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Education: garantir la qualité de l’enseignement pour permettre aux élèves de passer les examens en toute confiance

ALGER- Le ministre de l'Education nationale, M. Mohammed Seghir Sadaoui a affirmé, jeudi à Alger, que les efforts des services de son département visent à garantir la qualité de l'enseignement au sein des établissements scolaires pour permettre aux élèves de passer les examens en toute confiance. Répondant aux questions des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Sadaoui a précisé que le ministère de l'Education nationale "s'engage à assurer les conditions d'un enseignement de qualité au niveau des établissements scolaires nationaux pour permettre aux élèves de passer les examens, notamment les examens finaux, en toute confiance". Pour accompagner les élèves, le ministre a rappelé que les établissements scolaires ont ouvert leurs portes aux élèves pendant les vacances, outre les cours dispensés par l'Office national de l'enseignement et de la formation à distance (ONEFD), via une plateforme spéciale ainsi que les cours diffusés sur certaines chaînes, à l'instar de la chaîne El Maarifa. Concernant le recours de certains élèves aux cours particuliers, M. Sadaoui considère que "la demande de cours supplémentaires en dehors des établissements scolaires ne pose pas de problème tant que cela reste conforme au programme éducatif", précisant que les prérogatives de son secteur, "ne couvrent pas les écoles de langues mais seulement les établissements de l'éducation nationale, publics et privés". Pour ce qui est de la surcharge, M. Sadaoui a rappelé avoir toujours insisté lors de ses visites d'inspection aux établissements scolaires à travers les différentes wilayas du pays, sur une série de mesures inscrites dans ce cadre, à l'instar des classes d'extension pour réduire la pression sur les établissements surchargés, rappelant que son département recense "12 millions d'élèves à travers 30.000 établissements, et plus d'un million de fonctionnaires". S'agissant du dernier statut des fonctionnaires du secteur, le ministre a souligné qu'il comportait de nombreux acquis visant à améliorer les conditions de la famille éducative, mettant en avant que "la qualité de l'enseignement repose sur plusieurs fondements, dont l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des fonctionnaires, la fourniture d'équipements aux structures éducatives, l'intensification de la formation et l'amélioration des programmes".
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3270 écoles dotées de tablettes électroniques à l’échelle nationale

ALGER - Un total de 3270 écoles ont été dotées de tablettes électroniques à l'échelle nationale, a fait savoir, samedi, le directeur des systèmes d'information au ministère de l'Education nationale, Amara Ghalem. Intervenant en marge de la conférence nationale sur "l'évaluation de la transition numérique dans le secteur de l'Education nationale", dont les travaux se poursuivent pour deux jours, M. Ghalem a déclaré à l'APS que "le ministère avait misé sur l'équipement d'au moins une école par commune à travers le territoire national en tablettes électroniques". Soulignant que "le nombre des écoles équipées en tablettes à ce jour s'élève à 3270", l'intervenant a ajouté que le ministère compte couvrir "50% des écoles primaires par ces équipements avant la prochaine rentrée scolaire". Il a évoqué, dans ce sens, "les étapes importantes franchies par le ministère de l'Education nationale en matière de numérisation de plusieurs procédures réglementaires, administratives et de services, à travers la conception et le développement de plusieurs plateformes numériques". Parmi les réalisations accomplies, la plateforme des enseignants (Ostad.education.dz), celle dédiée à l'évaluation des acquis (Taqiim.education.dz), la plateforme "Mawidy" dédiée à la prise de rendez-vous pour l'authentification des diplômes, le service dédié aux questionnaires et aux sondages d'opinion et la nouvelle version du site web du ministère, annoncée, samedi, à l'occasion de la conférence. Ghalem a également rappelé que le secteur a adopté la politique "zéro papier" dans les procédures d'inscription aux examens officiels. Quant aux parents d'élèves, le même responsable a évoqué "l'espace élèves" à travers lequel ils peuvent consulter les bulletins de notes, les demandes de transfert, d'orientation et de réorientation, mettant en avant la volonté du secteur de numériser à 100% toute l'opération afin d'éviter les déplacements. A noter que le processus de transition numérique dans le secteur de l'Education a franchi plusieurs étapes depuis 2010, dont la numérisation des inscriptions aux examens scolaires nationaux et des concours de recrutement en 2016 ainsi que d'autres mesures telles que le e-paiement. Le secteur avait procédé également à "la numérisation de plus de 60 documents officiels", a ajouté M. Ghalem.
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Des projets innovants et des structures de recherche scientifique inaugurés par Baddari à Constantine

CONSTANTINE - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a inauguré, samedi au cours d’une visite de travail à Constantine, des projets innovants et des structures de recherche scientifique. Le ministre a entamé sa visite dans la circonscription administrative d'Ali Mendjeli, où il a inauguré, à l’Ecole nationale polytechnique, une pépinière d'entreprises et le centre de développement de l'entrepreneuriat, deux projets qui permettent aux étudiants et aux professeurs de transformer leurs idées innovantes en start-up et en projets économiques prometteurs, conformément à la stratégie visant à consolider la culture entrepreneuriale au sein de l'Université algérienne. Baddari s’est également enquis du fonctionnement des ateliers de fabrication, d'installation et de réparation d’appareils techniques, et des moyens de production disponibles destinés à contribuer au renforcement des capacités de l'Université à transformer le savoir en produits technologiques. Il a écouté, à cette occasion, un exposé relatif à trois prototypes de projets innovants réalisés par des étudiants et des professeurs de l'Ecole polytechnique, ainsi qu’aux brevets déposés, reflet du dynamisme de l'Ecole nationale polytechnique en matière de recherche et d'application. Le ministre a également inspecté la plate-forme technologique de cette Ecole d’enseignement supérieur, prenant connaissance des moyens dédiés à la recherche appliquée et au développement des matériaux, avant de saluer les efforts déployés en vue de renforcer la contribution de l'Université à l'économie nationale. Le ministre a également été informé, au siège du Technopôle Hill de Constantine, des programmes et des projets prévus pour consolider l’implication de l'Université dans le tissu économique et social, afin d'atteindre les objectifs de développement durable et d'économie innovante. Baddari a ensuite visité, à la Faculté des arts et de la culture, une exposition consacrée aux clubs de théâtre universitaire et aux start-up actives dans le domaine du théâtre et des arts où il a salué la créativité artistique en tant que moteur du mouvement estudiantin. Dans une déclaration à cette occasion, le ministre a souligné qu'en plus de sa mission principale de formation, l'université algérienne s'emploie dans le cadre de sa modernisation, à "encourager et à favoriser l'innovation qui occupe désormais une place centrale". Une évolution, a-t-il souligné, concrétisée par la création d'une filiale économique à l'Ecole nationale polytechnique de Constantine, résultat d'efforts continus pour transformer les idées des étudiants et des professeurs en start-up et en micro-entreprises, ainsi que pour déposer des brevets aptes à être commercialisés et valorisés.
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Education : lancement de trois nouvelles plateformes électroniques pour accélérer la transformation numérique dans le secteur

ALGER - Le ministre de l'Education nationale, M. Mohammed Seghir Sadaoui, a annoncé, samedi à Alger, le lancement de trois (3) nouvelles plateformes électroniques visant à améliorer les services et à accélérer la transformation numérique dans le secteur. Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux de la Conférence nationale sur "l'évaluation de la transformation numérique dans le secteur de l'éducation nationale", qui se tient au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger), en présence de membres du Gouvernement et de représentants d'instances officielles, le ministre a indiqué que la création de ces plateformes a vocation à accélérer la transformation numérique dans le secteur, précisant qu'il s'agit de la nouvelle version du site du ministère, de la plateforme "mawidy" dédiée à la prise de rendez-vous pour l'authentification des diplômes et d'un service dédié aux questionnaires et aux sondages d'opinion. A cette occasion, M. Sadaoui a réaffirmé l'engagement de son département en faveur d'une transformation numérique "globale et efficace" reposant sur "une vision claire" incarnant la volonté d'adopter une approche de concertation pour donner corps à cette transformation. Dans ce contexte, le ministre a rappelé les différents services numériques proposés par son secteur pour faciliter les démarches administratives pour les élèves (inscriptions, transferts, orientation, réintégration, retrait des relevés de notes originaux), mais aussi au profit du personnel du secteur (retrait des attestations de travail). Il a également cité le système numérique d'évaluation des acquis du cycle de l'enseignement primaire, les opérations liées au mouvement annuel de mutation, les inscriptions aux examens officiels et aux concours de recrutement, les aspects liés au paiement en ligne et les plateformes d'enseignement à distance. Sadaoui a aussi rappelé l'équipement de plusieurs écoles primaires en tablettes électroniques, soulignant "la poursuite de cette opération qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie du secteur visant à améliorer la qualité de l'enseignement à travers l'intégration des TIC dans l'environnement scolaire". Ces mesures, a-t-il dit, interviennent "en application des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à consacrer les principes de transparence et à éliminer toute opacité dans la gestion de la chose publique", rappelant que le président de la République "suit de près l'avancement des processus de transformation numérique dans tous les secteurs". Le ministre a, par ailleurs, mis en avant l'engagement du secteur à accélérer la transformation numérique et à recourir, à l'avenir, à des techniques de pointe, telles que la réalité virtuelle, la réalité augmentée et l'intelligence artificielle.
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Le ministre de la Santé reçoit la représentante du Fonds des Nations Unies pour la population en Algérie

ALGER- Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a reçu la représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en Algérie, Faiza Bendriss, indique un communiqué du ministère. Cette rencontre, tenue au siège du ministère en présence de cadres de l'administration centrale, a été "l'occasion d'évoquer les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la santé", précise le communiqué. Dans ce cadre, la représentante de l'UNFPA en Algérie a qualifié le ministère de la Santé de "partenaire essentiel avec lequel la coopération doit être renforcée et élargie à l'avenir", saluant "les compétences algériennes qui lui ont permis d'acquérir d'importantes expertises et connaissances". Elle a également indiqué que "le Fonds est disposé à mettre son expérience à la disposition de l'Algérie pour développer une vision stratégique plus efficace, notamment dans les domaines de la formation et du transfert d'expertises". De son côté, le ministre de la Santé a souligné "l'importance du partenariat entre l'Algérie et l'UNFPA", se félicitant du "rôle de l'organisation dans le soutien aux programmes de santé nationaux". Il a en outre mis l'accent sur "la nécessité de poursuivre cette coopération pour renforcer les acquis en matière de santé et suivre les évolutions mondiales". Dans le même sillage, M. Saihi a mis en avant "l'importance d'établir une feuille de route définissant clairement les priorités et fixant des objectifs atteignables dans le cadre de la vision commune des deux parties". De plus, il a relevé la nécessité de "se concentrer sur le renforcement des capacités des personnels de la santé à travers des programmes de formation avancés, en phase avec les développements scientifiques et techniques, afin de garantir l'amélioration de la qualité des services de santé et une réponse efficace aux défis actuels". Enfin, M. Saihi "s'est dit optimiste quant à l'avenir de la coopération entre l'Algérie et le Fonds des Nations Unies pour la population", soulignant que "le travail conjoint permettra d'accomplir de plus grandes réalisations dans le domaine de la santé, notamment à travers l'investissement dans la formation continue et la mise en place de mécanismes efficaces pour le suivi de la mise en œuvre des projets communs".
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L’apport des start-up à l’industrie pharmaceutique évoqué lors d’une réunion de travail entre MM. Kouidri et Ouadah

ALGER- Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a coprésidé, lundi, avec le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, une réunion de travail consacrée à la présentation de projets de start-up et de porteurs de projets innovants proposant des solutions technologiques et des idées novatrices en faveur de l'industrie pharmaceutique, indique un communiqué du ministère de l'Industrie pharmaceutique. Lors de cette rencontre, M. Kouidri a mis en avant "la dynamique que connaît le secteur dans ses efforts visant à garantir la sécurité sanitaire et à réguler l'importation", soulignant "l'impératif d'associer les start-up et les micro-entreprises, en leur offrant la possibilité de contribuer à cette dynamique et en les intégrant dans l'économie nationale, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". Saluant le développement significatif des start-up en Algérie, le ministre a encouragé ces dernières à "contribuer au développement des intrants pharmaceutiques permettant la production de matières premières à même de promouvoir la production locale et de réduire la facture des importations". De son côté, M. Ouadah a souligné "l'importance d'établir des ponts de communication entre les entreprises pharmaceutiques et les jeunes porteurs de projets afin d'identifier les besoins et de proposer rapidement des solutions technologiques". Rappelant que "la création d'une start-up se fait en un temps record, tant en matière d'enregistrement que de financement", il a appelé les industriels à "se rapprocher des start-up pour les orienter en fonction de leurs besoins", selon le communiqué. Après avoir rappelé que son secteur comptait atteindre 20.000 start-up d'ici 2029, M. Ouadah a mis en relief, dans une déclaration, "la complémentarité" entre les deux départements ministériels qui permet aux start-up et aux micro-entreprises de contribuer à la production des intrants et des matières premières nécessaires au secteur de l'industrie pharmaceutique, et ce, dans le cadre de la promotion de l'innovation et de la numérisation. De leur côté, les porteurs de projets et les propriétaires de start-up ont présenté un ensemble de solutions technologiques et numériques qui ont vocation à soutenir l'activité de l'industrie pharmaceutique, tant en termes de gestion que de production. Entre autres propositions présentées par les entreprises participantes, figure un système d'information reliant les entreprises industrielles aux différents centres décisionnels dans le secteur de l'industrie pharmaceutique, lequel permet un suivi efficace des chaînes de production, de distribution et de gestion, ainsi que des solutions numériques dans le domaine du diagnostic médical et de la culture cellulaire intelligente.
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L’éradication de la tuberculose en Algérie, un engagement constant de l’Etat

ALGER- Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a affirmé, lundi à Alger, que l'éradication de la tuberculose pulmonaire en Algérie est un engagement constant de l'Etat, relevant une "baisse significative" du nombre de cas de cette maladie en Algérie. Présidant la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose (24 mars de chaque année), le ministre de la Santé a précisé que "la concrétisation de l'engagement d'éradiquer la tuberculose en Algérie repose sur plusieurs axes, notamment le renforcement du système de surveillance et l'amélioration du diagnostic de cette maladie en utilisant des outils innovants". La lutte contre cette maladie se fait également, ajoute M. Saihi, à travers "une prise en charge optimale des patients, la fourniture de médicaments antituberculeux, ainsi que la promotion de la recherche en la matière". A cette occasion, qui a vu la présence du représentant du bureau de l'Organisation mondiale de la santé en Algérie, Phanuel Habimana, des membres du Comité national de lutte contre la tuberculose, ainsi que d'un groupe d'experts, le ministre a souligné "une baisse significative" des cas de tuberculose pulmonaire contagieuse (-10 cas pour 100.000 habitants)". Il a également affirmé que la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, organisée cette année en Algérie sous le slogan "Engageons-nous, travaillons ensemble pour éradiquer la tuberculose", constitue "une opportunité pour une compréhension approfondie de cette maladie et des problèmes qui y sont liés", avec "la mobilisation des professionnels de la santé et la sensibilisation de la population à l'impact dévastateur de cette maladie sur la santé". Après avoir indiqué que la célébration de cette journée est aussi une occasion de "mettre en lumière les efforts mondiaux et nationaux déployés dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD) pour éradiquer la tuberculose d'ici 2030", M. Saihi a souligné que "plus de 4.100 personnes perdent la vie chaque jour à cause de cette maladie au niveau mondial".
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Signature d’une convention de coopération entre l’université de Ghardaïa et ICE de Londres

GHARDAIA- Une convention de coopération a été signée entre l’Université de Ghardaïa et Islington Centre for English (ICE) sis à Londres, dans le but de promouvoir des stages et formations en anglais au profit des professeurs, cadres et étudiants de l’université, a-t-on appris jeudi auprès du rectorat de l’Université de Ghardaïa. Paraphée à distance par le directeur adjoint des relations extérieures et de la coopération de l’université de Ghardaïa, Dr Abderrahmane Chenini, et du responsable administratif de Islington Centre for English, la convention s’inscrit dans le cadre de la stratégie de formation mise en place par le secteur de l’Enseignement supérieur au profit des enseignants, chercheurs, cadres et étudiants de l’université afin de renforcer leurs connaissances en langue anglaise devenue un outil de transfert technologique et un élément important en matière de communication, a indiqué M. Chenini. En vertu de cette convention, l’université de Ghardaïa ambitionne de créer un climat propice à la réalisation des objectifs de développement scientifique engagés par la tutelle, en plus d’appuyer les efforts déployés en matière de publications, de recherches et d’études pour assurer progressivement l’enseignement dans la langue anglaise, a-t-il souligné. Et d’ajouter que Islington Centre for English (ICE) propose des formations de qualité en langue anglaise, enseignées par des professeurs de renommée et adaptées aussi bien aux professeurs qu’aux étudiants.
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L’Université algérienne a posé les jalons d’une recherche scientifique tournée vers l’innovation et la création de richesse

ALGER- Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a affirmé, mardi à Alger, que l'Université algérienne avait réussi à poser les jalons d'une recherche scientifique tournée vers l'innovation et la création de richesse, à travers la création d'entreprises contribuant à l'économie nationale. Intervenant à l'ouverture des travaux d'une Journée d'étude organisée par la Faculté des sciences de l'information et de la communication de l'Université d'Alger 3, en partenariat avec l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI), sur "le rôle des établissements universitaires de recherche dans l'amélioration du climat d'investissement en Algérie", M. Baddari a précisé que l'Université algérienne "est désormais un levier de la croissance économique, grâce aux infrastructures mises en place à travers tous les établissements universitaires, notamment les incubateurs d'entreprises et les centres de développement de l'entrepreneuriat, ainsi qu'aux différents dispositifs visant à encourager les étudiants à s'orienter vers l'entrepreneuriat et à créer des start-up ou des micro-entreprises et à contribuer ainsi à la création d'emplois". Ces démarches, explique le ministre, permettent aux diplômés de "transformer leurs connaissances en produits industrialisables et commercialisables", faisant état de "la création, en 2024, de 130 start-up et de 150 micro-entreprises, en plus de 900 projets de micro-entreprises éligibles au financement et de 2800 demandes de brevet d'invention en attente de valorisation et de réponse". Le Directeur général de l'AAPI, Omar Rekkache, a, quant lui, souligné que la coordination des efforts entre son agence et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique "tend à rapprocher les entreprises économiques des universités et des laboratoires de recherche scientifique, en vue de les transformer en locomotive favorisant le développement de leurs activités et leur indépendance technologique". De telles initiatives, a-t-il dit, sont de nature à "doter les diplômés de compétences techniques en adéquation avec les besoins du marché du travail", permettant ainsi de "trouver une main d'œuvre qualifiée plus aisément". Rekkache a en outre appelé à intensifier les efforts en vue de "transformer les résultats de la recherche scientifique en véritables catalyseurs de l'économie nationale, afin que l'université soit un acteur majeur dans le renforcement des projets d'investissement et un incubateur des recherches spécialisées". De son côté, le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Bouhicha, a indiqué que le ministère recense en matière d'innovation, de valorisation et d'entrepreneuriat "335 projets au titre des programmes nationaux de recherche, 421 projets à portée socioéconomique, 133 projets thématiques, ainsi que 80 projets innovants destinés au secteur économique". Le ministère recense également "315 filiales économiques, 11.000 projets innovants enregistrés, 63 laboratoires de fabrication, 55 maisons de l'intelligence artificielle, 91 centres d'appui à la technologie et à l'innovation, ainsi que 117 centres de développement de l'entrepreneuriat". A cette occasion, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'AAPI ont signé une convention-cadre portant sur la dynamisation du secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en vue d'améliorer le climat de l'investissement en Algérie.
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L’université de Batna 1 obtient deux nouveaux brevets d’invention

BATNA- L'université Hadj-Lakhdar (Batna 1) vient d'obtenir deux nouveaux brevets d'invention, a-t-on appris, mardi, auprès de la cellule de communication de cet établissement universitaire. Les deux brevets, accordés par l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) pour des projets uniques et originaux, ont été remis au Centre d'Appui à la Technologie et à l'Innovation de l'université de Batna 1, a indiqué à l'APS le responsable de la cellule de communication, le Dr Mourad Miloud. Le premier brevet, obtenu par la chercheuse Rania Bougouffa, concerne un projet dénommé Aquabloom et consistant à traiter et à filtrer les eaux usées par coagulation-floculation, à base de pectine d'agrumes et/ou de pommes. Le second brevet, obtenu par une équipe d'enseignants chercheurs composée d'Asma Timagoult, Yacine Ennoui et Bariza Zitouni, concerne l'élaboration d'une gélatine à base de jus de figues de barbarie et de sirop de mech-degla. L'université de Batna 1 dispose actuellement de 3 brevets dont le premier a été obtenu l'année dernière dans le domaine alimentaire, grâce à une invention consistant à remplacer un conservateur d'oxydation industriel par un conservateur d'oxydation naturel à base de résidus d'extraction d'olives, pour utilisation dans un produit alimentaire (margarine), par le Dr Radhia Ferhat, professeur en sciences alimentaires et chef du département de technologie de la nutrition à l'Institut des sciences vétérinaires et des sciences agricoles. Les trois brevets sont enregistrés à l'INAPI pour une durée de 20 ans.