ALGER -Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a mis en avant, jeudi à Alger, les efforts de l'Etat pour fournir des structures de santé spécialisées dans le traitement du cancer, dotées des staffs médicaux et des équipements nécessaires. Lors d'une séance plénière au Conseil de la nation, consacrée aux questions orales adressées à des membres du Gouvernement, le ministre a souligné que le Centre anti-cancer (CAC) de la wilaya de Djelfa est doté de tout le matériel médical nécessaire, comme les appareils d'imagerie par résonance magnétique (IRM), les scanners et d'équipements de médecine nucléaire. Le ministre a rappelé que l'établissement hospitalier compte également un staff médical composé de médecins radiologues, oncologues et chirurgiens, soulignant que "2772 consultations ont été effectuées depuis janvier 2024 et 376 patients ont bénéficié d'un traitement par chimiothérapie". En réponse à une question concernant la prise en charge des patients atteints de cancer dans les wilayas d'Illizi et de Djanet, le ministre a précisé qu'à Illizi, deux salles de soins dédiées à la chimiothérapie sont disponibles, en plus d’une équipe médicale spécialisée dans ce domaine. Répondant à une question sur la prise en charge des cancéreux au niveau des wilayas de Djanet et Illizi, le ministre a souligné que la wilaya d'Illizi comptait deux salles de soins consacrées à la chimiothérapie, en plus d'un personnel médical spécialisé dans ce domaine. En ce qui concerne la wilaya de Djanet, le ministre a annoncé qu'une unité spécialisée en oncologie est prévue au niveau de "l'hôpital 120 lits" actuellement en cours de réalisation. Par ailleurs, des travaux de réaménagement ont été lancés dans l'établissement public hospitalier de "60 lits" de la même wilaya, en prévision de la création d'une unité dédiée à l'oncologie.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Bahia Aliouche)
ALGER- Plusieurs secteurs économiques en Algérie se tournent vers l'intelligence artificielle (IA) comme nouvel outil pour améliorer leur rendement et ouvrir de nouvelles perspectives de développement, bénéficiant de la généralisation de la formation dans ce domaine, la multiplication des incubateurs et la mise en place par l'Etat de plusieurs programmes encourageant l'innovation. De grandes entreprises nationales ont déjà commencé à intégrer concrètement les technologies d'IA dans leurs activités, afin de s'aligner sur les transformations numériques mondiales, et ce, au moment où des milliers d'étudiants spécialisés dans ce domaine sortent diplômés des écoles et des universités algériennes. Le lancement par le groupe Sonatrach, fin novembre dernier, d'un concours national de recrutement, décrit comme le plus important de la dernière décennie, illustre cette transition. Pour la première fois, des postes dans le domaine de l'IA y ont été inclus. A ce propos, le directeur exécutif des ressources humaines de Sonatrach, Smail Alatou, a indiqué dans des déclarations à la presse, que le recrutement de spécialistes en IA répond aux besoins du groupe d'intégrer les technologies de pointe, soulignant que Sonatrach dispose déjà de chaînes de recherche et d'installations où l'IA est utilisée. De plus, Sonatrach souhaite bénéficier des solutions proposées par les start-up algériennes, y compris celles axées sur l'intelligence artificielle. En septembre dernier, un événement a permis à 40 start-up locales de présenter leurs innovations. Le PDG du groupe, Rachid Hachichi, avait souligné, à cette occasion, la volonté de Sonatrach de collaborer étroitement avec ces entreprises "pour faire face aux défis futurs d'un marché de plus en plus concurrentiel, où l'innovation est un moteur essentiel de la transformation énergétique". De son côté, le groupe Sonelgaz ambitionne également d'intégrer ces technologies modernes par le biais de partenariats avec des centres de recherche publics et des start-up dans divers domaines, notamment pour concevoir des dispositifs de détection des fuites de gaz grâce à l'IA, permettant de fermer automatiquement les sources de gaz en cas de détection de fuite. Ainsi, le secteur de l'énergie reste en première ligne dans l'adoption de l'IA, compte tenu de son rôle central dans l'économie nationale. "Il constitue la principale source de revenus, du budget de l'Etat et de devises, faisant que l'adoption des dernières technologies est essentielle pour accroître la production", comme l'a souligné l'économiste Ishak kherchi. Pour lui, "s'adapter aux évolutions de l'IA est une nécessité inévitable pour l'Algérie et non un choix, puisqu'on ne peut imaginer une économie émergente, actuellement, qui ne s'appuie pas sur ce domaine". Toutefois, l'utilisation de l'IA dans l'économie nationale ne se limite pas au secteur énergétique. D'autres secteurs, tels que l'agriculture, la pêche et les ressources en eau, s'efforcent également d'intégrer cette technologie. En agriculture, plusieurs initiatives visent à améliorer la production, l'irrigation, la fertilisation et la gestion des maladies des plantes grâce à l'IA. Un exemple prometteur est le projet de fermes modernes du groupe "Souakri" dans la wilaya d'El-Meghaïer où un système automatisé doté d'IA a été mis en place avec un partenaire turc pour contrôler chaque étape de la production. Cette expérience concerne dans sa première phase, la culture de tomates-cerises destinées à l'exportation dans le but d'augmenter la productivité, hisser la qualité et réduire les risques, selon une déclaration à l'APS du responsable de projets au sein du groupe, Mourad Fassi. Une autre expérience prometteuse dans ce secteur notable est celle de "Farm AI", réalisée par une start-up algérienne classée deuxième lors de la compétition mondiale "Tech 4 Good" en Chine en 2023. Elle a développé un système de détection des maladies des plantes utilisant des drones équipés d'IA, actuellement en phase de test dans certaines exploitations agricoles, selon les explications de la gérante de l'entreprise, Ahlam Boumezrag. Le secteur agricole dispose également d'un incubateur rattaché à la Chambre nationale d'agriculture pour soutenir l'innovation dans l'agriculture et le soutien aux projets de start-up, à travers l'accompagnement, la formation et le réseautage entre les innovateurs, notamment dans le domaine de l'IA et des entreprises économiques. Pour sa part, la Direction générale des forêts (DGF) expérimente un système de prévention des incendies de forêt, présenté par une start-up algérienne, basé sur des capteurs environnementaux utilisant l'IA pour évaluer en temps réel les risques d'incendie, grâce aux indicateurs climatiques. Les points de surveillance peuvent ainsi être informés en temps réel, leur permettant d'avertir la population en cas de déclenchement d'un incendie ou de signaler la possibilité d'un risque. Dans le secteur de la pêche, plus de 75 projets innovants ont été recensés, dont plusieurs utilisent l'IA pour améliorer les systèmes d'aquaculture et de production d'algues. L'expert en technologies, Younes Grar, a estimé que l'IA joue un rôle crucial dans l'amélioration des activités économiques, "en optimisant la maintenance prédictive, l'automatisation des tâches et la prise de décisions, permettant ainsi de réduire les coûts et d'améliorer la qualité des services". Ceci, tout en affirmant la nécessité de mettre à disposition des plateformes d'IA, l'ensemble des données nécessaires afin d'éviter les erreurs. Ces expériences interviennent alors que l'Algérie se prépare à une nouvelle phase de transformation technologique, visant à devenir un leader en Afrique en matière d'innovation et d'intelligence artificielle, qui sera l'axe de la troisième édition de la Conférence africaine des start-up, organisée du 5 au 7 décembre en cours.
ALGER- Une rencontre a été organisée, mardi à Alger, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, lors de laquelle les participants ont mis en avant l'importance de la prévention de cette maladie ainsi que l'accès équitable aux services de santé sans discrimination ni stigmatisation. Dans une allocution lue en son nom par le directeur général de la prévention au ministère, Djamel Fourar, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a fait savoir que cette rencontre s'inscrit sous le thème mondial "Suivons le chemin des droits" et le slogan national : "Ensemble pour un accès universel", pour mettre l'accent sur l'importance d'offrir à tous un accès équitable aux services de santé, sans discrimination ni stigmatisation", ainsi que "l'amélioration de la qualité de vie des personnes ayant contracté le VIH/SIDA tout en œuvrant à éradiquer ce problème de santé publique". L'objectif général de cette journée mondiale "est de renforcer la réponse pour éliminer le SIDA d'ici 2030, en mettant l'accent sur des soins de santé équitables et de qualité", ajoute M. Saihi, précisant que cette journée constitue également "une opportunité de rappeler que l'Algérie a consacré le droit à la santé comme un droit fondamental dans sa Constitution, garantissant à tous les citoyens la protection de leur santé et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques". A cette occasion, le ministre a salué "la qualité du partenariat entre l'Algérie et le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), qui a permis au pays de réaliser des avancées significatives dans la lutte contre ce virus". Il a également loué "les efforts du Comité national de prévention et de lutte contre les IST/SIDA (CNPLS) pour la qualité du travail accompli". Le ministre a mis en avant "la volonté de l'Algérie de redoubler d'efforts pour inverser la progression de cette pandémie mondiale et garantir un accès complet et gratuit à l'ensemble des services de santé, y compris le dépistage et le traitement". "Grâce à cette réponse nationale multisectorielle, notre pays a enregistré des progrès significatifs et figure parmi les pays où l'épidémie est peu active, avec un taux de prévalence estimé à 0,1%", a relevé le ministre, mettant en garde contre "certains facteurs de risque tels que les comportements à risque, le faible recours à la protection, l'usage de drogues injectables et la migration" qui nécessitent une vigilance accrue. Dans le même contexte, il a souligné la nécessité "de renforcer la réponse au VIH, notamment parmi les catégories les plus vulnérables, et d'éliminer la transmission mère-enfant par le renforcement de la prévention, le diagnostic et la prise en charge appropriée, tout en accompagnant les personnes vivant avec le virus avec le soutien de la société civile". Saihi a évoqué le Plan national stratégique (PNS) 2024-2028 "qui s'inscrit dans les engagements pris par l'Algérie", pour "optimiser la réponse nationale en tenant compte de la situation épidémiologique. Ce Plan met l'accent sur les populations vulnérables et les plus exposées, avec pour objectif d'élargir l'accès aux services de prévention et de soins, dans un environnement exempt de discrimination et de stigmatisation". Concernant la couverture sanitaire et la promotion des actions de prévention, le ministre a rappelé "la mise en œuvre de la deuxième version du Plan d'action malade (PAM2)" et salué "l'engagement de la société civile dans les actions de prévention de proximité ciblant les populations vulnérables et fortement exposées au risque de ce virus".
ALGER- Les efforts de l'Algérie dans la lutte contre le VIH/Sida, ont été mis en avant, mardi à Alger, lors d'une rencontre organisée à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre. "L'Algérie a de tout temps, été leader en matière de lutte contre le VIH Sida au niveau régional, consacrant depuis 1998, la gratuité de l'accès au traitement", a déclaré la Directrice d'Onusida en Algérie, Soraya Alem, lors de cette rencontre ayant vu la participation de plusieurs intervenants dans le domaine. De plus, a-t-elle ajouté, l'Etat a mis en place "des programmes globaux de prévention et de sensibilisation", relevant "la faible prévalence du VIH Sida en Algérie, comparativement à d'autres pays, notamment africains". Dans sa présentation du "bilan et perspectives de l'Algérie pour une réponse efficace et inclusive" à cette pathologie, le représentant du ministère de la Santé, Dr Ahmed Bouchala, a de son côté, fait part des actions envisagées dans le cadre du Plan national de lutte contre le Sida pour la période 2024-2028. Il a indiqué que celui-ci préconise notamment" la poursuite des efforts de lutte en ciblant en priorité les populations à risques d'exposition au virus, l'élaboration de la stratégie de la triple élimination du VIH, de la Syphilis et de l'hépatite B, ainsi que la diversification des approches de dépistage". De même que "le renforcement de la gouvernance liée à la riposte stratégique, ainsi que l'amélioration et la pérennisation du financement pour soutenir durablement l'accélération de la réponse nationale", a-t-il ajouté. Il a également évoqué "l'amélioration continue de la qualité de la formation des personnels de santé, ainsi que l'élaboration et l'actualisation des guides de diagnostic et de prise en charge".
ALGER- Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a présidé, lundi à Alger, une rencontre d'orientation avec les responsables locaux du secteur, durant laquelle il a instruit d'améliorer la qualité des services de la poste et des télécommunications, indique un communiqué du ministère. Cette rencontre a été une occasion pour le ministre de s'enquérir de près de la situation du secteur dans toutes les wilayas du pays, et de définir les axes d'orientation de son activité lors de la prochaine étape, précise la même source. Evoquant le volet de la poste, le ministre a instruit de garantir des services de qualité à la hauteur des aspirations des citoyens, en renforçant l'efficacité de la performance et de prendre en charge soigneusement les préoccupations soulevées de manière à assurer la continuité et la qualité des services postaux. Le ministre a enjoint aux cadres locaux d'intensifier les sorties d'inspection au niveau des bureaux de poste, afin de s'assurer d'une prestation de service régulière, ajoute le communiqué. Le ministre a mis l'accent sur la nécessité de conjuguer les efforts afin d'assurer la réalisation des projets sectoriels dans les délais impartis. A cette occasion, le ministre a attiré l'attention des responsables locaux quant à l'importance du suivi régulier des différentes recommandations issues des sessions des Assemblées populaires de wilaya (APW), ainsi que l'étroite collaboration avec tous les secteurs concernés, à l'instar des autorités locales, tout en écoutant les représentants de la société civile. Pour ce qui est des télécommunications, le ministre a rappelé la nécessité d'établir une étroite coordination avec les services locaux des secteurs de l'Intérieur et de l'Habitat afin de mesurer les besoins des citoyens en matière de services de télécommunication, notamment les habitants des nouveaux pôles urbains, appelant à collaborer avec les représentants des opérateurs de téléphonie fixe et mobile. Concernant la téléphonie fixe et mobile, le ministre a affirmé la nécessité d'accélérer la cadence de réalisation des projets de développement et de modernisation des infrastructures de télécommunications, de généraliser les fibres optiques, d'assurer un suivi régulier de leur avancement, et de prendre les mesures nécessaires pour réparer les pannes et les coupures, soulignant l'impératif de renforcer le réseau et d'améliorer la qualité des services fournis, selon la même source. Dans le même contexte, le ministre s'est dit soucieux de prendre en charge les demandes de raccordement des administrations et des entreprises publiques en fibre optique dans le cadre de la transition numérique, appelant à l'amélioration de l'accueil et de l'orientation des citoyens, à faciliter les procédures administratives tout en prenant en charge les doléances des citoyens. La rencontre a permis également au ministre d'écouter les préoccupations des responsables locaux, en vue de les prendre en charge dans le cadre du plan d'action, lit-on dans le communiqué.
ALGER- Le Secrétariat général permanent de la Conférence des Juridictions constitutionnelles africaines (CJCA) a organisé, lundi à Alger, en collaboration avec la Cour constitutionnelle algérienne, une cérémonie en l'honneur de Dr Zahra Kilali, lauréate de la première édition du concours "Meilleure thèse de doctorat", visant à promouvoir la recherche scientifique et encourager l'excellence parmi les chercheurs. Zahra Kilali, de l'Université "Abou Bekr Belkaid" de Tlemcen, a décroché la première place grâce à sa thèse intitulée "Le rôle créateur du Juge constitutionnel". Sa thèse, rédigée en langue arabe, s'est distinguée parmi celles de quatre lauréats représentant divers pays africains lors de cette première édition. La thèse primée porte sur les missions des cours suprêmes, des tribunaux et des conseils constitutionnels africains, abordant particulièrement la justice constitutionnelle et son histoire, les institutions politiques, le droit constitutionnel, les contentieux électoraux, le statut des membres du Parlement, et d'autres questions liées aux activités des organes de la justice constitutionnelle en Afrique. Lors de la cérémonie de distinction, le président de la Cour constitutionnelle, M. Omar Belhadj, a réaffirmé le soutien de la Cour à toutes les initiatives visant à promouvoir la recherche scientifique en matière de jurisprudence et de droit constitutionnels", ajoutant que la lauréate, issue de l'Université algérienne, "a remporté la première place avec mérite, se plaçant en tête des meilleures thèses en langue arabe lors de la 7e Assemblée Générale de la Conférence, tenue au Zimbabwe du 30 octobre au 3 novembre 2024". Belhadj a rappelé "la participation de la Cour constitutionnelle à ce concours dès ses débuts, en proposant l'attribution de quatre prix correspondant aux quatre langues officielles de la Conférence. La Cour, en collaboration avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a œuvré à la promotion de cette compétition et à l'encouragement de la participation des jeunes chercheurs de toutes les universités algériennes". Il a ajouté que les membres de la Cour constitutionnelle ont contribué à "l’évaluation préliminaire des thèses en lice, selon des critères académiques et méthodologiques, avant que le comité de lecture et d’évaluation, composé d’éminents professeurs de droit constitutionnel au niveau du Secrétariat général permanent de la CIJA, ne procède à l’annonce des lauréats du prix". Belhadj a, dans ce contexte rappelé les objectifs de ce concours qui vise à "encourager les juristes, étudiants et chercheurs africains, tout en récompensant l’excellence et l’originalité dans les recherches portant sur les questions constitutionnelles, électorales et autres thématiques liées aux compétence des juridictions constitutionnelles". De son côté, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a salué cette distinction remportée par Dr Kilali, la qualifiant de "preuve de la qualité de l’enseignement supérieur en Algérie, qui s'affirme désormais comme une force aux niveaux continental et international". A cette occasion, il a exprimé son souhait de renforcer la coopération entre son secteur et la Cour constitutionnelle en vue de développer l’enseignement pédagogique au niveau des établissements universitaires, soulignant la mobilisation de tous les moyens matériels et humains pour développer ce partenariat. Il convient de rappeler que ce concours, visant à encourager l'excellence scientifique des chercheurs dans les domaines constitutionnels et électoraux en Afrique, a enregistré 23 participations traitant des thématiques relevant des compétences des cours suprêmes, tribunaux et conseils constitutionnels africains".
ALGER- Un mémorandum d'entente entre l'Algérie et l'Italie, visant à renforcer et promouvoir l'enseignement de la langue italienne en Algérie, a été signé lundi à Alger. Au terme de la cérémonie de signature de cet accord par le ministre de l'Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui et le ministre italien de l'Education et du Mérite, Giuseppe Valditara, M. Saâdaoui a indiqué que cet accord visait à "promouvoir l'enseignement de la langue italienne dans les établissements algériens". Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre du "renforcement" de la coopération bilatérale dans le domaine de l'éducation, a été l'occasion "de prendre connaissance du système éducatif italien et de présenter le système éducatif algérien et les perspectives de le développer", a-t-il ajouté précisant qu'il y a eu un "échange de vues sur les moyens de développer l'enseignement de la langue italienne en Algérie". L'objectif d'enseigner l'italien est de "former des générations ouvertes imprégnées de l'esprit d'ouverture et de coopération, prêtes à tisser des relations humaines, avec les peuples amis avec lesquels nous partageons de nombreux principes humains tels la liberté et la paix". De son côté, le ministre italien a affirmé que ce mémorandum d'entente vise à renforcer le dialogue entre les deux écoles algérienne et italienne, et à développer la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines culturel et économique.
ALGER- Le recteur de l'Université d'Alger 1, Fares Mokhtari a annoncé, dimanche, la création de 50 start-up par les étudiants depuis le lancement des maisons de l'intelligence artificielle et des centres de développement de l'entrepreneuriat (CDE) en 2022. Dans une déclaration à la presse en marge d'une rencontre sur les applications de l'intelligence artificielle dans divers domaines, organisée par l'Université au siège de la Maison de l'intelligence artificielle, M. Mokhtari a indiqué que la création de cette dernière, en sus du centre de développement de l'entrepreneuriat (CDE) et de l'incubateur d'entreprises, a permis "à des étudiants de lancer 50 start-up et d'enregistrer 16 brevets d'invention, ce qui est une avancée considérable". Et d'ajouter que l'université forme actuellement environ 150 étudiants préparant le lancement de leurs start-up, tandis que le CDE de l'université a reçu, jusqu'à présent, 200 demandes d'adhésion. Dans le même contexte, la directrice de l'incubateur d'entreprises de l'université d'Alger 1, Kaouther El Kourd, a souligné l'intérêt des étudiants pour l'entrepreneuriat, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle, précisant que leurs projets visent à développer des solutions dans différents domaines. Concernant le thème de la rencontre, Mme El Kourd a précisé qu'il s'agit d'explorer le potentiel illimité de l'IA, devenue une nécessité qui exige la mobilisation de tous, pour trouver des solutions durables aux différents défis. La rencontre a réuni des représentants d'entreprises publiques et privées, d'enseignants et de cadres de l'université, en sus de chercheurs algériens établis à l'étranger, qui ont animé des conférences destinées à sensibiliser les étudiants aux potentialités offertes par l'IA et à les encourager à concentrer leurs efforts sur le développement de solutions fondées sur l'IA. Lors de son intervention, Riyad Baghdadi, enseignant à l'Université MIT de New York, a appelé les étudiants à profiter de l'émergence récente de l'IA, en vue de permettre à l'Algérie d'être au diapason des autres pays dans ce domaine, soulignant que l'usage de ces techniques a débuté simultanément dans le monde entier. Le chercheur a évoqué les différentes applications du "Deep Learning" et du "Machine Learning" notamment dans les secteurs du transport et de la médecine, affirmant que leur intégration dans la vie pratique est désormais accessible, grâce à la disponibilité des données et à la facilité d'accès aux ressources pédagogiques. Selon M. Baghdadi, l'Algérie a besoin de plateformes de l'IA, notamment dans le domaine de "l'IA générative" en vue d'éviter les contenus inappropriés ou les fausses informations, appelant à créer divers types de contenus en ligne, dans l'objectif de renforcer les bases sur lesquelles reposent ces plateformes. De son côté, le chercheur et médecin Yacine Abdeldjebbar a estimé que les applications algériennes basées sur l'IA devraient s'appuyer sur des expériences réelles, soulignant l'importance pour les étudiants de bien comprendre les besoins de la société avant de lancer leurs projets.
KHENCHELA- Le scientifique algérien Belgacem Haba, pilier de la recherche scientifique et technologique, a présenté, dimanche aux étudiants de l'Université Abbas-Laghrour de Khenchela, son expérience et son parcours dans le domaine des startups. Au cours d'une conférence interactive, M. Haba, détenteur de 500 brevets dans le domaine de la microélectronique, a prodigué des conseils précieux aux étudiants intéressés par la création de start-up et, partant, apporter un "plus'' à l'économie du pays. Il a adressé un message aux étudiants présents et aux acteurs de l'innovation dans la wilaya de Khenchela, dans lequel il leur a recommandé de prendre préalablement un ensemble de dispositions pour optimiser leurs chances de réussir à concrétiser leurs idées et d'en faire des start-up aptes à apporter des solutions aux différentes problématiques. Haba a exhorté les étudiants souhaitant intégrer le monde des entreprises émergentes à préparer une stratégie et un programme de travail tout en recherchant le climat approprié pour matérialiser ces idées, et trouver des financements pour leurs idées, avant de se lancer dans la réalisation de tout projet innovant. Il a également recommandé de "ne pas improviser et de ne pas choisir au hasard les idées qu'ils souhaitent concrétiser dans le cadre d'une start-up'', car, a-t-il averti, "cela pourrait conduire à leur échec". Haba a conseillé les étudiants de prendre leur temps afin de s'offrir la possibilité, le cas échéant, de repenser leurs idées et/ou de corriger les erreurs qu'ils viendraient à commettre. Il s'agit de savoir abandonner temporairement un projet, en cas d'échec, en attendant un nouveau départ, et de travailler, en cas de succès, au développement d'un projet d'entreprise innovante, a-t-il ajouté. Au cours de la même conférence, à laquelle ont assisté de nombreux étudiants, des représentants d'agences de soutien et de jeunes entrepreneurs, M. Haba s'est attardé sur l'une de ses expériences dans une petite entreprise créée aux Etats-Unis d'Amérique, dans les années 1990, où il a dirigé une équipe de recherche qui a développé des puces intelligentes pour les téléphones mobiles afin d'en réduire la taille et de faciliter leur utilisation, ouvrant ainsi le champ à un marketing efficace qui lui a permis d'atteindre ses objectifs et de réaliser un chiffre d'affaires considérable. Il convient de noter que le chercheur algérien Belgacem Haba, en visite de deux jours dans la wilaya de Khenchela, animera, dans l'après-midi, un workshop avec des étudiants en électronique à la Maison de l'intelligence artificielle de l'Université Abbas-Laghrour, avant de visiter lundi, l'incubateur d'entreprises, au pôle universitaire Abdelhak Rafik Bererhi, où il aura des entretiens avec des enseignants et des étudiants porteurs de projets.
ALGER- Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a supervisé, dimanche à Alger, l'opération de domiciliation de cinq (5) start-up et la remise des attestations à cinq micro-entreprises au niveau de l'Université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumediene (USTHB) d'Alger. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Baddari a précisé que cette opération intervenait dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, portant création de 20.000 start-up à l'horizon 2029 afin de contribuer au développement de l'économie du pays. Dans le même cadre, le ministre a souligné que l'université constitue désormais "la mère nourricière de l'économie d'innovation", et ce à travers la création et la promotion des start-up, de même qu'elle joue actuellement un rôle important dans le soutien de l'économie du pays, en créant un environnement favorable au développement des startups et des micro-entreprises, précisant qu'elle constitue un moyen efficace pour l'appui à l'entrepreneuriat. A cette occasion, M. Baddari a visité une exposition des projets innovants organisée à l'université et inspecté le bureau des consultations, de la recherche et du développement de l'université ainsi que les bureaux consacrés aux start-up, le centre de développement de l'entrepreneuriat et l'incubateur de l'université.