a également fait part d'un programme de couverture de 1.400 nouveaux sites en services de communication numérisée mobile à travers le territoire national, en plus du développement des liaisons internationales et l’extension du réseau international des télécommunications pour permettre l’accès au plus grand nombre des données. Il a soutenu que le gouvernement ne ménage aucun effort pour généraliser les services d’Internet et l’E-paiement (paiement électronique) à la faveur de développement d’un réseau fiable et sécurisé en plus de la numérisation des prestations bancaires et postales. Pour sa part, la haut-commissaire à la numérisation, avec rang de ministre, Meriem Benmouloud, a affirmé que la jeunesse et la société civile sont d’importants partenaires pour contribuer à la promotion et la consolidation de la citoyenneté numérique de par leurs missions dans la réalisation de la transformation numérique. Mme Benmouloud a, à ce titre, indiqué que cette rencontre tend à consolider la citoyenneté numérique pour atteindre le développement durable qui revêt une "grande importance" pour le Haut commissariat à la numérisation, en vue d’ancrer la culture de la numérisation, le développement des compétences, le soutien de la production d’un contenu numérique au diapason de la culture de la société algérienne. "Choisir Tamanrasset pour servir de cadre à ce forum dénote de l’importance qu’accorde l’Etat au développement de cette région et des régions du Sud en général, qui se sont vu accorder d’ambitieux programmes pour le perfectionnement des structures de base des télécommunications, notamment la généralisation de l’Internet", a-t-elle soutenu. Pour elle, ceci traduit l’importance accordée à l’Observatoire national de la société civile (ONSC) et au Conseil supérieur de la jeunesse (CNJ) en tant que partenaires indispensables du Haut-commissariat pour la promotion et la consolidation de la citoyenneté numérique. Selon la même responsable, le Haut commissariat à la numérisation se penche actuellement sur l’élaboration de projets, socles fondamentaux, pour mettre en œuvre la transition numérique dans le cadre d’une stratégie nationale exposée aux divers départements ministériels et instances publiques en vue de son enrichissement. Cette stratégie, a-t-elle expliqué, s’articule sur plusieurs axes, dont l’édification d’une structure de base servant de palette aux solutions numériques. Retenue au titre d'un programme conjoint entre le Conseil supérieur de la jeunesse et l’Observatoire national de la société civile, cette édition du forum sur "les enjeux de la jeunesse et de la société civile dans la transition numérique" qu’abrite l’université "Hadj Moussa Agh Akhamoukh", a regroupé des représentants des secteurs et organismes officiels, de la société civile, des entreprises économiques ayant trait à la transition numérique, en sus de jeunes porteurs de projets numériques. Le programme de cette rencontre prévoit des communications relatives à "la contribution de la jeunesse et de la société civile à la transition numérique", une exposition dédiée aux jeunes porteurs de projets et associations versées dans le créneau de la numérisation, en plus de l’animation d'ateliers de formation en direction des participants sur les fondements de la numérisation, l’identification numérique, la protection des données personnelles et l’éthique dans l’exploitation des supports numériques. Cette rencontre a enregistré également la présence des walis de Tamanrasset, In-Salah, In-Guezzam et Bordj-Badji Mokhtar.