ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a annoncé, jeudi, le lancement d'un incubateur d'affaires de l'Agence spatiale algérienne (ASAL), au niveau du pôle technologique de Sidi Abdallah (Alger), dans le but de rapprocher les étudiants de l'Agence. En marge de la visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée dans ce pôle technologique, accompagné du directeur général de l'ASAL, Azzedine Oussedik, M. Baddari a indiqué que la création d'un incubateur d'affaires qui rapproche entre les étudiants et les cadres de l'ASAL, "intervient conformément aux directives du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui avait présidé récemment une réunion d'évaluation du travail de l'ASAL", notamment en ce qui concerne "sa dotation en moyens financiers et en ressources humaines formées dans des spécialités de haut niveau et de pointe, parmi les diplômés des Instituts d'enseignement supérieur de mathématiques et de l'Ecole nationale supérieure de l'intelligence artificielle, selon une vision proactive à l'horizon 2040". Pour le ministre, la présence de l'Agence dans ce pôle technologique "permettra de créer de nouveaux cursus de formation, et former ainsi les cadres de demain". Dans le même contexte, le ministre a rappelé que "l'Algérie accorde une grande importance aux étudiants et à la maitrise des rouages de la révolution technologique qui déterminera les carrières et métiers de demain", appelant les étudiants à œuvrer à "la maitrise de ces différents aspects et spécialités". De son côté, M. Oussedik a souligné qu'à travers son incubateur d'affaires, l'ASAL s'ouvre à "la coopération et à la collaboration avec les étudiants et met l'expertise de ses cadres à la disposition de cette catégorie, dans l'objectif de contribuer au développement de cette Agence", relevant que le programme de l'ASAL pour l'avenir repose sur "le développement de ses systèmes et l'extension de ses centres, à même de lui assurer une plus grande maîtrise du domaine spatial".
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Ait Seddik Baha eddine)
ALGER - L'opérateur Algérie Télécom (AT) a annoncé, jeudi, le lancement d'une solution de sécurité informatique "Dr Web Antivirus", à l'occasion de la Foire algérienne de l'entrepreneuriat, formation et économie numérique, qui se tient du 8 au 10 février 2024 à Annaba. "Dr Web Antivirus" est une solution de sécurité informatique qui "offre une protection complète contre les menaces en ligne notamment les logiciels malveillants et virus", souligne l'entreprise publique dans un communiqué. Selon Algérie Télécom, cet antivirus, qui "est reconnu dans le monde pour son efficacité à détecter et à éliminer les menaces numériques, garantit une navigation en ligne sans failles, tout en offrant des fonctionnalités avancées telles que le contrôle parental". Cette solution de sécurité, dédiée aux clients particuliers et professionnels, est compatible avec les systèmes d'exploitation Windows, MacOS, Android et iOS, proposant plusieurs niveaux de protection adaptées aux besoins et exigences des utilisateurs. "Dr Web Antivirus" sera disponible, à partir de samedi prochain sur l'ensemble du réseau commercial d'Algérie Télécom ainsi que sur la boutique en ligne www.idoomarket-at.dz, précise le communiqué.
ALGER - Un programme intitulé "Le théâtre en milieu universitaire" a été lancé, mardi à Alger, visant à animer la vie culturelle en milieu universitaire. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari et la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji ont présidé la cérémonie du lancement de ce programme au niveau de l'Université d'Alger 2 "Abou El Kacem Saadallah", en présence de plusieurs figures artistiques et membres de la famille universitaire. Dans son allocution à cette occasion, M. Baddari a affirmé que ce programme vise à "animer la vie universitaire pour s'ouvrir sur l'environnement culturel et à accompagner les étudiants, à travers l'organisation d'ateliers sur le théâtre dans l'ensemble des établissements universitaires au nombre de 115, avec l'encadrement du ministère de la Culture et des Arts". Après avoir souligné l'importance du théâtre au vu de son rôle dans "le développement de la personnalité de l'étudiant en ce qui concerne la maitrise de l'art de la communication", M. Baddari a indiqué que la coopération entre les deux secteurs "s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune visant la modernisation de l'université et son ouverture sur son environnement socioéconomique, en faisant d'elle une véritable locomotive de l'économie nationale, notamment à la lumière de l'internationalisation de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique". Pour sa part, Mme Mouloudji a mis en avant que ce programme visait à "promouvoir le théâtre universitaire en tant qu'espace pour les jeunes talents afin de hisser les valeurs de la culture algérienne par l'art et la créativité, ainsi qu'à animer la vie culturelle et artistique et à renforcer le rôle éducatif du théâtre en milieu universitaire". En vue d'assurer le succès de ce programme, ajoute la ministre, une série de mesures a été décidée, comprenant la distribution des œuvres théâtrales produites par les théâtres régionaux et le Théâtre national, à travers les espaces de présentation au niveau des institutions et résidences universitaires, ainsi que l'encouragement de l'échange des présentations théâtrales entre les institutions universitaires, en sus de la consécration de la journée de lundi de chaque mois pour l'organisation de présentations au niveau des théâtres régionaux au profit des étudiants". M. Mouloudji a en outre déclaré que ces mesures comprennent également " une réduction de 70% au profit des étudiants sur le prix des tickets d'accès aux présentations et festivals de théâtre, avec l'organisation d'ateliers de formation au niveau des institutions universitaires et l'accompagnement dans la création de clubs et de troupes théâtrales universitaires".
ORAN - Plusieurs associations d’aide aux malades cancéreux activant à l’Ouest du pays ont salué les décisions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la prise en charge des malades cancéreux non affiliés à la sécurité sociale et l’installation de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer. Dans ce cadre, le chargé d’information de l’Association d’aide aux cancéreux d’Oran, Redouane Klouche, a souligné que la décision du Président de la République concernant la prise en charge totale et immédiate des malades cancéreux non assurés sociaux et sans effectuer aucune procédure administrative préalable, est considérée comme "une étape importante qui leur facilitera l'obtention d'une carte Chiffa, dès le diagnostic de leur maladie", et d'améliorer les prestations qui leur sont offertes. Pour sa part, Faïza Ouraghi, chargée des affaires sociales au Centre anti-cancer de Misserghine (Oran), a exprimé sa satisfaction pour cette décision qui, selon elle, contribuera à venir en aide à cette catégorie de patients. De son côté, la présidente de l'Association "Sanabil Errahma" d'Oran, activant dans le domaine caritatif, notamment dans le soutien aux malades cancéreux, Boubia Habiba, a également exprimé sa satisfaction suite à l’installation de la Commission nationale de prise en charge des cancéreux sur décision du Président de la République. Cette Commission, a-t-elle estimé, permettra d’améliorer la prise en charge des malades et ouvrira les portes aux associations pour exposer les préoccupations des patients. L'Association "El-Rafiq" de prise en charge des patients infirmes à domicile à Aïn Temouchent a salué, pour sa part, les décisions du président de la République, pour prendre pleinement en charge les patients atteints de cancer. Le président de cette association, Youssefi Zoubir, a affirmé que "ces décisions sont susceptibles de redonner espoir aux patients atteints de cancer, notamment pour ceux qui ne disposent pas de carte de sécurité sociale". Le même intervenant a salué la décision de prendre en charge pleinement ces patients, sans fournir au préalable un dossier administratif, ce qui permet au malade, a-t-il estimé, de se sentir à l'aise et de se consacrer au processus thérapeutique au lieu de se perdre dans les "tracasseries administratives". L'Association d'assistance aux patients atteints de cancer de Mascara s’est, également, félicitée de l’installation de la Commission nationale pour la prévention et la lutte contre le cancer. Hachemi Hakima, représentante de l'Association, a estimé que cette décision permettra une "meilleure" prise en charge des personnes atteintes de cancer, notamment en leur facilitant l'accès aux protocoles thérapeutiques nécessaires. Abondant dans le même sens, la présidente de l’Association "Nouzha" d’accompagnement du patient d’El Bayadh, Yamina Bouras, a souligné, pour sa part, que ces décisions "historiques" du Président de la République, relatives à une prise en charge "pleine et optimale" des cancéreux, "sont bénéfiques pour cette catégorie de malades". Le président de l’Association nationale "Amis du malade", Boucif Noureddine, dont le siège est basé à El Bayadh a salué, de son côté, cette décision visant une prise en charge globale des cancéreux, y compris les patients non assurés sociaux, appelant la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer à ouvrir un débat national avec les associations qui s’intéressent à cette catégorie des malades, afin de leur permettre d'exposer leurs préoccupations. La présidente de l'Association de "Sanad" pour les patients atteints de cancer de Relizane, Adda Abbou Kheira, a affirmé que ces décisions "sont arrivées au bon moment", notant qu'un "grand nombre" de personnes souffrant de cette maladie dans la wilaya de Relizane "ne sont pas des assurés sociaux et ont des revenus bas". A Nâama, la responsable de l'Association "El Fadjr" d'aide aux patients atteints de cancer, Derbal Malika, a salué les décisions et directives du Président de la République, qui sont, a-t-elle dit, "positives", dans la mesure où elles permettront d'exploiter toutes les possibilités de prévention, de dépistage et de diagnostic précoce. La présidente de l'Association des soins des patients et des personnes aux besoins spécifiques de la même wilaya, Dine Fatna, a estimé que la création de la Commission nationale pour la prévention et la lutte contre le cancer constitue une étape importante pour soutenir les capacités déployées dans les hôpitaux et les centres de santé pour lutter contre le cancer et réduire, notamment, les délais des rendez-vous pour le traitement.
ALGER - Le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA) de Bou Ismail (Tipasa) s'est doté d'un incubateur qui vient d'avoir le label du Comité national de labélisation des startups, des projets innovants et des incubateurs, a indiqué un cadre du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques. Baptisé ''Acqua-incub'' et implanté au siège du CNRDPA, ce premier incubateur sectoriel se veut ''un appui et un accompagnement aux startups et aux porteurs de projets innovants, dans les différentes filières de la pêche et de la production halieutique, des chaines de valeurs et la protection de l'environnement marin'', a précisé, dans une déclaration à l'APS, le sous-directeur de la formation, chargé du dossier des startups et des incubateurs au ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, Mohamed-Mounir Guerbi. Il a ajouté que les structures spécialisées de la pêche à travers le pays, telles que les stations expérimentales et les fermes pilotes de Skikda, Ouargla, Ain Defla et Boukais (Bechar) constituent des annexes de cet incubateur et sont également un espace d'accompagnement des porteurs de projets innovants, des chercheurs et des promus des établissements de formation relevant du secteur et des différents instituts, écoles et universités en relation avec la pêche et aquaculture. Acqua-incub: une valeur ajoutée et un appui aux efforts de promotion du secteur Se félicitant de cet "acquis", M. Guerbi a affirmé que l'incubateur met au service des porteurs de projets et des idées innovantes "les compétences avérées spécialisées du CNRDPA et ses annexes dans la pêche, l'aquaculture, la biotechnologie marine, la préservation des aires marines et l'économie bleue et circulaire notamment et leur offre les moyens nécessaires entre équipements et technologies de pointe utilisés dans le domaine pour concrétiser leurs projets". Le responsable a également mis en avant le travail de coordination entre cet incubateur et les instances de tutelle ainsi que les différents départements ministériels. De son côté, la chargée de l'incubateur, Mme Faiza Alliouche a relevé qu' ''Acqua-incub'', premier incubateur du secteur de la pêche, inauguré officiellement le 18 janvier dernier par le ministre du secteur Ahmed Badani, constituait "une valeur-ajoutée et un appui aux efforts déployés dans la promotion des différentes filières de la pêche". La première action à entreprendre par cet incubateur est le lancement de journées d'information pour faire connaître, auprès des universités, des startups et des porteurs de projets, l’incubateur et ses moyens humains et logistiques et son plan d’action. Des "challenges thématiques" seront également organisés avec l’objectif d’identifier des porteurs de projets et des startups en mesure d’apporter des solutions aux préoccupations de certaines filières de la pêche et de l’aquaculture et de proposer des partenariats, via l’incubateur, a-t-elle ajouté. Pêche et aquaculture: 73 startups et projets innovants labélisés à ce jour Outre la mise à la disposition des moyens logistiques et le suivi de la part de spécialistes du CNRDPA et ses annexes, l’incubateur permet aux porteurs de projets d’entrer en contact avec des financiers et des experts pour une étude financière de leur projet, avec l’éventualité de trouver des partenaires et d'envisager une levée de fonds auprès des investisseurs pour lancer l'activité. L’incubateur permet également aux porteurs de projets de construire et de développer un réseau professionnel, avec des potentialités de partenariats. Depuis le lancement du processus de labellisation, le comité national de labellisation des startups, des projets innovants et des incubateurs a octroyé à 73 projets le label de "projet innovant" ou "startups" dans plusieurs filières du secteur, selon les statistiques du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques. Le même département ministériel relève que 32 projets parmi les 73, versés notamment dans la transformation des algues marines, la fabrication des différents intrants de la pêche et la construction navale et l’alimentation des poissons, sont en cours de concrétisation pour certains et en phase de production pour d’autres, dans plusieurs wilayas. Outre ce premier incubateur sectoriel labélisé (Acqua-incub), le même ministère comptabilise 12 incubateurs universitaires et privés labellisés, versés dans différentes filières du secteur et répartis sur les wilayas de Tébessa, Annaba, Guelma, M’sila, Alger, Tlemcen et Oran.
ALGER - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. Yacine Merabi, a affirmé, mardi à Alger, que son secteur ambitionne d'atteindre 70% de diplômés formés en mode apprentissage pour répondre aux besoins du marché. Présidant l'ouverture des travaux de la journée d'étude sur la relation entre le secteur de la formation professionnelle et le partenaire économique sous le thème "la formation professionnelle et le partenariat économique- des perspectives prometteuses", au Cercle national de l'Armée à Alger, M. Merabi a souligné que son secteur tend à atteindre 70% de diplômés formés en mode apprentissage, et ce, "à travers la mobilisation des moyens nécessaires en commençant par l'arsenal juridique et organisationnel et les ressources financières et humaines pour un meilleur encadrement de l'opération de formation". Pour donner une grande impulsion à ce mode de formation, "il était nécessaire, a-t-il dit, de renforcer et de consolider la relation entre notre secteur et les différents partenaires économiques, qui jouent un rôle pivot dans la réussite de l'opération de formation, en contribuant à l'actualisation des programmes de formation et en facilitant l'accés des apprenants aux entreprises économiques et leur intégration professionnelle". Le ministre a relevé que cette journée d'étude a été placée sous la supervision des walis afin de promouvoir le rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l'économie nationale, et leur permettre de participer à la transition vers une économie diversifiée et affranchie de la rente pétrolière, et ce, en concrétisation de l'un des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. En concrétisation de ces objectifs suprêmes, le ministre a indiqué que son secteur a mis en place une stratégie visant à généraliser l'approche économique dans la gestion des établissements de formation, toutes catégories confondues et à les relier à leur environnement économique, soulignant que "parmi les bases de cette stratégie, figure le mode de formation par apprentissage permettant de l'adapter aux exigences de la modernisation et aux besoins du marché du travail". Le ministre a également relevé la signature de plusieurs accords, notamment avec les entreprises économiques nationales, dans l'objectif de définir leurs besoins en main d'œuvre qualifiée et suivre les changements en la matière, à travers l'actualisation de sa nomenclature des filières et des spécialités de la formation professionnelle et la création de nouvelles spécialités, notamment dans les domaines prioritaires prévus dans le plan d'action du Gouvernement. Le ministre a appelé, dans ce contexte, les responsables du secteur à "se rapprocher des différents acteurs économiques, en vue de conclure davantage d'accords qui permettront de fournir une main d'œuvre qualifiée et d'accélérer la dynamique de création du tissu des micro-entreprises et l'émergence d'une nouvelle génération d'hommes d'affaires". M. Merabi a par ailleurs affirmé que cette rencontre sera l'occasion de débattre des différents outils permettant de consolider et de développer la relation interactive entre le secteur de la formation et les différents acteurs économiques, en explorant les moyens d'accompagner les entreprises économiques pour cerner leurs besoins et assurer la formation continue pour leurs travailleurs.
ALGER - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi a présenté, dimanche, devant la Commission de la Santé, des Affaires sociales, du Travail et de la Formation professionnelle à l'Assemblée populaire nationale (APN), la stratégie et les perspectives de son secteur. Lors de la séance qui s'est déroulée en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, le ministre a évoqué les principaux axes de la stratégie et les perspectives de son secteur, notamment ceux ayant trait à la qualité de formation, le renforcement de l'aspect technique et technologique, le lien entre la formation et les exigences du secteur économique, et la numérisation et la modernisation du secteur. Le secteur œuvre en permanence à l'amélioration de la qualité de formation et au développement des performances du système de formation à travers la mise en place d'une stratégie basée sur une batterie de mesures ayant pour objectif la promotion du secteur, a affirmé M. Merabi. Il s'agit, également, de l'adoption du projet de jumelage pédagogique entre les établissements de formation, le renforcement de la numérisation et les TIC en matière de gestion, a-t-il poursuivi. Pour ce faire, le ministre a insisté sur le lancement de nouvelles plateformes à l'image de celles liées à l'atelier pédagogique et aux données d'apprentissage avec la généralisation et l'adoption de l'approche par compétences en tant que nouvelle stratégie à même de garantir lune formation efficace. Rappelant les mesures prises concernant la modernisation des outils de gestion technique et pédagogique dans la formation professionnelle, M. Merabi a souligné la nouvelle stratégie adoptée depuis le début 2023 par son secteur qui consiste en l'actualisation du contenu pédagogique et l'accompagnement des formateurs. Evoquant les mesures prises pour la promotion de l'innovation au niveau des établissements de la formation professionnelle, le ministre a mis en avant les efforts du secteur à l'effet de développer le mode de formation par apprentissage, en sus de la contribution à la promotion de l'entrepreneuriat. Dans ce sillage, M. Merabi a mis en exergue les campagnes d'orientation organisées par les directions locales de la formation professionnelle au profit des jeunes en vue de les encourager à se lancer dans le monde de l'entrepreneuriat, rappelant la création de la maison de l'accompagnement et de l'insertion au niveau de ces directions pour accompagner les jeunes diplômés de la formation professionnelle et les orienter vers les dispositifs d'aide à l'emploi en vue de réaliser leurs projets.
BISKRA - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Baddari, a exhorté, dimanche à Biskra, les étudiants universitaires à "tirer profit du partenariat entre l’université et l’Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE) pour concrétiser leurs idées innovantes". Les étudiants qui sont "sur le point d’obtenir leur diplôme et qui ont de nouvelles idées peuvent choisir des sujets innovants, demander un label de projet innovant et bénéficier d’une formation à la Maison de l’entrepreneuriat pour créer une startup et passer à l’action entrepreneuriale", a déclaré le ministre après avoir écouté un exposé sur les mécanismes de travail de la Maison de l’entrepreneuriat à l’université Mohamed-Khider de Biskra. M. Baddari, qui était accompagné du ministre de l'Economie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, ainsi que du wali de Biskra, Lakhdar Sedas, a ajouté, devant des cadres de l’université Mohamed-Khider, que "l’étudiant qui bénéficie d’une période de formation théorique et pratique dans le cadre de ce partenariat reçoit, à l’issue de la formation, une attestation d’étudiant-entrepreneur signée des directeurs de l’université et de l’ANADE, qui lui permet d’obtenir des financements pour matérialiser son projet entrepreneurial et développer ses idées pour devenir entrepreneur". Lors d’une rencontre avec la famille universitaire au grand auditorium Omar-Assassi de l’université, M. Baddari, exhortant les étudiants à "exploiter au mieux la recherche scientifique comme moyen de progrès et de développement", a noté que l’orientation des étudiants vers la création de micro-entreprises est "édifiant quant au rôle de locomotive vers le redressement et le développement" joué par l’université à laquelle le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, "accorde la priorité et une importance fondamentale". Pour sa part, le ministre de l'Economie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, a déclaré que le partenariat entre l’université et l’ANADE "se concrétise à travers la Maison de l’entrepreneuriat qui dispense, aux étudiants porteurs d’idées innovantes, une formation intégrée comprenant 3 axes liés aux acquis théoriques et bases de l’entrepreneuriat", "les aspects pratiques liés à la création d’une entreprise et ses relations avec des organismes tels que les directions des impôts et les caisses de sécurité sociale" et "l’aspect pratique visant à faire connaître des expériences d’entrepreneurs sur le terrain". Il a ajouté, dans le même contexte, que l’objectif de la formation est d’augmenter le taux de réussite des nouvelles entreprises créées par des jeunes, en particulier les étudiants et les porteurs de projets innovants qui "apportent un plus". Il a également souligné que l’étudiant "qui connaît les mécanismes et le fonctionnement de l’administration algérienne, les privilèges fiscaux et les méthodes d’obtention de financements, augmente ses chances de réussite sur le terrain et de mise à niveau de ses compétences entrepreneuriales". Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a inauguré, au cours de sa visite à Biskra, la plateforme technologique pour les cultures textiles, au Centre de l’innovation et de la transformation technologique, au pôle universitaire d’El Hadjeb (15 km à l’ouest de Biskra) avant de visiter, aux côtés du ministre de l'Economie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, un laboratoire et l’espace des start-ups (spécialisé en intelligence artificielle) de l’université Mohamed-Khider. Les deux ministres ont également écouté un exposé sur les plateformes numériques à rayonnement local et national réalisées dans cette université.
ALGER - L'Algérie a soumis trois rapports sur les changements climatiques au Secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), a indiqué dimanche le ministère de l'Environnement et des Energies renouvelable dans un communiqué. Ainsi, le ministère "vient de concrétiser les engagements internationaux de l'Algérie sur les changements climatiques, par la soumission au CCNUCC, des trois rapports de l'Algérie sur les changements climatiques", a affirmé la même source. Il s'agit de "la Troisième communication nationale (TNC) sur les changements climatiques", "le premier Rapport biennal actualisé (BUR1)" ainsi que "le Rapport d'inventaire national (NIR) des gaz à effet de serre pour la période allant de 1990 à 2020 qui constitue une annexe au BUR1. Ces trois rapports sont publiés sur le site web du Secrétariat de l'instance onusienne et sont également visibles sur le site web du ministère, précise le communiqué. "Au terme de plus de quatre années de travail, l'Algérie a finalisé et transmis aux Nations unies ses rapports sur les changements climatiques, élaborés conformément aux lignes directrices de la conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)", a souligné la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables et présidente du Comité national climat, Fazia Dahlab, dans la préface de ces documents. Ces rapports "reflètent les engagements de l'Algérie envers les objectifs de la CCNUCC, notamment ses articles 4 et 12", a-t-elle indiqué, estimant que ces trois documents "témoignent de notre détermination à contribuer activement à l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre et à l'adaptation aux effets néfastes du changement climatique dans tous les secteurs de notre pays". Mme Dahlab souligne que ces rapports "attestent de la transparence sur les activités de l'Algérie contre les changements climatiques auprès de la communauté internationale" et témoignent surtout de "son engagement dans la lutte contre le changement climatique et de sa contribution aux efforts de préservation de notre planète pour les générations futures". La ministre a signalé que "ce travail de longue haleine a abouti grâce aux engagements et aux efforts fournis par tous les secteurs qui ont contribué à l'élaboration de ces rapports qui ont bénéficié du soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD Alger), de l'Agence de la coopération allemande (GIZ) et du Secrétariat de la CCNUCC". L'élaboration de ces rapports a permis de "renforcer les capacités des différents secteurs mais aussi d'identifier nos besoins complémentaires de formation pour garantir la durabilité de notre reporting à la CCNUCC afin d'aboutir à la préparation du premier Rapport biennal de transparence (BTR1) dans le cadre de l'Accord de Paris en décembre 2024", rapporte le ministère dans son communiqué. La stratégie d'atténuation de l'Algérie couvre principalement les secteurs de l'énergie, du bâtiment (résidentiel et tertiaire), des transports, de l'industrie, des forêts et des déchets, se basant, notamment, sur les programmes nationaux des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, de gestion et traitement des déchets, de réduction du torchage à 1% à l'horizon 2030 par rapport au volume global de production des hydrocarbures. Ces rapports démontre, que l'Algérie contribue de façon "modérée" aux émissions de gaz à effet de serre (GES) "du fait de la prépondérance du gaz naturel dans son mix énergétique et du modèle de consommation énergétique adopté", précise la même source, ajoutant que l'Algérie affirme, dans sa contribution nationale déterminée (NDC), "sa volonté de poursuivre ses efforts pour atténuer les émissions de GES avec l'appui international en matière de financement, de transfert de technologies et de savoir-faire".
ALGER - Le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a annoncé mercredi la parution du "Profil algérien pour la sécurité et la santé au travail", un outil indispensable devant permettre une "meilleure appréhension des stratégies et plans d'action" en la matière. "Dans le cadre de l'engagement de l'Algérie dans la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs, le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale porte à la connaissance de l'ensemble des acteurs du monde du travail de la parution du ‘Profil algérien pour la sécurité et la santé au travail’", indique un communiqué de ce ministère. Ce document a été élaboré "en collaboration avec le Bureau international du Travail à Alger, en application des recommandations de l'Organisation internationale du Travail, en particulier les dispositions de la recommandation 197 sur le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail", précise la même source. Le document "met en lumière l'organisation et le fonctionnement du système national de sécurité et de santé au travail ainsi que sur le cadre juridique y afférent", note la même source, expliquant qu'il s'agit d'un "outil indispensable qui permettra une meilleure appréhension des stratégies et plans d'action à engager par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale en matière de sécurité et de santé au travail". "Fruit d'importants efforts d'investigations de la part d'experts chargés de sa réalisation, cet instrument est le résultat d'une concertation avec divers acteurs du monde professionnel, des représentants des organisations syndicales, des experts nationaux et internationaux ainsi que des instances nationales compétentes en matière de sécurité et de santé au travail", ajoute le communiqué, soulignant que "la prévention des risques professionnels est une priorité majeure et permanente dans la politique nationale de sécurité et de santé au travail et représente un droit fondamental pour la protection des travailleurs". Le Profil algérien pour la sécurité et la santé au travail est disponible sur le site web du ministère sur ce lien .