ALGER - Le ministre de l'Education nationale, M. Abdelhakim Belaabed a affirmé, mercredi à Alger, que le secteur "tend à assurer aux étudiants et aux enseignants chercheurs un environnement propice à l'innovation et au développement de l'entrepreneuriat dans le domaine pédagogique, pour leur permettre de concrétiser leurs idées et contribuer au développement socio-économique". Le ministre a précisé à l'ouverture d'une journée d'études intitulée "Intégrer l'école algérienne dans le système d'innovation, de l'entrepreneuriat et des start-up", organisée à l'Institut national de recherche en éducation (INRE), que "le gouvernement algérien et les entreprises publiques, à leur tête l'INRE œuvrent à assurer un environnement propice à l'innovation et au développement de l'entrepreneuriat dans le domaine pédagogique, ce qui offrira aux élèves et aux enseignants chercheurs des opportunités uniques pour concrétiser leurs idées et contribuer au développement socio-économique". A cette occasion, le ministre a mis l'accent sur le rôle de l'école, en tant que "milieu fertile" à l'innovation, pour encourager les élèves à l'acquisition de compétences et de connaissances, en adhérant aux clubs scientifiques, à la robotique et à l'intelligence artificielle dans les établissements d'enseignement. Il a, également, rappelé les initiatives lancées pour le développement de la culture entrepreneuriale chez les élèves du cycle moyen, notamment le projet "Petit entrepreneur" en 2021, en collaboration avec l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE), et l'initiative pionnière "Tarbya-up Challenge" de l'Institut national de recherche en éducation (INRE) en 2023, première compétition des startup dédiée à l'éducation en Algérie, qui vise à encourager l'innovation dans plusieurs domaines éducatifs (ingénierie, pédagogie innovante, création des contenus pédagogiques innovants, outils éducatifs numériques et gestion du système éducatif). M. Belaabed a appelé les participants à cette Journée d'étude à élaborer "une feuille de route" pour contribuer à enrichir la réflexion sur l'intégration de l'école dans la perspective de l'innovation, de l'entrepreneuriat et des startup. Le ministre de l'Education nationale et le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, ont signé un accord-cadre entre l'INRE et l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) pour l'ouverture d'un Centre de soutien à la technologie et à l'innovation.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Ait Seddik Baha eddine)
ALGER - Les vitesses de connexion internet fixe et mobile en Algérie ont enregistré une "forte progression" entre janvier 2023 et janvier 2024, selon le rapport "Digital 2024" du cabinet international "Datareportal", spécialisé dans les statistiques relatives à l'usage de l'internet dans le monde. La vitesse moyenne de connexion internet fixe en Algérie était de 12,32 Mégabits par seconde (Mbps) en janvier 2024, contre 11,01 Mbps au cours de la même période de 2023, soit une augmentation de 1,32 Mbps. De même, la vitesse moyenne de connexion mobile via les réseaux cellulaires a atteint les 21,36 Mbps au début de 2024, alors qu'elle était de 11,01 Mbps durant la même période de 2023, soit une croissance de 10,35 Mbps, relève le document. Le rapport fait, en outre, ressortir un total de 50,65 millions de connexions mobiles cellulaires au début l'année en cours, contre 48,53 millions durant la même période de l'année dernière, soit une augmentation de 2,12 millions entre 2023 et 2024. Le nombre d'utilisateurs de médias sociaux en Algérie est passé de 23,95 millions en janvier 2023 à 24,85 millions durant la même période de 2024, soit une augmentation de près d'un (1) million d'utilisateurs. Le taux de pénétration d'internet a atteint, quant à lui, 72,9% en janvier dernier, en évolution par rapport à la même période de 2023, où il était de 70,9%, note le rapport.
ALGER - Le Gouvernement a examiné, mercredi, lors de sa réunion présidée par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, l'état d'avancement de l'opération de numérisation de plusieurs secteurs, notamment celui des Finances, tout en veillant à respecter les délais fixés en application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives à la transformation numérique, indique un communiqué des Services du Premier ministre. La réunion du Gouvernement a été "consacrée au suivi de l'état d'avancement de l'opération de numérisation de plusieurs secteurs, notamment celui des Finances, tout en veillant à respecter les délais fixés en application des instructions données par Monsieur le président de la République relatives à la transformation numérique, appelant à relever les défis de la numérisation de manière coordonnée et intégrée, en mettant l'accent sur une coordination efficace entre les données des secteurs et en assurant la relation opérationnelle entre les différents centres de données en cours de réalisation", précise le communiqué.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a présidé, mardi à Alger, le lancement de la campagne de sensibilisation: "Ramadhan et la santé" en présence de représentants du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ainsi que des experts. Rappelant les vertus du mois sacré pour la santé humaine, M. Saihi a fait savoir que Ramadhan était "une occasion de régénérer le corps comme indiquent de nombreuses études scientifiques". Le ministre a expliqué en outre que "le jeune pourrait nuire à la santé des malades chroniques notamment les diabétiques et les hypertendus, d'où la nécessité de consulter le médecin traitant avant de décider de jeuner ou pas". Le ministère a lancé "une campagne de sensibilisation qui prévoit des spots et des conseils adressés aux citoyens notamment aux malades chroniques via une plateforme crée à cet effet sur le site officiel du ministère", a fait savoir M. Saihi. Organisée en coordination avec le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, la campagne prévoit également "des prêches de sensibilisation dans les mosquées aux risques du jeûne pour les malades chroniques d'un point de vue religieux", explique le ministre, ajoutant que "les médias y seront impliqués pour atteindre un plus grand nombre de citoyens".
ALGER - Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) ont signé, mardi à Alger, un accord en vue de renforcer le partenariat entre les universités, les centres de recherche et les entreprises économiques. Cet accord a été signé par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari et le président du CREA, Kamel Moula. A cette occasion, M. Baddari a indiqué que la signature de cet accord était à même "d'ouvrir la voie au partenariat entre le secteur de l'Enseignement supérieur et les entreprises économiques représentées par le CREA", mettant en avant le rôle de l'Université dans la formation des ressources humaines qui constituent, selon le ministre, le capital des entreprises dans la réalisation des objectifs de développement national. "Cet accord est axé sur la mise de tous les moyens de recherche à la disposition du CREA, afin de parvenir à l'innovation au mieux de l'intérêt de l'économie nationale et pouvant répondre aux exigences de la société", a soutenu le ministre. M. Baddari a, en outre, souligné que cet accord favorisait la réalisation de "la transition technologique permettant d'exploiter les innovations des chercheurs et d'ouvrir la voie aux jeunes, en particulier les étudiants". M. Moula a, de son côté, mis l'accent sur l'importance de cet accord dans le rapprochement entre le monde du travail et l'Université, insistant sur l'impératif pour les entreprises économiques nationales de s'adapter à la dynamique technologique que connait le monde, et ce à travers l'exploitation de la recherche scientifique, une des principales missions de l'Université.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a présidé, lundi à l'Université d'Alger 3 (Dely-Brahim), une cérémonie de distinction de 17 étudiants sportifs d'élite médaillés dans les compétitions internationales en 2023-2024. "Nous distinguons, aujourd'hui, les sportifs médaillés dans les compétitions dont nous avions donné le coup d'envoi le 20 septembre 2023", a indiqué le ministre dans son allocution à cette occasion. "Les résultats sont aujourd'hui visibles et le taux de participation des étudiants sportifs aux différentes disciplines a atteint 50%", a fait savoir M. Baddari. "C'est un résultat positif pour les étudiants sportifs qui représentent le sport algérien aux niveaux local, national et international", a-t-il poursuivi. Dans ce sillage, M. le ministre a mis en avant l'intérêt accordé par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune aux sports universitaires qui "sont le vivier de l'élite nationale". Le ministre a rappelé, également, "les conclusions du Conseil des ministres tenu le 16 avril 2023 ainsi que les orientations du Président de la République à l'effet d'encourager les sports universitaires pour former une élite nationale qui représente l'Algérie dans les rendez-vous internationaux". Enfin, le ministre a indiqué que "huit étudiants athlètes ont réussi à arracher la qualification pour les Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 aout), outre un nombre important d'athlètes qui, eux, participeront aux Jeux africains au Ghana (8-23 mars)", faisant état de la "5.400 cartes d'étudiant athlète dont 420 athlètes d'élite et 202 athlètes de haut niveau". Pour sa part, la championne du monde (Karaté U21), Louisa Abouriche a affirmé à l'APS que la distinction par le ministre "est une motivation et un encouragement pour les athlètes d'élite, d'autant qu'il est très compliqué de concilier les études universitaires et le sport, ce qui exige un intérêt particulier accordé à l'étudiant sportif", ajoutant que "les procédures mises en place par le ministre, à l'instar de la carte d'étudiant athlète et des facilitations pour exploiter les structures sportives sont à même de contribuer au succès des athlètes, aussi bien dans leurs études que dans leur carrière sportive". Concernant ses objectifs, la championne Louisa, également étudiante en informatique, a déclaré: "nous nous apprêtons à participer aux Jeux africains d'Accra pour honorer l'Algérie, mais aussi au Championnat du monde". Distingué pour ses performances en athlétisme, Said Amri a souligné que cette distinction unique en son genre "dénote l'intérêt accordé par le ministre aux étudiants athlètes, en vue de leur assurer le climat propice leur permettant d'honorer l'Université et l'Algérie dans les fora internationaux". Le jeune originaire de la ville de Mechria, qui poursuit ses études à l'Institut d'Education physique et sportive de l'Université d'Alger 3, et ayant remporté successivement la 2e et 3e place dans les Jeux arabes (5.000m et 800m) ainsi que la 5e place aux Jeux mondiaux en Chine (5.000m), a déclaré qu'il "aspire à remporter la médaille d'or aux Jeux africains au Ghana et à se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris 2024". Il convient de noter qu'il a, récemment, réussi à battre le record national de la course de 5 km sur route, détenu par le célèbre champion, Sid Ali Sakhri. Le sport universitaire et scolaire bénéficie d'un intérêt particulier de la part de la tutelle, conformément aux instructions des autorités supérieures du pays, comme le montrent les nombreuses activités dédiées aux sportifs universitaires au cours des deux dernières années en particulier.
ALGER - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a donné, dimanche, à l'Institut national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP) de Bordj El-Bahri (Alger), le coup d'envoi de la rentrée professionnelle session février 2024. A cette occasion, M. Merabi a fait état de "la mobilisation de tous les moyens" à l'effet de réussir cette rentrée, citant, entre autres, les spécialités, l'encadrement et les places pédagogiques dans les différents types de formation y compris la formation par apprentissage, la formation en présentiel et la formation des personnes aux besoins spécifiques en sus de la formation des bénéficiaires de l'allocation du chômage. Rappelant les moyens d'encadrement et les structures disponibles au niveau du secteur, le ministre a indiqué qu'en sus des établissements de formation existants, cette rentrée se démarque par la mis en service de 15 établissements de formation dont 4 instituts nationaux spécialisés dans la formation professionnelle et 11 centres de formation professionnelle et d'apprentissage dans plusieurs wilayas du pays. Le ministre a cité plusieurs nouvelles formations inscrites aux programmes de formation de cette rentrée, dont des spécialités dans la formation qualifiante comme l'aquaculture, l'installation, la maintenance et la réparation des chambres froides commerciales. Par ailleurs, M. Merabi a mis en avant les efforts du secteur dans le développement des outils de la gestion technique, pédagogique et administrative, à travers l'exploitation optimale de la numérisation en tant qu'outil efficace pour l'accompagnement de la formation des apprenants, la modernisation du contenu pédagogique et la promotion des compétences, et ce, par la mise en service de la plateforme numérique dite ‘Tasyir’ (gestion). Il a fait état du partenariat avec les différents opérateurs, à travers la signature de 51 accords de partenariat et de coopération ramifiés en accords locaux, visant notamment à renforcer les opportunités de formation par apprentissage au profit des stagiaires et apprentis. A cette occasion, le ministre a appelé à poursuivre les efforts durant l'année en cours étant, "une année cruciale pour déterminer les indicateursd'efficacité et réaliser les objectifs tracés" dans le programme de la formation professionnelle, notamment en ce qui concerne la qualité de la formation et le développement des filières d'excellence dans les spécialités prioritaires pour l'économie nationale, dans l'objectif de contribuer au développement durable. Dans le même contexte, le ministre a exhorté à lier la formation et l'enseignement professionnels au secteur économique, à travers l'intensification des opérations de partenariat avec les différents opérateurs socio-économiques. M. Merabi a, par ailleurs, révélé que "la mouture du statut relatif au secteur de la formation et de l'enseignement professionnels, dont la teneur a été actualisée et révisée, a été soumise aux services compétents".
MEDEA - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé jeudi à Médéa qu'un projet de réhabilitation de l'Unité de fabrication de principes actifs rentrant dans la production d’antibiotique, implantée dans l’enceinte du complexe "Antibiotical" du Groupe Saïdal dans la zone industrielle d'Oued-Harbil (ouest de Médéa), sera bientôt lancé. Le projet de réhabilitation concerne une installation qui existait auparavant au sein du complexe "Antibiotical" et qui fabriquait, jusqu’en 2008, des principes actifs, mais qui est "restée fermée, depuis, pour des raisons inconnues", a indiqué le ministre lors de son déplacement à ce complexe, dans le cadre d'une visite de travail et d'inspection à Médéa. "Notre objectif est de reprendre à nouveau la fabrication de principes actifs pour couvrir les besoins du marché national", a-t-il expliqué, soulignant que la direction du complexe a rappelé d’anciens cadres et employés qui étaient affectés à cet atelier pour assurer le redémarrage de la fabrication. Cette réhabilitation vise, "à la fois, la reprise de la production des principes actifs au complexe ‘Antibiotical’, et l’approvisionnement d’autres fabricants de produits pharmaceutiques", a noté le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique. Le but de l’opération est de réduire la facture d’importation et assurer la disponibilité des produits fabriqués à base de principes actifs sur le marché national, a souligné M. Aoun. Par la même, le ministre a exhorté les responsables du complexe à "diversifier la gamme de production et de redoubler d’efforts pour reconquérir les parts de marchés perdues au cours des dernières années". Auparavant, M. Aoun avait inspecté une unité de fabrication de chaussures médicales implantée dans la commune de Draa-Smar, d’une capacité de production de 15 mille paires/jour, employant 150 salariés et réalisant un chiffre d’affaire d’un (1) milliard de DA. Par la suite, le ministre s'est rendu à la "Maison du filtre", une unité de production de filtres industriels couvrant les secteurs de l’énergie, des hydrocarbures, de l’hydrauliques et de l’agro-alimentaire. Sur place, il a invité les responsables de ces unités à "poursuivre leurs efforts et penser à réaliser de nouveaux investissements pour placer leurs produits sur les marchés extérieurs". Il a également inspecté l’usine "Arab Metals" de transformation du cuivre et de fabrication de laiton, un capital privé entré en production en 2012 et qui produit une moyenne de 12 mille tonnes/an de cuivre et de laiton. Les responsables de cette usine ont expliqué au ministre, qu'ils prévoyaient d’investir, au courant de cette année, trois millions de dollars pour l’extension de l’usine et la modernisation des outils de production. Dans la zone industrielle de Berrouaghia, le ministre a visité l’entreprise publique de fabrication de pompes et vannes industrielles "Poval" où il a incité les responsables de redoubler d'efforts pour moderniser l’outil de production et diversifier la production. Avant d'achever sa visite de travail à Médéa, M. Aoun a inspecté l’usine de fabrication de cabines sahariennes et de charpentes métalliques, implantée dans la commune d’Oum-Djellil, au sud de la wilaya, entrée en production début janvier 2024. Il a saisi cette opportunité pour rappeler les facilités accordées par l'Etat pour la promotion de l’investissement productif, et la disponibilité des autorités à accompagner les investisseurs qui veulent s’impliquer dans le développement du secteur industriel national et à renforcer l’économie du pays.
ALGER - Une étude nationale, la première du genre, portant sur les comportements du citoyen vis-à-vis de ses déchets, a été lancée jeudi à Alger, à l'initiative de l'Agence nationale des déchets (AND) en collaboration avec le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread) et l'université d'Alger 2. "Les résultats de l'étude qui seront dévoilés dans un mois, devront servir de base pour l'AND afin d'établir des programmes de sensibilisation en harmonie avec le mode de pensée du citoyen Algérie", a indiqué la responsable du département Information et Communication à l'agence, Sara Tazrout, lors de la Journée d'étude dédiée à cette initiative. L'étude vise principalement à "déterminer la capacité du citoyen à s'intégrer dans des projets ou programmes liés à la gestion des déchets, en mesure d'améliorer son cadre de vie, ainsi que son implication dans l'économie verte", a-t-elle soutenu. De son côté, le directeur de recherche au Cread, Abdou Abderrahmane, a souligné dans une déclaration à l'APS, l'importance de cette étude qui intervient dans le cadre de la concrétisation de deux conventions de partenariat signées entre le Centre, l'AND et l'université Alger 2 visant à mener un nombre d'études sur la problématique des déchets. Selon lui, l'étude va permettre de dégager des recommandations qui vont permettre à l'AND, dans le cadre de ses campagnes de sensibilisation, de développer dans la société des comportements éco-citoyens et éco-responsables. Sur plan opérationnel, le responsable a expliqué que l'étude sera menée sur la base d'un questionnaire ciblant des ménages échantillons à travers plusieurs régions du pays, de grandes, moyennes et petites concentrations urbaines, pour "construire des profils types sur lesquels l'action de communication et de sensibilisation sera axée. Une plateforme a été créée à l'occasion pour permettre aux équipes chargées de mener l'enquête sur le terrain d'effectuer leur mission dans les meilleures conditions. Le lancement de cette étude a été marqué par l'organisation d'une session de formation pour les participants (universitaires, chercheurs du Cread et membres de délégations de l'AND) venus des différentes wilayas du pays.
ALGER - La carte "Chifa" a été remise, jeudi à Alger, aux cancéreux non assurés sociaux, pour leur permettre de bénéficier d'une couverture sociale comprenant 1.700 médicaments anticancéreux, et ce en application des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Présidant la cérémonie de remise de cette carte, en compagnie du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi et du président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Pr. Adda Bounedjar, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, a indiqué que cette opération s'inscrivait dans le cadre de l'application des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune concernant la prise en charge complète et immédiate des cancéreux non assurés sociaux. Il a expliqué que cette carte permettait aux personnes atteintes de cancer et non assurées sociales de bénéficier d'une couverture comprenant 1.700 médicaments anticancéreux, ajoutant qu'"il a été procédé aujourd'hui à la remise de la carte à un premier groupe de patients à Alger, une opération qui sera élargie aux autres patients concernés dans toutes les wilayas du pays". Pour rappel, le Président de la République avait enjoint, en procédant à l'installation de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, d'assurer une prise en charge totale et immédiate aux cancéreux qui ne bénéficient pas d'une assurance sociale, sans qu'ils aient à accomplir les procédures administratives au préalable. Dans l'objectif d'alléger la charge sur les familles des patients, le Président de la République a également ordonné de prendre en charge les malades dès leur arrivée aux établissements sanitaires, avec prise de toutes les mesures thérapeutiques et mise à disposition des équipements médicaux à l'instar des réactifs de laboratoire et des médicaments.