ALGER - Une rencontre de sensibilisation sur les risques et menaces cybernétiques a été organisée, lundi à Alger, par la Direction centrale Digitalisation et systèmes d'information, en vue de renforcer la culture de cybersécurité et de sensibiliser les employés à l’importance d'adhérer aux politiques de sécurité informatique. Tenue au siège de la Direction générale, la rencontre a été présidée par le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, en présence du Directeur général de l'Agence de la sécurité des systèmes d'information au ministère de la Défense nationale, le Général Abdeslam Belghoul, avec la participation de cadres dirigeants et des directeurs de différentes structures opérationnelles et fonctionnelles de Sonatrach. A cette occasion, M. Hachichi a indiqué que "la cybercriminalité est une question sensible et constitue une menace réelle pouvant affecter la sécurité et la continuité des opérations dans les installations industrielles de Sonatrach, plaçant les managers en première ligne de la lutte préventive face à ces risques et menaces", mettant l'accent sur la nécessité de "comprendre les enjeux de la cybersécurité et des cyber-risques pour protéger les données, les systèmes et les réseaux". Les criminels 2.0 n'hésitent pas à voler des données, à exercer du chantage ou à commettre des actes de sabotage, notamment dans le contexte géopolitique actuel, d'où la nécessité pour nous de "redoubler de vigilance et de mettre tout en œuvre pour faire face à ce nouveau type de menaces, notamment à travers des mesures préventives et proactives et la sensibilisation des employés", a-t-il expliqué. "Compte tenu de son rôle dans l'économie nationale, Sonatrach est plus que jamais tenue de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger ses installations et ses employés conformément à la réglementation en vigueur et en application des systèmes de référence aux niveaux national et international", a-t-il soutenu, insistant sur la stricte application des directives relatives à la cybersécurité dans les installations industrielles, notamment celles émises par les services internes spécialisés et les hautes autorités du pays via l'Agence de la sécurité des systèmes d'information. Pour sa part, le Directeur général de l'Agence de la sécurité des systèmes d'information au ministère de la Défense nationale a affirmé que "la cybersécurité est une mission complexe et sensible qui exige de l'ensemble des acteurs nationaux, tous domaines confondus, de redoubler de vigilance et d'efforts afin de préserver la souveraineté nationale numérique, surtout dans la conjoncture actuelle", précisant que le projet d'élaboration de la stratégie nationale de sécurité des systèmes d'information "en est à sa phase finale". Dans un document distribué à la presse à cette occasion, Sonatrach a affirmé "adopter une stratégie globale en matière de gestion des risques de cybersécurité, fondée sur la mise en œuvre de politiques préventives basées sur les dernières technologies et la prise de mesures strictes pour protéger les données et les systèmes vitaux". Sonatrach s'appuie également sur "la sensibilisation des employés à la sécurité, étant donné que l'élément humain est considéré comme le maillon le plus faible et le plus ciblé dans ce domaine", selon le document, qui ajoute que "les utilisateurs sont formés aux bases de la cybersécurité pour éviter les erreurs courantes comme cliquer sur des liens inconnus ou accéder aux comptes d'entreprise via des réseaux non sécurisés". Pour sa part, la Directrice générale de l'administration et des finances au ministère de l'Energie et des Mines, Fatiha Relimi, a indiqué que le secteur avait "adhéré à toutes les directives émises par l'instance spécialisée dans ce domaine visant à sensibiliser aux risques et menaces cybernétiques, au stockage et à la sécurisation des données et à la promotion d'une culture cybernétique contre ces menaces". Au cours de cette rencontre, les participants ont abordé les cybermenaces et les attaques susceptibles de perturber les systèmes technologiques des entreprises et d'entraver leurs services numériques. Ces menaces, qui affectent grandement la stabilité et la sécurité des organisations à l'ère de la transformation numérique, comprennent les violations de données, la fraude électronique, l'espionnage électronique, ainsi que le sabotage des installations vitales à travers des logiciels malveillants, selon les explications données. Les intervenants ont également discuté de plusieurs thèmes relatifs à la lutte contre les cyber-risques, plaidant pour l'établissement d'une coopération entre toutes les parties prenantes et le renforcement de la coordination avec les organismes gouvernementaux spécialisés en matière d'échange d'informations et de partage d'expertises.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Bourouila Kamel Ddin)
ALGER- Le président de la Société algérienne d'immunologie, Pr. Kamel Djenouhat, a appelé à élargir la liste des vaccins aux vaccins contre les allergies qui ont prouvé leur efficacité dans le suivi, le traitement et la guérison de certaines d'entre elles dans de nombreux cas. S'exprimant en marge du 12e Colloque national d'immunologie tenu lundi à Alger, le Pr. Djenouhat a souligné, en se basant sur les expériences de certains pays ayant intégré les vaccins contre les allergies, la possibilité de guérir certaines de ces maladies qui ont connu une propagation ces dernières années en raison de liens étroits entre certains types d'allergies et des facteurs environnementaux tels que la pollution, l'industrie, la construction, ainsi que la consommation de certains types d'aliments et de médicaments. Le Pr. Djenouhat, qui est également chef de service du laboratoire central à l'établissement public hospitalier (EPH) de Rouiba (Alger), a souligné la nécessité de déterminer le type d'allergie afin de bien la prendre en charge, en attendant l'intégration du vaccin approprié, permettant ainsi aux spécialistes d'assurer le suivi et la prise en charge jusqu'à la guérison complète. Il a également souligné l'importance du diagnostic précoce des allergies respiratoires en particulier, afin d'accompagner et de suivre le patient pour éviter les complications de la maladie. Quant aux allergies causées par certains types d'aliments et de médicaments, le Pr. Djenouhat a déclaré qu'il est possible de les guérir en évitant les substances allergènes. En ce qui concerne les vaccins inclus dans le calendrier national, le Pr. Djenouhat, qui est membre du programme national élargi de vaccination, a insisté sur le respect de celui-ci, car il a prouvé son efficacité depuis l'indépendance, et grâce à la mise en œuvre rigoureuse de ce calendrier en Algérie, a-t-il dit, de nombreuses maladies mortelles ont été éradiquées. Il a ajouté que ce programme a également reçu des certifications de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), et d'autres maladies sont en voie d'être éradiquées prochainement. Le programme national de vaccination qui contient une liste de 11 vaccins, extensible selon les recommandations de l'OMS, a contribué au prolongement jusqu'à 78 ans de l'espérance de vie des Algériens, qui était de 40 ans dans les premières années de l'indépendance et ce, grâce à l'amélioration des conditions sanitaires et de vie des populations. Concernant la réticence des citoyens à la vaccination, étant influencés par les réseaux sociaux, le même spécialiste a affirmé que "l'Algérie avait investi dans ces vaccins pour protéger le citoyen contre les maladies contagieuses", insistant sur la nécessité de "suivre les conseils des médecins et de ne pas se fier aux publications des réseaux". Il a par ailleurs appelé tous les acteurs du secteur et les médias à renforcer les campagnes de sensibilisation en vue d'inciter les citoyens à opter pour les vaccins inscrits dans la liste nationale pour se protéger contre les différentes maladies contagieuses. Citant les maladies cancéreuses inscrites au programme de cette rencontre scientifique, le Pr Djenouhat a souligné la nécessité du diagnostic précoce et de la prévention, relevant dans ce sens, que le diagnostic précoce contribue largement à limiter les complications de certaines maladies cancéreuses, et à en guérir d'autres dans de nombreux cas.
ORAN - La faculté des Lettres et des Arts de l'université d'Oran 1 "Ahmed Benbella" a abrité une séance de soutenance de la première thèse de Master 2 en arts dans le cadre de la décision ministérielle 1275 portant sur le certificat/startup. Ce projet porte sur la réalisation d'une plateforme éducative et commerciale portant le titre "génération de l'art", élaborée par l'étudiant Baala Abdallah, qui est le premier projet de startup au niveau de la faculté, a déclaré à l'APS la superviseure de ce mémoire, Professeure Tameur Nawal du département des arts. Cette plateforme électronique, dans laquelle active une équipe de travail composée d'étudiants de diverses spécialités, permet l'enseignement et la formation à distance de l'art de dessin, gratuitement pour plusieurs catégories, dont les enfants. Elle vise aussi à commercialiser leurs œuvres artistiques. La superviseure de cette thèse et l'étudiant porteur du projet ont bénéficié de l'accompagnement scientifique, académique et de terrain, durant plusieurs mois, par l'incubateur de l'université d'Oran 1 pour concrétiser ce projet, souligne-t-on. L'étudiant Baala Abdallah a indiqué que cette plateforme, qui intègre l'enseignement artistique et le marketing, via une boutique en ligne, est un modèle éducatif innovant, qui s'adapte aux exigences de l'époque. Cette initiative vise également à permettre aux apprenants d'acquérir des compétences artistiques distinguées dans l'art du dessin, en plus de recevoir des demandes de dessins et de fournir aussi un espace aux personnes intéressées par la collection de peintures d'art.
ALGER - "La santé dans toutes les politiques" a été au centre d'un Forum organisé, mardi à Alger, sous le slogan "La santé est l'affaire de tous", en présence de représentants de ministères, d'instances consultatives, d'acteurs de la société civile et d'experts internationaux. Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a présidé l'ouverture des travaux de ce Forum, organisé par son département, en coordination avec le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) et l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, avec l'appui de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans son allocution à cette occasion, M. Saihi a souligné l'importance de réaliser une "synergie" entre les différents groupes de travail appartenant à plusieurs secteurs et instances consultatives afin de parvenir à des "résultats positifs" à même de contribuer à l'élaboration d'une "nouvelle vision des services de santé". Lire aussi: Ouverture à Alger des travaux du Forum international sur la santé dans toutes les politiques Les recommandations qui sanctionneront cette rencontre contribueront à prendre "la bonne orientation pour un système de santé de qualité", selon le ministre qui a rappelé que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune s'est engagé à accompagner le secteur de la santé en vue de garantir une prise en charge optimale des patients. Saihi a également mis l'accent sur la nécessité d'unifier et de renforcer les efforts pour "un secteur de santé alliant prévention et médecine hospitalière". De son côté, le président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, Pr Kamel Sanhadji, a affirmé dans une déclaration à la presse, que ce forum "vise à définir la bonne stratégie pour prendre en charge la santé du citoyen", soulignant que les secteurs concernés étaient présents à cette rencontre "pour se concerter et trouver une stratégie et une méthodologie aux résultats positifs sur le citoyen". Dans le même sillage, la présidente du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Rabéa Kharfi, a affirmé que la "santé dans toutes les politiques" incarne "une approche novatrice qui appelle à une réflexion sur la manière de traiter la question de la santé publique", prônant la coopération étroite entre tous les acteurs notamment en matière d'échange des données et des ressources et de développement des moyens de communication. Par ailleurs, le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, Nouhou Amadou, a salué l'initiative d'organiser ce Forum qui constitue , a-t-il dit, "une occasion d'échanger les expertises afin de placer la santé au cœur de toutes les décisions politiques, économiques et sociales, à l'échelle nationale ou entre les différents pays". Evoquant la préservation de la santé publique, plusieurs intervenants ont appelé à "contribuer à concrétiser les différentes politiques intersectorielles visant à améliorer la santé de la population".
ALGER - La médecine complémentaire a été le thème d'une Journée d'études, organisée lundi à l'Université d'Alger 2 "Abou El Kacem Saadallah", en collaboration avec le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), avec la participation des secteurs concernés, des enseignants chercheurs et des spécialistes. Dans une allocution prononcée à cette occasion, la présidente du CNESE, Rabéa Kharfi, a souligné que l a médecine complémentaire "est largement exercée dans la société, en dépit de l'absence d'un cadre juridique régissant cette pratique", soulignant que "de nombreux citoyens ont eu recours à cette médecine, notamment durant la pandémie de COVID-19" . Et d'ajouter que "l'encadrement de cette activité demeure une priorité à prendre en charge, en vue de protéger la santé du citoyen contre les éventuels risques pouvant découler des usages anarchiques de différents médicaments complémentaires, largement administrés". Dans ce contexte, le président de l'Observatoire national de la société civile (ONSC), Nourredine Benbraham, a appelé à "la mise en place d'une charte d'éthique définissant l'exercice des activités liées à la médecine complémentaire ou traditionnelle" et à "la conjugaison d'efforts conjoints entre les secteurs concernés pour parvenir aux solutions et méthodes idoines visant à traiter ce phénomène". De son côté, la Déléguée nationale à la protection de l'enfance, Meriem Cherfi, a rappelé les efforts consentis par son instance en matière de protection et de promotion des droits de l'enfant et de son intégrité physique et psychologique, soulignant l'importance du plan national pour l'enfance 2025-2030 qui a accordé "une place importante" à la prise en charge sanitaire de cette catégorie. Dans ce sens, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche scientifique (FOREM), Mustapha Khiati, a évoqué "les nombreux termes attribués à la médecine complémentaire, à l'instar de la médecine traditionnelle et la médecine naturelle", appelant à œuvrer pour trouver des solutions idoines qui contribuent à réduire ce phénomène.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a mis en avant la détermination de l'Etat à promouvoir la médecine nucléaire en Algérie à travers la mobilisation de tous les moyens et de toutes les ressources financières nécessaires, indique dimanche un communiqué du ministère. S'exprimant à l'ouverture des travaux d'une Journée scientifique sur le thème "L'oncologie nucléaire à l'ère de la théranostique", organisée, samedi, par l'Association nationale de médecine nucléaire libérale (ANMNL), en collaboration avec la Société algérienne de formation et de recherche en oncologie (SAFRO), M. Saihi a souligné "l'importance de cette réunion, qui se tient au moment où l'Algérie connaît un tournant dans le traitement des cancers et le développement de la médecine nucléaire de manière générale". Après avoir rappelé "le soutien de l'Etat à ce domaine, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour l'utilisation de la médecine nucléaire dans la théranostique (diagnostic et thérapie), notamment en oncologie", le ministre a affirmé que "les mesures prises dans ce cadre sont de nature à opérer une percée dans le domaine de la médecine nucléaire, d'autant que l'Etat, a-t-il dit, est déterminé à promouvoir la médecine nucléaire à travers la mobilisation de tous les moyens et de toutes les ressources financières nécessaires". Evoquant les résultats prometteurs de la médecine nucléaire dans le domaine de la thérapie, le ministre de la Santé a jugé important d'ouvrir des postes dans cette spécialité, de doter les centres hospitaliers des équipements nécessaires et d'ouvrir des espaces de formation en médecine nucléaire.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a présidé, samedi à Alger, l'ouverture des travaux de la 1ère Journée nationale de la Pharmacie hospitalière et oncologique, organisée par la Société algérienne de pharmacie hospitalière et oncologie (SAPHO). Dans une allocution prononcée lors de cette journée scientifique, placée sous le thème "Innovations et progrès dans le traitement du cancer", le ministre a souligné qu'il "est désormais nécessaire d'aller au-delà de la conception classique de la pharmacie, de la rénover et de la restructurer au niveau des services sanitaires". Saihi s'est, à cette occasion, félicité du rôle et de la place scientifique conférée au pharmacien, étant "partie prenante du traitement, qu'il s'agisse du pharmacien d'hôpital ou de la ville", mettant en avant l'importance du renforcement de la formation au profit des professionnels de ce métier pour s'aligner avec le développement que connait le monde en la matière". "Les recommandations sanctionnant cette rencontre sont à même de contribuer à l'élaboration des volets légal et réglementaire liés à la profession du pharmacien", a-t-il estimé, se félicitant, par ailleurs, de l'importance majeure que l'Etat algérien accorde à la prévention et au traitement du cancer. Cette journée scientifique, qui s'est déroulée en présence du président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Pr Adda Bounedjar et de spécialistes en pharmacie de France et de Tunisie, permettra d'étudier plusieurs questions dont les innovations thérapeutiques en oncologie, les techniques de santé nécessaires pour la prise de décision, les maladies hématologiques et les traitements innovants, outre l'immunothérapie.
ALGER - L'Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie (ENSA) organise de lundi à jeudi prochains, en partenariat avec l'Ecole Nationale Supérieure d'Intelligence Artificielle (ENSIA), un concours destiné aux étudiants des deux écoles autour de l'intelligence artificielle dans le secteur agronome. Dans un communiqué publié samedi, l'ENSA a fait savoir que ce concours, intitulé "AgrI Challenge" rassemble les étudiants en intelligence artificielle et en agriculture pour relever les défis de la classification des plantes à travers l'intelligence artificielle. "Cet événement vise à promouvoir le travail d'équipe entre les étudiants des domaines de l'intelligence artificielle et de l'agriculture, à travers un défi commun de classification des plantes à partir de leurs images en utilisant des techniques d'intelligence artificielle et de vision par ordinateur", souligne la même source. Cette manifestation débutera lundi au niveau de l'ENSA, avec une cérémonie d'ouverture suivie d'une conférence sur la botanique et les méthodes d'identification et de classification des plantes, puis un atelier préparatoire pour les équipes participantes. Par la suite, les étudiants recueilleront des données et des images des plantes pendant deux jours avant de se rendre à l'ENSIA pour développer un programme utilisant des techniques d'intelligence artificielle visant à relever le défi de la classification des plantes. L'événement se terminera jeudi par une cérémonie de clôture et la remise des prix aux équipes gagnantes. "AgrI Challenge offre une opportunité unique aux étudiants d'acquérir de nouvelles compétences dans les domaines de l'analyse d'images et de la vision par ordinateur, et de favoriser la collaboration entre différentes disciplines, renforçant ainsi leurs capacités d'innovation et de travail en équipe", conclut le communiqué.
Catégories
Alger: clôture du Salon de l’innovation
ALGER - Les ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Kamel Baddari et Yacine El-Mahdi Oualid, ont présidé, lundi à Alger, la cérémonie de clôture du Salon de l'innovation, organisé par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) sous le thème "La recherche scientifique au service du développement". S'exprimant à cette occasion, M. Baddari a souligné l'importance de la recherche et de l'innovation dans le domaine du développement, appelant à promouvoir l'esprit d'entrepreneuriat chez les diplômés universitaires, qu'il importe, a-t-il dit, d'accompagner dans la concrétisation de leurs projets pour qu'ils puissent apporter une "valeur ajoutée" à l'économie nationale. Il a soutenu, dans ce sens, que "l'Université algérienne et les centres de recherche scientifique ont franchi, avec le concours du ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, une étape importante en matière de relance et de développement de l'entrepreneuriat dans le milieu universitaire". Des efforts qui ont été couronnés par "la création et l'accompagnement de 109 incubateurs dans les universités et les centres de développement de l'entrepreneuriat", a-t-il précisé. Pour sa part, M. Yacine El-Mahdi Oualid a affirmé que l'Université algérienne "est désormais plus ouverte sur le monde avec l'adoption de la langue anglaise et offre des services de qualité grâce à la numérisation et à la promotion de l'esprit d'initiative et d'entrepreneuriat chez les étudiants". A cette occasion, les premiers lauréats dans chaque catégorie et spécialité dans le domaine de la recherche scientifique et de l'innovation ont été distingués, en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki. Pour rappel, le Salon de l'innovation a été abrité par la faculté des sciences de l'information et de la communication.
ORAN - Le tabagisme serait responsable de 35% des grossesses extra-utérines, selon des études effectuées sur le plan international, a indiqué Dr Temlali Assia, spécialiste en épidémiologie et médecine préventive, lors d’une journée de sensibilisation à l’occasion de la journée mondiale sans tabac, organisée à l’établissement hospitalier d'Oran (EHU). Cette spécialiste, qui a fait une présentation sur les effets du tabagisme sur la fertilité et la grossesse, a expliqué que des études faites au niveau international affirment que la consommation du tabac provoque 35% des grossesses extra-utérines. Elle a souligné que les grossesses extra-utérines engagent le pronostic vital de la maman, puisqu’elles peuvent provoquer des hémorragies internes et la mort subite, ajoutant que dans certains cas la maman peut subir l’ablation de l’appareil reproductif en entier. L'intervenante a également souligné que le tabagisme, actif et passif, augmente les risques de fausses couches, au cours des premiers mois de la grossesse, de trois fois, ajoutant qu'il est également une cause de l’accouchement prématuré. S’agissant du développement du fœtus, elle a affirmé que le tabagisme provoque un retard de croissance intra-utérin, avec des impacts sur le développement du cerveau et des poumons. Pour sa part, Dr Bellahouel Amine, spécialiste en épidémiologie et médecine préventive à l’EHU d’Oran, a axé son intervention sur le tabagisme chez les adolescents, soulignant qu'un nombre important d'adolescents fumeurs ont recours à la cigarette électronique. "La cigarette électronique ne génère pas de fumée et beaucoup de parents, qui ne savent pas à quoi elle ressemble, la confondent avec un stylo, ce qui la rend très attractive pour les adolescents, qui fument à l’insu de leur entourage familial", a-t-il souligné.