ALGER - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a indiqué, lundi, que le taux de couverture du marché national en produits pharmaceutiques fabriqués localement était de 68% et devrait atteindre 70%, soulignant que le tissu industriel local comptait actuellement 203 entreprises de production pharmaceutique. Le ministre a présenté ces chiffres lors d'une audition devant la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur l'état et les perspectives de la production pharmaceutique locale. S'agissant de la régulation du marché et de la disponibilité des médicaments à l'échelle nationale, le ministre a indiqué que le taux de couverture du marché national en produits pharmaceutiques fabriqués localement enregistré le premier semestre de 2023 était de près de 68%, prévoyant un taux de près de 70% durant le deuxième semestre de 2023 à la faveur de l'augmentation des capacités de production. Le ministre a souligné que le nombre de médicaments enregistrés dans la nomenclature nationale des produits pharmaceutiques, dans le cadre de la production locale, s'élevait à 3.327 sur 4.544 médicaments enregistrés, soit 73%, faisant état d'une hausse de 300 médicaments depuis août 2022 dans le cadre de la production locale. Concernant la disponibilité des médicaments, M. Aoun a relevé une amélioration par rapport à la fin de 2022, où une trentaine de médicaments étaient en rupture contre une dizaine en novembre 2023, sachant que la plupart des problèmes de disponibilité des médicaments pour diabétiques comme l'insuline, des collyres et des pilules contraceptives ont été résolus. Assurant la disponibilité des produits d'anesthésie dentaire, le ministre a fait état de la mise sur le marché de plus de 6.850.000 doses, dont 5 millions de doses ces trois derniers mois, outre 600.000 doses qui seront distribuées cette semaine, 1.700.000 doses en cours de dédouanement, qui devraient être réceptionnées cette semaine, et 950.000 doses en cours de contrôle et de dédouanement. Il a également annoncé la réception prochaine d'un million de doses, précisant que les services du ministère continuaient de diversifier les sources d'approvisionnement des produits anesthésiants, en plus de l'implantation de quatre projets de production locale. La facture d'importation de tous les types d'insuline réduite de 68 millions d'euros Par ailleurs, et en ce qui concerne le développement du tissu industriel pharmaceutique local, le ministre a déclaré que le nombre d'entreprises de production pharmaceutique s'élevait à 203 entreprises, dont 189 sites de production et 14 entreprises de production dans le cadre de la sous-traitance. Après avoir expliqué que sur l'ensemble des entreprises, 114 étaient spécialisées dans la production de produits pharmaceutiques, 70 dans la production de dispositifs médicaux et 5 dans la production à la fois de produits pharmaceutiques et de dispositifs médicaux, M. Aoun a souligné que la priorité pour 2023 était de se tourner vers la production de médicaments à forte valeur ajoutée qui étaient exclusivement importés, afin de sortir de la dépendance à l'importation et d'assurer une meilleure disponibilité. Le ministre a rappelé, dans ce sens, la production effective par un groupe national de stylos à insuline, dont l'importation coûtait environ 100 millions d'euros, le lancement par SAIDAL de la production d'insuline en flacons, ainsi que l'octroi d'une licence à un consortium de multinationales pour la construction d'une usine d'assemblage de stylos à insuline, avec pour exigence l'augmentation du taux d'intégration et la réduction des prix des intrants, ce qui permettra de réduire la facture d'importation d'environ 44 millions d'euros et de 17 millions d'euros au titre du remboursement au niveau des caisses de sécurité sociale. Outre les nouveaux projets à l'étude pour la production locale d'autres types d'insuline, le ministre a rappelé que la facture d'importation de tous les types d'insuline (stylos et flacons) avait été réduite de 68 millions d'euros au cours de la première année de la production locale, soit une réduction de 21% par rapport à la facture de 2022, qui s'élevait à 320 millions d'euros. Concernant les médicaments anticancéreux, M. Aoun a souligné que sur six projets validés, deux fabricants recourent à un cycle complet de production des formes sèches et deux autres en sont à des étapes avancées d'inscription post-production, évoquant le lancement de la production de formes injectables d'anticancéreux durant le 2e semestre de 2024. Pour ce qui est de la production de collyres et de pilules contraceptives et de la possibilité de production d'hormones de croissance, le ministre a fait état de l'accompagnement des fabricants locaux, à l'image du groupe SAIDAL, pour la production d'autres types de médicaments à forte valeur ajoutée qui étaient en rupture comme les collyres et les hormones de croissance. Il a cité également la réhabilitation des usines conformément aux bonnes pratiques de production des pilules contraceptives pour atteindre de hauts niveaux de production. S'agissant des projets de production des matières premières, le ministre a indiqué qu'il existait une volonté claire chez les investisseurs de produire les matières premières des médicaments de base, comme le paracétamol et les antibiotiques, vu leur grande importance, citant le projet du groupe IMGSA pour la production des matières premières nécessaires à la fabrication du paracétamol et le projet de SAIDAL avec un partenaire indien pour la production des matières premières destinées à la fabrication des antibiotiques. Par souci de garantir la disponibilité des médicaments et de suivre leur traçabilité et dans le cadre de la lutte contre toute pratique commerciale illicite comme le monopole et la vente concomitante, il était nécessaire de développer la plateforme numérique du ministère pour assurer un encadrement réglementaire des marchés de ces produits, a souligné le ministre. La plateforme numérique du ministère regroupe actuellement les données relatives aux programmes de production et de réception conformément aux programmes d'importation, outre les déclarations hebdomadaires des stocks des producteurs et des importateurs et les quantités distribuées pour les produits pharmaceutiques, a expliqué le ministre, soulignant que plus de 5000 déclarations hebdomadaires avaient été reçues et traitées via cette plateforme. Les services du ministère procèdent, par ailleurs, au traitement hebdomadaire de près de 18.000 données numériques sur les niveaux des stocks, les numéros des lots, le conditionnement et les niveaux des stocks des matières premières par rapport au nombre d'unités à commercialiser, a conclu le ministre.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Ait Seddik Baha eddine)
MOSTAGANEM - Le Président directeur général du groupe Saïdal, Wassim Kouidri, a affirmé que le nouveau modèle économique adopté par le groupe public spécialisé dans la fabrication de produits pharmaceutiques permettra de réduire la facture des importations des médicaments de 1,1 milliard de dollars en 2026. M. Kouidri a affirmé, dans une déclaration à l’APS, en marge de la pose de la première pierre pour la réalisation de deux nouvelles usines dans la wilaya de Mostaganem, que Saïdal s’oriente vers un nouveau modèle économique, qui travaille sur la fabrication des matières premières utilisées dans la production de certains médicaments, ce qui permettra de réduire la facture des importations, d’ici 2026, de 1,1 milliard de dollars. "Nous allons commencer dans la wilaya de Médéa avec une unité pour produire la matière première pour les antibiotiques, que le complexe produisait, il ya plus de 16 ans de cela dans la wilaya de Batna, pour produire la matière première pour l’insuline", a-t-il ajouté, signalant qu'à la fin 2024, Saïdal commencera à produire la matière première des médicaments anticancéreux, notamment les bio-similaires et des médicaments traditionnels pour traiter les tumeurs. Et de poursuivre : "selon les études menées par Saïdal, avec ces unités, la facture des importations qui s’élèvent à 2,9 milliards de dollars, sera réduite de 1,1 milliard de dollars, au cours des trois prochaines années, à 1,8 milliard dollars US". Concernant le neuvième site du groupe Saïdal dans la wilaya de Mostaganem, le même responsable a fait savoir que ce projet constitue un complément des produits de Saïdal qui font défaut actuellement, à savoir les médicaments vétérinaires et ophtalmologiques, qui entrent également dans le cadre des objectifs du nouveau modèle économique. M. Kouidri a indiqué également que "les deux usines de Mostaganem, qui ont une capacité de production de 11 millions de boites commerciales de gouttes et pommades et de 5 millions de boites commerciales de solutions et vaccins vétérinaires, permettront, une fois mises en service, de réduire la facture des importations, soit 250 millions de dollars". Concernant la production de médicaments vétérinaires, il a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre de la démarche adoptée par le pays en matière de sécurité sanitaire nationale, sachant que plus de 80 % des médicaments qui seront produits par l’usine de Mostaganem sont actuellement importés en devises avec une facture qui varie entre 110 et 120 millions de dollars/an. Ces médicaments seront, selon M. Kouidri, disponibles avec la rapidité requise et seront proches des professionnels. Outre les deux usines de Mostaganem, dont le coût global est de 1,9 milliard DA, avec un chiffre d’affaires de 11 milliards DA, Saïdal commencera à proposer de nouveaux produits pharmaceutiques d’ici 2024, a ajouté le même responsable. M. Kouidri a, en outre, déclaré : "Saïdal est actuellement en train de développer 123 nouveaux produits pharmaceutiques, qui seront introduits sur les marchés nationaux de manière progressive". "A partir de janvier prochain, nous commencerons le lancement de nouveaux médicaments, chaque mois jusqu’à la fin de 2024, date à laquelle le groupe aura plus de 300 produits pharmaceutiques sur le marché", a-t-il ajouté Le groupe Saïdal, à travers ces huit sites de productions, fabrique actuellement 160 médicaments, répartis sur 20 classes thérapeutiques avec une capacité de production annuelle estimée à 220 millions d’unités de vente, a-t-il soutenu.
ALGER - L'Algérie a progressé de 14 places dans l'indice de développement des technologies de l'information et de la communication (TIC), selon le dernier rapport de l'Union internationale des télécommunications (UIT). "Après avoir occupé la 102e place, l'Algérie se classe désormais à la 88e sur 169 pays membres de l'Union, avec un score de 77,8 points, dépassant ainsi la moyenne africaine (47,4 points), la moyenne des pays arabes (74,5 points) et la moyenne des pays à revenu moyen (62 points)", précise la même source. L'indice de développement des TIC, publié par l'UIT depuis 2009, est le principal indicateur pour mesurer et évaluer le niveau de développement des TIC dans le monde et les comparer entre eux.
ALGER - Une cérémonie de remise des prix aux lauréats des concours dédiés à la robotique et à l'intelligence artificielle (IA) dans le domaine du développement durable a été organisée, jeudi à Alger, à l'occasion de la clôture de la 2e édition de la Conférence africaine des startups (ASC). Le trophée de la première compétition, "African League of Robotics", a été décerné à l'équipe "Icarus" (Algérie), alors que le deuxième prix a été remporté par la team "Autoraptors" (Mauritanie) et la troisième place sur le podium est revenue au groupe "One Tech Crew" (Algérie). Des prix dans les catégories "Best Engineering" et "Best Design" de ce concours ont été, en outre, décrochés respectivement par l'équipe "LMLC46" et "Mechtronics". Cette cérémonie a vu, également, les équipes qui se sont distinguées lors du concours "AI for Good", dédié aux solutions de développement durable utilisant l'intelligence artificielle, honorées. Il s'agit de la gagnante du concours, Niane Sapo (Kenya), suivie en deuxième place par la team "Go Plateforme" (Algérie) et de l'équipe "Better Life Health". Un autre concours organisé en marge de l'ASC, par l'incubateur Brenco Algérie en collaboration de l'organisation de coopération internationale allemande GIZ Algérie, sous le parrainage du ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, a récompensé ses lauréats dans cinq catégories. Ainsi, le projet "Breeze" proposant un kit adapté aux climatiseurs pour une consommation réduite d'énergie a remporté le prix de la catégorie "Adaptation aux changements climatiques", "Aqua Bloom" a été sacré dans la catégorie "Protection de l'environnement" grâce à sa solution de traitement des eaux usées industrielles et "Hydrogenamic" s'est distinguée dans la catégorie "Energie renouvelable", avec un son procédé de production d'hydrogène vert à partir d'eau des bassins d'aquaculture. Pour sa part, l'application d'optimisation des places de stationnement "Garini" a raflé le trophée dans la catégorie "Ville durable", alors que la plateforme d'optimisation de collecte de marc de café pour la recycler et l'utiliser comme engrais naturel ainsi que dans le domaine de la cosmétique "Trya" a eu le premier prix de la catégorie "Gestion des déchets".
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Baddari a visité, jeudi, le Centre de recherche en technologie des semi-conducteurs pour l'énergétique (CRTSE) sis à El Harrach (Alger), où il a mis l'accent sur la nécessité d'adapter les recherches scientifiques aux enjeux du développement économique et aux besoins de la société algérienne. Dans ce contexte, M. Baddari a affirmé que l'année 2024 doit être celle de l'"excellence scientifique, de la priorité industrielle et de la prise en charge des enjeux de la société algérienne", soulignant qu'en vue de concrétiser cette stratégie, "il a été convenu avec les chercheurs de monter des entreprises économiques au sein du Centre, lesquelles seront chargées de transformer les projets et les prototypes de recherche en produits industriels, notamment ceux directement liés aux besoins du citoyen algérien". "Le financement dont bénéficiera le Centre l'année prochaine en fera une ‘plus-value’, en ce sens qu'il permettra la création d'entreprises économiques génératrices d'emplois et contribuera à la relance économique par la fabrication et la commercialisation du produit", a poursuivi le ministre. Lors de sa visite, de nombreuses présentations ont été faites sur les différentes projets de recherche supervisés par les chercheurs du Centre, dont des produits sous forme de prototypes de recherche dans les domaines de l'énergie, du développement durable et de la sécurité hydrique.
ALGER - Un protocole de jumelage a été signé, jeudi à Alger, entre l'Ecole supérieure de Police "Ali-Tounsi" et l'Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale (ESGN) "Chahid Mouaz M’hamed", portant renforcement de l'échange en matière de formation et d'acquis scientifiques. L'accord a été signé à l'Ecole supérieure de Police "Ali-Tounsi" par le Directeur de l'Ecole, contrôleur général de police Djamel Younsi et le Commandant de l'ESGN, général Mohamed Derani. Le protocole de jumelage s'inscrit dans le cadre de la concrétisation des clauses de l'accord de coopération conclu entre les deux parties, portant renforcement et consolidation de la coordination entre les deux institutions notamment en matière de formation afin d'unifier les efforts et de lutter contre la criminalité sous toutes ses formes. L'accord vise aussi à échanger les visites pédagogiques entre les deux écoles pour renforcer les expertises et les expériences, proposer des exercices théoriques et pratiques, prendre part aux différentes conférences, rencontres et journées d'étude conjointement programmées, outre l'organisation d'activités sportives entre les deux écoles. Dans ce cadre, le Directeur de l'Ecole supérieure de Police a mis en avant l'importance de la signature du protocole de jumelage pour "ouvrir des perspectives prometteuses entre les deux institutions dans nombre de questions d'intérêt commun". A travers cette convention, ajoute le même intervenant, "les élites scientifiques et les cadres professionnels pourront échanger les expertises et les expériences, ce qui aura un impact positif sur la qualité de la formation et renforcera ainsi les capacités de formation des étudiants des deux écoles". Pour M. Younsi, ce protocole apporte "une plus-value" aux acquis et aux réalisations accomplies par les deux parties, estimant qu'ils sont "une voie consacrant le partenariat effectif entre les deux parties". De son côté, le Commandant de l'ESGN a affirmé que la signature de ce protocole se veut "un évènement important à même d'impulser une nouvelle dynamique à la coopération et à la coordination entre les deux institutions". Selon le Général Derani, "les défis sécuritaires actuels, notamment en ce qui a trait au crime organisé, requièrent davantage d'efforts, d'efficacité et d'efficience, outre la conjugaison des efforts en vue de relever le niveau de formation de la ressource humaine".
TINDOUF - Des pôles médicaux seront créés dans la wilaya de Tindouf dans le but de promouvoir les activités et prestations médicales dans cette région frontalière, a annoncé mercredi le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi. "Des pôles médicaux, encadrés par des praticiens spécialistes, seront mis sur pied dans la wilaya de Tindouf dans le cadre des efforts de l’Etat portant promotion des activités et prestations médicales dans cette wilaya frontalière", a fait savoir le ministre en marge de sa visite de travail dans la région. "Tous les moyens humains et matériels seront, en application des orientations du président de la république, M. Abdelmadjid Tebboune, accordés à la wilaya de Tindouf dans le but d’assurer une meilleure couverture des besoins du secteur local de la santé", a-t-il ajouté . M. Saihi a rassuré que cette wilaya frontalière qui accuse un déficit en praticiens spécialistes devrait connaitre un "bond qualitatif" en termes de prise en charge médicale à la faveur de la prise d’un train de mesures opérationnelles. Et de préciser dans ce sens que "le département de la santé envisage de redéployer un encadrement suffisant des médecins spécialistes, sortant le mois prochain des facultés, pour assurer la couverture médicale dans la région et répondre ainsi aux attentes de la population locale". Le ministre a ajouté que le secteur de la santé dans cette wilaya sera doté, sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, d’une tranche de 50 logements de fonction équipés pour les praticiens spécialistes exerçant dans la région, en plus de la réunion des condition adéquates pour stimuler les échanges d’expériences, d’études et de formation. M. Saihi a, à ce titre, mis l’accent sur la nécessité d’échanger les expériences en télémédecine avec les centres hospitalo-universitaires dans le but d’assurer des interventions chirurgicales au profit des malades de la région. Accompagné des autorités locales, le ministre, qui s’est enquis au niveau de l’hôpital mixte Si E-Houas à Tindouf des différents services y existants, a procédé à l’inauguration de l’extension de l’unité d’hémodialyse comprenant dix (10) nouveaux appareils, qui viennent s'ajouter à une douzaine d’autres mis au service de 60 patients insuffisants- rénaux de la wilaya. Outre la mise en service au niveau du même établissement d'un service d’oncologie qui prend en charge actuellement six (6) cancéreux, le ministre de la santé a donné le coup d’envoi d’une caravane médicale au profit des populations nomades et des zones enclavées de la wilaya. M. Saihi a, au terme de sa visite de travail, présidé une rencontre, en présence des cadres de son secteur, des autorités locales et des représentants de la société civile. Au cours de cette rencontre tenue au siège de la wilaya de Tindouf, un exposé a été présenté sur les divers programmes de développement retenus pour le secteur et les nouvelles structures projetées. Le ministre de la santé a pris connaissance des préoccupations soulevées par les représentants de la population de la wilaya.
ALGER - Le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique a rassuré, mardi dans un communiqué, quant à la disponibilité continue des produits d'anesthésie dentaire sur le marché national qui sera renforcé par la réception prochaine d'importantes quantités importées. En effet, plus de 6,85 millions de doses ont été mises sur le marché, dont environ 5 millions au cours des trois derniers mois, selon le communiqué ajoutant que de 950.000 doses sont en cours de contrôle afin de les mettre sur le marché. S'ajoute à cela, 2,3 millions de doses qui sont en cours de dédouanement, selon la même source. De plus, un million de doses seront reçues mi-décembre en cours, afin de les mettre sur le marché avant la fin de l'année, fait savoir le ministère. "Les services du ministère continue d'oeuvrer pour la diversification des sources d'approvisionnement, en enregistrant de nouveaux anesthésiants dentaire et en localisant quatre projets de production au niveau national", ajoute la même source. Par ailleurs, "le ministère coordonne avec les parties prenantes et suit de près la distribution des médicaments à travers les déclarations des distributeurs dûment agréés, et ce, afin de combattre et de mettre fin définitivement aux positions monopolistiques engendrant des perturbations au niveau du marché pharmaceutique", souligne la même source.
ALGER - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a examiné, mardi à Alger, avec la ministre mauritanienne de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Zeinabou Bint Ahmednah, les voies et moyens de renforcer l'action commune dans le domaine de la formation professionnelle, indique un communiqué du ministère. Lors de cette rencontre, les deux parties ont souligné "l'importance de la coopération bilatérale à la faveur des conventions de jumelage conclues le 20 décembre 2022 pour développer le partenariat entre les établissements de formation des deux pays, conformément aux recommandations de la 19e session de la grande commission mixte algéro-mauritanienne, tenue à Nouakchott le 14 septembre 2022", précise le communiqué. Il s'agit, selon la même source, de la coopération "dans les domaines de l'ingénierie pédagogique au niveau de l'Institut national de la formation et de l'enseignement professionnels, côté algérien, et de l'Institut national de promotion de la formation technique et professionnelle, côté mauritanien".
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé, mardi à Alger, le lancement d'un guide destiné à améliorer la prise en charge thérapeutique des enfants souffrant d'infections respiratoires aiguës, offrant ainsi un outil de travail aux praticiens. S'exprimant à l'occasion d'une rencontre à laquelle ont pris part un représentant de l'Organisation mondiale de la Santé, des experts, des spécialistes et des cadres du ministère de la Santé, M. Saihi a indiqué que ce guide devrait contribuer à accompagner et orienter les professionnels de la santé pour une prise en charge optimale des enfants infectés. Il a expliqué que ce guide, fruit d'un travail continu de plusieurs années, est destiné aux professionnels du secteur afin qu'ils puissent l'utiliser à bon escient. Ce guide "donnera aussi de la crédibilité à notre pratique quotidienne et permettra d'ajuster les paramètres essentiels de la prise en charge des pathologies au niveau des structures de santé", a-t-il ajouté. M. Saihi a exprimé sa volonté de généraliser ce genre d'initiatives pour englober la prévention dans d'autres pathologies. D'autre part, le ministre a plaidé pour l'ouverture d'unités de recherche scientifique au niveau des structures de santé, lesquelles seront encadrées par des professeurs, ainsi que la réalisation d’études qui seront bénéfiques pour les étudiants en médecine. Le ministre a également exhorté les praticiens à réaliser des travaux visant à moderniser davantage le système sanitaire dans le but d'offrir des prestations de service de qualité au bénéfice des patients. Il y a lieu de relever que les infections respiratoires aiguës de l'enfant se présentent en deux formes, celles dites "hautes" comme les angines, sinusites et rhinopharyngites, et celles dites "basses", dont les bronchiolites, bronchites et pneumonies.