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Médecine nucléaire: signature d’un accord entre le COMENA et Saidal pour la fabrication de produits radiopharmaceutiques

ALGER- Le Commissariat à l'énergie atomique (COMENA) et le Groupe "Saidal" ont signé, lundi à Alger, un accord de coopération portant sur la production et la fabrication locale de produits radiopharmaceutiques, visant à pallier le manque de ce type de produits utilisés dans le diagnostic et le traitement de plusieurs maladies incurables. L'accord a été signé par le PDG de Saidal, Ouacim Kouidri, et le Commissaire à l'énergie atomique, Abdelhamid Mellah, en présence du ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, du ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, chargé de la Production pharmaceutique, Fouad Hadji, et du secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ. Selon cet accord, Saidal fournira des produits radiopharmaceutiques à des fins de diagnostic dans un délai d'une année, et mettra à disposition les produits à usage thérapeutique après une année et demie de la signature de cet accord stratégique qui s'inscrit dans le cadre du développement de la médecine nucléaire en Algérie. S'exprimant à cette occasion, M. Arkab a souligné que ce partenariat s'inscrit dans le cadre de "la mise en œuvre de la vision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a fait de ce domaine une priorité nationale, à travers ses orientations émises le 5 février 2023, visant à encourager l'investissement dans les technologies et applications nucléaires à usage médical". Cet accord constitue, "une étape décisive pour concrétiser notre objectif national visant à mettre la science et la technologie au service de la santé publique et du développement durable", a-t-il poursuivi. Il s'agit, a-t-il souligné, d'une démarche à même de "garantir la production nationale d'isotopes médicaux nécessaires pour la médecine nucléaire" par le COMENA, d'autant que cet objectif constitue "un pilier pour notre souveraineté en matière de produits radiopharmaceutiques". "Compte tenu de son expérience et ses connaissances en matière d'industrie pharmaceutique, le Groupe Saidal assurera la commercialisation de ces produits vitaux", a précisé M. Arkab, indiquant que cet accord ouvrira des perspectives prometteuses, en contribuant au renforcement de "l'autonomie de l'Algérie dans le domaine de la Santé, en développant une industrie pharmaceutique compétitive et durable et en mobilisant l'innovation scientifique et les capacités industrielles nationales". Sifi Ghrieb a, de son côté, précisé que l'accord signé s'inscrivait dans le cadre du plan de développement stratégique de Saidal dans le domaine de la production des produits radiopharmaceutiques pour répondre aux besoins nationaux. Il a en outre fait savoir que ce partenariat couvrait plusieurs aspects, notamment "la radioprotection comprenant les étapes de production, de manutention, de stockage et de transport des produits radiopharmaceutiques et l'échange d'informations dans un cadre transparent en conformité avec les lois nationales et internationales". Il est prévu également la création d'un comité de pilotage conjoint chargé de définir, de contrôler et d'évaluer les activités de coopération entre les deux parties, a fait savoir le ministre, ajoutant que la formation entre les deux parties sera renforcée au profit des acteurs du domaine pour la protection contre les radiations et la promotion des bonnes pratiques de fabrication. L'accord signé ouvre également la voie à la réalisation, à court terme, de projets stratégiques entre les deux ministères, en vue de "renforcer l'effort industriel national, notamment la mise en place d'un réseau national d'accréditation et de conformité, ainsi qu'un réseau de reproduction industrielle avec le ministère de l'Energie". Ces projets seront annoncés "prochainement", a-t-il dit. Dans une déclaration à la presse, le PDG de Saïdal a souligné que l'année 2024 a enregistré une avancée notable dans la production de différents médicaments grâce aux unités de production récemment mises en service, précisant que le groupe public a enregistré, l'année dernière, une croissance de la production de 22 % par rapport à 2023, avec un chiffre d'affaires de 24 milliards de DA. L'année 2025 verra l'entrée en service de "cinq ou six unités de production" à travers le pays, a-t-il ajouté.
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Médecine nucléaire: signature d’un accord entre le COMENA et Saidal pour la fabrication de produits radiopharmaceutiques

ALGER- Le Commissariat à l'énergie atomique (COMENA) et le Groupe "Saidal" ont signé, lundi à Alger, un accord de coopération portant sur la production et la fabrication locale de produits radiopharmaceutiques, visant à pallier le manque de ce type de produits utilisés dans le diagnostic et le traitement de plusieurs maladies incurables. L'accord a été signé par le PDG de Saidal, Ouacim Kouidri, et le Commissaire à l'énergie atomique, Abdelhamid Mellah, en présence du ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, du ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, chargé de la Production pharmaceutique, Fouad Hadji, et du secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ. Selon cet accord, Saidal fournira des produits radiopharmaceutiques à des fins de diagnostic dans un délai d'une année, et mettra à disposition les produits à usage thérapeutique après une année et demie de la signature de cet accord stratégique qui s'inscrit dans le cadre du développement de la médecine nucléaire en Algérie. S'exprimant à cette occasion, M. Arkab a souligné que ce partenariat s'inscrit dans le cadre de "la mise en œuvre de la vision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a fait de ce domaine une priorité nationale, à travers ses orientations émises le 5 février 2023, visant à encourager l'investissement dans les technologies et applications nucléaires à usage médical". Cet accord constitue, "une étape décisive pour concrétiser notre objectif national visant à mettre la science et la technologie au service de la santé publique et du développement durable", a-t-il poursuivi. Il s'agit, a-t-il souligné, d'une démarche à même de "garantir la production nationale d'isotopes médicaux nécessaires pour la médecine nucléaire" par le COMENA, d'autant que cet objectif constitue "un pilier pour notre souveraineté en matière de produits radiopharmaceutiques". "Compte tenu de son expérience et ses connaissances en matière d'industrie pharmaceutique, le Groupe Saidal assurera la commercialisation de ces produits vitaux", a précisé M. Arkab, indiquant que cet accord ouvrira des perspectives prometteuses, en contribuant au renforcement de "l'autonomie de l'Algérie dans le domaine de la Santé, en développant une industrie pharmaceutique compétitive et durable et en mobilisant l'innovation scientifique et les capacités industrielles nationales". Sifi Ghrieb a, de son côté, précisé que l'accord signé s'inscrivait dans le cadre du plan de développement stratégique de Saidal dans le domaine de la production des produits radiopharmaceutiques pour répondre aux besoins nationaux. Il a en outre fait savoir que ce partenariat couvrait plusieurs aspects, notamment "la radioprotection comprenant les étapes de production, de manutention, de stockage et de transport des produits radiopharmaceutiques et l'échange d'informations dans un cadre transparent en conformité avec les lois nationales et internationales". Il est prévu également la création d'un comité de pilotage conjoint chargé de définir, de contrôler et d'évaluer les activités de coopération entre les deux parties, a fait savoir le ministre, ajoutant que la formation entre les deux parties sera renforcée au profit des acteurs du domaine pour la protection contre les radiations et la promotion des bonnes pratiques de fabrication. L'accord signé ouvre également la voie à la réalisation, à court terme, de projets stratégiques entre les deux ministères, en vue de "renforcer l'effort industriel national, notamment la mise en place d'un réseau national d'accréditation et de conformité, ainsi qu'un réseau de reproduction industrielle avec le ministère de l'Energie". Ces projets seront annoncés "prochainement", a-t-il dit. Dans une déclaration à la presse, le PDG de Saïdal a souligné que l'année 2024 a enregistré une avancée notable dans la production de différents médicaments grâce aux unités de production récemment mises en service, précisant que le groupe public a enregistré, l'année dernière, une croissance de la production de 22 % par rapport à 2023, avec un chiffre d'affaires de 24 milliards de DA. L'année 2025 verra l'entrée en service de "cinq ou six unités de production" à travers le pays, a-t-il ajouté.
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Les assises nationales sur la formation professionnelle visent à élaborer une feuille de route adaptée aux besoins du marché du travail

ALGER- Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine El Mahdi Oualid, a affirmé, samedi à Alger, que les assises nationales sur la formation professionnelle avaient pour objectif d'élaborer une feuille de route visant à promouvoir le secteur, conformément aux besoins du marché du travail. A l'ouverture des travaux des assises au Centre international de Conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger), le ministre a souligné que le système de la formation professionnelle était "la pierre angulaire du marché du travail", faisant état de plus de 1.200 établissements de formation qui comptent plus de 600.000 stagiaires chaque année. Il a également mis l'accent sur l'importance de développer ce système, conformément au marché du travail qui connait, a-t-il dit, "de grandes mutations en raison des avancées technologiques exponentielles". Dans ce contexte, le ministre a mis en avant l'importance de s'aligner sur les nouvelles orientations dans le monde du travail, ajoutant que selon un rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT), 60% des métiers de l'avenir requièrent de nouvelles compétences technologiques et professionnelles, d'où l'impératif du développement et de la modernisation des systèmes de la formation professionnelle dans tous les pays. S'agissant des travaux de ces assises, le ministre a indiqué que huit (8) ateliers seront organisés et porteront sur plusieurs thèmes, à l'instar de l'adaptation de la formation aux besoins du marché du travail, l'amélioration de l'employabilité et l'ingénierie pédagogique, ainsi que la numérisation dans le secteur de la formation professionnelle, soulignant que l'un des principaux objectifs tracés par le secteur était "une rentrée professionnelle, février prochain, sans papier". Les participants aborderont également la "réforme du cadre juridique et réglementaire afin d'assurer une meilleure gouvernance et des procédures plus flexibles", outre l'"amélioration des conditions de formation et la mise en place de normes de qualité pour les établissements de formation", et "l'encouragement des sociétés privées de formation et de promotion de la formation continue". Dans cette perspective, le ministre a estimé que ces assises constituaient "une véritable opportunité de transformer le secteur de la formation professionnelle pour en faire un moteur essentiel de l'économie nationale", ajoutant que "les défis sont immenses" et nécessitaient la mise en place de "plans stratégiques solides pour créer de meilleures opportunités en faveur des jeunes et soutenir, ainsi, la croissance durable de l'économie nationale". Pour rappel, l'ouverture de ces assises nationales de deux jours, a vu la participation de ministres et de représentants de plusieurs secteurs et instances nationales, ainsi que de nombreux experts dans ce domaine.
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Le CNRST propose une stratégie axée sur l’encouragement de l’innovation

ALGER- Le président du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), Mohamed Tahar Abadlia, a affirmé, samedi à Alger, que le Conseil propose une stratégie axée sur l'encouragement de l'innovation, la promotion de la culture de l'évaluation et le renforcement des capacités humaines et institutionnelles. Présidant l'ouverture du séminaire national intitulé "Stratégie nationale de l'innovation : Algérie horizon 2027", organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Abadlia a indiqué que la stratégie proposée par le CNRST dans le domaine de la recherche scientifique et du développement technologique "s'appuie sur l'innovation, l'évaluation, la valorisation et le renforcement des capacités humaines et institutionnelles pour dynamiser la compétitivité". La vision du Conseil sur la stratégie proposée tend à "relancer la dynamique du système national de recherche et d'innovation, à travers le renforcement des mécanismes de gouvernance, l'amélioration de la performance des institutions et l'encouragement des échanges interdisciplinaires, en s'appuyant notamment sur les sciences humaines et sociales dans l'élaboration de la vision stratégique et la mise en œuvre de la politique nationale de recherche", a-t-il ajouté. Il a, à ce titre, relevé l'importance de promouvoir la culture de l'évaluation et d'en faire "un véritable outil" de développement de la recherche scientifique et de l'innovation, afin de "mettre en place des indicateurs prédéfinis pour évaluer toute politique nationale, en vue de garantir son succès et d'améliorer les processus de mise en œuvre". Evoquant les potentialités de l'Algérie en matière de création d'un système d'innovation efficace, notamment avec l'existence d'une énergie juvénile maitrisant les technologies, M. Abadlia a appelé à "réunir les conditions nécessaires pour valoriser les créations des compétences et financer leurs projets innovants". A cette occasion, il a souligné la nécessité de développer les accélérateurs d'entreprises, les incubateurs et les centres d'excellence, ainsi que de stimuler l'innovation au niveau local pour relever les défis et sensibiliser la société à l'importance des sciences et de leurs applications. Par ailleurs, M. Abadlia a insisté sur l'importance de la coordination entre les différents acteurs, notamment en ce qui concerne le développement de la coopération entre les universités, les investisseurs et les secteurs concernés par la recherche scientifique, en vue de développer les start-up et de transformer les idées en produits commercialisables, et contribuer ainsi au développement local et national. A noter que cette rencontre a vu l'organisation d'ateliers et de séances-débats animées par des experts et des chercheurs et de représentants de 14 départements ministériels, portant sur des thématiques liées à la création, à l'innovation et à l'invention, outre l'examen des moyens de développement de la stratégie nationale dans le domaine de la recherche scientifique et du développement technologique.
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Baddari remet une lettre du président de la République au président de Djibouti

ALGER- Chargé par le président de la République, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a remis, jeudi, une lettre du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à son frère le président de la République de Djibouti, M. Ismaïl Omar Guelleh. A cette occasion, le président de la République de Djibouti s'est félicité des relations de fraternité, de solidarité et de coopération entre les deux pays, saluant le rôle important, central et efficient de l'Algérie dans le continent africain en faveur des aspirations de ses peuples au développement et à la prospérité et pour que l'Afrique occupe la place qui lui sied sur la scène internationale. Le président de Djibouti a également salué la coopération de l'Algérie avec son pays dans le domaine de l'enseignement supérieur.
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Université d’Oran 2 : l’importance de l’innovation et de l’entrepreneuriat chez les universitaires mise en avant

ORAN- L'importance pour les étudiants de s'orienter vers l'innovation, l'entrepreneuriat et le développement des compétences individuelles, techniques et professionnelles pour la création des start-up et des micro-entreprises, afin de participer au développement local, a été mise en avant, dimanche lors d'une rencontre organisée à l'Université d'Oran 2 "Ahmed Benahmed". Les participants à la deuxième édition de la manifestation "Vers l'horizon professionnel", initiée par le Laboratoire d'ingénierie pour le développement durable et l'insertion sociale relevant de la Faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion de l'Université d'Oran 2, ont unanimement insisté sur la nécessité de se tourner vers l'innovation, l'entrepreneuriat et la création d'entreprises pour faire de l'université un moteur de développement. A cet égard, le doyen de la faculté, Farouk Tcham, a rappelé que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique "encourage les étudiants à créer des start-up et des micro-entreprises et les incite à l'innovation". Il a également souligné que les étudiants doivent prendre l'initiative pour devenir "une force pour l'Algérie, grâce à leur conscience, leur engagement patriotique, leurs capacités créatives et leurs réussites dans l'acquisition du savoir et la maîtrise des technologies modernes" Farouk Tcham a insisté sur la nécessité pour les étudiants de "passer à un nouveau mode d'apprentissage axé sur l'entrepreneuriat et la création d'emplois, plutôt que sur la recherche d'un emploi". Pour sa part, Zoubida Ouyahia, organisatrice de cet événement placé sous le thème "Témoignages inspirants de nos diplômés pour un bon départ dans le monde du travail", a affirmé que "l'université ne devrait pas se limiter à former des diplômés pour occuper des postes d'emploi, mais devrait également encourager la formation de porteurs d'idées et de projets innovants capables de créer de la richesse, des emplois et de contribuer au développement". L'intervenante a insisté sur l'importance de dépasser le modèle classique de soutenance d'un mémoire de fin d'études pour transformer les idées présentées en projets concrets bénéfiques pour le pays. Lors de cette rencontre, les participants ont écouté des témoignages de "success-stories" d'anciens diplômés de la Faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion, devenus, aujourd'hui, responsables ou gestionnaires de grandes entreprises économiques et hôtelières à Oran. Ces derniers ont mis en avant l'importance pour les étudiants de définir des objectifs à court et à long termes, de s'armer de connaissances et des outils nécessaires et de se former, tout en apprenant les bases de la communication, "un facteur essentiel de réussite", ont-ils soutenu.
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3e Conférence africaine des start-up: l’Algérie adopte une stratégie nationale de l’IA

ALGER- La stratégie nationale de l'intelligence artificielle (IA) a été adoptée samedi à Alger, à travers laquelle l'Algérie tend à utiliser les technologies de l'IA au service des différents secteurs d'activité. L'annonce a été faite lors de la cérémonie de clôture de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif Rahal (Alger), en présence du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah et des ministres africains en charge du secteur des start-up participant à la conférence et de représentants des secteurs public et privé. Le président du Conseil scientifique de l'intelligence artificielle, professeur Merouane Debbah, a souligné que cette stratégie qui vise à s'adapter aux développements en matière d'innovation technologique s'articule autour de six principaux axes liés essentiellement à la recherche scientifique, la création d'un environnement favorable à l'intelligence artificielle, au développement des capacités locales dans ce domaine et à l'accompagnement des start-up, afin qu'elles soient capables d'apporter des solutions à la hauteur des aspirations des entreprises. Il s'agit également d'assurer des centres de données et d'œuvrer à définir des secteurs prioritaires pour l'utilisation de l'intelligence artificielle, à savoir l'agriculture, la santé et l'industrie, ajoute le professeur Debbah, affirmant que pour la concrétisation de cette stratégie sur le terrain, les autorités publiques ont affecté un budget spécial dans le but d'ancrer "le leadership de l'Algérie dans le domaine de l'intelligence artificielle au niveau africain". Ladite stratégie permettra d'assurer des solutions algériennes de l'intelligence artificielle et partant, de réduire la dépendance aux solutions importées de l'étranger, a-t-il ajouté, affirmant qu'avec cette stratégie, "l'Algérie a désormais une vision claire et des objectifs précis qu'elle aspire à réaliser en matière d'innovation technologique". Il a également insisté sur l'importance pour les pays africains de suivre l'exemple de l'Algérie, en définissant leur propre stratégie y afférente pour mieux s'adapter aux développements effrénés que connait le monde dans ce domaine. A noter que le Conseil scientifique de l'intelligence artificielle est un organe consultatif à caractère scientifique, placé sous la tutelle du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et celui de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises. Il a pour principales missions le diagnostic des moyens humains et matériels disponibles dans la sphère de l'intelligence artificielle, la proposition de plans de formation et l'examen des opportunités de coopération internationale.
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L’Ecole supérieure de management des travaux publics sera un outil stratégique pour relever les défis du secteur

ALGER- Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a affirmé, samedi, lors de l'inauguration de l'Ecole supérieure de management des travaux publics (ESMTP), que cette nouvelle structure sera un outil "stratégique" qui permettra au secteur de relever les défis liés notamment aux programmes des chemins de fer, des travaux maritimes, des routes et de la maintenance des structures. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Rekhroukh a précisé que cet établissement de formation, réalisé à Sidi Abdallah (Ouest d'Alger), "accompagnera le secteur des Travaux publics et des Infrastructures de base pour relever les défis de l'heure en matière de réalisation des infrastructures de base, en encadrant des ressources humaines de haut niveau et en développant les capacités de gestion des grands projets du secteur, conformément aux exigences actuelles". L'Ecole assurera une formation "de qualité et de haut niveau" au profit des cadres du secteur dans le domaine des capacités techniques et de gestion, selon le ministre qui a mis en avant "les grands pas" franchis par l'Algérie en matière de développement des infrastructures au cours des dernières années. Le secteur place de "grands espoirs" dans le rôle de l'école, pour permettre aux gestionnaires de "trouver de nouvelles approches et solutions à même de répondre aux problématiques soulevées en termes de durabilité des routes, à l'instar des routes sahariennes, ainsi que l'effet de la surcharge des véhicules de poids lourd sur les routes, notamment au niveau de l'autoroute est-ouest". L'école veillera également "à former des gestionnaires pour superviser des projets complexes, l'objectif étant de trouver des solutions adaptées permettant de renforcer les capacités en matière de réalisation des projets", ajoute M. Rekhroukh, soulignant que le secteur tend à accompagner cette école pour "relever le défi et concrétiser le programme ferroviaire national décidé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". Le secteur aspire à atteindre 15000 km de voies ferrées à l'horizon 2030, d'où l'importance de "la mise à niveau de la ressource humaine en matière de pilotage des projets, de la conception à la réalisation, en tenant compte de la spécificité de ce type de structures, notamment en termes d'ingénierie et de systèmes de signalisation", précise le ministre. A cet égard, il a souligné que l'école œuvrera "à accompagner les groupes publics récemment créés, en l'occurrence le groupe public de construction ferroviaire (GCF) et le groupe public de travaux maritimes (GTM), à travers le renforcement des mécanismes de formation des cadres et des capacités nationales de réalisation, deux fondements essentiels à la réalisation des grands projets ferroviaires et des structures maritimes". La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence de membres du parlement, de cadres du secteur, ainsi que du chargé d'affaires de l'ambassade de la République populaire de Chine à Alger, Zhao Pingsheng. Pingsheng a affirmé que son pays tend à renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays dans divers domaines y compris le secteur des travaux publics, rappelant que 200 cadres algériens, des ingénieurs et des techniciens en travaux publics, avaient bénéficié d'une formation en Chine.
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Cancer: Saihi met en avant les efforts de l’Etat pour fournir des structures de santé spécialisées

ALGER -Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a mis en avant, jeudi à Alger, les efforts de l'Etat pour fournir des structures de santé spécialisées dans le traitement du cancer, dotées des staffs médicaux et des équipements nécessaires. Lors d'une séance plénière au Conseil de la nation, consacrée aux questions orales adressées à des membres du Gouvernement, le ministre a souligné que le Centre anti-cancer (CAC) de la wilaya de Djelfa est doté de tout le matériel médical nécessaire, comme les appareils d'imagerie par résonance magnétique (IRM), les scanners et d'équipements de médecine nucléaire. Le ministre a rappelé que l'établissement hospitalier compte également un staff médical composé de médecins radiologues, oncologues et chirurgiens, soulignant que "2772 consultations ont été effectuées depuis janvier 2024 et 376 patients ont bénéficié d'un traitement par chimiothérapie". En réponse à une question concernant la prise en charge des patients atteints de cancer dans les wilayas d'Illizi et de Djanet, le ministre a précisé qu'à Illizi, deux salles de soins dédiées à la chimiothérapie sont disponibles, en plus d’une équipe médicale spécialisée dans ce domaine. Répondant à une question sur la prise en charge des cancéreux au niveau des wilayas de Djanet et Illizi, le ministre a souligné que la wilaya d'Illizi comptait deux salles de soins consacrées à la chimiothérapie, en plus d'un personnel médical spécialisé dans ce domaine. En ce qui concerne la wilaya de Djanet, le ministre a annoncé qu'une unité spécialisée en oncologie est prévue au niveau de "l'hôpital 120 lits" actuellement en cours de réalisation. Par ailleurs, des travaux de réaménagement ont été lancés dans l'établissement public hospitalier de "60 lits" de la même wilaya, en prévision de la création d'une unité dédiée à l'oncologie.
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L’intelligence artificielle ouvre de nouvelles perspectives pour les activités économiques en Algérie

ALGER- Plusieurs secteurs économiques en Algérie se tournent vers l'intelligence artificielle (IA) comme nouvel outil pour améliorer leur rendement et ouvrir de nouvelles perspectives de développement, bénéficiant de la généralisation de la formation dans ce domaine, la multiplication des incubateurs et la mise en place par l'Etat de plusieurs programmes encourageant l'innovation. De grandes entreprises nationales ont déjà commencé à intégrer concrètement les technologies d'IA dans leurs activités, afin de s'aligner sur les transformations numériques mondiales, et ce, au moment où des milliers d'étudiants spécialisés dans ce domaine sortent diplômés des écoles et des universités algériennes. Le lancement par le groupe Sonatrach, fin novembre dernier, d'un concours national de recrutement, décrit comme le plus important de la dernière décennie, illustre cette transition. Pour la première fois, des postes dans le domaine de l'IA y ont été inclus. A ce propos, le directeur exécutif des ressources humaines de Sonatrach, Smail Alatou, a indiqué dans des déclarations à la presse, que le recrutement de spécialistes en IA répond aux besoins du groupe d'intégrer les technologies de pointe, soulignant que Sonatrach dispose déjà de chaînes de recherche et d'installations où l'IA est utilisée. De plus, Sonatrach souhaite bénéficier des solutions proposées par les start-up algériennes, y compris celles axées sur l'intelligence artificielle. En septembre dernier, un événement a permis à 40 start-up locales de présenter leurs innovations. Le PDG du groupe, Rachid Hachichi, avait souligné, à cette occasion, la volonté de Sonatrach de collaborer étroitement avec ces entreprises "pour faire face aux défis futurs d'un marché de plus en plus concurrentiel, où l'innovation est un moteur essentiel de la transformation énergétique". De son côté, le groupe Sonelgaz ambitionne également d'intégrer ces technologies modernes par le biais de partenariats avec des centres de recherche publics et des start-up dans divers domaines, notamment pour concevoir des dispositifs de détection des fuites de gaz grâce à l'IA, permettant de fermer automatiquement les sources de gaz en cas de détection de fuite. Ainsi, le secteur de l'énergie reste en première ligne dans l'adoption de l'IA, compte tenu de son rôle central dans l'économie nationale. "Il constitue la principale source de revenus, du budget de l'Etat et de devises, faisant que l'adoption des dernières technologies est essentielle pour accroître la production", comme l'a souligné l'économiste Ishak kherchi. Pour lui, "s'adapter aux évolutions de l'IA est une nécessité inévitable pour l'Algérie et non un choix, puisqu'on ne peut imaginer une économie émergente, actuellement, qui ne s'appuie pas sur ce domaine". Toutefois, l'utilisation de l'IA dans l'économie nationale ne se limite pas au secteur énergétique. D'autres secteurs, tels que l'agriculture, la pêche et les ressources en eau, s'efforcent également d'intégrer cette technologie. En agriculture, plusieurs initiatives visent à améliorer la production, l'irrigation, la fertilisation et la gestion des maladies des plantes grâce à l'IA. Un exemple prometteur est le projet de fermes modernes du groupe "Souakri" dans la wilaya d'El-Meghaïer où un système automatisé doté d'IA a été mis en place avec un partenaire turc pour contrôler chaque étape de la production. Cette expérience concerne dans sa première phase, la culture de tomates-cerises destinées à l'exportation dans le but d'augmenter la productivité, hisser la qualité et réduire les risques, selon une déclaration à l'APS du responsable de projets au sein du groupe, Mourad Fassi. Une autre expérience prometteuse dans ce secteur notable est celle de "Farm AI", réalisée par une start-up algérienne classée deuxième lors de la compétition mondiale "Tech 4 Good" en Chine en 2023. Elle a développé un système de détection des maladies des plantes utilisant des drones équipés d'IA, actuellement en phase de test dans certaines exploitations agricoles, selon les explications de la gérante de l'entreprise, Ahlam Boumezrag. Le secteur agricole dispose également d'un incubateur rattaché à la Chambre nationale d'agriculture pour soutenir l'innovation dans l'agriculture et le soutien aux projets de start-up, à travers l'accompagnement, la formation et le réseautage entre les innovateurs, notamment dans le domaine de l'IA et des entreprises économiques. Pour sa part, la Direction générale des forêts (DGF) expérimente un système de prévention des incendies de forêt, présenté par une start-up algérienne, basé sur des capteurs environnementaux utilisant l'IA pour évaluer en temps réel les risques d'incendie, grâce aux indicateurs climatiques. Les points de surveillance peuvent ainsi être informés en temps réel, leur permettant d'avertir la population en cas de déclenchement d'un incendie ou de signaler la possibilité d'un risque. Dans le secteur de la pêche, plus de 75 projets innovants ont été recensés, dont plusieurs utilisent l'IA pour améliorer les systèmes d'aquaculture et de production d'algues. L'expert en technologies, Younes Grar, a estimé que l'IA joue un rôle crucial dans l'amélioration des activités économiques, "en optimisant la maintenance prédictive, l'automatisation des tâches et la prise de décisions, permettant ainsi de réduire les coûts et d'améliorer la qualité des services". Ceci, tout en affirmant la nécessité de mettre à disposition des plateformes d'IA, l'ensemble des données nécessaires afin d'éviter les erreurs. Ces expériences interviennent alors que l'Algérie se prépare à une nouvelle phase de transformation technologique, visant à devenir un leader en Afrique en matière d'innovation et d'intelligence artificielle, qui sera l'axe de la troisième édition de la Conférence africaine des start-up, organisée du 5 au 7 décembre en cours.